samedi 8 septembre 2007

 

Album photo: manifestation du PCR à Sherbrooke


==> Album photo du Reactionism Watch

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vendredi 7 septembre 2007

 

Le MI5 surveillait Georges Orwell...

George Orwell est possiblement l'un des écrivains les plus appréciés du XXe siècle, avec ses œuvres comme la ferme des animaux ou son plus populaire de tous: 1984, une violente dénonciation du régime totalitaire de Staline en U.R.S.S. Bien qu'étant de gauche, il s'opposait de toute évidence à sa forme la plus radicale, c'est à dire le communisme, mais c'est une chose que les soi-disant agents secrets du MI5 n'ont pas compris.

En effet, selon le MI5 (le service de renseignement national), Orwell aurait été classé comme un élément à surveiller par la police britannique, mais cette erreur aura été corrigé que cette semaine...

D'ailleurs, ceci montre toute la peur qu'à eu les gouvernements occidentaux durant la première et la deuxième moitié du XXe siècle à cause des révolutions russes, chinoises et cubaines. Les britanniques envoyèrent plusieurs milliers de soldats pour défaire la révolution qui se faisait en Russie, en plus des américains, des japonais, des turcs, des français et même des canadiens. Comme le mentionna Winston Churchill à l'époque: « le bolchevisme doit être étranglé dans son berceau ».

En fait, les autorités britanniques ont utilisés des faits divers sur Orwell pour affirmer qu'il était communiste, bien que ces évènements n’aient pas nécessairement un lien entre eux. Comme par exemple, comme beaucoup de journalistes de son époque, il étudiera les conditions de vies des mineurs anglais, qui étaient vraiment misérables.
En 1942, alors qu'Orwell travaillait pour le service indien de la BBC, un rapport d'un certain sergent Ewing, de la Branche de la police spécialisée dans le renseignement, affirme à propos de l'écrivain qu'il a des "opinions communistes avancées" et que "plusieurs de ses amis indiens disent l'avoir souvent vu à des réunions communistes". Ces affirmations n'ont toutefois pas convaincu le MI5.
Cependant, d'autres documents révèlent que le MI5 ne considérait pas Orwell comme une menace pour la sécurité. En 1943, le service de renseignement, invité à se prononcer sur l'accréditation d'Orwell comme journaliste au siège des forces armées alliées, n'a "soulevé aucune objection".
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Le dégel proposé par le Parti libéral : état de la situation

Voici l'édition d'août 2007 du tract de la Confédération des Associations D'Étudiantes et d'Étudiantes de l'Université Laval qui nous a été envoyé par un camarade. La version de novembre 2006 sera disponible sur le Reactionism Watch sous peu puisqu'elle contient d'autres informations dénonceant ce dégel.

Voici les vrais subventions aux riches

Pour tenter de calmer la grogne étudiante, le gouvernement libéral a annoncé une série de mesures qui ont pour but de maintenir l’accessibilité aux études, malgré la hausse. On a, entre autres, annoncé la création d’un régime enregistré d’épargne-études (REÉÉ) et des crédits d’impôts supplémentaires, deux mesures qui profitent clairement aux mieux nantis.

Le Régime enregistré d’épargne-étude

La création des REÉÉ est la principale mesure pour favoriser l’accessibilité à l’éducation dans le plus récent budget libéral. Cette mesure profite principalement aux riches, comme le démontre le graphique ci-dessous.

De plus, il est évident que cette ressource ne sera pas utile aux étudiants qui sont sur le point de fréquenter l’université et qui subiront tout de même les hausses de frais.

Source : Accroître l’accès : l’information importe-t-elle?Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, 2006, p.3.

Où devrait-on investir ? Dans des mesures palliatives ou dans le réseau universitaire ?

Dans le dernier budget, le gouvernement québécois nous a démontré qu’il préférait investir davantage dans des mesures fiscales que dans le réseau universitaire. Le gouvernement met donc plus de deniers publics dans de vraies « subventions aux riches » que dans l’accessibilité !

En effet, la hausse des frais de scolarité proposée par le Parti libéral rapporterait 285 M$ à l’état au cours des cinq prochaines années, duquel on soustrait automatiquement 25% pour le régime d’Aide financière aux études (AFÉ). Il ne reste déjà plus que 213,75 M$.

Au cours de la même période, le gouvernement consacrera 192 M$ pour le REÉÉ, 156 M$ pour les bonifications à l’AFÉ (incluant le 25% venant des frais de scolarité) et 34 M$ pour diverses mesures fiscales. Au total, il investira donc 382 M$ pour des mesures compensatoires. Le dégel rapportera donc 97 M$ de moins que le coût des mesures pour le compenser !

Il est clair que les sommes consacrées aux REÉÉ et aux mesures fiscales pour faciliter le paiement des frais de scolarité devraient être DIRECTEMENT injectés dans le réseau universitaire.

