samedi 1 septembre 2007

 

Citation de la semaine

« Nos défauts et nos infirmités ne sont pas ridicules en eux-mêmes, mais ridicule est l'effort que nous déployons pour les dissimuler. » - Giacomo Leopardi

Cela s'applique parfaitement aux trolls davidiens qui ont envahi le blogue.

Libellés : ,


 

Image de la semaine

Libellés : , , , , ,


 

We're getting ready!


Voici une vidéo fort amusante que nous avons reçu par courriel. Elle montre «l'entraînement» de militantEs du Black Block qui se préparent à aller manifester contre un rassemblement du Parti Républicain

Libellés : , , , , ,


 

Le régime communiste aux U.S.A.

Voici un excellent texte de Léon Trotsky expliquant comment une société industrialisée pourrait générer la révolution, et ainsi organiser une toute nouvelle économie. Bien que ce texte date de 1935, plusieurs points sont encore d'actualités, notamment la croyance droitiste qui dit que ce qui est communiste est ce que la Russie était en 1917 à 1925 dans les régions les plus arriérées au plan culturel et économique.
Si le régime communiste est instauré aux Etats-Unis, comme une conséquence de l'incapacité de votre ordre social capitaliste à résoudre ses difficultés et ses problèmes, vous découvrirez que ce régime bien loin de signifier une tyrannie bureaucratique intolérable et l'enrégimentement des individus, sera à l'origine d'un développement des libertés individuelles et donnera l'abondance pour tous.

A l'heure actuelle, la plupart des Américains ne considèrent le régime communiste que d'après l'expérience de l'Union Soviétique. Ils craignent que ce régime n'engendre en Amérique les mêmes résultats matériels que chez les peuples culturellement arriérés de l'Union Soviétique.

Ils craignent que l'on ne veuille les coucher sur un lit de Procuste, et considèrent, par ailleurs, le conservatisme anglo-saxon comme un obstacle insurmontable même pour des réformes éventuellement souhaitables. Ils soutiennent que la Grande-Bretagne et le Japon interviendraient par la force armée contre les Soviets américains. Ils redoutent de s'entendre dicter quels vêtements ils doivent mettre, quels aliments ils doivent consommer; d'être contraints à se contenter de rations de famine; à ne trouver dans la presse qu'une propagande officielle stéréotypée; à entériner des décisions prises sans leur participation active; à garder leurs pensées pour eux, et à chanter bruyamment en public les louanges de leurs dirigeants soviétiques pour échapper à la prison ou à l'exil.

Ils ont peur d'être la proie de l'inflation monétaire, de la tyrannie bureaucratique, d'une paperasserie intolérable dans toutes les démarches de l'existence quotidienne. Ils craignent d'assister à une standardisation mécanique des arts et des sciences, comme de la vie de tous les jours; à la destruction, par la dictature d'une monstrueuse bureaucratie, de toute spontanéité politique et de la liberté de la presse. Et ils tremblent à l'idée d'être obligés à parler un incompréhensible jargon de dialectique marxiste et à professer une philosophie sociale obligatoire. Ils craignent, en un mot, que l'Amérique soviétique ne devienne la contre-partie de la Russie soviétique telle qu'on la leur a dépeinte.

En réalité, le régime. soviétique américain diffèrera autant du régime soviétique russe que les Etats-Unis du Président Roosevelt différent de l'empire russe du tsar Nicolas II. Cependant, le régime communiste ne peut être instauré en Amérique que par une révolution, comme l'y furent l'indépendance et la démocratie. Le tempérament américain est énergique et violent, et il exigera pas mal de vaisselle cassée avant que le régime communiste ne soit solidement établi. Les Américains sont des enthousiastes et des sportifs avant d'être des spécialistes ou des hommes d'état, et il serait contraire à la tradition américaine d'opérer un changement majeur sans se diviser, tout d'abord, en camps opposés et fendre des crânes.

Néanmoins, si élevé qu'il puisse être, le coût de la révolution communiste aux Etats-Unis sera insignifiant, rapporté à votre richesse nationale et à votre population, en comparaison de celui de la révolution bolcheviste en Russie.

Cela tient à ce que, dans une guerre civile révolutionnaire, ce n'est pas la poignée d'hommes qui se trouve au sommet de l'échelle sociale qui se bat --les 5% ou 10% qui possèdent les neuf dixièmes de la fortune américaine: ils ne peuvent recruter les armées de la contre-révolution que dans les couches inférieures des classes moyennes. Or la révolution pourrait facilement amener ces dernières sous son drapeau en leur démontrant que le soutien des soviets leur ouvrirait seul une perspective de salut.

