samedi 28 avril 2007

 

Citation de la semaine

« Il est criminel d'enseigner à quelqu'un à ne pas se défendre lorsqu'il ou elle est constamment victime d'attaques brutales. » (Malcolm X)

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Commentaires:
Super, ça veut dire que vous approuvez l'intervention en Afghanistan !
 
Aucunement, étant donné que cette guerre est fait dans des intérêts mercantiles et stratégiques.
 
Et il serait intéressant de rappeller le contexte de l'époque, lorsque Malcom X a prononcé cette citation mémorable pour tous ceux qui veulent changer le monde.
 
Une guerre pour des intérêts mercantiles et stratégiques ?

Come'on, l'Afghanistan c'est un tas de roche avec zéro ressource !
 
Ah oui vraiment ? Peut-être pas de ressources naturelles mais regarde bien la position géographique de ce petit pays, tu va voir que par l'Afghanistan, tu peux accéder en Iran, au Pakistan, en Chine entre autre, comme ça tu peux faire passer un oléoduc.
 
David, l'Afghanistan est, suite à l'invasion américaine, redevenue la plus grande production d'opium au monde.

Autrefois, avec les Talibans, cette production a chuté.
 
http://www.cs3r.org/show.php?id=690

C'est de faux de prétendre que les ressources sont inexistantes là-bas. Ce pays riche en gaz naturel et intéresse énormément les investisseurs étrangers, d'ailleurs, une des premières actions du gouvernement Karzai installé par un coup d'état aidé de la coalition de criminels nous incluant, a été de privatiser les ressources naturelles. Le 3/4 des troupes engagées dans ce viol collectif des ressources d'un pays déjà à terre, sont concentrées près des axes stratégiques, autours de l'aéroport de Kandahar et de l'oléoduc déjà bien avancé. Les maisons quant à elles, ne sont pas reconstruites, donc les afghans crèvent de froid, de faim, de soif. Il était plus urgent pour la coallition de voleurs de construire une usine de Coca-Cola que de redonner une dignité à ce peuple, ainsi que tout ce qu'il avait besoin pour survivre. Mise à part les chefs tribals, aucun afghan n'a de capital, ils seront donc obligés d'aller "puncher" leur carte chez Coca-Cola ou chez Timoton.

Comme il est déjà mentionné dans les réponses ci-haut, stratégiquement les amirequins et leurs complices portent beaucoup d'intérêt, car ils pourront ainsi installer leur gros cul sale dans la région afin d'imposer le capitalisme sauvage, où lls exploiteront sans limite un peuple ignorant les normes du travail et les droits de l'homme.

Aussi déjà mentionné, il y a l'opium qui constitue soi dit en passant, 90% de l'opium mondial. L'opium peut servir à fabriquer la morphine, dont les hôpitaux à travers le monde ont besoin. Effectivement, une pénurie de morphine globale, inquiète sérieusement ce domaine.

L'intervention en Afghanistan, c'est un pillage et le Canada, comme dans le passé, y participe fièrement! Les soldats qui crèvent là-bas, sont "brainwashés" et prêts à tuer des afghans, appellés vermine par le général Rick Hillier.
 
http://www.studentsoftheworld.info/informations_pays.php?Pays=AFG&Opt=economie

Le charbon, le cuivre et le gaz naturel sont les ressources principales de ce pays plein de sable et de roches...
 
J'avais pratiquement oublié les raisons primaires de ces interventions, commanditées par le complex-militaro-industriel. La privatisation de l'armée et de ses composantes, deviennent un facteur important dans ce contexte. entreposer des bombes ne rapporte pas beaucoup, voire les bombes perdent de la valeur en bourse! J.F.K. en a déjà payé de sa vie, execellent, faute de 'être mis dans le chemin de ce puissant organe. Juste à titre d'exemple, lors du dernier budget états-unien, Bush a alloué 710 milliards à la défense nationale. Ces chiffres parlent d'eux mêmes, c'est pas mal plus payant que le pétrole en Irak! Les compagnies sont privées, alors tout ce moton va dans les poches des "chums" de Bush qui fabriquent les armes destinées à massacrer les peuples de la planète, comme ce fût le cas pour la gauche en Amérique du sud et centrale.

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FOURQUET Thomas, Paris, Avril 2006

Les « interventions » américaines en Afghanistan et en Iraq ont mis en évidence de manière éclatante un « mélange des genres » entre action militaire et humanitaire. C’est à une compréhension approfondie de cette évolution que l’étude de Sami Makki est consacrée.

Ce phénomène est multidimensionnel, à la fois idéologique, stratégique et économique. Ainsi, le recours croissant à des compagnies privées pour ce qui concerne la sécurité, le renseignement, voire certaines opérations militaires, particulièrement visible en Iraq, s’inscrit dans une refonte globale de la stratégie des États-Unis. Celle-ci, bien qu’accélérée par le 11 septembre, a commencé sous la présidence Clinton. Elle consiste en une prise en compte pour la puissance américaine des nouvelles formes de menace de nature asymétrique (terrorisme, criminalité organisée). Elle a donc mené à une refonte globale de l’architecture administrative et militaire, orientée vers un assouplissement des modes d’intervention, impliquant un recours massif au secteur privé. Parallèlement à cette dynamique de privatisation, Sami Makki montre la porosité considérable existant entre les grandes compagnies (Kellogg Brown & Root, Halliburton, DynCorp…) et l’administration américaine ainsi que les multiples conflits d’intérêts qui en résultent. À cet égard, le vice-président Dick Cheney constitue l’exemple le plus connu de cette dérive.

En quoi la privatisation du militaire affecte-t-elle les organisations humanitaires ? Principalement en ce que l’effort de réflexion considérable engagé par les experts anglo-saxons depuis les années 1990, faisant suite aux expériences somalienne et balkanique, a conduit à l’intégration de l’activité humanitaire dans les opérations post-conflit, à travers le renseignement et la contribution au maintien de l’ordre. Parallèlement, les ONG américaines ont perdu de leur autonomie en raison de leur dépendance financière prononcée à l’égard de l’administration et notamment du Pentagone. L’intégration croissante des acteurs civils et militaires engagés dans les opérations de reconstruction et de stabilisation au sein d’un système « interagences » extrêmement complexe a pour objectif d’établir, dans tous les pays où intervient la puissance américaine, des cadres politiques et administratifs favorables aux intérêts américains. Dans cette perspective, les autorités américaines sont enclines à favoriser les acteurs locaux qui acceptent de s’insérer dans cette démarche, au détriment de la construction d’un État viable. Il en résulte la promotion parfois abusive d’une « société civile » constituée en fait d’une petite élite coupée de la population, comme on a pu le constater en Iraq.

Dans ces conditions, selon l’auteur, il appartient à l’Europe, jusqu’ici cantonnée par les États-Unis au rôle d’auxiliaire pour le maintien de la paix, de définir une politique commune alternative à la logique d’empire américaine, à travers une réflexion sur ses modes d’intervention.
 
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