Source : tous ces chiffres proviennent du budget provincial 2007

Ne serait-ce pas plus opportun de retirer le dégel rétroactivement, et donc maintenir l'accessibilité, en investissant directement dans le réseau universitaire ces 382 millions $ ?

Le dégel : un choix non rentable

La bonification de l’AFÉ

Le réinvestissement dans le régime d’AFÉ n’est pas déplorable, mais il est toutefois nettement insuffisant. Le Conseil supérieur de l’éducation estime à 120 millions $ le réinvestissement annuel nécessaire actuellement pour que le système d’aide financière réponde à son objectif premier, soit beaucoup plus que les bonifications de 31,2 M$ au régime annoncées à la fin du mois de juin 2007. Ce montant est de plus ridiculement bas si on le compare aux 71 millions de dollars que le gouvernement a économisé depuis 2002 en « gelant » les dépenses admises à l’AFÉ.

Les modifications dans l’AFÉ proposées … démystifiées :

Et pourquoi ? Pour un réinvestissement mineur en éducation

On comprend que le dégel Charest rapportera 213,75 M$ sur 5 ans, soit 42,75 M$ par année aux universités. Rappelons que la CREPUQ estime le sous-financement des universités à 400 millions $ par année. Même la dernière année, alors que le dégel sera plus important, le dégel ne règlera à peine que 17,8% du sous-financement.


Qu’est-ce que le dégel ?

Fin juin, le gouvernement Charest a confirmé qu’il irait de l’avant avec son dégel des frais de scolarité proposé à la veille de l’élection.

« Nous ajusterons les droits de scolarité dans le réseau universitaire en les élevant de 50 $ à chaque session (session de 15 crédits) pendant la période 2007-2012. », peut-on lire à la page 30 de la plate-forme du Parti libéral. Après cinq ans, les frais de scolarité auront donc augmenté de 500 $ par année. Ils passeront de 1 668 $ à 2 168 $ en 2012, une hausse de 30%.

Au cours de la même période, on estime que le coût de la vie augmentera de 10 à 12%. Si la formule Charest est appliquée, les frais de scolarité augmenteront donc 3 fois plus vite que l’inflation.

Un baccalauréat de 4 ans commencé à la session d’automne 2007, selon la proposition libérale, coûtera donc 1 000 $ de plus qu’aujourd’hui. C’est un endettement supplémentaire qui découragera plusieurs jeunes à entreprendre des études universitaires.


Le gel est une illusion, la facture étudiante augmente depuis 1994

Malgré le gel, la facture refilée aux étudiants n’a cessé d’augmenter depuis 1994. Dû au désengagement des gouvernements québécois successifs, les administrations universitaires ont contourné l’esprit du gel des frais de scolarité en imposant aux étudiants des frais dits « champignons » (les frais technologiques, les frais de gestion, etc.) Entre 1994 et 2007, ces frais accessoires ont augmenté en moyenne de 300 %.

Résultat : la facture étudiante a augmenté en fonction de l’inflation depuis 1994. Contrairement à ce que les Libéraux affirment, les étudiants ont amplement « fait leur part » depuis ce temps.


D’où vient le sous-financement des universités ?

Comme la facture payée par les étudiants a grimpée au rythme de l’inflation depuis 1994, on peut conclure que le sous-financement des universités n’est pas dû au supposé « gel ». Le problème est plutôt le résultat du désengagement des deux paliers gouvernementaux en matière d’éducation postsecondaire depuis le milieu des années 1990. À cette époque, le gouvernement fédéral a coupé dans les transferts fédéraux en éducation postsecondaire. Cette coupure équivaut aujourd’hui à 1,2 milliards $ pour le Québec seulement. Alors qu’il y a maintenant des surplus de 10 milliards $ par année, il devrait maintenant pouvoir retourner une partie de cet argent aux contribuables québécois, en transférant massivement ses surplus accumulés.


De toute façon le « dégel » ne règlera pas le sous-financement

La CRÉPUQ, la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec, évalue le sous-financement du réseau universitaire québécois à 400 millions $ par année. Le dégel proposé par le PLQ ne rapportera en moyenne que 42 millions $ par année d’ici 2012 soit approximativement 1% du budget global du réseau universitaire québécois. Économiquement, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Le prix de l'éducation

Les frais de scolarité bas ne constituent pas une subvention aux riches. Les mieux nantis de notre société contribuent déjà davantage au financement du réseau d’éducation par notre système d’impôt progressif. Maintenant, la question est COMMENT nous voulons que l’éducation universitaire soit financée. Pour maintenir l’accessibilité aux études postsecondaires, nous croyons que ce coût devrait être absorbé dans sa très grande partie par les impôts sur le revenu. C’est encore et toujours la meilleure manière de répartir équitablement le coût du réseau universitaire québécois.

