samedi 22 septembre 2007

 

La coquille vide du Parti communiste chinois, par Cai Chongguo

Voici un texte fort intéressant écrit par un exilé chinois qui démontre très bien toute l'hypocrisie du discours du Parti communiste chinois et de son obsession du contrôle de l'information et de sa nouvelle réalité, un capitalisme étatique et profondément anti-prolétarien.

On aura rarement vu, pour la fête anniversaire du parti, le 1er juillet, une ambiance aussi déprimée en Chine. Depuis la fin du mois de mai, les sites Internet ont dénoncé les scandales des conditions de travail et, pour commencer, celui des ouvriers esclaves employés dans une briqueterie. La presse et la télévision officielles elles-mêmes ont dû parler de cette affaire. La briqueterie du Shanxi employait trente-deux gosses. Quelques jours plus tard, quatre cents pères d'enfants disparus ont lancé un appel de recherche désespéré. Tous les médias et sites Internet ont évoqué ces scandales : des enfants de 8 à 13 ans, réduits à l'esclavage dans cette briqueterie, subissaient des sévices quotidiens, sans aucun salaire et laissés plusieurs mois sans possibilité de se laver.

Cette barbarie a été dévoilée dans une Chine qui compte déjà 150 millions d'internautes et 50 millions de blogueurs. Le réseau a fourni un espace de discussion et de commentaires comme on n'en avait jamais vu depuis 1989. Chaque émotion manifestée devant le sort réservé à ces enfants a suscité un émoi cumulatif chez d'autres internautes. A cette émotion s'est ajoutée de l'indignation du fait de l'implication du parti et des autorités locales dans ces affaires. Le secrétaire du parti dans le village appartenait à la famille qui possédait la briqueterie et il était membre de l'assemblée populaire locale.

On s'est mis alors à reparler des explosions dans les mines, des trafics d'enfants ou du travail forcé, choses révélées depuis des années dans la presse mais d'une façon dispersée ; alors qu'aujourd'hui cette accumulation de faits frappe les esprits et provoque une sorte de choc. Devant cette indignation collective, la censure gouvernementale s'est trouvée paralysée pendant deux semaines et n'a pas su comment intervenir. Elle a laissé les internautes s'exprimer librement sur le sujet pour exprimer leurs colères et donner leurs analyses et leurs commentaires.
Ces discussions ont montré que le travail sous contrainte est en train de s'institutionnaliser un peu partout dans le pays et que, si les journaux avaient soulevé la question depuis longtemps, le gouvernement n'avait pratiquement pas réagi. Il en a résulté un flot de critiques, voire d'insultes, à l'égard des dirigeants et du parti, avec des phrases non censurées telles que : "Nous sommes tous des esclaves des gens de Zhongnanhai" ; "Ils se comportent en propriétaires d'esclaves". Autrement dit des termes mille fois plus durs que ceux des dissidents de naguère.

On a commencé à croire ce à quoi on ne croyait pas auparavant : par exemple, les critiques émanant des pays occidentaux au sujet des droits de l'homme ou de la tragédie de 1989 à Tiananmen. On s'est rendu compte que le pays pouvait laisser s'installer une extrême cruauté. L'on s'est mis à s'interroger sur le rôle historique du parti, au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle, lui qui se vantait d'avoir permis au peuple chinois d'échapper à l'oppression et d'avoir sorti les paysans de l'esclavagisme.

Les débats mettent en cause aussi le fonctionnement du parti dans ses organisations de base, qui ne se contentent pas de défendre l'intérêt de patrons engagés dans une exploitation sans merci des ouvriers mais s'y impliquent directement. Reprenant les conceptions marxistes de l'histoire, les blogueurs ironisent : "Nous sommes parvenus à l'étape du communisme primitif et, selon les lois du matérialisme historique, nous en arrivons à la période esclavagiste, qui est désormais notre avenir".

Ainsi, en un mois, est parti en fumée tout le travail mené depuis cinq ans par les dirigeants actuels quant à la nécessité pour le parti d'être proche du peuple et quant à la construction d'une "société d'harmonie". Le terme même de "société harmonieuse" a pris un sens ironique : "harmoniser" est devenu synonyme de réprimer ou de censurer. On ne dit plus : "on l'a arrêté", mais "on l'a harmonisé" ; "on a censuré mon article" est remplacé par "mon article a été harmonisé"... Ces discussions ébranlent profondément la crédibilité du parti et son autorité. Elles mettent en cause jusqu'à son rôle historique et à sa nature au moment où on s'apprête à en fêter l'anniversaire. Mais le malaise ne s'arrête pas là : il touche aussi l'organisation du PCC.

