samedi 4 août 2007

 

La Gauche progressiste ? Non, réactionnaire !

C'est ce qu'affirmes le gouru d'Antagoniste dans son récent billet suite aux propos de Biz, un des rappeurs de Loco Locass. Ce dernier a déclaré dans un interview avec Franco Nuovo que la montée de la Droite au Canada (Parti Conservateur) et au Québec (ADQ) « [...] est explicable par la méconnaissance complète de notre histoire collective [...] ».

Pour mieux comprendre le sens de ces mots, David a écris une théorie profonde et très scientifique : selon son analyse des paroles de Biz, « la connaissance de l'histoire du Québec devrait mener à un rejet des partis de droite ». Par ce fait, notre gourou préféré hallucine une monopole de l'histoire capturée par la Gauche (qu'il qualifie de gogauche comme de nombreux droitistes), tout comme c'est le cas - selon la Droite et Illusion Tranquille - de la vertu.

C'est ainsi donc que David, suite à une vieille lecture d'un texte d'opinion d'Alain Dubuc, qualifie la Gauche de réactionnaire car « elle incarne l'immobilisme et la résistance au changement. Elle s'attache aux symboles, elle s'accroche au statu quo, elle valorise le passé. » Somme toute, Biz est le porte-parole de la Gauche et de la souveraineté du Québec... selon David.

Doit-on lui faire rappeler qu'il a déjà été farouchement contre les conservateurs, la Droite et tout ce qui se rapportait au mot "privatisation" ? Son ancien blogue même, "Manu Militari", possède plusieurs exploits. Malheureusement, il n'existe plus et s'est transformé en "Antagoniste". Nous encourageons les lecteurs et lectrices à écrire dans les commentaires plusieurs passés croustillants des opinions de David.
Quand on me présente des arguments intelligents, je change volontiers mon opinion. C’est pourquoi je suis passé du NPD aux conservateurs. C’est pas mal pour une personne soit disant bouchée… - David, d'Antagoniste.net
Certes, il est très amusant de voir que la Gauche - selon lui et plusieurs autres - est ce qu'on appel réactionnaire, soit une politique ultra-conservateur voulant le retour au passé idéalisé. C'est l'antonyme de révolutionnaire, voire même de progressiste. Donc, le réactionnaire est celui qui veut revenir en arrière.

Pourtant, regardons la Droite davidienne et l'ADQ ; tout deux veulent un retour du libéralisme et la diminution au plus haut point de l'État ; tout deux désirent avoir du "changement", soit un retour en arrière ; tout deux se sentent menacés lorsqu'une culture étrangère se dévoile dans la leur, qui est dans leur tête ethnocentrique ; tout deux prônent l'élimination d'acques sociaux à travers les années par les syndicats, mouvements ouvriers et mouvements étudiants ; et nous pouvons continuer ainsi pendant longtemps.

Conclusion : qui est le réactionnaire ? Celui qui veut un retour de ce qui a été un échec, ou celui qui veut une avancée des expériences progressistes ? Selon les davidiens, la réponse est claire : l'avancée des expériences progressistes acquises est réactionnaire.

P.S.: Rappelons que ce n'est qu'un artiste qui a répondu à la question d'après son point de vue, et que cela ne représente pas du tout l'ensemble de la Gauche comme s'entête à croire les davidiens.

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vendredi 3 août 2007

 

Un pont s'écroule à Minneapolis, mais qu'est que dit la droite québécoise ?

Quarante-huit heures après l'effondrement d'un pont autoroutier à Minneapolis, le choc faisait place aux interrogations, et parfois à la colère, après la mort d'au moins cinq personnes, alors que se poursuivaient les recherches de disparus.


Un an après le viaduc de la Concorde, il est parfaitement justifié de se poser des questions et d'avoir des inquiétudes sur la qualité de nos infrastructures au Québec et aux... États-Unis. La cause de l'écroulement de ce pont est pas encore claire, mais plusieurs pensent qu'il s'agit de la mauvaise qualité de l'infrastructure, qui date des années 60, même époque de construction du viaduc de la Concorde. Pour la Droite québécoise, la mauvaise qualité de ce viaduc de Laval est dû à un soi-disant « modèle québécois », terme inventé par eux pour discréditer la sociale-démocratie de l'époque.

Pour faire plaisir aux droitistes !

Ils pensent qu'en privatisant de nombreuses ressources gouvernementales, qu'en faisant affaire avec le privé, qu'on va évoluer et avoir enfin de la qualité. Mais dans le cas actuel aux États-Unis, est-ce que ce n'est pas le privé qui s'occupe de la construction et de l'entretient des routes ? Conclusion, les thèses de tout les davidiens du Québec sur le privé et le « modèle québécois » tombent en poussière. Il ne reste qu'à la balayer !

==> La nouvelle sur Cyberpresse

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Amnistie Internationale dénonce la torture commis contre les opposants du gouverneur de Oaxaca

Rappel des événements
L'État mexicain d'Oaxaca a été embrouillé par un conflit qui a duré plus de sept mois et s'est soldé par au moins dix-huit morts et l'occupation de la capitale d'Oaxaca par l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca (APPO). Le conflit a émergé en mai 2006 lors d'une grève impliquant le syndicat local des enseignants et le mouvement s'est élargi en noyautant l'APPO contre le gouverneur de l'État, Ulises Ruiz Ortiz. Les opposants ont demandé la démission d'Ortiz qu'ils accusent de corruption et d'actes de répression.


Irene Khan, secrétaire générale d'Amnistie Internationale a dénoncé, mardi à Oaxaca, les actes de tortures contre les opposants au gouverneur de l'État d'Oaxaca au sud du Mexique.
Les autorités d'Oaxaca sont responsables «d'une série d'abus, de mauvais traitements et de tortures contre leurs opposants, dans une situation d'impunité puisqu'elles refusent d'ouvrir des enquêtes», a déclaré Irene Khan lors d'une conférence de presse.
Depuis son arrivée au Mexique lundi, Madame Khan a rencontré des victimes de violations des droits de l'Homme commises en 2006 et 2007 lors du conflit qui a opposé les enseignants et militants de gauche au gouverneur Ulises Ruiz, qu'ils accusent de répression et de corruption.
Dans son rapport, elle souligne que de juin 2006 à juin 2007, des dizaines de personnes «ont été victimes de détentions arbitraires et emprisonnées dans droit de communiquer, dont plusieurs mineurs».

Elle a ajouté que des «policiers en civil» étaient responsables de violations des droits de l'Homme, «visiblement autorisés et soutenus par les autorités de l'État (d'Oaxaca)».