Les frais de scolarité des étudiants étrangers

La facture des étudiants étrangers a dramatiquement augmenté au cours des dernières années passant de 1 668 $ à 11 338 $ entre 1997 et 2006. Il s’agit ici d’une moyenne puisque les étudiants étrangers doivent faire face à des frais de scolarité différenciés. Par le fait même, le coût des études relève de la discipline étudiée.

Comme si cela n’était pas suffisant, la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a annoncée que les étudiants étrangers verront eux aussi leur facture augmenter cet automne.

Extrait d’un communiqué émis par la ministre le 27 juin 2007 :

« pour les étudiants étrangers, le gouvernement annonce une augmentation des montant forfaitaires de près de 5%. Cette mesure générera des revenus additionnels de près de 1 M$ au bénéfice des universités. Celles-ci pourront également retirer des sommes additionnelles de 9 M$ en procédant à une augmentation des montants forfaitaires pouvant aller jusqu’à 10%, au gré des universités. Au total, le gouvernement permet donc aux universités de bénéficier de revenus additionnels pouvant atteindre 10 M$. »

Une autre augmentation des frais de scolarité imposée aux étudiants étrangers est inacceptable.

L’éducation postsecondaire et le PLQ

L’attitude du gouvernement libéral est proprement scandaleuse. Que penser quand on priorise une hausse massive du coût de l’éducation supérieure sans aucune mention d’un réel investissement public dans le réseau universitaire ?

Source :
CADEUL, Pavillon Maurice-Pollack
Bureau 2265, Université Laval
Téléphone : (418) 656-7931

www.cadeul.com

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jeudi 6 septembre 2007

 

Sondage mondial: Une majorité pour le retrait des troupes américaines en Irak

Sur 23 000 personnes interrogées, plus du deux tiers en moyenne souhaitent un retrait des troupes américaines en Irak d'ici 12 mois. Cependant, 49% pensent que Washington maintiendra de manière permanente son contingent en Irak.

Voici les principales statistiques qui ressortent de ce sondage :

Pour la France, ça monte à 75% pour un retrait (41% sous douze mois et 32% immédiatement).

Fait à noter: Seuls trois pays ne sont pas majoritairement en faveur d'un retrait : l'Inde (seulement 17% pour un désengagement), les Philippins (44%) et les Kenyans (45%).

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Les conservateurs s'opposent à une déclaration des droits des autochtones

Selon cet article de la Presse Canadienne, le Canada ferait des alliances avec des pays douteux pour faire échouer ce projet. La bourgeoisie canadienne, colombienne et russe ayant des problèmes avec les autochtones ont décidés d’essayer de contrecarrer l’adoption de cette nouvelle déclaration.

Élaboré pendant près de 20 ans, ce texte, qui affirme le droit à l’autodétermination des peuples autochtones ainsi que divers droits sur leurs territoires d’origine et sur leurs ressources naturelles, avait été adopté par le Conseil des droits de l’homme en juin 2006 par un vote de 30 voix contre 2. Le Canada et la Russie avaient ainsi été les deux seuls opposants.

L’opposition marquée du Canada aux autochtones et à leurs revendications est un affront contre eux, mais aussi contre les révolutionnaires, car pour nous, le principe d’auto-détermination est essentiel et parce que la résistance autochtone en est une contre l’État bourgeois.

Historiquement, le gouvernement canadien depuis sa formation en 1867 n’a jamais été chaud à l’idée que les amérindiens avaient des revendications territoires absolument légitime. Nous avons qu’à nous rappeler du cas de Louis Riel, chef des Métis du Manitoba et fondateur de cette province. Il sera écrasé par l’armée canadienne, alors qu’au sud, aux États-Unis, le génocide autochtone se poursuivait encore à cause de l’expansion coloniale de l’Amérique.

L’autre exemple, cette fois-ci beaucoup plus récent est celui du cimetière Mohawk sur lequel des entrepreneurs voulaient faire construire un club de Golf. Les «Warriors» s’y opposaient avec raison. En ayant utilisé des moyens de pression comme bloquer un pont, les mohawks marquèrent un grand coup mais cependant, le gouvernement du Québec demandera à l’armée de venir les tasser…

Cette courte histoire est celle de la répression des premières nations, par l’impérialisme canadien et ses alliés mondiaux, qu’ils soient américains, russes, laotiens ou colombiens.

Vive la résistance autochtone !

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La démagogie de la droite et le voile

Les femmes portant un voile islamique qui cache entièrement leur visage pourront voter aux trois élections partielles du 17 septembre, sans montrer leur visage.
Bien que le débat sur le voile islamique dans les bureaux de vote semblait être fini, voilà que le Directeur général des élections du Canada donna raison aux femmes musulmanes qui voudront voter voilée.

