samedi 7 juillet 2007

 

Vidéo de Freche à l'occasion de la "Journée de Jérusalem"

Un réactionnaire sioniste et raciste pourri, exclu du Parti Socialiste le 27 janvier dernier, continue de surfer sur la politique de "diviser pour régner" en prônant le sionisme afin de mobiliser la communauté juive dans le soutien à la réaction. C'en est tellement poussé qu'il va jusqu'à saluer l'accession au pouvoir de Sarkozy, ainsi que la nomination de Kouchner comme des actes progressistes.

Il ajoute même du piquant à son discours : « on avait jamais eu un juif élu au suffrage universel c’est un beau succès et en plus avec Kouchner ministre des affaires étrangères qu’est-ce que vous voulez de plus... »


==> Source

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vendredi 6 juillet 2007

 

Reactionism Watch, selon Antagoniste

Vu sur Antagoniste :
Reactionism Watch c’est un baromètre moral. Quand tu vas sur le site et que tu trouves ridicules ce qui est écrit, ça veut dire que tu as encore toute ta tête. - David, blogueur d'Antagoniste

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La jeunesse japonaise se rebelle !

Voici un texte fort intéressant sur les problèmes de la jeunesse dans une puissance capitaliste intermédiaire, le Japon. Malgré le fait que la télévision et le cinéma nous présente le Japon comme étant un pays avec une population très propère, il existe de nombreux problèmes sociaux et malaises qui sont rarement montrés en Occident.
En janvier 2007, un garçon de 20 ans a été arrêté pour n’avoir pas payé ses consommations dans un café manga [lieu ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, où les clients peuvent venir lire des mangas et surfer sur Internet], où il avait passé trois jours. Il avait en tout et pour tout 15 yens [10 centimes d’euro] en poche. Il était entré dans l’établissement pour se protéger du froid et n’avait mangé en trois jours qu’un plat du jour et une assiette de frites. L’employé d’un autre café manga m’a raconté qu’une fois un client était resté une semaine et que, pendant ce temps, il n’avait rien consommé en dehors de quelques boissons. Craignant qu’il ne meure de faim, l’employé avait prévenu la police pour qu’il soit placé sous la protection des autorités. Dans un Japon censé connaître la plus longue période de prospérité depuis la dernière guerre, comment expliquer ce genre de situation ? Cette réalité nous fait comprendre que, pour de nombreux jeunes, ce pays est devenu un champ de bataille, où ceux-ci essaient tant bien que mal de survivre dans la misère et la précarité.
Révolution, la seule solution !

==> À lire sur Courrier International

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Centre de répertoires de sites droitistes !

C'est fait cherEs camarades, alliéEs et gauchistes ! C'est fait ! La Droite a décidé de créer son propre centre pour rassembler tous les sites de Droites qui existent dans la blogosphère, et peut-être même plus loin ! Nous ne savons pas réellement quelle en est la cause, mais nous soupçonnons la nouvelle présence antidroitiste sur la blogosphère Québécoise envahie par la Droite. Il faut dire que la Gauche préfère agir dans la rue, pendant que la Droite agit sur internet : cela explique le nombre incroyable de blogs droitistes qui n'ont aucune influence sur quiconque... exceptions des fous, dogmatiques de Droite et naïfs.

Certes. Un certain Guillaume Sirois, adéquisse et conservateur convaincu, a décidé d'entreprendre une démarche plutôt hors de l'ordinaire en fondant un site qui aura pour but de rassembler tous les adresses internet de Droite. Vous l'aurez deviné : un centre de fantaisistes et illusionnistes de Droite qui s'unissent (ce n'est pas la devise de la Gauche ça ?) pour se sentir en sécurité, en solidarité et en domination.

De notre côté, le Reactionism Watch vous invite, gauchistes et anticapitalistes de toutes les branches, à créer votre propre site / blogue / radio / chaîne vidéo pour contrer cette omniprésence droitiste à travers la blogosphère Québécoise. Nous encourageons cette même Gauche à créer un centre qui regroupera tous ces sites (bien que le Reactionism Watch le fait déjà). C'est donc un appel à tous et toutes !

Autrement, amusez-vous à surveiller ces sites de Droite et vous en moquer ! Après tout, les idées de Droites deviendront des sources de divertissements et de rigolades !

P.S.: Guillaume Sirois, tu es plutôt bon dans le graphisme.

==> Blogue de Guillaume Sirois
==> Droitistes.com

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Morts canadiennes en Afghanistan, en image !

Voici les portraits des soldats canadiens tués en Afghanistan jusqu'à présent (GoGaucheWatch n'est pas ravi)

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jeudi 5 juillet 2007

 

Hallucination d'un complot islamique mondial

Ne cherchez pas à comprendre : ce sont des nazis !

Alors que la propagande haineuse islamophobe, antimusulmane et anti-arabe gronde, il nous ai paru un peu urgent de traiter du sujet en question. Mais, par quelques recherches, nous avons trouvé un texte fort intéressant qui traite justement de cette croyance d'un complot islamique mondial (alors qu'en vérité, il n'existe que dans la tête des paranoïaques, heureusement en majorité à Droite du graphique politique).

Il y aura de futurs textes d'opinions et informations concernant cette nouvelle propagande qui culpabilise un peuple tout entier avec son idéologie / culture. Même sur ce "Hussein Butt". Rappelons qu'au départ, c'était les noirs ; par la suite, les indiens ; ensuite, les juifs ; puis, les russes ; maintenant, les arabes. La Droite a toujours cherché à pointer du doigt un ennemi commun pour détourner l'attention du monde entier et le virer sur l'accusé crée artificiellement.

Certes, voici le texte en question :
Faire en sorte que l’opinion publique occidentale approuve le traitement réservé aux Palestiniens par les forces sionistes et les guerres de prédation autour du Golfe persique requiert, face à la diversité des situations et à l’inévitable complexité de la réalité, des techniques de propagande élaborées visant à déshumaniser l’ennemi et réduire sa cause politique générale à l’obscurantisme religieux d’une minorité. Une maison de production financée par le régime israélien fait figure de véritable laboratoire dans ce domaine. Thierry Meyssan analyse les techniques mises en œuvre dans sa dernière production, Obsession : Radical Islam’s War Against the West, un « documentaire » résolument consacré à la promotion du « Choc des civilisations ».

Depuis un an, une mystérieuse maison de production tente de faire diffuser mondialement un « documentaire » consacré à « l’islam radical ». À ce jour, ce film a donné lieu à de nombreuses projections privées, y compris au Congrès des États-Unis, mais n’a trouvé d’audience de masse que lors de sa programmation par la chaîne néoconservatrice Fox News, fin octobre et début novembre 2006. Il a alors été vu par une dizaine de millions de personnes. Des versions sous-titrées en diverses langues ont été préparées, notamment en français. Il est peu probable que ce « documentaire » soit programmé par une chaîne française, tout au moins tant que les lois républicaines seront respectées, mais il trouvera peut-être un public par DVD ou téléchargement.

Intitulé Obsession : Radical Islam’s War Against the West (Obsession : la guerre de l’islam extrémiste contre l’Occident), il tente en 78 minutes de démontrer que le monde musulman contemporain est plus malade encore que l’Allemagne nazie, qu’il est pénétré d’une obsession haineuse conduisant inéluctablement à une « guerre des civilisations », sorte de guerre civile globale dont le terrorisme est le signe précurseur.

Il s’agit en fait d’une hasbarah (c’est-à-dire en hébreu, d’une œuvre de propagande). Elle recourt classiquement à l’émotion, à la dissimulation, à l’amalgame et à la répétition, jusqu’à susciter une forte angoisse chez le spectateur, même le plus averti.

Le message de ce film peut se résumer ainsi : « Le complot jihadiste mondial est le fer de lance de l’islam qui est une civilisation nazie ». Ce slogan concentre les principaux arguments en faveur du « choc des civilisations » et les développe à outrance. Il offre donc une bonne occasion de réfléchir à leur pertinence et de s’en prémunir.

- En premier lieu, le film pose l’existence d’un mouvement secret. Il affirme que diverses actions manifestent ce mouvement, lequel est défini par les actions diverses qu’il vient de lui attribuer. Le raisonnement est parfaitement circulaire. Il se nourrit de la juxtaposition d’images similaires entre elles et de commentaires d’experts. D’emblée, le spectateur est extrait du domaine du rationnel et plongé dans une horreur répulsive.

- Dans un second temps, le film pose que ce mouvement secret n’est pas un groupuscule, mais le fer de lance d’une civilisation d’un milliard d’hommes. Il affirme que les membres de ce mouvement sont les produits exemplaires d’une éducation de masse, qu’ils forment l’élite d’une civilisation. Pour ce faire, il décontextualise les images en faisant abstraction de situations politiques particulières et de la signification culturelle de gestes et d’expressions données.

- Enfin, dans un troisième temps, le film pose que cette civilisation est nazie. Il revient sur l’alliance entre le grand mufti de Jérusalem, dont il fait le représentant de tous les musulmans, et le Reich nazi, mais en la décontextualisant complètement de sorte qu’elle n’a plus pour objet de libérer la Palestine britannique, mais d’exterminer les juifs d’Europe.

A. Le complot jihadiste mondial…

Dès les premières minutes, le spectateur est confronté à des images d’attentats survenus un peu partout dans le monde au cours des dix dernières années. Le président Bush déclare avec gravité qu’il s’agit là d’actes de guerre. Les attentats sont localisés sur un planisphère de manière à démontrer que ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 à New York n’est pas un acte isolé, mais une bataille parmi d’autres livrées par « l’islam extrémiste ».