Selon elle, «les principales victimes de ces abus sont des professionnels de l'éducation» et des membres de l'APPO (Association populaire des peuples d'Oaxaca) qui rassemble des étudiants et des militants d'organisations indiennes.
Comme Amnesty International, plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont dénoncé les mauvais traitements et l'impunité dans l'État d'Oaxaca.

À la fin de son séjour au Mexique, Irene Khan doit être reçue par le président Felipe Calderon et demande au gouvernement mexicain, comme lors de sa précédente visite, de faire respecter le droit.


==> La nouvelle sur Cyberpresse
==> Les événements sur Wikipedia

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Un autre point de vue sur le Hezbollah

Nous entendons quotidiennement depuis la guerre au Liban de l'été 2006 que le Hezbollah est un parti et mouvement politique terroriste, fanatique et dangereux pour les communautés locales. À l'entendre, nous avons tendance à avaler de tels propos sans connaître au minimum l'histoire de ce parti, ainsi que son évolution depuis sa création en 1982~83. Nous vous proposons ainsi un autre regard sur le Hezbollah, qualifié de terroriste selon Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada.

Ce petit documentaire dure près de 50 minutes.

(Oui, c'est normal qu'il y ai les publicités ; le capitalisme, après tout !)

Nous pouvons voir ici un visage qui va complètement à l'inverse de ce que la Droite davidienne orgueuilleuse répète jour après jour, sans fondement véritable, afin de diaboliser le mouvement du Hezbollah dit de "résistance". Cette dernière est qualifiée ainsi par les communautés libanaises à la fois chrétiennes et musulmanes, qui elles sont composées de sunnites, chiites, laïcs, catholiques, druzes et encore. Il en est autant pour les groupes politiques, à la fois social-démocrates, chrétiennes, islamistes et marxistes.

Bref, la Droite davidienne s'entêtera tout de même à répéter les mêmes sôtises et mensonges : le Hezbollah n'a pas le soutient du peuple libanais ; le Hezbollah tue ses citoyenNEs ; le Hezbollah est le petit chien de l'Iran ; le Hezbollah, comme l'Iran, veut la mort du peuple juif d'Israël ; le Hezbollah est antisémite (!). Pendant ce temps là, le soutient populaire auprès du Hezbollah ne cessera pas de décroître de sitôt !

Pour les supporteurs du Hezbollah, nous vous avons fait une petite image à mettre dans votre signature sur les forums de discussion. L'image risque très fortement d'irritée la Droite davidienne et ses vassaux. Tant pis pour eux, c'est ce que nous voulons !

Voici l'image :

==> Les mystères du Hezbollah - Vidéo sur Google Video

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jeudi 2 août 2007

 

Al Qaïda en Irak : faut-il croire George Bush ou ses généraux ?

Nous avons trouvé un nouvel article publié sur le réseau Voltaire qui traitait d'Al-Qaïda en Irak. Selon cet article, les généraux américains en Irak ont affirmé que ce réseau terroriste international n'existerait même pas dans le pays ; que ce n'était qu'une fabrication de propagande psychologique. Nous le recommandons à tous et toutes ! Voici l'article en question :

Alors que le président Bush met en garde ses concitoyens contre le danger « d’Al-Qaïda en Irak » qui formerait des cellules pour attaquer les États-Unis, des officiers supérieurs états-uniens ont admis que cette organisation n’existait pas. Les généraux Casey et Kimmitt ont reconnu qu’Al-Zarkaoui était une fabrication de leurs services de guerre psychologique et le général Bergner a déclaré que son successeur, Al-Baghdadi, était un acteur.

Image extraite de la vidéo d’Abou Omar al-Baghadadi, chef d’« d’Al-Qaïda en Irak »

Il est communément admis que les relations internationales sont entrées dans une nouvelle ère le 11 septembre 2001. Cependant les politologues divergent sur l’analyse de cette période selon leur lecture des attentats qui en marquent le début.

  • Les atlantistes se réfèrent à la version gouvernementale : ils auraient été organisés par Al-Qaïda depuis son repère afghan. Ils en concluent que le principal danger de notre époque est le terrorisme islamique, et approuvent les opérations militaires en Afghanistan et en Irak.

  • Les partenaires plus lointains des États-Unis envisagent que l’administration Bush ait eu connaissance à l’avance des attentats et les ait laissé commettre pour les instrumenter à des fins politiques. Ils évoquent le précédent du désastre de Pearl Harbor, que l’état-major US laissa bombarder pour entrer dans la Seconde Guerre mondiale contre le Japon et l’Allemagne. Ils en concluent que si le péril islamique est bien réel, il convient cependant de ne pas suivre les États-Unis dans toutes leurs aventures. Ils admettent que l’attaque de l’Afghanistan était une riposte légitime, mais restent dubitatifs devant l’opération irakienne.

  • Enfin les politologues des pays non-alignés réfutent la version gouvernementale et considèrent que les attentats ont été organisés par le complexe militaro-industriel anglo-saxon. Ils évoquent l’incident fabriqué du Golfe du Tonkin ou l’opération Northwood. Ils en concluent que le péril islamique est une construction artificielle et que le vrai danger, c’est l’impérialisme anglo-saxon. Pour eux, les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak sont toutes deux des guerres d’agression.
Sur la scène internationale, j’ai été le premier politologue à remettre en cause la version bushienne des attentats du 11 septembre et à pronostiquer l’instauration d’un régime militaro-policier aux USA et la multiplication des aventures militaires. Depuis lors, le Réseau Voltaire que je préside a développé sur cette base un suivi constant et une analyse permanente des relations internationales.

J’ai souvent expliqué qu’Al-Qaïda était une création commune de services de renseignement états-uniens, britanniques, saoudiens et pakistanais dont il sert les intérêts. Au cours des six dernières années, j’ai affiné la connaissance que nous pouvions avoir de ce phénomène à la fois à partir de ses manifestations successives et aussi au regard d’opérations précédentes comme celles du Gladio.

Cependant la politique de l’administration Bush commence à rencontrer des limites dans son propre camp.

  • En premier lieu, l’équilibre interne en Arabie saoudite s’est modifié avec l’accession au trône du roi Abdallah et le rappel à Riyadh du prince Bandar, le « fils adoptif » des Bush. En définitive, le roi a interdit à son neveu de continuer à financer des cellules combattantes labellisées Al-Qaïda. La première conséquence de cette rupture aura été la révolte des mercenaires du Fatah al-Islam au camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared. Cet épisode a confirmé d’une manière certaine qu’Al-Qaïda au Liban était une manipulation de MM. Bush, Bandar et Hariri.