En octobre 2006, un jeune chercheur de l'Institut politique de la jeunesse (à Pékin), M. Chen Shengluo, a remis un rapport de recherche menée sur le terrain pour observer comment le parti s'organisait au sein des entreprises d'Etat, naguère un de ses bastions. Conclusion : il n'y a pratiquement plus d'organisation à la base ; sur 70 millions de membres, 40 millions seraient inactifs ou "laisseraient glisser".
Il faut dire que, depuis dix ans, avec les privatisations et les fermetures d'usines, beaucoup de membres du parti ont été licenciés ; d'autres, les paysans membres du parti, ont quitté la campagne et abandonné leur groupe politique initial et sont devenus "communistes immigrants". En ville, ils ne trouvent pas d'association équivalente dans les entreprises étrangères dont le patronat, venu de Hongkong ou de Taïwan, s'intéresse peu à la présence de communistes dans ses entreprises.

Certains vont jusqu'à dire du PC qu'il s'agit d'un parti clandestin ! En effet, 60 % des entreprises sont privées ou appartiennent à des capitalistes étrangers. Nombre de patrons n'ont donc pas de carte du parti, bien que ce soient eux qui prennent les décisions ; la cellule du parti se borne à soutenir leurs choix. Autrement dit, dans l'entreprise, c'est plutôt les capitalistes qui dirigent le parti que l'inverse ; ils peuvent licencier les salariés, membres ou non du PC.

Dans cette situation peu glorieuse, nombre de communistes n'avouent plus leur appartenance. Ils redoutent les moqueries et, en outre, se faire reconnaître comme communiste compliquerait pour eux la recherche d'un autre emploi. Dans l'entreprise, d'ailleurs, avec des journées de travail de douze ou quatorze heures, il n'y a souvent ni temps ni local réservé pour mener les activités du parti.

Dans l'idéologie officielle, le parti constitue toujours une "avant-garde" de classe ouvrière et de paysans, dirige le pays vers la société communiste. Mais personne ne croit plus à cette fiction dans une Chine où la croissance s'emballe sur les marchés extérieurs. Cette crise n'est pas sans engendrer de graves problèmes, et d'abord sur les motifs d'adhésion.

Pourquoi aujourd'hui adhérer au Parti communiste ? Les motivations glorieuses d'autrefois ont disparu, et il n'y a plus guère d'idéologie depuis la fin des années 1970. Maintenant, l'on adhère par intérêt personnel, pour obtenir une promotion, par arrivisme. Les candidats se recrutent donc souvent dans les milieux affairistes. Les pratiques courantes de corruption les éloignent des gens honnêtes et talentueux, soucieux de garder leurs distances envers le parti. On doit cependant reconnaître que l'organisation se maintient dans plusieurs sphères de la société, et notamment dans l'armée, dans la police et dans l'administration. Mais ailleurs, dans les campagnes ou dans les usines, on peut dire qu'il s'agit pratiquement d'une coquille vide.

Un tel parti, sans organisation de base ni prestige et dont les membres s'attirent le mépris de la population, ne peut plus absorber les élites politiques et les forces vives de la population. Il dirige un pays à la puissance grandissante et de plus en plus complexe. Il lui faut donc inévitablement se poser la question de son avenir et de celui du monde. A 86 ans, il est entré dans une crise aux multiples aspects et symptômes, mais dont on ne voit pas l'issue pour l'instant.

Cai Chongguo, dissident chinois en exil en France, auteur de "Chine, l'envers de la puissance" (Editions Mango)

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Citation de la semaine

Faites en sorte d'obtenir ce que vous aimez, sinon vous serez forcé d'aimer ce que vous obtenez. - George Bernard Shaw

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vendredi 21 septembre 2007

 

Sionisme et démocratie ?

Voici une citation pas mal comique de David Gagnon sur le blogue de Richard Hétu :
Quand on est du côté de la démocratie, on est sioniste.

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Vidéo des loisirs des mercenaires en Irak



Voici un vidéo qui montre les loisirs des mercenaires britanniques en Irak lorsqu'ils s'ennuient !

Ps: Le Reactionism Watch sera moins actif durant les prochains jours, étant donné le fait que nous sommes tous occupés par nos emplois respectifs ou encore par la mobilisation au collégiale contre le dégel.