Tétanisé par la vue de ces images sanglantes, le spectateur ne remet pas en cause l’affirmation selon laquelle tous ces crimes ont une cause unique ; ce que classiquement les sociologues nomment la « théorie du complot ». J’ai évidemment quelque hésitation à employer ici ce concept, tant il a été dévoyé depuis six ans pour stigmatiser tous ceux —et moi en premier— qui se sont interrogés sur la version gouvernementale des attentats du 11 septembre. Quoi qu’il en soit, il s’agit ici de la « théorie du complot » au sens le plus strict. Les auteurs amalgament par exemple l’attentat du métro Saint-Michel (généralement attribué à une faction du gouvernement algérien) en 1996 et les attentats en Thaïlande en 2006 (revendiqués par les séparatistes de Pattani). Ils désignent une cause unique : « l’islam extrémiste ». Pour augmenter la pression, le surtitrage indique à chaque attentat le jour de la semaine : mardi à New York, jeudi à Madrid, jeudi encore à Londres, vendredi à Beslan, pourtant ces évènements s’étalent sur une décennie.

Une seyante politologue d’un think tank néoconservateur, Caroline Glick, explique que l’on ne doit pas considérer comme distinctes la lutte des Palestiniens et celle des Irakiens : tous, participent au jihad global. Le surtitrage omet d’indiquer que le capitaine Caroline Glick a servi au département des opérations psychologiques de Tsahal et a conseillé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Cette information aurait alerté le spectateur qui aurait plus facilement perçu le mobile de son intervention : si les Palestiniens, et d’autres, participent au jihad global, c’est qu’alors ils ne luttent pas pour le respect de leurs droits et qu’il n’y a rien à négocier avec eux.

Un « journaliste palestinien », Khaled Abu Toameh, assure que tout cela fait partie d’une « campagne du jihad pour renverser l’Occident et saper les fondations mêmes de la chrétienté et du judaïsme ». Les références religieuses sur fond de cadavres déchiquetés et de victimes en pleurs sont assez puissantes pour paralyser toute réflexion. On aimerait pourtant savoir ce qu’est cet Occident judéo-chrétien qui comprend nous dit-on le Maroc, la Turquie, la Russie, la Thaïlande, etc. On souhaiterait comprendre ce que peuvent signifier des expressions comme « renverser l’Occident » ou « saper les fondements de la chrétienté ». Le surtitrage omet d’indiquer que Khaled Abu Toameh est journaliste au quotidien néoconservateur The Jerusalem Post.

Le professeur Robert Wistricht, président du Sasson Center, souligne qu’une partie de l’islam « récuse un pilier central de la civilisation humaine : le caractère sacré de la vie ». Apparaît alors Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, glorifiant ceux qui sont tués au nom de leur foi. Le montage dénature la déclaration du cheik Nasrallah : la plupart des religions —comme d’ailleurs de nombreuses idéologies séculières— font l’apologie du martyre (c’est-à-dire du sacrifice de soi), cela ne signifie pas qu’elles méprisent la vie, mais qu’elles lui attribuent un sens. Le surtitrage omet d’indiquer que le Sasson Center est un centre d’études de l’antisémitisme et que le professeur Wistricht est un conseiller du ministère des Affaires étrangères israélien.

Le narrateur prend soin de préciser que le film n’est pas dirigé contre les musulmans dans leur ensemble, mais cette réserve n’a pas de sens au regard de la terminologie employée : s’il existe un islam extrémiste, c’est par opposition à un islam modéré ; et si l’islam extrémiste se manifeste par un très haut degré de violence, le terrorisme, c’est que l’islam modéré porte en lui un degré moindre de violence, la haine. Aussi, sur fond d’images du pèlerinage de la Mecque, le narrateur se demande-t-il immédiatement quel pourcentage de musulmans a déjà basculé de la haine vers le terrorisme. La réponse est de 10 à 15 %, ce qui serait l’équivalent, nous dit-on, de la population des États-Unis (Au diable l’arithmétique : pour 1,2 milliard de musulmans, cela fait 120 à 180 millions de personnes, tandis qu’il y a 300 millions d’habitants aux USA). D’une certaine manière, nous voilà rassurés : l’énorme puissance US ne panique pas devant quelques groupuscules, mais doit affronter un adversaire à sa mesure.

B. …est le fer de lance de l’islam…

Puis, le documentaire présente la « culture du jihad ». Les musulmans seraient persuadés à tort que les États-Unis veulent dominer le monde et imposer leur mode de vie. Se croyant menacés, ils riposteraient en cherchant à leur tour à dominer le monde et à imposer leur mode de vie, l’islam en l’occurrence. Ce raisonnement opère un efficace jeu de miroir dans lequel le spectateur mesure l’erreur des autres à l’aune de sa propre vérité.

Dans ce contexte, le spectateur pense de manière ethnocentrique et interprète chaque citation qui lui est présentée sans tenir compte du contexte culturel. En réalité, le jihad est l’équivalent de ce que les chrétiens appellent le « devoir d’état ». C’est une ascèse ; à la fois quelque chose que le croyant doit accomplir là où il se trouve (selon son état) et qui, lorsqu’il l’accomplit, le transforme. Le jihad, c’est aussi bien faire la charité aux pauvres que défendre sa patrie, pourvu qu’on le fasse en s’approchant de Dieu.

Cette manipulation donne l’impression à un spectateur vivant dans une société de consommation que la culture du sacrifice qui permet de se transcender soi-même serait une culture du nihilisme, de la destruction et de l’auto-destruction.

Un ancien « terroriste de l’OLP », Walid Shoebat, explique que la bonne traduction de « mon jihad » en allemand est Mein Kampf (allusion au livre programme d’Adolf Hitler). Cette référence à l’antisémitisme nazi est immédiatement suivie d’un extrait de prêche où un cheik exalté appelle, épée à la main, à couper la tête des juifs, sous les hourras de fidèles fanatiques.

Le spectateur est saisi de frisson. Il s’agit d’un effet de montage. En réalité, il est peu probable que Walid Shoebat ait jamais participé à des attentats de l’OLP : il serait passible de la peine de mort aux États-Unis où il vit librement. Il n’est pas musulman, mais chrétien sioniste. Le cheik exalté est un ouléma qui s’exprime dans une mosquée de Bagdad un mois avant l’invasion anglo-états-unienne. Il n’appelle pas à « tuer les juifs », mais à résister l’arme à la main aux envahisseurs sionistes.

Le documentaire se concentre sur la « culture de la haine » avec des images de foules scandant « Mort aux USA ! ». Après les attentats du 11 septembre, les États-Uniens ont eu tort de se demander pourquoi les arabes les haïssent, car cette haine ne vient pas de leur attitude, mais est inculquée aux arabes tout au long de leur éducation. Rien de fort précis ne venant étayer cette affirmation, plusieurs intervenants assurent que cette culture de la haine est entretenue par les dictateurs arabes pour détourner la colère de leurs peuples. Pour preuve, cette vidéo d’Hassan Nasrallah dénonçant la responsabilité des États-Unis dans les malheurs qui frappent le Proche-Orient. Les images s’enchaînent assez rapidement pour que le spectateur n’ait pas le temps de se demander de quel pays le leader de l’opposition libanaise peut bien être le dictateur.

La haine musulmane s’exprime à travers des scènes de liesse à Jérusalem et à Karachi après les attentats du 11 septembre.

Cependant, la vidéo tournée à Jérusalem le 11 septembre ne concerne qu’une vingtaine d’excités et n’a aucune représentativité. Tandis que la manifestation de Karachi ne célèbre pas la destruction du World Trade Center, mais dénonce l’attaque de l’Afghanistan.

Suivent des images d’États-Uniens tués dans des embuscades en Irak (2004) et en Somalie (1991), dont les corps sont traînés par la populace. Là encore les images sont diffusées hors contexte comme s’il n’y avait aucune ingérence US dans ces États et qu’il s’agissait de crimes gratuits.

Le documentaire dénonce « l’infiltration de l’islam extrémiste » en « Occident ». Le discours se fait ici plus subtil : l’islam serait porteur de valeurs différentes de celles de « l’Occident », les musulmans modérés seraient capables de s’intégrer en adoptant progressivement les valeurs occidentales, tandis que les musulmans radicaux seraient inassimilables et tenteraient de renverser les institutions occidentales. Cette présentation des choses, tout en prenant grand soin de ne pas accuser tous les musulmans, s’évertue à les rendre tous suspects. D’autant que ceux-ci tiennent un double langage selon qu’ils s’adressent au public occidental ou qu’ils parlent entre eux. Pour étayer cette affirmation, des images de Yasser Arafat se succèdent, le montrant successivement parler de paix à la Maison-Blanche et prêcher le jihad en Palestine.

Peu importe qu’Arafat ait été laïque, ses propos hors contexte servent la démonstration.

Des vidéos d’Abu Hamza al-Masri attestent la présence de fanatiques en Occident. Le célèbre prêcheur de Finsbury Park et ses acolytes célèbrent les attentats du 11 septembre, et appellent à tuer les non-musulmans. Les vidéos sont commentées par Glenn Jenvey, l’agent de renseignement qui avait été infiltré dans son groupe et qui organisa sa mise en examen.