  • En second lieu, il est difficile à terme de maintenir le cloisonnement d’Al-Qaïda, en tant que réseau opérationnel secret, alors que l’on veut en faire d’un autre côté une organisation politique globale. Ainsi les responsables de l’Intelligence Bureau pakistanais, qui sont en charge depuis longtemps de la formation idéologique et des publications des Talibans, a empiété sur le rôle de l’Inter Services Intelligence (ISI), chargé de la formation militaire des mercenaires d’Al-Qaïda, toujours avec des financements anglo-saxons gérés par le prince Bandar. En outre, l’Intelligence Bureau a apporté son soutien aux séparatistes ouighours du Xingkiang chinois, alors que pour des raisons politiques évidentes, dans ce dispositif, seul le MI6 britannique est habilité à traiter Al-Qaïda-Chine. Du coup Pékin a exigé une clarification immédiate. Pour éviter la guerre, le président Pervez Musharraf a été obligé d’éliminer tous les cadres de sa police impliqués en ordonnant à ses rangers de donner l’assaut de leurs bureaux de la Mosquée rouge.

  • Un troisième épisode vient de lever un coin du voile : le général Kevin J. Bergner, conseiller spécial de George Bush pour l’Irak, a justifié l’incapacité des forces US à arrêter le chef d’Al-Qaïda en Irak en révélant que ce personnage n’existait tout simplement pas.

Je voudrais revenir en détail sur cette nouvelle révélation.

La fabrication d’Al-Qaïda en Irak
Abou Moussab Al-Zarkaoui et Ansar al-Islam

Pour justifier leur intention d’envahir l’Irak, les Anglo-Saxons ont choisi d’utiliser une seconde fois l’argument du 11 septembre qui avait si bien marché à propos de l’Afghanistan. Les opinions publiques occidentales ignorent toujours que l’attaque de Kaboul avait été décidée en juillet 2001 et que les troupes britanniques et états-uniennes avaient été pré-positionnées sur zone avant les attentats du 11 septembre 2001. Elles ont donc facilement avalé le gros mensonge selon lequel les « terroristes » auraient ourdi leur complot dans l’ombre d’une grotte sous la protection des Talibans.

Appliquant la même recette à l’Irak, le général Colin Powell vint solennellement mentir devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Pour relier l’Irak laïque aux attentats du 11 septembre attribués aux wahhabites d’Oussama Ben Laden, les États-Unis mirent en scène un jihadiste jordanien protégé par Saddam Hussein. Ainsi Colin Powell déclarait :

« Ce que je veux porter à votre attention aujourd’hui, c’est la connexion, éventuellement bien plus sinistre, qui existe entre l’Irak et le réseau terroriste al-Qaïda, connexion qui allie les organisations terroristes classiques aux méthodes modernes d’assassinat. L’Irak héberge aujourd’hui un réseau terroriste meurtrier dirigé par Abou Moussab Zarkaoui, partenaire et collaborateur d’Ossama ben Laden et de ses lieutenants d’al-Qaïda (…) Palestinien natif de Jordanie, Abou Zarkaoui avait combattu lors de la guerre d’Afghanistan il y a plus de dix ans. À son retour en Afghanistan, en 2000, il a dirigé un camp d’entraînement de terroristes. L’une de ses spécialités, et l’une des spécialités de ce camp, est le poison. Lorsque notre coalition a chassé les talibans, le réseau d’Abou Zarkaoui a aidé à établir un autre camp de formation des spécialistes du poison et des explosifs et ce camp est situé dans le nord-est de l’Irak. Ce réseau apprend à ses membres à produire du ricin et d’autres poisons (...) De son réseau terroriste en Irak, Abou Zarkaoui peut diriger les activités de ce réseau au Proche-Orient et au-delà (...) Abou Zarkaoui et son réseau ont préparé des actes de terrorisme contre des pays tels que la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Russie ».

Dès le début de l’invasion de l’Irak, Abou Moussab al-Zarkaoui devient l’ennemi public n°1. Son groupe armé, Ansar al-Islam, est labellisé « Al-Qaïda en Irak ». On lui attribue l’enlèvement et la décapitation du travailleur humanitaire japonais Shosei Koda (30 octobre 2004) ; des attentats contre des civils à Najaf et Karbala (19 décembre 2004) ; l’exécution de l’ambassadeur d’Égypte Ihab Al-Sherif (juillet 2005) ; l’attentat au marché de Musayyib (16 juillet 2005) ; la torture et la décapitation des deux GI’s Thomas Lowell Tucker et Kristian Menchaca (juin 2006) ; l’enlèvement et l’assassinat de quatre diplomates russes, Fyodor Zaitsev, Rinat Agliuglin, Oleg Fedoseyev et Anatoly Smirnov (juin 2006) et quantité d’autres crimes. Dans l’imaginaire collectif, il prend le visage d’un fanatique sanguinaire après l’égorgement de Nick Berg. Toutes ces opérations servent directement la stratégie néoconservatrice du « chaos constructeur » et elle seule.

Surtout, Zarkaoui élabore une théorie selon laquelle les vrais ennemis des Irakiens sunnites ne sont pas tant les occupants anglo-saxons que les Irakiens sunnites. Il fixe cette analyse dans un document de 17 pages publié par le New York Times. Et il l’applique aussitôt en détruisant le dome de la Mosquée chiite d’Al-Askari.

Dépassés par l’ampleur des violences communautaires qui s’ensuivent, les États-Unis décident de faire disparaître leur marionnette. Le mythe Al-Zarkaoui est liquidé le 8 juin 2006 dans le contexte de la formation d’un nouveau gouvernement en Irak. Sa mort intervient comme une page que l’on tourne.

Le général George W. Casey Jr., commandant-en-chef des forces US en Irak, déclare lors d’un briefing que le document Zarkaoui appelant aux violences communataires a été fabriqué par ses services qui l’ont remis au New York Times. Tandis que le général Mark Kimmitt, commandant des opérations psychologiques en Irak, reconnaît dans un document interne parvenu au Washington Post que « Le programme Zarkaoui d’opérations psychologiques (PsyOp) est la campagne d’information la plus réussie à cette date ».

Abu Omar al-Baghdadi et l’État islamique irakien

La Coalition anglo-saxonne continuant à s’embourber en Irak, il s’avéra nécessaire de trouver un successeur à Al-Zarkaoui.