Il pourrait s’agir d’un fait divers sans grande importante, mais il serait important de rappeler que les médias de droite et ses vassaux sur Internet ont aidé à la prolifération de la démagogie sur le sujet en disant que ces femmes étaient opprimées et que des hommes pouvaient se cacher en dessous d’un Burka, et ce même un terroriste ! Même si nous pourrions être d’accord que la Burka reste un symbole d’oppression contre les femmes, il reste tout de même que les médias populistes ont fait des peurs avec du vent, pour en faire une tempête... dans un verre d’eau !

Durant la campagne électorale de ce printemps au Québec, le Journal de Montréal utilisa un fait divers d'exception pour en faire une histoire sensationnaliste au point que les gens s’étaient mis dans la tête d’aller voter déguisés en Halloween.

Personnellement, ce fut le cas pour moi aussi, non pas pour protester contre les «accommodements raisonnables», mais plutôt pour rire du système électorale. J’avais un costume de Darth Vader. Vraiment dommage…

Cette campagne de désinformation et de démagogie n’avait qu’un but : stigmatiser l’Islam dans les sociétés Occidentales pour la faire paraître pour une religion primitive, violente qui encourage le «meurtre des infidèles» et le terrorisme. Bien que nous puissions ne pas croire en une quelconque religion, étant donné nos idées politiques, nous devrions répondre aux pires mensonges qui peuvent être répandus dans nos sociétés envers une communauté en particulier, que ce soit les musulmans ou les juifs.

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mercredi 5 septembre 2007

 

Pourquoi faire la grève ?


Le camarade Lénine nous répond pourquoi nous devrions faire la grève:

«Ainsi les grèves apprennent aux ouvriers à s'unir ; elles leur montrent que c'est seulement en unissant leurs efforts qu'ils peuvent lutter contre les capitalistes ; les grèves apprennent aux ouvriers à penser à la lutte de toute la classe ouvrière contre toute la classe des patrons de fabrique et contre le gouvernement autocratique, le gouvernement policier. C'est pour cette raison que les socialistes appellent les grèves "l'école de guerre", une école où les ouvriers apprennent à faire la guerre à leurs ennemis, afin d'affranchir l'ensemble du peuple et tous les travailleurs du joug des fonctionnaires et du capital.»

Même si le texte de Lénine date de 1899, nous pouvons l'adapter au contexte actuelle en 2007, non seulement dans le domaine syndicale professionnelle mais aussi étudiant.

==> A propos des grèves, sur marxists.org

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Voix de faits à la radio !


Ça commence ce soir !

==> Écouter en direct CKIA

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Time out! Communisme Vs capitalisme, l'antinomie... Discuttons en pour de bon!

Sur toute la blogosphère droitiste, rhétorique puérile et sans fondement oblige, on accuse ''la gogauche'' communiste de milliers de betises qui ne se basent que sur un regard très restreint et unilatéral sur notre histoire commune.

In exemplis Puisque les régimes de Staline, polpot, KJH, étaient/sont répressifs et s'auto-proclamaient/s'auto-proclament communistes, on se persuade que le régime que proposent cette même gauche comme alternative sera obligatoirement répressif, et ne laissera d'emblée aucune place à la liberté de parole.

Bref, pour éluder la vraie question, on se réfere à des régimes totalitaires que jamais ô grand jamais, à ma connaissance, les communistes qui connaissent un temps soit peu la dialectique marxiste ne supporteront.

Il sera donc nécessaire de définir définitivement les termes, et de pour une fois, éttoffer les accusations diffamatoires qui circulent en permanence à tout azimut, pour enfin favoriser une communication fluide...

Il serait temps d'engager le vrai débat,je demande donc à tous les bloggeurs de toute la blogosphère de droite comme de gauche qui voudront bien répondre(toujours d'après LEUR optique), à mon appelle de:

1. Définir le communisme.
2. Définir le marxisme
3. Expliquer le marxisme
4. Détailler pourquoi ils appuient/s'opposent au communisme.
5. Établir, s'il y a lieu, concrètement le supposé lien intrinsèque entre l'idéologie et les crimes de masse commis par les régimes sus-cités.
6. Défaire, s'il y a lieu, les idées reçues sur le communisme.
7. Détailler et expliciter clairement, point par point, comment vous percevez le régime castriste. Si vous êtes communistes, êtes-vous en total symbiose avec ce système et tout ce qu'il a impliqué? Si vous êtes capitalistes, pensez-vous que ce régime est pire au chapitre des droits humains que les autres régimes autour?

Ceci s'applique aussi pour mes confrères(camarades) communistes de RWatch, moi-même n'étant pas communiste.

Et pour assurer le bon déroulement du dialogue, tous les commentaires au bas de ce billet comportant des insultes seront systématiquement supprimés. Incluant le qualificatif ''bourgeois'' avc une connotation péjorative( ex: espèce de bourgeois laid!)

Episteme.