Il n’est pas précisé qu’Abu Hamza purge une peine de prison pour incitation à la haine raciale et que son groupe se limitait à quelques paumés. Au contraire le montage laisse croire qu’il est en activité et dispose de troupes nombreuses, comme s’il représentait un danger réel et proche.

Ils sont donc partout. Pour preuve, Brigitte Gabriel, une journaliste en croisade contre le politiquement correct qui restreint la liberté d’expression, assure que le Hamas a déployé une vaste organisation terroriste aux États-Unis. La situation est encore plus grave en Europe où la minorité musulmane est en pleine croissance. Celle-ci s’est soulevée en France, en novembre 2005, pour rejeter les valeurs occidentales.

(Bigre ! Pour conserver un peu de crédibilité, il va falloir couper ce passage avant de diffuser ce film en France).

Il n’est pas précisé que Mme Gabriel a fuit son Liban natal lorsque les troupes israéliennes avec lesquelles elle collaborait s’en retirèrent.

C. …qui est une civilisation nazie

Des images d’archives montrent le chancelier Hitler appelant à la destruction de la race juive en Europe. L’historien Sir Martin Gilbert dénonce la politique d’apaisement face au Reich nazi et les accords de Munich qui, en voulant préserver la paix, rendirent la guerre plus longue et plus atroce. De la même manière, nous dit-on, le fait de minimiser le péril islamique, alors que la volonté des jihadistes de détruire les juifs est établie, est une folie qui conduira à une confrontation générale. Le vieil Alfons Heck, un citoyen états-unien d’origine allemande, témoigne de son enfance parmi les Jeunesses hitlériennes et compare l’embrigadement dont il fut victime avec celui des jeunes musulmans. L’histoire se répète.

Pour accréditer ce parallèle, le montage amalgame des discours antisémites nazis et des discours anti-israéliens arabes et perses. De même, il alterne des images de jeunes combattants arabes et de jeunes hitlériens faisant, les uns et les autres, le salut romain. Le spectateur qui ignore la culture méditerranéenne assimile automatiquement tout serment solennel à un rituel nazi.

John Loftus, le procureur qui dirigea la traque des criminels nazis aux États-Unis, explique doctement que la culture musulmane considère les juifs comme non-humains et enseigne qu’Allah commande de les tuer. Itamar Marcus, directeur d’un centre d’étude des médias palestiniens, souligne que la propagande musulmane relaie les poncifs moyen-âgeux accusant les juifs de se nourrir du sang d’enfants chrétiens. Ainsi, la série Diaspora met en scène ce mythe du sacrifice rituel en laissant croire qu’il appartient à l’idéologie juive. Cependant, le plus grave ne serait pas cette scène, mais le moment où elle a été programmée sur les écrans : le ramadan, période où l’on regarde la télévision en famille.

Cette scène est odieuse. Malheureusement, elle ne veut pas dire grand chose car on n’aurait aucune difficulté à en trouver de comparables dans de nombreuses « séries américaines » imputant des crimes imaginaires aux musulmans.

Le documentaire se poursuit en relevant le préjugé selon lequel les juifs manipuleraient les États-Unis et en le comparant à la théorie du complot juif mondial développée par les nazis. Le choc des images est si fort que le spectateur ne se rend pas compte que, précisément, depuis le début du film, le propos vise à dénoncer… un imaginaire complot islamique mondial.

Revenant au parallèle historique, plusieurs intervenants rappellent que le grand mufti de Jérusalem (qui était à son époque le leader du nationalisme palestinien) fit alliance avec Adolf Hitler en 1941 pour exterminer les juifs et qu’il créa une division SS musulmane.

Là encore, les images sont convaincantes, parce qu’elles éludent la complexité de la période historique et partent d’un présupposé erroné selon lequel la « question juive » aurait été l’enjeu de la Seconde Guerre mondiale. Ce que le documentaire reproche aux Palestiniens pourrait s’appliquer à presque tous les peuples colonisés de l’Empire britannique qui tentèrent de s’allier au Reich pour obtenir leur liberté. Ainsi, dans le cas des Indiens, le Mahatma Gandhi ne put se rendre en Allemagne, mais il écrivit à Adolf Hitler pour lui demander son aide, tandis que Chandra Bose constitua une division SS hindoue. Cela n’a rien à voir avec l’antisémitisme nazi, mais les séquences précédentes qui accréditaient l’idée d’un antisémitisme musulman ont balayé cette objection.

Suivent des images de profanation de synagogue par les nazis, de profanations d’églises en Bosnie, au Nigéria, et en Irak, et de profanation de temple hindou en Indonésie, toutes attribuées à des musulmans. Et même d’une croix brulée en public à Londres. Que veulent-ils donc ? Et John Loftus de répondre : « C’est très simple. Ils veulent tuer les juifs, renverser la démocratie et détruire la civilisation occidentale ».

Le documentaire se termine sur un message d’espoir accompagné d’une musique réconfortante après tant d’images éprouvantes. De même que Roosevelt conduisit la guerre contre les nazis, de même les États-Unis d’aujourd’hui doivent faire obstacle au fascislamisme en s’appuyant sur les musulmans modérés. Face au Mal, la pire chose serait de ne rien faire. The End.

Les producteurs

Obsession : Radical Islam’s War Against the West a été produit par une yeshiva (école talmudique), la Aish HaTorah, largement financée par les autorités israéliennes. Cette organisation dispose d’une association de relations publiques, la Hasbara Fellowship, qui s’est récemment distinguée en organisant des campagnes de protestation contre l’ancien président états-unien Jimmy Carter coupable d’avoir qualifié le traitement des Palestiniens d’apartheid. Elle dispose également d’une association de monitoring et de production audiovisuelle, Honest Reporting, revendiquant 140 000 adhérents en Israël. L’ensemble est dirigé par le rabbin Ephraim Shore, et son adjoint Yarden Frankl, un lobbyiste de l’AIPAC.

Thierry Meyssan
Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.

C'est drôle, parce qu'avant, on ne faisait que parler des communsites russes. Aujourd'hui, ce sont les arabes musulmans ! En fait, le terme exact est "islamofasciste", ce qui semble si joli.

Vous y croyez vous, à ce complot islamique mondial ? La Droite oui. Nous ? À vous d'en juger. Reste que nous allons nous faire culpabiliser par la Droite qui va nous traiter de faux-pacifistes supportant les criminels de guerre. Vous imaginez si nous faisions pareil ? Ce serait de l'enfantillage, et nous serions accusés de nouveau ! Après tout, selon la Droite, les maux de ce monde sont les gauchistes, bien qu'ils soient en minorité à travers le monde. Pour vous dire qu'elle pense que la Gauche est en solidarité avec Al-Quaïda...

Les droitistes auraient peur de la Gauche ? C'est fort possible.

==> Source : VoltaireNet
==> C'est quoi l'Islam ? Réponses aux questions et mensonges

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Des petits nouveaux !


Étant donné le non-intérêt des blogues de Bryan Breguet et de Anh Khoi Do, nous avons mis deux nouveaux liens dans nos liens droitistes à visiter, il s'agit de...

Les dessous... de la politique... d'une certaine Élodie G-Martin, une adéquiste prétencieuse ainsi que de notre "ami" d'un blogue de centre-droit, David Chrétien.

Nous leur souhaitons une longue surveillance de la part de la "gogaûche" en développement ! Vous au moins, vous pouvez dire votre identité sans vous faire ficher par la GRC, et après vous osez venir parler de démocratie ?

Les liens sont dans la collone de "droite"... bouuuuhhhhhh !!!

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mercredi 4 juillet 2007

 

Citation de la semaine

« On ne libère pas un peuple, un peuple se libère lui-même. Tant qu'il s'érige des images de sa liberté, il se crée de nouvelles chaînes. » - Louis Gauthier, extrait de Souvenir de San Chiquita

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Quelques citations humoristiques

Naviguant la blogosphère de droite, nous avons découvert plusieurs citations très drôles. Certaines citations ne seront pas facile à comprendre si l'on ne connaît pas la personne qui l'a écris. Autrement, marrez-vous !
Quand on me présente des arguments intelligents, je change volontiers mon opinion. C’est pourquoi je suis passé du NPD aux conservateurs. C’est pas mal pour une personne soit disant bouchée… - David, d'Antagoniste.net
Ce n’est pas parce que David critique l’état déplorable des conditions de vie des indiens d’un côté ou la popularité de la débilité terroriste chez les Palestiniens qu’il est raciste! - El Magico, accolyte davidien
Aux États-Unis, la démocratie est encore plus puissante que la CIA. - David, d'Antagoniste.net
Voilà un autre trait des antiaméricains comme clopp, ils sont incapables de discuter sans déformer les propos des autres. J'ai dis que dans l'invasion de l'Irak, il y avait du bon, que tout n'était pas noir. Je n'ai pas dit "que l’invasion en Irak est une nuance positive de l’administration Bush". La nuance est importante mais les nuances, ça jamais été le fort des gens anti-américains qui préfèrent tout voir en noir et blanc. - David, d'Antagoniste.net
Vous me confirmez que votre « mouvement » demeurera au stade anal (non ne cherchez pas ou il se trouve ce stade). Aucune craintes a y avoir, le communisme est bien mort et ce n’est pas la Belle province qui va le ressusciter. - Élodie Gagnon-Martin, de "Les dessous... de la politique"
Par définition les communistes aiment les leaders tuant leur peuple (Lénine, Staline, Pol-Pot, Mao…) - Tom
Je ne crois pas que 80% des Québécois soient de gauche. Mais 100% des partis le sont. - GoGaucheWatch
c'est la meme chose avec les arabes, ils sont en retard de 3 siecle sur nous a cause de leur religion. presque aucune decouverte scientifique vient de ces pays arabes ou de l'afrique - anonyme, commentaire dans un billet de Reactionism Watch
Hahaha, la police et les militaires vous ont bien eu, gang d'étrons pacifistes ! Vous avez même pas pu vous approcher de la parade. Sérieusement, vous êtes pathétiques. Bande de lâches, d'hypocrites et d'égoîstes isolationistes qui voulez ABANDONNER les Afghans seuls face aux Talibans ! - Jonathan Gagné, sur la manifestation du 22 juin
Déchets humains, communistes de merde. Islamistes, fascistes, communistes, tous des assassins de masse. Cette marche n'a pas été pacifiste grâce à vous. Imposteurs - anonyme, sur la manifestation 22 juin
Toutes votre argumentation est un non sens. Tu pronnes la pauvreté et la misère face au travail et à la richesse seulement parceque cest méchant le capitalisme. - Pierre-Luc
LOL - Durandal(ici)
C'est frappant! Tous les pays de merde reconnaissent la "Palestine". - Anonymous512, sur la reconnaissance de la Palestine (pourquoi 512?)
Tant qu'à moi on bombarde quand même, mais pas tout de suite, c'est impossible, il y a trop de racailles comme vous en Occident. - Durandal
Haha, comme c'est drôle.