Le 15 octobre 2006, de nombreuses chaînes de télévision diffusent donc une vidéo annonçant la création d’« Al Qaïda en Irak ». Sur cet enregistrement, un individu masqué se présente comme Abu Omar al-Quraischi al-Hussaini al-Baghdadi, « Commandeur des Croyants » et dirigeant de l’« État Islamique Irakien », récemment instauré par Al-Qaïda avec la bénédiction d’Ousama Ben Laden lui-même. Il appele tous les jihadistes à s’unir derrière lui pour faire la chasse aux impies, aux croisés et aux juifs.

Cette initiative coïncide avec la réorganisation administrative de l’Irak et sa fédéralisation imposée par l’occupant. L’« État Islamique Irakien » s’identifie avec la zone à dominante sunnite. Il est tout de suite dénoncé sur Al-Jazeera par le porte-parole de l’association des savants musulmans de Bagdad comme faisant le jeu de la division du pays par les GI’s. Peu importe que les Irakiens ne soient pas dupes, la nouvelle marionnette est destinée à manipuler l’opinion publique états-unienne.

Le 10 novembre 2006, la presse occidentale relayait un communiqué d’« Al Qaïda en Irak » assurant avoir réuni plus de 12 000 hommes et se préparer à en armer 10 000 de plus. Cette nouvelle coïncidait avec le limogeage de Donald Rumsfeld et réduisait l’ardeur des démocrates à réclamer un retrait d’Irak.

Dans les jours qui suivirent, Abu Omar al-Baghdadi, intervenant dans un enregistrement audio diffusé via internet, proposa une « trêve » (sic) aux États-Unis. Ceux-ci ne seraient plus attaqués s’ils organisaient leurs manoeuvres de retrait complet d’Irak. Cette rodomontade fut accompagnée d’un défilé de moujahidins armés dans le centre de Mossoul, le 29 décembre, dont les images firent le tour du monde arabe. Cependant, la chaîne Al-Jazeera s’interrogeait sur l’authenticité de ces événements et ne parvenait pas à obtenir du gouverneur de Mossoul une explication crédible d’un défile « d’insurgés » en plein cœur de la ville.

Le 17 avril 2007, Abu Omar al-Baghdadi annonce dans un enregistrement audio diffusé par internet, que l’« État Islamique Irakien » produit ses propres roquettes, les Al-Quods-1. Le 30 mai 2007, dans une vidéo fort impressionnante diffusée par Al-Jazeera, son groupe annonce la création de brigades spéciales dotées cette fois de bombes thermiques ; des armes qui seraient produites par l’« État Islamique Irakien », dont la technlogie rivaliserait désormais avec celle des petits États.

Dans la même période, le porte-parole de l’« État Islamique Irakien » annonce sur Al-Jazeera que l’émir Abu Omar al-Baghdadi vient de composer son gouvernement et détaille la liste des dix ministres qui le composent.

Dans la foulée, le nouveau « gouvernement islamiste irakien » déclare la guerre à l’Iran, appellant les « vrais croyants » (sunnites) à s’unir contre les impies chiites. À cette occasion le « commandeur » Abu Omar ajoute d’ailleurs « al-Quraishi » à son nom, afin de faire croire à une filiation avec la lignée des Quraishi, la famille du prophète Mahommet, pedigree cher aux yeux de la communauté sunnite.

En un an, « Al Qaïda en Irak » a revendiqué de nombreuses exécutions sommaires. Elles constituent pour la presse occidentale autant de preuves du péril islamique et pour les Irakiens autant de manifestations des escadrons de la mort de la « sale guerre » conduite par l’occupant.

Le 17 juillet 2007, la Maison-Blanche rend publique une courte note d’évaluation de La menace terroriste sur le territoire des États-Unis (voir document intégral joint), réalisée par la direction de supervision de l’ensemble de la Communauté états-unienne du renseignement. On peut y lire : « We assess that al-Qa’ida will continue to enhance its capabilities to attack the Homeland through greater cooperation with regional terrorist groups. Of note, we assess that al-Qa’ida will probably seek to leverage the contacts and capabilities of al-Qa’ida in Iraq (AQI), its most visible and capable affiliate and the only one known to have expressed a desire to attack the Homeland. In addition, we assess that its association with AQI helps al-Qa’ida to energize the broader Sunni extremist community, raise resources, and to recruit and indoctrinate operatives, including for Homeland attacks. »

La dramatisation de ces renseignements et de ces conclusions est renforcée par la publication simultannée d’une vidéo d’Oussama Ben Laden, absent des écrans depuis plus d’un an.

C’est pourquoi George W. Bush signe immédiatement le décret présidentiel 13438 autorisant le secrétaire au Trésor à arrêter discrétionnairement toute personne présentant une menace pour la stabilisation de l’Irak et à confisquer ses biens.

Cependant, il devient de plus en plus difficile d’expliquer que la puissance d’Al-Qaïda en Irak augmente au fur et à mesure que Washington accroit le nombre de GI’s et de mercenaires pour le combattre. Aussi, le lendemain, le général Kevin J. Bergner, assistant spécial du président Bush pour les questions irakiennes, révèle que l’interrogatoire de Mahmud al-Mashhadani, considéré comme l’agent de liaison entre Oussama Ben Laden et ses combattants en Irak, a permi d’établir qu’Abu Omar al-Baghdadi n’a jamais existé, son personnage étant joué par un acteur et l’organisation « Al-Qaïda en Irak » étant une pure mystification.

Le château de cartes s’effondre

J’avais déjà fait remarquer qu’Oussama Ben Laden a confirmé sa responsabilité dans les attentats du 11 septembre 2001 dans une vidéo où il les décrit selon la version gouvernementale, alors même que j’ai démontré que l’attentat du Pentagone n’a pas eu lieu de cette manière et que Scholars for 911 Truth a démontré que l’attentat du World Trade Center n’a pas non plus eu lieu de cette manière. En d’autres termes, j’avais fait remarquer que la fonction d’Oussama Ben Laden, c’est de créditer les intoxs de l’administration Bush.

Le processus d’information circulaire continue : l’administration Bush affirme qu’Al-Qaïda est responsable des attentats aux USA et en Irak, puis Al-Qaïda confirme les imputations de l’administration. Les faits décrits dans ces déclarations ne sont jamais vérifiés, on se contente de ce dialogue et d’événements virtuels.

Dans le cas de l’Irak, personne ne semble remarquer que si Abou Moussab al-Zarkaoui et Abou Omar al-Baghdadi sont des personnages mis en scène par le département des opérations psychologiques de l’armée de terre états-unienne, cela implique que les personnes qui ont témoigné de leur existence et de leur affiliation à Al-Qaïda participent du même système d’intoxication.