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mardi 4 septembre 2007

 

Grève étudiante : le compte à rebours est commencé !


Voici le dernier communiqué de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ):

Montréal, le 4 septembre 2007 – La lutte pour la gratuité scolaire s’organise autour de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) qui entame une campagne de grève générale illimitée à l’automne 2007. Devant l’affront de la hausse des frais de scolarité, les associations étudiantes se mobilisent dès la rentrée pour clamer haut et fort que l’éducation est un droit et qu’un droit ne se monnaie pas. Alors que la résistance se met en branle, les assemblées générales sont appelées à se prononcer sur la grève ainsi que sur une proposition d’adhésion à une coalition autour de l’ASSÉ, comme ce fut le cas avec la CASSÉÉ en 2005.

L’arrogance libérale en éducation atteint aujourd’hui un sommet : suite à l’imposition de la hausse des frais de scolarité, le gouvernement tente de détourner l’enjeu du financement public de l’éducation par une compensation minimaliste au programme de prêts et bourses. Les étudiants et étudiantes ne se laisseront pas berner : des actions intensives de mobilisation auront lieu dès la rentrée des universités pour s’opposer à cette mesure qui ne résout en aucun cas le manque criant de financement du réseau post-secondaire. « Cet affront méprisant est un affront de trop ! Le gouvernement trouvera un obstacle à la hauteur de son irresponsabilité : un mouvement de lutte pour une réelle prise en charge collective du financement de l’éducation » avertit Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l’ASSÉ. L’ASSÉ revendique la gratuité scolaire à tous les niveaux : un véritable projet de société qui s’oppose radicalement à la marchandisation néolibérale de l’éducation. L’association étudiante nationale met aussi de l’avant la nécessité d’une amélioration de la qualité des ressources et services via un réinvestissement public massif hors de l’emprise du privé. En ce sens, l’établissement d’un système de garde public, pour permettre une véritable conciliation étude-famille, est aussi primordial pour les membres de l’association.

Réunies en Congrès en fin de semaine, les associations membres de l’ASSÉ invitent les associations étudiantes qui souhaiteront partir en grève pour la gratuité scolaire à joindre la coalition autour du syndicat étudiant national. En effet, l’ASSÉ ouvre ses structures pour construire un rapport de force effectif face au gouvernement en vue de l’affrontement qui s’annonce à l’automne. « Nous appelons les étudiantes et les étudiants à se rassembler pour former un front de lutte qui viendra redonner à l’éducation publique la place qu’elle mérite en société » affirme Hubert Gendron-Blais. Des assemblées générales se tiendront au cours des prochaines semaines pour se prononcer sur la coalition de grève : le compte à rebours est commencé !

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications (514) 835-2444.
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

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Nouvelle parution du journal de la NEFAC

Le numéro 16 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l'organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

Un pdf à basse résolution --format tabloid-- est disponible.

Au sommaire du no 16 (format HTML)

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lundi 3 septembre 2007

 

Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

« Nous n’irons pas en Irak » : voilà ce que l’ancien premier ministre Jean Chrétien avait répondu suite aux demandes de l’administration américaine voulant que le Canada participe à la coalition impérialiste pour piller l’Irak et plonger le Moyen-Orient dans le chaos. Mais en 2007, le Canada est-il vraiment absent en Irak? Le pays (ou plutôt, la bourgeoisie canadienne) n’a pas de troupes officielles en Irak mais par contre, plusieurs entreprises privées canadiennes y sont et profitent amplement des contrats de l’armée américaine, notamment dans le domaine de la « sécurité » et des hélicoptères.

Cela illustre un phénomène qui, loin d’être nouveau, connaît une augmentation sans précédent depuis la dernière décennie. De plus en plus, les armées impérialistes font affaire avec des entreprises privées pour faire de la sous-traitance. Parmi ces entreprises, nous pouvons entre autre mentionner le cas de GardaWorld, qui est d’ailleurs un des fleurons du capitalisme québécois. Se présentant comme la « cinquième plus grande entreprise de services intégrés en sécurité physique et en transport de valeurs au monde », la firme Garda est employée par les autorités en place en Irak pour protéger les oléoducs, les personnalités publiques, les journalistes, les gens d’affaires et escorter des convois militaires.