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mercredi 19 septembre 2007

 

Actions étudiantes à Montréal vers la grève générale illimitée

Montréal, le 18 septembre 2007 – L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) accentue la marche vers la grève pour la gratuité scolaire et organise une seconde semaine d’actions régionales rotatives. La mobilisation étudiante se concentre en effet vers Montréal où des actions auront lieu toute la semaine, dont une manifestation régionale ce mercredi 19 septembre. L’escalade des moyens de pression entamée depuis octobre 2006 nous rapproche de plus en plus d’une lutte directe pour une éducation accessible, gratuite et de qualité.

La semaine d’actions régionales rotatives de Montréal marque un pas de plus dans la construction d’un mouvement de lutte étudiante pour la gratuité scolaire. Suite à la semaine d’actions dans Laval, les Laurentides et Lanaudière, le Conseil Régional de l’ASSÉ à Montréal (CRAM) se mobilise pour une éducation gratuite, publique et de qualité. « Nous allons faire comprendre au gouvernement Charest que le recul ne viendra pas de notre part : un réinvestissement public massif est la seule option acceptable » avertie Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM. Les associations étudiantes membres de l’ASSÉ revendiquent aussi une amélioration de la qualité des ressources et services en éducation post-secondaire libre de l’emprise du privé, incluant l’établissement d’un système de garde public adapté à la condition étudiante.

La semaine d’actions régionales rotatives de Montréal montre la détermination des étudiants et étudiantes à s’organiser pour contrer la hausse des frais de scolarité imposée par le gouvernement libéral. Alors que les premiers jours de la semaine sont consacrés à la mobilisation sur les campus, une manifestation régionale aura lieu ce mercredi à 14h30. Des actions symboliques locales marqueront la fin de la semaine pour rappeler au gouvernement libéral que les étudiants et étudiantes sont prêts et prêtes à lutter pour le droit universel à une éducation de qualité. La semaine prochaine sera consacrée aux actions étudiantes dans le Sud-Est ; une manifestation régionale aura lieu à cet effet le 27 septembre prochain à Sherbrooke.

L’irresponsabilité de l’État québécois en matière d’éducation post-secondaire atteint aujourd’hui un seuil inégalé : les étudiants et étudiantes se voient injustement imposer le fardeau du financement d’un système délaissé par les gouvernements successifs. Entre autres, la hausse des frais afférents à l’UQÀM n’est que la pointe de l’iceberg de l’hypocrisie gouvernementale : « Les étudiants et étudiantes se mobilisent pour réaffirmer la nécessaire prise en charge publique des institutions d’enseignement post-secondaire : nous ne paierons pas pour l’irresponsabilité gouvernementale » affirme David Tremblay, porte-parole du Comité de mobilisation de l’UQÀM.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

Actions à venir au CRAM (du 17 au 21 septembre)

Lundi 17 septembre et mardi 18 septembre

Journées de mobilisation dans les associations étudiantes locales de la région montréalaise.

Mercredi 19 septembre

Manifestation étudiante régionale pour une éducation publique de qualité.

Point de presse à l’angle des rues Berri et Ste-Catherine (coin nord-est, parc Émilie-Gamelin).

- Contact : Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM

Jeudi 20 septembre

Actions symboliques dans les associations étudiantes locales

Association générale étudiante de Bois-de-Boulogne (AGEBdeB)
- Contact : Arnaud Theurillat-Cloutier, (514) 332-3000 poste 7580

Comité de mobilisation de l’UQÀM (Mob-UQÀM)
- Contact : David Tremblay, (514) 238-4016

Association générale étudiante du Cégep du Vieux-Montréal (AGECVM)
- Contact : Gabrielle Provost, (514) 982-0496

Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM)
- Contact : Stéphanie Thibault, (514) 253-9898

Groupe d’action et de sensibilisation au pouvoir étudiant de McGill
- Contact : (514) 918-8716

Vendredi 21 septembre

Journée de mobilisation dans les associations étudiantes locales de la région montréalaise

- 30 -

Renseignements : Hubert Gendron-Blais, Ssecrétaire aux communications, (514) 835-2444
Porte-parole régionale : Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM, (514) 918-8716
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

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mardi 18 septembre 2007

 

Blackwater, hors d'Irak !

Dans un précédent article, nous parlions de la fameuse privatisation de la guerre et des firmes de sécurités privés auxquels le gouvernement américain donne des contrats pour faire la sale job en Irak et dans d'autres pays.