Vous aussi vous avez trouvé des citations ? Des mots assez ridicules pour en rire, en plus venant d'un droitiste ? Envoyez-nous ça, et cela nous fera plaisir de faire un prochain billet exactement comme celui-ci, mais avec de nouvelles citations tout aussi humoristiques les unes des autres !


Source : les bouches droitistes.

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Malgré l'ingratitude et l'arrogance du Fatah, le Hamas résiste

Suite au Coup d'État par le président palestinien Mahmoud Abbas, adhérant du Fatah, sur le gouvernement Hamas démocratiquement élu - selon les règles de jeu de la Droite -, Abbas a décidé par ingratitude de mettre un embargo sur les fonctionnaires affiliés au mouvement Hamas. En effet, ces travailleurs d'État n'auront pas une seule portion de leur salaire qui n'a pas été versé depuis près de 13 mois, soit depuis l'élection du Hamas.

Rappelons-nous que dès lors de ces élections victorieuses pour le Hamas, Israël et l'aide internationale ont décidé de couper les soutients financiers et matériels vers la Palestine [occupée]. Par contre, depuis le Coup d'État, cette même aide est revenue en force pour le soi-disant nouveau gouvernement pro-Fatah qui paiera seulement les fonctionnaires non-affiliés au mouvement Hamas.
Le paiement des salaires est rendu possible par la reprise par Israël du transfert des taxes et droits de douane prélevés au nom de l'Autorité palestinienne, qu'il retenait depuis plus d'un an pour tenter de faire fléchir le gouvernement élu du Hamas.
Ainsi donc, ceci est une autre statégie pour faire en sorte que le Hamas tombe et s'écrase, malgré le fait que le peuple palestinien soit en faveur de ce mouvement dit "terroriste" par les forces médiatiques occidentales pro-sionistes, les États-Unis, le Canada, Israël et bien sûr l'Union Européenne. Cela semble être une accusation rapide, simpliste et démagogue, mais en fouillant un peu les déclarations des pays, vous verrez que ce qui vient d'être écris est vrai. À un tel point que la Russie, une puissance Orientale, ne considère pas le Hamas et le Hezbollah comme terroriste ! Les seules et uniques puissances qui déclarent de telles affirmations - contre le Hamas - sont les États-Unis, Israël, le Canada, le Japon et le Conseil de l'Union européenne !

Certes, il est aussi comique de voir que les États-Unis, ainsi qu'Israël, soutiennent le soi-disant nouveau gouvernement palestinien dont Salam Fayyad est le Premier ministre de l'Autorité Palestinienne. Ce dernier est adoré par ces mêmes puissances pour des raisons très simples :
Rappelons que Fayyad a dit le 12 avril, lorsqu'il était Ministre des Finances dans le gouvernement d'union que ce dernier aura besoin de 1,3$ millards cette année afin d'éviter une crise humanitaire dévastatrice. Étrangement, cela n'excite plus du tout le Fatah qui donne aujourd'hui les 120$ millions des 600$ millions à ses fonctionnaires reçu par Israël. Le reste que doit Israël à l'Autorité Palestinienne est encore entre les mains du gouvernement sioniste qui regarde attentivement et assure les transferts financiers pour que tout se déroule comme il veut.

Bref, le Hamas résiste et dit qu'il trouvera des sources alternatives de revenus pour son peuple. Comment ? Où ? Par qui ? Quand ? On ne peut le savoir. Certains droitistes fous affirmeront que l'Iran et/ou la Syrie envoyera le nécessaire.

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==> Le gouvernement palestinien sollicite 1,3 milliard de dollars

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Bilan : morts canadiennes en Afghanistan

L'idée nous ai venu en tête. En effet, nous avons pris la décision de faire un billet à chaque fois qu'il y a un soldat canadien de tué soit par les Talibans, une faction anti-impérialiste, un accident ou un tir allié. Ainsi, nous compterons le nombre de morts ensemble !

Aujourd'hui : 6 morts. (source)
Total : 66 morts. (source)

Combien en faudra-t-il pour que le Canada retire ses troupes d'Afghanistan ?

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Arsenal-Express: JOURNÉE DE PROTESTATION DU 29 JUIN

Des centaines d’actions se sont déroulées sur tout le territoire canadien à l’occasion de la première journée nationale de protestation des peuples autochtones, qui a eu lieu vendredi le 29 juin.

Des Mohawks de Kahnawake ont emprunté le Pont Mercier, qui relie l'île de Montréal à la Rive-Sud, pour y hisser leurs drapeaux.Votée en décembre 2006 lors d’une réunion de l’Assemblée des premières nations (qui regroupe les chefs des conseils de bande mis en place par l’État canadien), la journée « d’actions de perturbation économique » s’est finalement transformée en une journée nationale de protestation aux objectifs plus modestes. Dans bien des cas, les Autochtones ont surtout cherché à sensibiliser la population canadienne à la situation désastreuse qui est la leur, en distribuant des tracts et parfois en ralentissant la circulation sur certaines routes.

Sous l’influence de la propagande raciste, voire haineuse, véhiculée par l’appareil idéologique de la bourgeoisie, l’immense majorité de la population canadienne en est venue à fermer les yeux sur la dure réalité vécue par les peuples autochtones. L’incompréhension est telle que l’athlète d’élite Waneek Horn-Miller, de la nation mohawk, est allée jusqu’à affirmer que si les actions organisées dans la cadre de la journée de protestation – comme la manifestation à laquelle elle a participé à Montréal – pouvaient faire en sorte de sensibiliser ne serait-ce qu’un seul non-autochtone à la réalité des premières nations, cela en valait la peine! C’est dire à quel point les Autochtones ont le sentiment qu’ils et elles devront compter surtout sur leurs propres forces pour gagner le combat…

Encore une fois, il aura suffi qu’un seul pont (le Pont Mercier, à Montréal) soit inaccessible pendant tout juste 45 minutes vendredi midi pour que certaines têtes brûlées, qui l’empruntent à chaque jour sans jamais même prendre conscience du fait qu’elles jouissent ainsi d’un privilège consenti par la nation mohawk, exigent rien de moins que l’intervention de l’armée canadienne « pour en finir une fois pour toutes avec le problème des Indiens » (propos lus dans la « tribune libre » du Journal de Montréal de Pierre-Karl Péladeau).

Le génocide pratiqué par les colonisateurs, la bourgeoisie canadienne et son État, qui fut au cœur de l’ascension du Canada vers les sommets des grandes puissances capitalistes, n’a en effet pas réussi à faire disparaître les peuples autochtones. Non seulement ceux-ci ont-ils survécu, mais leur esprit de résistance et les luttes courageuses qu’ils ont su développer font qu’aujourd’hui, la « question autochtone » s’impose de plus en plus au cœur du débat politique au Canada.

Les peuples autochtones en ont assez de la misère à laquelle le développement du capitalisme au Canada les a confinés. Ils aspirent à un changement fondamental et à la dissolution des vieux rapports de domination qu’on leur a imposés. Ils affirment leurs droits nationaux avec force et souhaitent développer de nouveaux rapports égalitaires avec toutes les autres nations – y compris celles qui cohabitent sur les mêmes territoires qu’eux après s’y être installées de force. Surtout, les Autochtones veulent que ça change, et vite! Tel est le message qui ressort clairement de la journée de protestation du 29 juin.

La bourgeoisie canadienne, dont la puissance est fondée en grande partie sur la spoliation et le génocide des premières nations, n’arrive plus à gérer le « problème autochtone ». Elle est incapable de faire face aux revendications territoriales légitimes qui se sont multipliées au cours des dernières années. En outre, elle n’arrive même plus à exercer le rôle paternaliste de « tuteur » qu’elle s’est attribuée et à donner l’impression qu’elle sait voir au bien-être de ses « pupilles ».