Ces mercenaires, dont plusieurs sont des étrangers, sont parfois payés jusqu’à 1 000 dollars par jour pour faire la « sale job », mais cela ne va pas sans risque : plus de 900 d’entre eux (dont une majorité d’Américains) ont été tués depuis 2003, et on n’a toujours pas trouvé les quatre mercenaires britanniques qui ont kidnappés au mois de mai et qui travaillaient d’ailleurs pour Garda. Il y aurait plus de 20 000 « agentEs de sécurité » de la sorte selon les sources officielles, mais peut-être beaucoup plus selon certains observateurs. 1

Un autre cas d’entreprise canadienne qui travaille pour les autorités américaines est Bell Helicopter, la même qui se plia à l’exigence des États-Unis et empêcha des travailleurs originaires de certains « États voyous » de travailler à la fabrication d’hélicoptères destinés à l’armée américaine. 2 Par « État voyou », l’administration Bush entend en fait des pays qui résistent à l’impérialisme US tels que Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Cette nouvelle mode à la logique néo-libérale (la privatisation de la guerre) fut très critiquée au courant des derniers mois par la presse de gauche, tant française qu’américaine, et même aussi par le chroniqueur bourgeois du Journal de Montréal, Richard Martineau 3, qui prenait l’exemple de Blackwater – une compagnie américaine qui entraîne des militaires et qui affirme vouloir « appuyer la sécurité, la paix, la liberté et la démocratie aux quatre coins de la planète »… mais qui entend par là défendre la liberté d’exploitation pour les riches dans les pays opprimés, la fausse démocratie de la bourgeoisie et la sécurité personnel des capitalistes, au détriment de celle de la classe ouvrière et des peuples opprimés.

Même si la privatisation de la guerre peut sembler nouvelle, ça ne veut pas dire que ça ne se fait pas depuis des décennies : la « nouveauté » du phénomène, c’est que l’entreprise privée ne se contente plus de participer à la fabrication et l’entretien du matériel militaire, mais qu’elle intervient désormais au niveau de la fourniture des troupes. Le 17 janvier 1961, alors qu’il était en fin de mandat, le président Dwight Eisenhower avait déjà mis en garde les AméricainEs contre le danger que pourrait représenter le « complexe militaro-industriel » :

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. [...] Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. [...] Nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »

Bien beau discours, même si ce président est en grande partie responsable de la participation impérialiste des États-Unis dans la guerre du Vietnam! D’ailleurs, l’agent orange fut développé (c’est John. F. Kennedy qui donna le feu vert pour sa conception) par de nombreuses industries chimiques, dont Monsanto et Dow Chemical. Cet herbicide, extrêmement nocif et entièrement conçu par des entreprises privées qui profitaient des contrats de l’administration américaine, a fait des centaines de milliers de morts en Asie du Sud, de 2,1 à 4,8 millions de personnes ayant été touchées directement. Il a encore des effets néfastes sur la santé publique au Vietnam, des enfants naissant encore avec des malformations et des maladies graves qui lui sont attribuables. 4

De nos jours, les nombreuses sociétés militaires privées et leurs clients opèrent dans plus de 50 zones de conflits dans le monde; leur principal client, Washington, a signé à lui seul pas moins de 3 000 contrats avec des firmes privées au cours de la dernière décennie. Leur revenu atteint environ 100 milliards de dollars 5, soit environ 1/12 de toutes les dépenses militaires qui se font dans le monde chaque année (1 204 milliards de dollars en 2006 pour l’ensemble de la planète). 6

Une des caractéristiques les plus frappantes dans ce fameux complexe militaro-industriel est possiblement est sa présence au sein même du gouvernement américain. Nous n’avons qu’à prendre l’exemple de Dick Cheney, qui était le PDG de Halliburton, une entreprise spécialisée dans le domaine pétrolier et la défense. Ces « private military firms » sont aussi accusées d’avoir donné des millions de dollars au Parti républicain pour graisser la patte à ses dirigeantEs et ainsi, pouvoir bénéficier de juteux contrats en Irak, en Afghanistan et même dans des pays comme les Philippines et la Colombie. 7

Le phénomène de la privatisation de la guerre illustre à la fois la rapacité des capitalistes et l’état de putréfaction dans lequel baigne désormais leur désordre mondial. Le jour viendra où ces gens-là n’auront plus le loisir de profiter de la misère des pauvres gens et des destructions massives causées par les guerres impérialistes.


Capitalistes, hors d’Irak!
Canada, hors du Moyen-Orient!

Antho

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L'agence canadienne aide drôlement Kandahar

Un très récent rapport a été publié par le Conseil Senlis traitant du sujet de l'Agence Canadienne de Développement International (ACDI) dans la province de Kandahar, en Afghanistan. Cette région au sud du pays est sous contrôle, dû moins sous la présence impérialiste canadienne avec celle de l'aide humanitaire entre autre.

Selon ce rapport, les bonnes nouvelles sont minimes :
Par contre, les mauvaises nouvelles sont par milliers, et nous vous en faisons un petit extrait en triant par sujet. (pour savoir le reste, consultez le rapport)

Hôpital de Mirwais : Selon le rapport, aucune évidence de lien n'a pu être trouvé entre les informations données par l'ACDI et les travaux (financés ou non) fait par cette dernière. Il en est tout autant pour l'absence du projet de la salle d'attente pour accouchement dans la liste de projets par l'ACDI. La situation à l'hôpital reste désespérante :
Aide alimentaire : L'ACDI a déclaré avoir distribué des milliers de tonnes de nourriture aux affaméEs de Kandahar. Or, selon le rapport, il a été impossible d'obtenir quelconque information sur les points spécifiques de distribution alimentaire pour valider les déclarations.