Ces mercenaires, payés près de 1000$ par jour pour assurer la sécurité des politiciens et de personnalités publiques sont vivement critiqués par le gouvernement irakien. Ces «soldats» ne sont pas soumis à un code strict et ils peuvent faire ce qu’ils veulent, sans avoir le risque de se faire juger par la justice.
Le gouvernement irakien ne décolère pas, deux jours après qu'une fusillade impliquant des mercenaires américains eut fait sept morts et de nombreux blessés en plein coeur de Bagdad.

En effet, selon un porte-parole du gouvernement irakien, le premier ministre Nouri Al-Maliki compte « reconsidérer, en conformité avec la loi, les activités de toutes les sociétés de sécurité étrangères et irakiennes opérant en Irak ».
Cependant, la compagnie Blackwater s’est vivement attiré les foudres du «gouvernement» de Nouri Al-Maniki parce qu’ils sont responsables de la mort de 7 personnes et de nombreux blessés après avoir ouvert le feu à l’aveuglette à cause d’un tir de mortier sur un convoi américain. Il est d’ailleurs très intéressant de constater la progressive séparation entre le gouvernement américain et le pantin qu’ils ont installés en Irak, même si il est chiite.

Tant mieux si Blackwater doit retirer ses troupes ! Mais ce n’est déjà pas assez, il faut que les armées étrangères et les autres firmes privées se retirent aussi !

Impérialisme, hors d’Irak !

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==> Texte du Reactionism Watch: Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

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Une manifestation de droite ?

De quoi aurait l'air une manifestation de droite ?


Manif de droite Sarkozy Neuilly
envoyé par FunkyMotion

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lundi 17 septembre 2007

 

Résultats des partielles

Les premiers résultats des trois partielles fédérales au Québec donnent le néo-démocrate Thomas Mulcair en avance dans Outremont, la bloquiste Ève-Mary Thaï Thi Lac en avance dans Saint-Hyacinthe-Bagot et le conservateur Denis Lebel en avance dans Roberval-Lac-Saint-Jean.

La victoire de Denis Lebel a été annoncée par Radio-Canada, si la tendance se maintient.

Thomas Mulcair obtient 49,8% des votes, contre 28,0% pour le libéral Jocelyn Coulon. 70 bureaux de vote sur 168 ont été dépouillés.

Denis Lebel a 58,9% des suffrages, devant la bloquiste Céline Houde, avec 27,3%. 170 bureaux de scrutin sur 194 ont été dépouillés.

Ève-Mary Thaï Thi Lac récolte 43,7% des votes, contre 35,5% pour le conservateur Bernard Barré. 70 bureaux de scrutin sur 224 ont été dépouillés.

Les chiffres semblent varier de sources en sources...

==> Source

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Des images qui ont changé le monde

Voici une série de photos tragiques/touchantes/humanitaires/drôles qui ont possiblement eu des répercussions sur la politique internationnale:

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Politiciens qui volent les contribuable à Terre-Neuve

Des politiciens de Terre-Neuve-et-Labrador se sont fait rembourser par les contribuables de l'alcool, des oeuvres d'art, des objets de luxe et des abonnements à des matchs de hockey, entre autres choses, révèle le vérificateur général John Noseworthy.

Le vérificateur général a dévoilé ces détails vendredi dans un rapport portant sur les dépenses de 115 politiciens de 1989 à 2005. Il note que la majorité des députés n'ont rien commis de répréhensible.
Ce n’est pas qu’au Québec et à Ottawa qu’il y a des politiciens qui volent l’argent durement gagné par les contribuables, si on se fie à ce scandale qui déroule depuis plusieurs années à Terre-Neuve-et-Labrador.

Selon le vérificateur général, Paul Dicks, ancien ministre libéral des Finances et de la Justice, a réclamé 59 753 $ en achat d'oeuvres d'art de 1998 à 2000. Il a aussi acheté un stylo Cartier, des livres et de la bijouterie.
L'an dernier, le vérificateur général Noseworthy a découvert que cinq politiciens avaient dépensé environ 1,6 million de dollars de plus que le montant auquel ils avaient droit. Il a aussi découvert que l'Assemblée législative a payé 2,6 millions de dollars des objets tels que des aimants de réfrigérateur, des épinglettes et des bagues.
Cette affaire montre une fois le manque d'honnêteté de certains politiciens, qui viennent dénoncer le soi-disant fait que nous «vivons au dessus de nos moyens» (en référence aux acquis sociaux que nous avons gagnés, comme l'assurance maladie) pendant qu'eux, ils se permettent de voler notre argent quand il manque déjà pour les infrastructures, la santé et l'éducation. À travers le Canada, libéraux et conservateurs nous volent depuis trop longtemps ! Nous souhaitons une enquête approfondie, de Terre-Neuve jusqu'à Iqualuit sur l'agissement et les dépenses des élus.