Or, l’existence et les fonctions de Zarkaoui ont été confirmées par une vidéo d’Oussama Ben Laden, diffusée le 27 décembre 2004, dans laquelle le chef d’Al-Qaïda le déclare « émir d’Al Qaïda en Irak ». Elles ont identiquement été confirmées par Ayman Al-Zawahiri, n°2 du réseau terroriste, dans une vidéo où il lui rend hommage, le 23 juin 2006.

De même, l’existence et les fonctions d’Abou Omar al-Baghadadi ont été confirmées, le 20 décembre 2006, par Ayman Al-Zawahiri, dans une vidéo diffusée par Al-Jazeera. Il l’y félicite pour avoir constitué l’« État Islamique Irakien ».

Le moment est venu de vous déterminer : croyez-vous George Bush lorsqu’il stigmatise Al-Qaïda en Irak ou croyez-vous ses généraux qui revendiquent avoir fabriqué cette organisation et inventé ses leaders ?
==> L'article sur Voltaire

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mercredi 1 août 2007

 

Dossier : Préparation pour la manifestation du 20-21 août

Deux "manifesto-médecins".

Nous avons décidé de créer un dossier spécial concernant le sommet nord-américain sous le nom de Partenariat nord-américaine pour la sécurité et prospérité qui aura lieu à Montebello en compagnie de trois chefs d'État : Stephen Harper du Canada, George W. Bush des États-Unis et Felipe Calderon du Méxique. Cet évènement se déroulera du 20 au 21 août dans un beau château. C'est deux journées, et trois pour certainEs !

En ordre chronologique, ce dossier aura pour but de vous :

Buts du sommet

Débutons avec les objectifs visés de ce sommet nord-américain.

Le sommet qui réunira les trois dirigeants de l’Amérique du Nord sera pour discuter (selon un vobaculaire adoucit) de « prospérité » et de « sécurité ». Cela permettra de mieux combattre le terrorisme dans le nord américain, et faire en sorte que l'économie capitaliste roule mieux que présentement. Les compagnies privées auront plus de terrains et pourront remplacer de vieilles compagnies inutiles et faibles pour optimiser l'économie.

En vérité, l'objectif visé est d'augmenter le libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Il vise dans une mesure tout aussi importante à augmenter la répression et permettre la violation de droits constitutionnels pour « combattre le terrorisme ». Aussi, il vise à donner l'opportunité au président américain George W. Bush d'avoir une mainmise encore plus grande sur les ressources naturelles du Canada et du Mexique.

Pourquoi manifester alors ? Voici quelques raisons.
Pour plus d'informations, visitez le site suivant : http://www.psp-spp.com

Documentations et propagandes

Voici plusieurs documents à votre disposition pour en savoir plus sur cette affaire, ainsi que quelques outils de propagandes afin de répandre l'information dans votre entourage. Vous pouvez y retrouver entre autre toute l'information essentielle pour mieux connaître les sujets traités, ainsi qu'avoir une meilleure argumentation contre quiconque qui vous questionne.
Si vous cherchez encore plus d'informations (documentations, vidéos, affiches, audios, images) veuillez cliquer sur le lien suivant : Contre le PSP. Vous y trouverez tout ce qu'il vous faudra.

Comment bien se préparer

Alors que la manifestation approche, il faut être prêtE pour faire face à toutes sortes de situations qui peuvent survenir à tout moment durant l'événement ! Nous oublions souvent quelques règles pour de telles manifestations, et nous tombons ainsi dans l'embarras. D'après ce que nous avons lu et su, la police sera très fortement présente sur les lieux. Pour éviter les ennuis avec elle, voici quelques conseils avant et pendant la manifestation contre le sommet.
  • Restez toujours groupés. C'est la règle d'or dans toute manifestation, à la fois pacifique et quelque peu violente. Le fait d'être en groupe diminue grandement vos risques de vous faire prendre par l'anti-émeute ou la police qui tentera de vous arrêter pour des motifs bidons comme "avoir manifesté" ou même "avoir des vêtements sombres". Cherchez un groupe si vous êtes seul, ne restez jamais isolé. C'est très important d'avoir un rapport de force avec les agents réactionnaires de l'État, et pour se faire : restez groupés.

  • Portez des vêtements légers, clairs d'une allure neutre. Il est important de ne pas attirer l'oeil et d'avoir une apparence assez neutre pour se mousser dans la foule et ne pas être la cible de quelconque policier ou média. Des vêtements légers vous permettront de mieux respirer (il fera chaud !), mieux courir et ne pas être encombré. Les couleurs claires vous permettront d'être "fantôme" car la police ont beaucoup plus l'oeil sur les manifestantEs d'apparence vestimentaire sombre et noire. Même le rouge pour les communistes, ça attire. Les t-shirts de Mao, de Che, d'anarchie, d'URSS, et encore sont aussi à proscrire. Évitez de tels vêtements.

  • Surveillez vos mots. La personne à votre droite ou gauche peut être un policier en civil, un agent de la GRC ou un casseur payé par la police afin de démarrer une bagarre interne ou émeute, et ainsi donner feu vert à l'anti-émeute de charger en lançant des gas lacrymogènes. Assurez-vous que vous connaissez au minimum la personne. Utilisez votre raisonnement pour reconnaître un agent civil. Aussi, lorsque vous appelez vos camarades, amiEs ou collègues, faites attention à ne pas dire son véritable prénom ; cela servira d'indice aux agents. Employez des noms de codes ou faux prénoms.

  • Repérez les manifesto-médecins. Biens qu'ils et elles sont rarement présentes lors des manifestations, il y en a toujours néanmoins dans les sommets. Sinon, assurez-vous que dans votre groupe il y a quelqu'un qui sache les premiers soins afin de venir en aide aux personnes en besoin.

  • Évitez d'apporter des objets de valeurs. Vous risqueriez de les égarer et regretter par la suite d'être venuE à la manifestation. Que ce soit votre lecteur mp3, collier, montre, caméra et même vos boucles d'oreilles, ça peut tomber. Pour les musicienNEs, assurez-vous d'être bien entouréEs.

  • Évitez à tout prix un contre-manifestant. Il peut être un agent provocateur payé pour donner volontairement la tentation aux manifestantEs de l'attaquer et commettre des gestes illégaux pour ainsi donner feu vert à l'anti-émeute de charger. Ne faites que passer, ignorez-le. Ne l'insultez même pas, et avertissez ceux et celles qui voudront le faire.

  • Cachez votre visage. Ceci est une autre règle d'or, bien qu'elle attire l'attention de la police, mais elle est habituée de voir de tels individus se cacher. Camoufler son visage, c'est camoufler son identité et empêcher les caméras ainsi que les appareils photos de vous mettre dans la liste des suspects de la GRC et Sûreté du Québec. Vous pouvez opter pour un foulard, une cagoule, des lunettes de ski, un masque, une grosse paire de lunettes, et encore. C'est au choix ! Faites juste en sorte qu'on ne puisse pas vous reconnaître facilement sur les photos et vidéos.