La journée du 29 a fait peur à la bourgeoisie canadienne. Elle a craint que les actions des premières nations affectent ses intérêts économiques. En même temps, elle s’y est préparée, en déployant son appareil de répression. Idéologiquement, elle stigmatise les nations qui ont décidé qu’elles en avaient assez d’attendre et n’hésitent plus à confronter le pouvoir d’État. Sa police et ses tribunaux ciblent les militantes autochtones qui osent défier le statu quo et tentent de créer des liens avec les autres groupes d’opprimées au pays, comme c’est le cas du Mohawk Shawn Brant de Tyendinaga qui fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrestation pour « méfait » et « bris de condition » suite à sa participation aux actions menées par la communauté dont il est porte-parole.

Prolétaires de tout le pays, cessons de nous laisser intoxiquer par la propagande bourgeoise! Il ne faut pas craindre la montée des luttes autochtones : au contraire, elle représente une bouffée d’air frais pour l’ensemble des exploitées au Canada. Elle ouvre une immense fenêtre et laisse entrevoir la possibilité de développer un grand mouvement de lutte révolutionnaire de tous et toutes les opprimées, assez fort pour mettre fin au pouvoir de la bourgeoisie canadienne et de son État, elle qui n’a jamais été et sera de moins en moins capable, à l’avenir, de satisfaire les besoins et les aspirations de la majorité de la population qui vit actuellement sous son joug.

Tous et toutes unies contre l’ennemi commun : la bourgeoisie canadienne!
Solidarité avec les peuples autochtones!



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En bref
PAULINE MAROIS : À VAINCRE SANS PÉRIL… C’est le cas de le dire, la « victoire » de Pauline Marois, qui vient d’être officiellement couronnée à la chefferie du Parti québécois, constitue un triomphe sans gloire. Comme il fallait s’y attendre, personne n’a osé faire acte de candidature contre celle qui réalise enfin son rêve de devenir la grande impératrice du mouvement souverainiste québécois.

La nouvelle cheffe du PQ a eu droit à une grand-messe typique de ce parti, où le chansonnier Gilles Vigneault est venu entonner l’hymne péquiste traditionnel, « Gens du pays » (adapté pour la circonstance en « Ma chère Pau-lîîîîne… »). Les adversaires d’hier, tel Gilles Duceppe, et les figures de proue du PQ dont Jacques Parizeau en ont profité pour lui prêter allégeance dans un unanimisme plutôt douteux. Cela fait, il reste maintenant à Pauline Marois à mettre en œuvre le « virage » qu’elle souhaite vouloir imprimer au PQ – ce qui pourrait s’avérer chose plus ardue.

Chose certaine, l’espèce d’embellie ayant suivi le putsch que quelques haut gradés péquistes ont concocté à l’endroit d’André Boisclair et l’annonce concomitante du retour de l’ancienne sabreuse du système de santé québécois n’a pas fait long feu. Quelques jours avant la fin de la période de mise en candidature, deux grands sondages sont venus indiquer que dans le cas de nouvelles élections précipitées, le PQ dirigé par Marois obtiendrait un score du même ordre que celui qu’il a réalisé au mois de mars dernier sous la gouverne de Boisclair. En outre, l’appui à la souveraineté du Québec se situe à son plus bas niveau depuis l’époque du rejet de l’accord du Lac Meech en 1990.

Comme nous l’avons souligné dans notre édition du 20 mai dernier (n° 139), le PQ et le mouvement souverainiste sont condamnés à revoir de fond en comble leurs objectifs fondamentaux. L’élection du gouvernement Harper à Ottawa, moins « centralisateur » que le précédent, a changé la donne au Canada : elle force le mouvement souverainiste à mettre à jour le projet d’émancipation de la bourgeoisie nationale québécoise autour duquel il s’est construit depuis la fondation du PQ à la fin des années 1960.

Dans un court texte qu’elle a publié au moment où elle a déposé sa candidature et dont elle n’a eu cesse de répéter les propos depuis deux semaines, Pauline Marois a esquissé les grandes lignes du « tournant » qu’elle souhaite voir le PQ emprunter : report aux calendes grecques de la tenue d’un nouveau référendum sur la souveraineté, abandon du « nationalisme civique » au profit d’un nationalisme franchement identitaire et surtout, remplacement du « modèle social-démocrate » par le discours néo-libéral dominant qui insiste sur « la création de la richesse avant sa répartition » (bref, le discours de « Lucide » Bouchard et ses amis).

Qu’un tel propos soit accueilli chaleureusement par la bourgeoisie, les éditorialistes et les grands bonzes du PQ, cela n’a rien de surprenant. Mais que la « gauche péquiste » avale une telle couleuvre sans broncher, voilà qui en dit long sur la profonde insignifiance des Marc Laviolette de ce monde.

Cette semaine encore, on a pu entendre la « co-porte-parole » de Québec solidaire, Françoise David, saluer le « grand courage » de Pauline Marois, comme si le fait de louanger l’impératrice était désormais un passage obligé – y compris pour ses adversaires. Mais qu’y a-t-il donc de si courageux dans le fait de se présenter à la chefferie d’un parti bourgeois comme celui-là – et trois fois plutôt qu’une dans le cas de Marois? Dans son cas, ce n’est pas de courage, mais d’impudence qu’il faudrait parler!

Le courage, c’est du côté de ceux et celles qui ne manqueront pas de se battre contre les politiques de la bourgeoisie – qu’elles soient l’œuvre du PQ, de l’ADQ ou des libéraux – qu’on le retrouve, et non chez cette bourgeoise finie.

LA VILLE DE MONTRÉAL ANNULE UN FESTIVAL HAÏTIEN. Invoquant des raisons de « sécurité » les autorités municipales ont annulé à 24 heures d’avis la réservation du parc Père-Marquette, où devait avoir lieu samedi soir un grand spectacle de solidarité organisé par des membres de la communauté haïtienne de Montréal.

Alors que l’événement devait attirer quelque 5 000 personnes, la Ville dit avoir craint que l’affluence soit bien supérieure et que cela pose des « problèmes de sécurité ». Étant donné que « des centaines de policiers étaient déjà affectés à la sécurité du Festival de jazz [cet événement annuel pendant lequel une corporation privée s’approprie une bonne partie de l’espace public au centre-ville] et de la Fête du Canada [prévue pour dimanche, et non samedi…] », les autorités municipales ont affirmé ne pas pouvoir assurer la sécurité du festival haïtien.

Le fait que cette décision ait été communiquée seulement la veille aux organisateurs leur a bien sûr causé un tas d’ennuis. Au moins 150 000$ de dépenses avaient déjà été engagées en vue de l’événement, sans compter les promesses faites aux fournisseurs qui devaient offrir différents services sur les lieux (restaurateurs, techniciennes, etc.). En outre, plusieurs Haïtiennes de l’étranger avaient été invitées à venir à Montréal pour y participer.

Le manque de collaboration et la « suspicion » affichées par la Ville à l’endroit de la communauté haïtienne n’ont rien de surprenant quand on sait à quel point les autorités mettent fréquemment des bâtons dans les roues aux groupes de la communauté noire qui cherchent à s’organiser. À une semaine de la « Carifiesta » qui doit avoir lieu dans le centre-ville et au Parc Jean-Drapeau, cela n’augure rien de bon. Année après année, cette grande fête de la communauté noire voit sa marge de manœuvre restreinte; l’événement, qui se déroule sous une surveillance policière qu’on n’oserait pas imaginer s’agissant de la Fête du Canada ou de la Fête nationale du Québec, est souvent l’occasion d’une démonstration de force et de brutalité policières. Question de montrer qui est le « boss » à Montréal…

L’ARMÉE AMÉRICAINE S’INVITE ELLE-MÊME! Le commandant en chef du détachement du Pacifique de l’armée américaine, Timothy Keating, vient de s’engager officiellement à fournir une aide militaire – incluant l’envoi de troupes – au régime réactionnaire de Gloria Arroyo aux Philippines, dans le but exprès de combattre la Nouvelle armée populaire (NPA).

Bien sûr, il n’y a rien de tellement nouveau dans le fait que l’impérialisme US s’ingère dans les affaires des Philippines et soutienne l’un des régimes les plus répressifs de la planète (l’organisation Human Rights Watch, qu’on ne peut certes accuser de sympathie à l’endroit de la guérilla maoïste, vient de publier un nouveau rapport dans lequel elle confirme la disparition de pas moins de 800 opposantes et opposants politiques au cours des six dernières années dans ce pays); mais le fait qu’un aussi haut gradé proclame très ouvertement son intention d’intervenir dans la lutte « anti-insurrectionnelle » en dit long sur l’ampleur de la domination américaine aux Philippines et la soumission absolue de son gouvernement.

Réagissant à cette annonce, le porte-parole du Parti communiste des Philippines, Gregorio Rosal, a appelé l’ensemble des forces patriotiques et le peuple philippin à combattre toute forme d’intervention militaire américaine au pays, ainsi que le régime pantin qui l’accepte. Selon Rosal, « dès que les États-Unis déclencheront une offensive militaire contre la NPA, la présente guerre civile se transformera en guerre de libération nationale… Le peuple philippin fera ce qu’il faut pour que les Philippines s’avèrent un bourbier encore plus profond que celui que les États-Unis ont connu au Vietnam et connaissent en ce moment en Irak. » Contre une telle agression, nul doute que les opposantes à la guerre impérialiste se mobiliseront par milliers à travers le monde, en solidarité avec le peuple philippin.

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lundi 2 juillet 2007

 

Le président du FMI décâlisse !