Développement d'infrastructure : L'ACDI a déclaré avoir fourni 18,5$ millions canadiens au développpement d'infrastructure de Kandahar. Le rapport a trouvé une évidence de cinq millions de dollars bel et bien transférée dans les coffres de la région. Comme exemple, ça peut être la construction d'un pont. Par contre, les entrevues des travailleurs sur place ont donné des réponses plutôt maladroites : sans assurance accident ou maladie, les travailleurs sont automatiquement remplacés sans compensation.

Pour en savoir plus, dont des questions sans réponses, consultez le rapport à la fin du billet.

Pendant ce temps, à Ottawa, alors que Peter MacKay dit avoir affirmé à ses amis de l'OTAN que les canadiens ne seront plus de la partie dès février 2009 en quittant le sud d'Afghanistan, l'Agence Canadienne de Développement International restera après cette date. Même que Stephen Harper, en juin dernier, a déclaré que la mission canadienne en Afghanistan ne pourra se poursuivre si, lors d'un vote en assemblée, les partis de l'opposition ne soutiennent pas le gouvernement minoritaire.

==> Aide à Kandahar : des projets qui tardent à se concrétiser
==> Rapport de Conseil Senlis sur l'ACDI en Afghanistan
==> Peter MacKay dit que les soldats canadiens ne resteront pas après 2009

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Les femmes plus syndiquées que les hommes

Pour la première fois dans l'histoire canadienne, le nombre de femmes syndiquées a dépassé au premier semestre 2007 celui de leurs collègues masculins, a indiqué le syndicat TCA lundi, jour de la fête du Travail au Canada.

«Le nombre de femmes dans les syndicats a augmenté chaque année au cours des dix dernières années», affirme le syndicat dans un communiqué.

«Les plus récentes données indiquent qu'entre janvier et juin 2007, 2.248.000 femmes étaient représentées par un syndicat, contre 2.237.200 hommes», précise-t-il.

Selon TCA, cette tendance s'explique en partie par l'élargissement de l'éventail des secteurs où des syndicats sont implantés, pour inclure désormais la «vente de détail, les soins de santé et le tourisme, qui sont tous des secteurs où les femmes sont majoritaires».

Mais le syndicat y voit aussi une conséquence de la conjoncture politique du Canada, estimant que «dans le cadre des attaques contre l'égalité des chances lancées par le gouvernement (conservateur du premier ministre Stephen) Harper, les syndicats sont devenus tout à fait pertinents pour les femmes».

Selon un rapport publié en août par l'institut national de la statistique, la population active au Canada compte près de 18 millions de personnes, sur une population totale de quelque 32 millions.

Voilà une excellente nouvelle !

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David et son avis sur notre projet de société...

David le gourou, qui se base, comme à l'habitude, sur des méthodes très «scientifiques» pour affirmer la supériorité de son néo-libéralisme, attaque une fois de plus la Gauche et les environnementalistes. Dans une analyse très récente, il va comparer le projet de société de la Gauche à une vague description du pays africain le plus pauvre, dont nous avons tout de suite pensé au Swaziland, qui est le pays qui possède la plus faible espérance de vie au monde (32 ans). Voici ce qu'il a à dire:
Imaginez un monde égalitaire où les gens consomment exclusivement des aliments biologiques produits localement, un monde où l'air est exempt de toute pollution industrielle et où chacun est son propre patron. Une vision idyllique du monde ?

Mais attendez… Dans ce monde l'espérance de vie ne dépasse pas les 30 ans, beaucoup d'enfants meurent en bas âges et les gens sont constamment confrontés à la famine. Dans ce monde il n'y a ni médecins, ni dentistes ni constructions sanitaires. Si ce monde est égalitaire c'est parce que tout le monde est pauvre, si l'air est pur c'est parce qu'il n'y a pas d'industries pour employer les gens. La nourriture est organique parce qu'il n'y a pas pesticides ni technologies agricoles. Conséquence, les gens s'éreintent dans les champs pour produire une nourriture qui suffit à peine à nourrir leur famille.

Ce monde existe, du moins il a déjà existé, c'était le passé…
Attendez, pourquoi est-ce qu'il vient de comparer un projet de société à un pays sous-développé ? Nous voulons certes une alternative au capitalisme, mais est-ce que ces fameuses industries dont il parle vont disparaître d'un coup ? Pas du tout, ce sont les travailleurs qui vont les diriger, et le gouvernement investira massivement dans les technologies les plus propres et les plus sûres.