  • Avoir avec soi le strict minimum. Nous entendons par là vos papiers d'identités, et provision de nourriture. Surtout de l'eau. Apporter un sac-à-dos vous aidera amplement. Évitez toute substance illicite et arme blanche. Nous vous conseillons entre autre de ne pas apporter votre céllulaire puisqu'il peut contenir de précieuses informations pour la police.

  • Pour les photographes et caméramans, soyez prudentEs ; certainEs manifestantEs n'aiment pas être pris en image, alors ne soyez pas surprisES. Une fois les photos prises, à votre domicile, brouillez les visages avant de les exposer sur internet. Aussi, faites en sorte de ne jamais être seulE, cela vous serait fatal et la police pourrait vous enlever votre appareil sans aucune explication ni motif.

  • Attention au gaz lacrymogène et au poivre de cayenne. L'anti-émeute adore les utiliser contre les manifestantEs, c'est comme des jouets pour eux. Pour remédier à ce problème, ayez un masque à gaz ou à filtre (utilisé pour la peinture). Sinon, des chiffons propres avec une petite quantité de vinaigre ou jus de citron. Pour protéger les yeux, vous n'avez qu'à porter de grosses lunettes ou de ski, et éviter de porter des verres de contact.

  • Soyez créatif-ves ! Créez vos propres drapeaux, bannières, pancartes avec des matériaux recyclés et légers. Vous risquez de jeter vos objets pendant ou après la manifestation. Si possible, pour vos drapeaux et pancartes, utilisez un bois dur et assez épais afin de vous défendre en cas d'attaque policière en votre direction. Inventez vos slogans, apportez vos mégaphones, ayez une voix forte et hurlez !

  • Sachez vos droits. Pour plus d'informations à ce sujet, procurez-vous ce petit document (format .PDF) qui résume très bien l'ensemble de vos droits contre la police pour vous défendre.
Autrement, durant la manifestation, informez les gens autour de vous ! Établissez des liens, et unissez-vous. Aussi, nous vous conseillons d'informer la population locale qui ne sera pas du tout bien renseigné sur la manifestation. N'hésitez pas à leur expliquer et les inviter à se joindre à la manifestation, ils vont très probablement se joindre à vous ! Utilisez votre charme si vous voulez, gênez-vous pas ! Surtout, amusez-vous avec les réactionnaires. Il y en aura, et ce sera un bon moment pour vous d'avoir un peu de divertissement. Allez-y comme bon vous semble !

*Pour les fans de militarisme, vous pouvez former de petits contingents ! Visitez le lien suivant pour connaître la formation de poings rouges, statégie marxiste-léniniste pour assurer une sécurité optimale : http://www.pcr-rcp.ca/fr/sm/7c

Le transport

Il sera difficile d'entrer sur les lieux puisque la police a déclaré qu'elle établira un grand périmètre de sécurité, semblable à celui du sommet des amériques en 2001 à Québec. La police fera en sorte de garder les manifestantEs (nomméEs les indésirables) loin du château, voire même de Montebello ! Pour remédier à ce petit problème, vous n'avez qu'à venir à l'avance d'une journée ou deux. Vous pouvez trouver un campement de manifestantEs quelconque, ou être hébergé chez unE amiE qui habite les environs.

Autrement, voici comment faire pour le transport :
::: RÉSERVEZ VOTRE PLACE POUR LE TRANSPORT DÈS MAINTENANT! :::

Les organisateurs et organisatrices de TransportMontebello ont besoin de savoir dès maintenant le nombre de personnes qui comptent assister aux mobilisations contre Bush, Harper et Calderón près de Montebello. Veuillez réserver votre place dès maintenant!

Nous demandons de réserver avant le 12 AOÛT pour que nous puissions le plus tôt possible fixer des plans clairs pour les mobilisations.

Des autobus partiront de MONTRÉAL le 20 août en matinée (et nous organisons également du transport pour le 19 août).

SVP réservez dès maintenant en écrivant à TransportMontebello@gmail.com

Lorsque vous réservez, veuillez nous donner les informations suivantes:

--> L'heure à laquelle vous préférez partir de Montréal : Le 19 août (en matinée ou en début d'après-midi) OU avec les autobus le 20 août (on part à 9 heures du matin).

--> L'heure à laquelle vous voulez revenir à Montréal: le 20 août en soirée OU le 21 août (à la fin des manifestations)

Pour le coucher du 19 et du 20 au soir, des espaces de campement seront organisés.

Notez que des autobus partiront également de la ville de Québec.

Nous suggérons une contribution volontaire de $5 à $15 pour aider à défrayer les coûts de ce voyage. Personne toutefois ne sera refusé à bord des autobus. Les contributions peuvent être payées le 19 ou le 20.
Pour plus d'informations à propos du transport, veuillez visiter immédiatement le lien suivant : http://www.psp-spp.com/?q=fr/node/96

Envoyez un courriel ou appelez au besoin. Le financement, comme l'hébergement et le bénévolat pour le transport sont fortement appréciés et demandés. Si vous pensez être disponible à le faire, allez-y ! C'est pour une bonne cause, cela n'arrive pas à souvent !

Bien manifester collectivement
Durant la manifestation, il y aura plusieurs groupes et idéologies qui seront présents pour la même cause : tous et toutes contre le PSP. Malheureusement, les divergences existent et certains individus auront tendance à lancer des injures aux autres groupes, ce qui risque de créer des conflits internes au sein même des manifestantEs. C'est pourquoi nous vous présentons certaines recommandations pour empêcher tout accrochage inutile.
  • Éviter les disputes entre les militantEs de différentes idéologies (ex.: communisme vs. anarchisme, ou électoralisme vs. révolution) et percevoir cette manifestation comme une occasion de souder des liens, forger des alliances et collaborer ensemble. N'oubliez pas notre devise : l'union fait la force !

  • Ne touchez à rien qui ne vous appartient pas. Ne brisez pas de vitrine, de véhicule ou de manifestantEs même. Si vous voulez faire des graffitis ou mettre des autocollants un peu partout, c'est votre choix ; éviter les dommages collatéraux. De la peinture n'a rien de destructueur, c'est plutôt symbolique.

  • Respectez la liberté de parole à toutes les personnes présentes à la manifestation, ainsi que le droit de diffuser de la propagande. Si vous êtes communiste et que vous voyez un anarchiste distribuez des tracts, ne l'embêtez pas comme il ne vous embête pas. Refusez si vous voulez.