Le président du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo de Rato, a annoncé jeudi qu'il quittera ses fonctions en octobre prochain, soit un an et demi avant la fin de son mandat.
Bon débarras ! La raison de son départ ?
Il a expliqué son départ pour des raisons personnelles, notamment pour s'occuper de l'éducation de ses enfants.
Déjà qu'il s'occupe très mal des enfants du monde, je me demande comment il va faire pour ses propres petits ! Certes, c'est une bonne nouvelle qu'il parte !

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Equateur : le référendum porte un coup à l’impérialisme

Un autre texte reçu par courriel, disponible sur le site La Riposte, traite de la victoire de la gauche en Équateur et de la montée anti-impérialiste et anticapitaliste dans toute l'Amérique latine. Voici le texte en question :
En votant massivement en faveur de la convocation d’une Assemblée Constituante, le 15 avril dernier, les paysans et les travailleurs équatoriens ont porté un coup sévère à l’oligarchie du pays. Les résultats du référendum sont sans appel : le « oui » l’emporte avec 5 300 000 voix (81,7 %) contre à peine 824 000 voix pour le « non » (12,4%).

L’ampleur de cette victoire a surpris tout le monde. Le « oui » n’a réuni moins de 80 % des voix que dans 3 des 22 provinces du pays. La campagne qui a précédé ce référendum était extrêmement polarisée. Tous les partis traditionnels du pays militaient contre la proposition du président Rafael Correa, élu en novembre 2006 avec 58 % des voix, de convoquer une Assemblée Constituante. Comme on l’a déjà vu au Venezuela, les médias privés équatoriens ont lancé une campagne très virulente contre Correa, l’accusant d’être « un communiste et un autoritaire », et cherchant à salir sa personne et sa famille en fouillant dans son passé. Mais comme au Venezuela, cette campagne hystérique n’a eu aucun effet sur les masses du pays, qui en votant « oui » ont massivement marqué leur opposition à l’ensemble du système politique « traditionnel ».

Le résultat de ce référendum ne peut être compris qu’à la lumière des mouvements sociaux et révolutionnaires qui, depuis dix ans, secouent l’Equateur. En 1996, Abdalah Buccaram – rapidement surnommé « Abdalah le fou » – a été élu président du pays sur un programme très « populiste », promettant tout à tout le monde. Mais très vite, Buccaram a mis en œuvre le programme économique du FMI, ce qui a provoqué une grève générale, en février 1997. Buccaram a tenté, en vain, de réprimer le mouvement, et a du finalement fuir le pays.

Le président qui a pris la relève, Jamil Mahuad, a suivi la même politique réactionnaire que son prédécesseur. En janvier 2000, sa décision de dollariser l’économie du pays a provoqué un mouvement révolutionnaire qui a culminé dans un soulèvement national et dans l’établissement d’un « Parlement des peuples ». Ce organe a brièvement pris le pouvoir – pendant deux jours – avec l’appui de quelques officiers de rang inférieur.

Bien que ce mouvement ait été détourné dans les canaux du parlementarisme bourgeois, il a permis à l’un des officiers « rebelles », Lucio Gutierrez, d’accéder à la présidence du pays en novembre 2002. Du fait de son implication dans le soulèvement de janvier 2002, Gutierrez est arrivé au pouvoir avec le soutien des organisations des travailleurs et des paysans, qui plaçaient beaucoup d’espoirs en lui. Mais Guiterrez ne tarda pas à doucher ces espoirs. Il s’attaqua directement au mouvement syndical et poursuivit le désastreux programme d’« ajustement structurel » préconisé par le FMI. Une nouvelle fois, les masses équatoriennes se mobilisèrent et réussirent à le destituer, en avril 2005. Un gouvernement provisoire fut constitué, dirigée par Alfredo Palacios, avec Rafael Correa comme ministre des finances. Mais la décision de Palacios de signer l’Accord de Libre Echange (ZLEA) avec les Etats-Unis provoqua d’énormes manifestations, en mars 2006. Pour protester contre la politique économique de son gouvernement, Rafael Correa démissionna, puis fut élu à la présidence de la République, en novembre 2006.

Ainsi, en l’espace d’une décennie, la jeunesse, les travailleurs et les paysans équatoriens ont renversé pas moins de 4 gouvernements ! Cela montre les vastes réserves d’énergie révolutionnaire dont dispose ce peuple en pleine ébullition. Il ne fait aucun doute que l’exemple de la révolution vénézuélienne a joué un rôle de premier plan dans ces mobilisations successives. Elle est une source d’inspiration pour tous les peuples d’Amérique latine.

Le gouvernement Correa

Correa a été élu sur un programme qui comprenait le refus de signer l’Accord de Libre Echange avec les Etats-Unis, l’évacuation de la base militaire américaine, à Manta, et l’organisation d’un referendum sur la convocation d’une Assemblée Constituante – que les masses équatoriennes ont considéré comme un moyen de se débarrasser d’un système politique dominé par les 200 familles qui constituent l’oligarchie équatorienne. Les travailleurs et les paysans équatoriens voient aussi dans l’Assemblée Constituante un moyen de transformer radicalement leurs vies.

Même si le programme de Correa n’est pas un programme socialiste de nationalisation de l’économie et de gestion démocratique de celle-ci par les paysans et les travailleurs, son intention d’introduire des réformes progressistes, appuyées par des mobilisations populaires, constitue une menace directe pour les « capitaines de l’industrie », les grands propriétaires terriens, les banquiers et les gérants des plantations bananières. Si Correa reste fidèle à son programme, il est inévitable que les « 200 familles » organiseront un soulèvement militaire contre lui – comme elles l’ont fait au Venezuela, en avril 2002.

Immédiatement après le résultat du référendum, Correa a annoncé que l’Equateur allait solder sa dette auprès du FMI, puis rompre tous ses liens avec cette institution et expulser du pays les représentants de la Banque Mondiale. Cette décision – que le gouvernement vénézuélien vient de prendre, à son tour – est certes moins radicale qu’un refus pur et simple de payer la dette extérieure. Mais elle a de toute évidence une grande portée symbolique, dans l’esprit des masses – mais aussi dans celui des représentants de l’oligarchie et de l’impérialisme, qui y voient à juste titre un acte de défi à leur encontre.

Tout comme son homologue Hugo Chavez, le président Rafael Correa s’est prononcé en faveur du socialisme. Mais l’expérience vénézuélienne nous montre que, pour mettre en œuvre un changement radical et révolutionnaire de la société, les masses ne peuvent compter que sur leur propre force, leurs organisations et leur mobilisation. L’Assemblée Constituante peut être utilisée par les masses comme un moyen de porter des coups à l’oligarchie. Ainsi, Luis Macas, le dirigeant de la CONAIE, la puissante confédération paysanne indigène, a déclaré : « Nous allons gouverner à travers l’Assemblée Constituante. Nous allons balayer le vieil Etat et mettre un terme aux vieux privilèges d’une poignée de riches. » Cependant, en elle-même, l’Assemblée Constituante ne pourra pas résoudre tous les problèmes. Dans sa lutte passionnée pour améliorer ses conditions de vie, le peuple équatorien a élu et renversé plusieurs gouvernements, au cours des dix dernières années. Mais il n’atteindra son but, au final, que lorsqu’il aura directement pris le contrôle des principaux leviers de l’économie.

La période à venir verra une intensification de la lutte des classes, en Equateur. Les éléments les plus conscients de la classe ouvrière et de la paysannerie doivent tirer toutes les conclusions qui s’imposent de l’expérience de ces dernières années, et offrir une direction claire, reposant sur un programme socialiste, à la magnifique énergie révolutionnaire du peuple équatorien.

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Journée nationale des peuples autochtones - L'urgence d'agir !

Nous avons reçu par courriel ce texte concernant le peuple autochtone. Comme la fête du Canada vient de passer, ainsi que la journée nationale des peuples autochtones, nous avons décidé de présenter ce texte pour vous démontrer le contexte actuel dans lequel les autochtones et toute autre minorités vivent. Cela vient de Québec Solidaire, et bien que la journée "officielle" soit terminée, nous avons jugé important de lire le document suivant. Voici le texte en question :
Au début de la Décennie internationale des peuples autochtones (1995-2005), l'Organisation des Nations unies lançait un processus de discussion autour d'une déclaration sur les droits de ces peuples.

De plus, l'ONU demandait à ses États membres de réaliser des activités soulignant l'importance de partenariats équitables entre les peuples autochtones et leurs États nationaux respectifs. Le gouvernement canadien de l'époque avait alors décidé de célébrer à chaque solstice d'été la Journée nationale des autochtones. La décennie étant terminée, un examen de conscience s'impose chez les dirigeants politiques québécois et canadiens.

La déclaration des Nations unies sur les peuples autochtones

Le Conseil des droits humains de l'ONU visait à faire adopter cette déclaration au plus tard en 2006 par l'Assemblée générale des Nations unies. Que retrouve-t-on dans le document? Évoquons quatre articles. L'article 3 de cette déclaration affirme clairement le droit des peuples autochtones à disposer d'eux-mêmes ainsi qu'à déterminer librement leur statut politique et leur développement économique, social et culturel.