Dans notre projet de société, la médecine « socialisée » sera grandement valorisée : abolition de la propriété privée de la médecine, tous les soins de santé seront rendus universel et gratuits (nous parlons ici par exemple de la dentisterie). C'est selon ce modèle qu’aujourd’hui, Cuba se base pour sa médecine et le résultat en est extraordinaire. D'ailleurs, c'est ce même pays qui reçoit régulièrement des louanges sur ses progrès en environnement.

Bref, les pays capitalistes sont assez mal placés pour parler d'espérance de vie. Bien qu'elle augmente tout le temps dans des pays comme le Canada, la croissance est pas mal plus élevée dans un pays dit « socialiste ». Devons-nous vous rappeler que durant la Chine nationaliste (1911-1949), l'espérance de vie était de 35 ans et qu'à la mort de Mao (1976), elle était rendue de 65 ans ?

Ah les davidiens... toujours aussi vampirique à l'idée des créer des entreprises à travers le monde sous le règne du néo-libéralisme et ainsi pratiquer le "terrorisme multinational" contre les habitantEs de ces pays envahis. Mais selon ces vampires, le problème ne vient pas du néo-libéralisme ; c'est plutôt l'éco-impérialisme le problème majeur ! C'est lui qui empêche la croissance économique, la joie économique, la passion économique de Droite de se développer.

Voici les preuves !


Quelle atrocité. Nous y voyons comment ces écologistes fous endoctrinent la population pauvre - et c'est dû à l'écologisme. Regardez de plus près le terrorisme écologiste, observez ces fascistes verts dicter la vie des populations oppriméEs et très faibles, continuez de les fixer du regard pendant que le néolibéralisme vide leurs poches et les maintiennent en ôtage dans leur économie impérialiste et vicieuse ! Après tout, l'être humain n'est qu'un agent économique et rien d'autre ! Les profits avant l'humanité ; la monnaie avant la santé ; le privé avant le public !

Certes, pour bien compléter, voici une petite citation humouristique express trouvée dans son billet :
L’égalitarisme est une maladie mentale. - El Magico

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dimanche 2 septembre 2007

 

Abbas annonce une nouvelle loi électorale pour contrer le Hamas

Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé dimanche la publication d'une nouvelle loi électorale susceptible d'écarter d'un prochain scrutin les islamistes du mouvement Hamas.

"La nouvelle loi électorale a été publiée" a déclaré aux journalistes M. Abbas, lors d'une conférence de presse conjointe à Ramallah avec le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana.

La nouvelle loi électorale, publiée dans l'optique d'élections législatives anticipées souhaitées par le président Abbas, impose à tout candidat de "respecter le programme de l'OLP", l'Organisation de libération de la Palestine, et les accords signés avec Israël, ce que refuse de faire le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza.
Bien que nous pouvons ne pas tous être en accord avec le Hamas, nous devons tout de même reconnaître une chose: son élection fracassante en janvier 2006 était totalement légitime, les Palestiniens ayant décidé de rompre avec des décennies de monopole du Fatah, l'organisation vieillissante et corrompue du défunt Yasser Arafat.

Il y a de ça quelques mois, avec l'aide des puissances impérialistes dont les États-Unis et Israël, il y a eu carrément un coup d'État de la part du Fatah contre le gouvernement majoritaire et démocratiquement élu du Hamas. Tout à été mis en œuvre pour étouffer et écraser le Hamas, mais ils tiennent bon depuis malgré les assassinats, les enlèvements et le harcèlement systématique des membres et militants de l'organisation.

Lorsque les Palestiniens ont choisi le Hamas, c'était une véritable catastrophe pour l'impérialisme, car le Fatah n'est rien d'autre qu'un chien de poche pour l'État Israélien. Les Palestiniens n'y avaient rien à perdre que leurs chaînes mais malheureusement, l'Occident, qui parle sans cesse de «démocratie» et de «liberté» ne tolèrera jamais l'existence d'une opposition à ses intérêts colonialistes et capitalistes. Ces pays qui refusent l'exploitation et l'impérialisme sont victimes de la violence de l'Occident et de ses vassaux. Le Chili, Cuba, Haïti, le Liban tet la Palestine auront été victime de la volonté des puissants de détruire l'opposition à ses intérêts.


En ce moment, la Palestine est divisée en deux camps: le Hamas contrôle la Bande de Gaza et le Fatah le reste de la Palestine.

Le but derrière ce nouveau projet de loi électorale à pour unique but d'écraser politiquement encore plus le Hamas, lorsqu'il est tout de même appuyé par une bonne partie de la population. Abbas sait qu’il pourrait empêcher la tenue d’élection dans la Bande de Gaza et aussi d’empêcher le Hamas de participer au scrutin. Mais le Hamas résistera !

L’hégémonie ne passera pas !

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Décompte des morts américains en Irak pour le mois d'août

Ce mois-ci : 75
Total : 3 733
Ils sont morts pour les intérêts de la bourgeoisie impérialiste...

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