  • Unissez-vous, n'ayez pas peur.

  • Respectez l'autrui qui est de Gauche comme vous.
Vous pensez être prêtE pour la manifestation ? Alors c'est partie !

Nous recommandons à nos lecteurs et lectrices de diffuser ce billet à travers le web d'urgence pour informer un maximum d'individus possible et les préparer pour la manifestation dite "monstre" qui s'en vient. N'oubliez pas que ce blogue est le votre, tout comme ce billet : vous pouvez y ajouter des éléments qui ont été oubliés, tout comme nous poser des questions.

L'hégémonie ne passera pas !

P.S.: Le dossier sera visible dans la colonne de droite du blogue.
P.S.2: Le dossier sera mis à jour losrque nécessaire.

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mardi 31 juillet 2007

 

Tournée de l'administration Bush dans le monde arabe

Toujours sur la lancée anti-iranienne des anglo-saxons, les chefs de la diplomatie et de la défense des États-Unis ont entrepris un voyage dans le Proche-Orient, débutant avec l'Égypte, afin de contrer l'influence iranienne dans la région. Ce même geste cherche aussi à gagner la sympathie des pays arabes, dont leurs alliés.

La secrétaire d'État, Condoleeza Rice, a déclaré avant son départ que les contrats d'armements militaires de sommes assez volumineuses visaient à contrer les propagations idéologiques dites "négatives" de l'Iran, d'Al-Qaïda, du Hezbollah et de la Syrie dans la région. Elle a entre autre accusé l'Iran de nourrir le terrorisme au Liban, de financer le mouvement Hamas, de soutenir les milices chiites en Irak et de vouloir se doter d'armes nucléaires. Cette dernière est une traduction américaine des termes "énergie nucléaire".

Cette influence iranienne n'est, bien sûr, que présente dans le monde de la Droite néoconservatrice, dans la peur sunnite anti-chiite et de la Gauche soucieuse. Par ces accusations directes comme celles-ci, on oublie l'omniprésence anglo-saxone et occidentale à travers le globe durant plus d'un millénaire d'histoire. Que ce soit au niveau politique, social, militaire, économique : l'omniprésence y était.

Concernant l'aide iranienne auprès du Hamas et du Hezbollah, ainsi que des milices chiites en Irak, cela peut s'avérer vrai, mais les confirmations manquent contrairement aux accusations sans preuves. Le plus ironie dans cela, est le fait que les États-Unis aient déjà financé des groupes nationalistes réactionnaires, et souvent anticommunistes, dans le but de renverser l'État et d'en prendre contrôle pour ensuite servir les intérêts capitalistes. Nous pouvons nous souvenir des contras au Nicaragua ; des moudjahidins en Afghanistan ; des mercenaires à Cuba et au Tibet ; ainsi que les baasistes en Irak.

Il faut dire que les accusations sans fondements fleurissent mieux que les preuves mises sous silence...

Certes, Condoleeza Rice a aussi affirmé ceci à l'aéroport de Shannon, en Irlande :
« Il n'y a aucun doute : l'Iran constitue le défi le plus important lancé aux intérêts américains dans la région et au projet de Proche-Orient que nous voulons »
Il faut dire que leurs discours changent vite de cibles. Rappelons-nous, au début, des propos semblables à celui dit par Rice, mais en rapport avec l'URSS social-impérialiste. Souvenez-nous des "défis" des baltes, des basques, de l'Europe de l'Est, de l'Amérique latine et encore.

Aujourd'hui, c'est le monde arabe, dont la principale cible est l'Iran - qui n'est soit dit en passant pas arabe. De ce fait, Téhéran - capitale d'Iran - accuse l'administration Bush de vouloir semer la division et la peur au sein même de la région par leurs armements. La secrétaire d'État réplique à cette accusion que « s'il y a déstabilisation de la région, il faut l'attribuer au régime iranien. » Comme quoi, dans toute cette affaire, le bouc-émissaire c'est l'Iran.

Certes, cette tournée n'a qu'un objectif : promouvoir l'idéologique anglo-saxone à travers le monde arabe qui, parmis les civils, beaucoup de résistances culturelles s'y font. Elle sert sans aucune doute à la préservation de la présence militaire dans les pays arabes dit "alliés", ainsi qu'en Afghanistan et Irak, afin de mieux concentrer les futures attaques contre l'Iran - ainsi que la Syrie -, les seuls territoires de la région n'ayant aucune présence militaire américaine.

L'Irak et l'Afghanistan n'étaient que des boucliers dans les mains de l'Iran ; aujourd'hui, ils sont dans les mains américano-sionistes (car oui, Israël joue un grand rôle dans cette affaire).

==> Lire la suite
==> L'Iran et la Syrie critiquent les contrats d'armements

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Le dépotoir de l'électronique

Lorsqu'on voit la Chine dans les médias, il est généralement question de la fabuleuse croissance économique du pays, des prochains jeux olympiques mais on parle aussi, moins souvent, des questions environnementales dans l'empire du milieu ainsi que des droits de l'homme.

Dans ce reportage de Radio-Canada, on nous montre avec force qu'encore une fois, le capitalisme davidien cause des torts irréparables aux individus et à l'environnement, car selon cette logique néo-libérale, le profit est plus important que l'homme.

On nous montre une ville chinoise qui sert littéralement de dépotoir pour les ordinateurs et les autres équipements informatiques des pays occidentaux. C'est bien beau de parler de «recyclage» mais encore faut-il que cela se fasse en respectant la nature et les gens qui y travaillent. Ces ouvriers, dont des enfants, doivent travailler dans des conditions qui mettent leur vie en danger pour moins de 2$ par jour. Ils respirent des vapeurs de plomb, du mercure ainsi que d'autres métaux lourds.

Bien que ce soit «interdit» sur papier de venir porter ses vidanges en Chine, le libre-échange fait son oeuvre en passant outre les conventions internationales et les lois d'un pays pour permettre cette injustice. La corruption étant également un énorme problème dans l'appareil d'état chinois.

La chose la plus choquante est que le gouvernement qui garde son emprise sur ce pays, le «Parti communiste chinois» ose encore se dire «socialiste». Qu'est qu'il y a de «socialiste» dans l'exploitation et la pollution ? Bref, bon visionnement. Nous pourrons poursuivre le débat dans la section commentaire.

==> Le reportage

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lundi 30 juillet 2007

 

Le venin raciste MLNQuiste

Depuis sa création suite à la défaite référendaire de 1995, le MLNQ a été plus d'une fois identifié à l'extrême-droite québécoise. Ça l'a commencé par une demande d'un moratoire sur l'immigration. Dans une tentative de redorer son blason, ce point a été retiré de leur plateforme pour être remplacée par une demande à un contrôle accru sur l'immigration.