L'article 26 affirme le caractère inaliénable des droits ancestraux essentiels au développement de l'identité culturelle des peuples autochtones. Les articles 22 et 44 garantissent l'application des droits et libertés à tous les autochtones, hommes et femmes, et appellent les États et les organisations autochtones à veiller à ce que les femmes et les enfants jouissent de la protection et des garanties voulues contre toutes les formes de violence et de discrimination. Comme l'évoquait l'association Femmes autochtones du Québec le 21 juin dernier, «la déclaration est un document remarquable qui constitue le point culminant des travaux accomplis sur le plan international par les groupes autochtones et les États-nations dans un esprit de collaboration et de respect. De nature plus morale que juridique, la déclaration aspire à établir des normes pour les droits de la personne des peuples autochtones. [...] Le Canada a donc la responsabilité d'appuyer ce processus et non de le saboter. Retarder ce processus consistera à saper des années de travail réalisé dans un esprit de coopération, de partage et partenariat».

Le 29 juin 2006, 30 pays votaient en faveur de la résolution du Conseil des droits humains de l'ONU. Deux pays -- le Canada et la Russie -- votaient contre et douze pays s'abstenaient. En novembre 2006, les pressions répétées de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis ont réussi à faire retarder jusqu'en septembre 2007 l'adoption de la déclaration par l'Assemblée générale de l'ONU. Dans quel but? Obtenir des amendements affaiblissant le sens et la portée des éléments les plus fondamentaux de la déclaration.

Les gouvernements canadiens précédents avaient appuyé le projet de déclaration. Le changement de position du gouvernement Harper a donc été perçu par les organisations autochtones et par plusieurs organisations internationales comme une trahison de la parole donnée.

M. Harper annonce maintenant l'instauration d'un processus visant à accélérer le règlement des nombreuses causes ayant trait à des enjeux territoriaux pour les autochtones. Des représentants autochtones ont salué ce qui pourrait être un pas dans la bonne direction tout en demeurant sceptiques devant ce qui pourrait être une autre promesse non réalisée. Plusieurs représentants autochtones ont encore en mémoire l'accord de Kelowna signé par le gouvernement canadien et renié par Stephen Harper. Pour toutes ces raisons, plusieurs groupes autochtones organiseront une journée pancanadienne d'action le 29 juin, un an après la volte-face du gouvernement Harper lors du vote sur la déclaration.

Pour des changements en profondeur

Le manque de logements est criant en milieu autochtone, tout comme le sont l'ampleur de la pauvreté, l'absence d'emplois, l'analphabétisme et le faible niveau de scolarité. À l'extérieur des réserves, trop d'autochtones vivent l'isolement, la perte d'identité, l'itinérance et le racisme. L'alcoolisme, la toxicomanie et la violence faite aux femmes et aux enfants gangrènent littéralement le tissu social, provoquant fréquemment des suicides, surtout chez les jeunes.

En réponse à ces problèmes, l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador lançait l'opération «Mission 10 000 possibilités» lors du Forum socioéconomique de Mashteuiatsh d'octobre 2006: création de 10 000 emplois, raccrochage scolaire de 10 000 jeunes et construction de 10 000 logements.

Pour sa part, Femmes autochtones du Québec réclamait du gouvernement fédéral un ajustement annuel de 337 000 $ pour chacune des maisons d'hébergement accueillant des femmes victimes de violence. Ces maisons pourraient ainsi atteindre le même niveau de financement que celles qui sont financées par Québec. À ce jour, les réponses d'Ottawa à toutes ces demandes ont été particulièrement navrantes.

Pour une motion unanime

Lors de la dernière campagne électorale québécoise, l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) a invité cinq partis politiques (le PLQ, le PQ, l'ADQ, Québec solidaire et le Parti vert du Québec) à se prononcer, lors d'un débat public, sur les enjeux autochtones. Tous, sauf le PVQ, ont participé au débat et leurs représentants se sont montrés ouverts à un appui à la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Mais lors d'un discours public prononcé deux jours plus tard, Ghislain Picard, chef de l'APNQL, a commenté ainsi le débat: «Le 20 mars, nous avons réussi à réunir au Cégep du Vieux-Montréal des représentants de quatre partis politiques, soit le PLQ, le PQ, l'ADQ et Québec solidaire, qui se sont prononcés sur leurs intentions à notre égard. Seul, cependant, Québec solidaire a émis le lendemain un communiqué s'engageant à proposer une motion à l'Assemblée nationale, s'il y avait un député de ce parti élu, à l'effet de demander au gouvernement fédéral de revoir sa position contre le projet de déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones».

Conformément à son engagement du 20 mars 2007, Québec solidaire invite donc en cette Journée nationale des autochtones les partis politiques du Québec à présenter une motion à l'Assemblée nationale appuyant unanimement la déclaration et pressant le gouvernement fédéral d'en faire autant. Les trois partis d'opposition au niveau fédéral (PLC, NPD et Bloc québécois) ont déjà demandé au gouvernement Harper de réviser sa position. Pourquoi pas les partis présents à l'Assemblée nationale du Québec?

Les relations avec les peuples autochtones représentent un défi politique incontournable. La qualité de ces relations jouera un rôle déterminant sur notre avenir à tous, autochtones et non-autochtones. La véritable reconnaissance des droits collectifs et individuels ainsi que le respect mutuel doivent fonder une négociation portant sur les questions territoriales et la garantie de conditions de vie acceptables pour les peuples autochtones.

Ces négociations seront-elles faciles? Sans doute pas. Y aura-t-il des tiraillements? C'est possible. Y a-t-il des risques? Peut-être, mais les risques seront bien plus grands si nous continuons à nous enfouir la tête dans le sable et à espérer que les problèmes se règlent d'eux-mêmes. Les avertissements récents de la part des chefs à propos de la colère qui gronde dans les communautés autochtones sont éloquents. Il y a urgence d'agir!

Amir Khadir, Porte-parole de Québec solidaire
Françoise David, Porte-parole de Québec solidaire
Mylène Jaccoud et François Larose, Commission sur les droits des nations autochtones de Québec solidaire

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Album photo M.-À.-J.

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dimanche 1 juillet 2007

 

La défaite d’Israël et des collaborateurs du Fatah à Gaza

Ceci est une analyse à lire d'urgence concernant le conflit israélo-palestinien, et particulièrement depuis ces dernières semaines dans la Bande de Gaza. Voici l'analayse en question :
I - Echecs des plans israéliens d’écrasement de la résistance palestinienne

1. La stratégie du chaos


La victoire militaire de la Force Exécutive du Hamas à Gaza face à la Sécurité Préventive du Fatah à la mi-juin 2007 compromet sérieusement les chances de réussite du plan israélien d’élimination des cadres du Hamas et de déstructuration de la résistance palestinienne.

Depuis le début de la Seconde Intifada (2000), Israël a intensifié sa politique d’assassinats ciblés dans l’objectif de priver la résistance palestinienne d’une direction politico-militaire et ainsi de plonger les territoires occupés dans le chaos.

Ainsi furent tués Abou Ali Moustapha en aout 2001 (leader du FPLP), Salah Shéhadé en juillet 2002 (fondateur des Brigades des Martyrs Ezzedine Al Qassam), Ismail Abou Chanab en aout 2003 (dirigeant du Hamas), Cheikh Yassine en mars 2004 (fondateur du Hamas), Mohamed Al Rantissi en avril 2004 (N°1 du Hamas), Arafat en novembre 2005 (fondateur de l’OLP et leader historique du mouvement national palestinien) et bien d’autres martyrs.

Cette stratégie du « chaos organisé », alimentée par le soutien apporté au Fatah contre le Hamas, vise à rendre la domination israélienne plus sure et par là ôter aux Palestiniens toute velléité d’indépendance.

Ce type de stratégie bien qu’avec des modalités différentes, a été mené en Irak par l’allié étatsunien qui a allumé le feu de la discorde entre les communautés chiite et sunnite ou entre les Kurdes et les Arabes.

Cette stratégie de décapitation de la résistance palestinienne a montré ses limites puisqu’elle n’a pas réussi à affaiblir le Hamas qui a gagné les élections législatives de janvier 2006 et a ainsi pu former son premier gouvernement.


2. La stratégie de contre-insurrection après la victoire du Hamas aux élections


Mais aux yeux des dirigeants sionistes, cette stratégie s’est avérée plus urgente encore.

Parce que le Hamas a prouvé par sa victoire qu’il était populaire et le seul vrai représentant du peuple palestinien.

Parce qu’il allait remplacer au pouvoir une élite corrompue et collaboratrice qui a sacrifié la cause palestinienne pour ses intérêts mesquins de bourgeoisie malingre et pour ceux de ses maîtres sionistes.

Parce que le peuple palestinien allait enfin pouvoir souffler et reprendre des forces après la Seconde Intifada et les dures épreuves qu’Israël lui avait fait subir.

Parce qu’enfin le Hamas n’a jamais reconnu officiellement Israël et qu’il est porteur du projet de libération de la Palestine.

Mais le pouvoir sioniste acculé s’entête à maintenir une ligne stratégique improductive.

Détruire l’organisation de la résistance par tous les moyens : assassinats, arrestations et, depuis la formation du gouvernement Hamas, blocus israélien et international, rétention des recettes fiscales palestiniennes.

Israël veut faire payer le prix à la population de son vote Hamas et rendre la situation invivable dans les territoires occupés pour l’obliger à se désolidariser du mouvement islamiste.

C’est une stratégie de contre-insurrection classique qui ressemble au blocus de Cuba par les Etats-Unis et par certains cotés aux razzias menées par la France en Algérie.

La « communauté internationale », c’est-à-dire les Etats-Unis et l’Union Européenne, a apporté son aide à Israël en privant les Palestiniens de ses aides financières. Cette même communauté, prosélyte en matière de principes démocratiques, ne veut pas reconnaître un gouvernement élu le plus démocratiquement possible.