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dimanche 16 septembre 2007

 

Des néo-nazis... en Israël ?

Ces derniers temps, il y a un scandale fort retentissant en Israël : l'arrestation d'une bande de jeunes néo-nazis âgés entre 16 et 21 ans qui ont commis des attaques contre des religieux, des synagogues et des toxicomanes.

Assez étrange que ces nazis sévissent… en Israël ! Rappelons que l’État Israélien avait été crée en 1948, en réponse à la Shoah, qui avait laissé des millions de juifs sans rien pour vivre ; les nazis ayant vendus leurs commerces, maisons, voitures et liquidés leurs avoirs financiers.

En retournant vers la « terre promise » (sionisme), les gens de confession juive pensaient avoir la paix du racisme et de l’antisémitisme, mais cela s’est avéré faux. Depuis le début de la création de l’État Hébreu, les lois en matière d’immigration sont très claires : toute personne ayant une origine juive a le droit de venir s’établir en Israël. On l’appelle la « loi du retour ». Au départ, nous pourrions penser que cette loi s’applique qu’aux gens qui sont actuellement de religion judaïque, mais une personne qui à un vague ancêtre juif (comme par un grand-père qui l’est à moitié) a le droit de s’y établir.

Ces jeunes néo-nazis, sont issus de l’immigration russe et soviétique (en tenant compte des autres républiques), une très forte immigration à l'heure actuelle en Israël. La minorité russophone représente environ 1,2 millions de personnes. Elle possède des stations de télévision, de radio, des journaux ainsi qu’un parti politique représenté au parlement.

Bien que plusieurs juifs israéliens soient eux-mêmes racistes envers les arabes palestiniens qui ont décidés de rester, il est tout de même troublant de constater que ces antisémites soient établis en Israël, bien qu’ils puissent représenter qu’une mince minorité.

Nous pouvons qu’espérer que ces voyous soient jugés comme il se doit, même si dans les lois israéliennes, il existe rien qui criminalise le nazisme et l’antisémitisme.


Notre avis sur la question israélo-palestinienne

Depuis les débuts du Reactionism Watch, nous avons montré un vif attachement à la cause palestinienne et aux arabes qui habitent en Israël. Certains nous reprochent d’être antisémite, ce qui est totalement faux.

Ce que nous pensons de l’État d’Israël est très clair : il s’agit d’une nation raciste et colonialiste qui ne respecte pas les autres religions. L’occupation de la Palestine et les crimes commis par Tsahal semblent être ignorés par les puissants de ce monde, ou même encensés par les néo-conservateurs qui voient au contraire les palestiniens comme étant les colonisateurs.

En retour, en réponse aux constantes agressions sionistes contre la Palestine, il y a eu plusieurs attentats inacceptables envers des civils israéliens, que ce soit dans des marchés ou dans des autobus, ce que nous condamnons vivement.

Il ne semble pas y avoir de solution à ce conflit qui perdure depuis des décennies. Mais nous, nous disons que c’est impossible qu’il n’y en ait pas. Certains réactionnaires comme les sionistes et les chrétiens fondamentalistes proposent une solution très originale : déporter ou encore tuer les Palestiniens qui habitent dans les zones occupées, voire même fonder une colonie juive dans ces territoires (ce qui se fait déjà). La solution la plus populaire (et qui est beaucoup plus logique) est la création de deux États mais ce n’est pas ce que nous voulons, mais pourquoi ? Ce que nous voyons d’un bon œil serait la fondation d’une nouvelle république, qui éliminerait à la fois Israël et la Palestine, qui s’appellerait «Isratine».


Une république, démocratique et multi-religieuse dans laquelle les juifs, les chrétiens et les musulmans pourront cohabiter en paix. Une terre d’accueil toujours ouverte aux immigrants juifs, mais qui sera aussi une terre de retour pour les réfugiés palestiniens. Une terre où seront éliminées pour de bon les armes de destruction massive. Une république qui ne sera pas exclusivement juive ou musulmane au niveau politique, mais laïque dans ses institutions et lois.

Cette idée nous vient du colonel Kadhafi qui, bien que nous ne sommes pas nécessairement d’accord avec lui sur tout, a au moins le mérite de proposer une bonne solution qui pourra satisfaire tout le monde.

==> Lire la suite de la nouvelle
==> Le livre blanc: Isratine

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