Nous pourrions être tentés de croire que le problème a été résolu. Mais avec les propos qui ont tenus par un manifestant (Félix Ouellet-Théberge) lors de l'habituelle manif du groupe le 1er juillet à Québec, c'est tout le contraire qui semble se produire.

«Je parle en mon nom personnel et pas en celui de tous ceux qui sont ici, mais je préfère qu’on fasse plus d’enfants que de laisser entrer plus d’immigrants. Je ne suis pas raciste, mais ce n’est pas avec des enfants mélangés avec des Africains que la culture québécoise va s’épanouir».

Si ce n'est pas du racisme, qu'est-ce que c'est alors ? Ces propos n'ont pas du tout été dénoncés par Raymond Villeneuve, le chef de cette organisation. Nous n'en avons pas contre le fait que ces personnes soient souverainistes. Il est tout à fait possible de l'être, sans pour autant embrasser des idéaux haineux et xénophobes. N'oubliez pas que le silence est complice...et ce cas en est un flagrant.

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dimanche 29 juillet 2007

 

Citation de la semaine


« Plutôt mourir debout que vivre à genoux. »
- Emiliano Zapata

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Washington veut renforcer ses amis du monde arabe

Alliée à une bonne partie du Moyen-Orient, l'administration Bush s'est engagée à renforcer ses liens avec certains pays du milieu. Ces régimes monarchiques sont, en effet, des bons amis de Washington depuis plusieurs décénnies et collaborent ensemble dans la région devenue l'une, voire la plus chaude du monde.

Selon les États-Unis, l'influence iranienne grandit trop vite et doit être arrêtée à tout prix car elle représente une "menace" pour la région. L'Iran est considéré comme un ennemi monstre pour les États-Unis, et ces derniers font leur maximum avec tous les moyens à leur disposition - sans utiliser la force militaire - pour établir un blocus autour du pays ennemi.

Pour ce faire, les États-Unis veulent compléter une série de contrats qui viseront à alimenter l'armement militaire jusqu'à minimum 20$ milliards des six pays du Golfe alliés, dont l'Arabie Saoudite primordialement. En plus de financer ces pays, ils vont aussi envoyer une somme de 30,4$ millards en aide militaire à Israël sur 10 ans (9,1$ millards de plus qu'avant), ainsi que 13$ milliards à l'Égypte.

Un haut responsable, cité par le journal Post a déclaré ceci :
« Nous sommes attentifs aux besoins de nos alliés et à ce que chacun dans la région considère être une démonstration de force d'un Iran plus agressif. L'un des moyens de faire face à ça, c'est de renforcer nos alliés et amis. »
Donc, donner des milliards de dollars pour des pays arabes pro-États-Unis, c'est légitime, nécessaire et important ! Pareil pour Israël, qui a vu son coffre grossir, voire déborder contrairement à ses anciennes grosses sommes d'argent !

Nous pouvons dire que cela a été aussi légitime et nécessaire que : la coupure d'aide envers la Palestine [occupée] ; l'invasion en Irak ; l'invasion en Afghanistan. Mais, au fait, pourquoi avoir ordonné une invasion en Irak et en Afghanistan ? George W. Bush disait pour le cas d'Afghanistan que c'était pour retrouver et capturer Oussama Ben Laden : 5 ans plus tard, il a été dans la mire à plusieurs reprises des forces internationales, mais l'armée américaine a ordonné de laisser faire (voir documentaire au bas du billet).

Concernant l'Irak, il y a eu deux raisons : Dieu a donné la mission à George W. Bush d'envahir l'Irak ; Saddam Hussein était dangeureux car il avait en sa posséssion des armes de destructions massives. Quatre ans plus tard, Saddam est pendu, et ses armes n'ont jamais été retrouvées.

Concernant la Palestine, c'est bien simple : le Hamas, démocratiquement élu par le peuple palestinien à forte majorité, n'est pas reconnu par l'Élite internationale et est considérée comme terroriste par ces mêmes bandits occidentaux. Donc, une organisation terroriste au pouvoir résulte à une coupure d'aide internationale complète, même après avoir gagnée selon les enjeux et règles de Washington.

Alors, que font-ils ? Qu'est-ce qu'ils tentent de faire dans le Proche-Orient et Moyen-Orient ? Pourquoi financer autant des monarchies arabes pour freiner l'Iran ? Les raisons identiques à la guerre froide ; dominer la région par le néolibéralisme et l'instaurer à travers cette dernière.

Voyez par vous-mêmes.

Voici quelques faits à visionner sur la carte ci-haut (cela porte à réflexion)...
Donc, les contrats d'armements (s'ils sont acceptés dans le Congrès américain) ne sont en fait qu'une stratégie pour renforcer les lignes autour de l'Iran et, ainsi, préparer une offensive optimale et maximale envers l'Iran ? Déjà que l'Afghanistan et l'Irak ont été pris, pourquoi pas l'Iran ? La très forte majorité des bases militaires américaines de la région sont géographiquement collées à l'Iran.

Hmm, tirez-en vos propres conclusions.

==> Aide des États-Unis à Israël (Rapport)
==> Lire la suite
==> Bases militaires à travers le Moyen-Orient (2)
==> Bases militaires américaines dans le monde (2)
==> Les ratés d'une traque (documentaire)

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Bush veut éliminer Chavez

Selon le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Nicolas Maduro, la vie du président Hugo Chavez serait en danger. M. Maduro a affirmé mercredi que le président étasunien «avait donné des ordres contre» le «comadante» Chavez.

Lors de la cérémonie de célébration du 440e anniversaire de la fondation de Caracas, le ministre a précisé que «chaque jour qui passe, les menaces contre la vie du "comandante" Hugo Chavez se font plus dangereuses [...] Nous savons de bonnes sources, de sources directes que Bush a donné des ordres contre le président Chavez et contre la paix des Vénézuéliens».

Hugo Chavez entretient des liens très serrés avec Fidel Castro, son mentor, et tout comme celui-ci, il confronte verbalement le gouvernement Bush régulièrement. Il soutient d'ailleurs que la CIA oeuvre à son élimination... comme ils l'ont fait déjà à plusieurs reprises.

Le Vénézuela est bien sur une menace pour la paix mondiale puisque selon Bush «Chavez est pire qu'Hitler»... Je crois que ce cher George aurait peut-être besoin d'une leçon d'histoire...

==> Cette nouvelle sur Cyberpresse

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