Mieux encore, elle soutient bec et ongles la tendance putschiste du Fatah.

Les dirigeants occidentaux, une espèce qui ne croit pas aux valeurs qu’elle déblatère en boucle, des hypocrites et de fieffés menteurs !


3. Les collaborateurs du Fatah


Dans ce rude contexte d’isolement des Palestiniens, le Fatah a multiplié les provocations, engageant un bras de fer armé avec le Hamas en croyant pouvoir récupérer par la force le pouvoir qu’il avait perdu par les urnes.

En cela il a été aidé par Israël qui lui a fourni des armes et qui a épaulé ses interventions par les bombardements de l’aviation.

En sens inverse, la tendance collaboratrice du Fatah dirigée par Mohamed Dahlan livrait les informations nécessaires pour éliminer certains dirigeants du Hamas.

La facilité avec laquelle le pouvoir sioniste a liquidé de nombreux chefs de la résistance ne laissait que peu de doutes sur l’existence de traîtres à l’intérieur du Fatah d’autant plus que ce parti s’était à maintes reprises fait remarquer par de hauts actes de collaboration : arrestations et tortures de militants du Hamas, livraison des détenus à l’ennemi sioniste (offensive de mars 2002 à Jenine), détournement de fonds publics, etc.


4. Victoire du Hamas, victoire du peuple


La victoire éclair du Hamas à Gaza a été rendue possible par le puissant soutien populaire à l’instar de la victoire du Hezbollah à l’été 2006 face à Israël. La fusion des combattants avec le peuple, l’appui logistique et tactique apporté par la population constituent un atout majeur pour la guérilla.

Mais au-delà des facteurs matériels, les facteurs moraux tiennent une place importante. Car la mobilisation populaire se communique aux résistants sous forme d’énergie combative, la puissance du groupe galvanisant chacun de ses membres.

A cela il faut ajouter la détermination et l’abnégation qui résultent de la foi et de convictions politiques structurées, fortes, justes.

Le camp d’en face, les partisans zélés d’Abbas et Dahlan, n’ont pas brillé par leur acharnement au combat. Au bout de 3 à 4 jours, les cadres de la Sécurité Préventive avaient plié bagages qui pour l’Egypte, qui pour la Cisjordanie, qui pour Israël, laissant derrière eux leurs combattants en déroute.


II - Les causes de la "guerre" inter-palestinienne

Les causes de cet affrontement relèvent à la fois du passé et du présent.


1. Oppositions sociologiques et politiques entre Hamas et Fatah

Le Fatah et le Hamas sont deux partis différents au niveau de leur représentation sociologique et diamétralement opposés par leurs projets politiques. Le Fatah est le parti de la « bourgeoisie palestinienne », des entrepreneurs, des voleurs et d’une clientèle de fonctionnaires. Le Hamas est un parti interclassiste à dominante populaire.

Sur le plan politique, le Fatah contemporain n’est pas une organisation qui lutte pour la libération de la Palestine et le droit à l’autodétermination même si en paroles il maintient l’horizon vaporeux de la Palestine de 67.

Or l’histoire a montré qu’Israël n’a jamais cessé son entreprise coloniale en Palestine, au Liban, en Syrie ou en Egypte. Son économie capitaliste a besoin de toujours plus de territoires, de ressources naturelles, de marchés.

L’émergence d’une économie palestinienne florissante aux portes d’Israël est impensable du point de vue de la concurrence. L’exemple de l’Irak des années 80 est parlant à cet égard.

D’autre part, l’appel des dirigeants sionistes aux juifs du monde entier à venir s’installer en Palestine va à l’encontre de l’idée d’un arrêt de la colonisation. Israël n’est pas prêt à stopper le mouvement colonial, encore moins à céder des territoires, sauf à se nier lui-même.

C’est pourquoi l’idée d’un Etat palestinien dans les frontières de 67 est purement rhétorique et permet d’afficher un semblant d’idéal nationaliste.

Le Fatah contemporain est le produit des Accords d’Oslo, un parti qui a joué la compromission avec Israël, qui accepte l’occupation et la poursuite de la colonisation, qui gère la situation politique au profit d’Israël. Un parti qui espère faire fructifier quelques intérêts bourgeois à l’ombre du pouvoir israélien. En résumé, un parti de supplétifs.

Le Hamas est un parti authentiquement nationaliste, mu par la volonté populaire de libération de la Palestine, qui n’a jamais reconnu officiellement Israël.

Crée en 1987, il est le produit des deux Intifada qui ont secoué la Palestine. La première Intifada a permis son essor, le seconde a assuré sa victoire aux élections puis militairement.

L’organisation du parti a fait preuve de solidité dans les épreuves qu’elle a dû affronter. Malgré le caractère massif des assassinats et des arrestations, le parti a su se maintenir et même gagner du terrain.

Plus Israël cherchait à se débarrasser des organisateurs du Hamas et plus croissait le nombre de militants, de cadres et de leaders à la hauteur de leurs tâches et des événements. Telle est la fécondité des situations révolutionnaires. Elles créent les hommes qui potentiellement peuvent mener à terme cette révolution.

Reste aux hommes à convertir en actes ce qui était contenu en germe. Le Hamas a par ailleurs démontré des qualités de maîtrise de soi, de patience et de maturité. Il a toujours essayé de contenir le conflit avec le Fatah au nom de l’unité de la Nation palestinienne, refusé de répondre aux provocations, fermé les yeux sur les multiples trahisons, emprisonnements et séances de tortures qu’infligeait le parti adverse.

Il a même proposé un gouvernement d’union nationale après sa victoire aux élections que le Fatah a refusé dans un premier temps et que les Accord récents de la Mecque de février 2007 ont réalisé.

La guerre intestine que le Fatah menait au Hamas a gagné en intensité à partir de la victoire de ce dernier aux élections de janvier 2006. Le parti d’Abbas et Dahlan n’a jamais renoncé au pouvoir et à ses subsides.


2. Une guerre pour la survie


La situation est devenue critique à la mi-juin 2007 et s’est soldée par la défaite des collaborateurs. La bataille livrée par le Hamas est un tournant vis-à-vis de sa politique d’apaisement et s’explique par une question de survie.

Avoir contre soi Israël, la « communauté internationale », les gouvernements arabes, faire face au blocus imposé, supporter les agissements du Fatah qui rendait les territoires palestiniens ingouvernables, sans parler des informations selon lesquelles Israël et le Fatah préparaient une opération d’envergure d’élimination des leaders du parti, toute cette situation posait comme seule alternative : la lutte ou la mort.

Résultat : Gaza est le premier territoire palestinien libéré de toute tutelle israélienne.

C’est un point extrêmement positif dans la mesure où c’est le premier recul net d’Israël en territoire palestinien. L’entreprise sioniste, sous les coups de boutoirs de la résistance palestinienne, commence à dépérir.

Un Etat qui s’est donné pour finalité politique l’expansion, qui s’est construit autour de ça, et qui est forcé de se recroqueviller, va à sa perte.


3. Perspectives


Pour l’instant, la stratégie choisie par l’Etat sioniste est d’encercler la bande de Gaza, de l’étouffer et de soutenir la partition avec une Cisjordanie qui serait contrôlée par le Fatah.

C’est ainsi qu’avec la conspiration des Etats arabes, l’Egypte en tête, elle cherche à tuer un mouvement révolutionnaire.

A court ou moyen terme, tout dépendra de l’évolution politique de la Cisjordanie. Si le processus engagé à Gaza se poursuit en Cisjordanie, si le mouvement islamiste finit par contrôler cette région, les impérialistes et leurs acolytes auront bien du souci à se faire.

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Bonne fête du Canada !

C'est aujourd'hui, en ce premier juillet, que marque le 140e anniversaire de la création du Canada comme on le connaît ! Pour plusieurs, cette journée est la journée du déménagement. Pour d'autres, c'est la journée de la rénovation de leur domicile ! Autrement, un peu d'histoire pour chacun d'entre nous sur la Confédération :
En 1841 les deux colonies du Canada de l'Est et du Canada de l'Ouest ont été réunies afin d'essayer de réduire, sinon d'éliminer, les différences entre les Anglais et les Français. Ce mouvement, qui a commencé à intégrer les colonies britanniques, se soldera par la Confédération.

La Confédération s'est faite lentement, avec hésitation, souvent avec opposition et rarement avec enthousiasme. Les premières discussions importantes ont eu lieu au début des années 1860 et étaient provoquées par une inquiétude croissante au sujet des intentions de la République expansionniste au sud et de sa politique du "Destin Manifeste". La Grande-Bretagne voulait également réduire ses responsabilités de protection de ses dernières colonies nord-américaines.

Malgré une opposition vigoureuse de la part des colonies de l'Atlantique (Terre-Neuve et l'Île du Prince-Édouard se sont retirées des négociations) et le malaise au Bas-Canada (le Québec) l'acte de la Confédération a été promulgué en 1867 et le Canada moderne (l'Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse, et le Nouveau-Brunswick) est né.
N'oublions pas non plus la colonisation du Québec et son annexion, tout comme les révoltes américaines dans les 13 colonies anglaises. Évidemment, et non le moindre, les massacres des peuples autochtones et leur aliénation quasi-complète par les armes et le sang.

Certes, vous pouvez consulter davantage d'informations sur l'histoire du Canada par les liens ci-dessous.

==> Société Historique du Canada
==> Opération Dialogue - Histoire du Canada (v. abrégée)
==> Histoire Canadienne

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