En dessous de ce groupe social, tout le monde, au point de vue économique, est préparé au communisme. La crise a ravagé votre classe ouvrière, et a porté un coup terrible à vos agriculteurs, déjà atteints par le long déclin agricole de la décade d'après guerre. Il n'y a aucune raison pour que ces groupes opposent une ferme résistance à la révolution; ils n'ont rien à y perdre, en admettant, bien entendu, que les dirigeants de la révolution adoptent une politique modérées et clairvoyante à leur égard.

Quels autres hommes voudront se battre contre le communisme? Vos milliardaires et multimillionnaires? Vos Mellon, Morgan, Ford, Rockefeller? Ils cesseront la lutte dès qu'ils ne pourront plus trouver d'autres gens pour se battre à leur place.

Le gouvernement soviétique américain prendra fermement possession des leviers de commande de votre système économique: les banques, les industries-clés et les moyens de transport et de communication. Il donnera alors aux agriculteurs, aux petits commerçants et négociants, un temps de réflexion suffisamment long pour que ceux-ci aient la possibilité de constater comme le secteur nationalisé de l'industrie fonctionne bien.

C'est ici que les soviets américains pourront faire de véritables miracles. La "technocratie" ne pourra devenir une réalité que sous le régime communiste, une fois votre système industriel affranchi des entraves de la propriété privée et du profit privé. Les plus audacieuses propositions de la commission Hoover sur la standardisation et la nationalisation ne sont que jeux d'enfants auprès des possibilités nouvelles que libérera le régime communiste.

L'industrie nationale sera organisée sur le modèle de la chaîne de montage dans vos usines automatiques modernes à production continue. La planification scientifique pourra sortir du cadre de l'usine individuelle pour être appliquée à votre système économique tout entier. Les résultats seront stupéfiants.

Les coûts de production tomberont à 20%, ou moins, de leur valeur actuelle. De ce fait, le pouvoir d'achat des agriculteurs s'élèverait rapidement.

Bien entendu, les soviets américains institueraient leurs propres entreprises agricoles géantes, en guise d'écoles de collectivisation volontaire. Vos agriculteurs pourraient facilement calculer s'il est de leur intérêt de demeurer des anneaux isolés, ou de se joindre à la chaîne publique.

[...]
==> Lire la suite

Rappelez-vous de ceci : l'Entreprise d'aujourd'hui est ce que l'Église était autrefois à l'État.

Libellés : , , , , , , , , , , , , ,


vendredi 31 août 2007

 

Sherbrooke: Pénurie d'espaces commerciaux au centre-ville

Les avis sont très différents entre la Corporation de développement du centre-ville de Sherbrooke et certains commerçants de la rue Wellington.

Au cours de l'ouverture officielle d'une nouvelle boutique, la ville de Sherbrooke a indiqué que pour la première fois depuis des lustres, le centre-ville ne parvient plus à répondre à la demande d'investisseurs désireux de s'y installer. Avec un taux d'inoccupation de 6,5 %, on serait sur le point de manquer de locaux pour accueillir de nouveaux commerces.
La petite bourgeoisie locale de la ville de Sherbrooke ne fait pas la dentelle lorsqu'il est question de son fameux centre-ville, celui qui est en train de se mourir depuis plus de 5 ans à cause des politiques pitoyable du maire Perrault. Cette année, il y aura eu un Référendum sur la question de l’urbanisme à Sherbrooke : partisans du «Power Center» contre les commerçants du Centre-ville. Une lutte à finir entre ces groupes bourgeois opportunistes : dans un côté, une bourgeoisie qui habite près du bois Beckett, à quelques minutes de marche du Wal Mart et du Canadian Tire mais qui ne souhaite pas être dérangé davantage dans son petit havre de paix, et d’un autre côté, une caste tout aussi profiteuse qui souhaite déloger les pauvres et les services du Centre-ville pour l’embourgeoisé, comme cela se fait à Montréal depuis quelques années.

Pendant qu’ils parlent d’un supposé manque de locaux au Centre-ville, ils ne se rendent pas compte que tout est en train de fermer actuellement ? Que ce soit un bar miteux ou une boutique de 33 tours honnête, tout est en train de faire faillite à cause des politiques qui tendent à vouloir déménager le Centre-ville vers le nord de la ville.

Tout en tentant de déplacer les commerces et les services, les gens qui y habitent en sont fortement désavantagé. Il serait tout de même bon de rappeler que Sherbrooke est la deuxième ville la plus pauvre au Canada... et ce n’est sûrement pas la faute de la «gogaûche» car c’est notre ti-mousse préféré (Jean Charest) qui en est député depuis des années. Beaucoup profitent de cette situation : les centres d’appels viennent profiter des jeunes de la ville, qui savent en général très bien parler anglais en leur offrant des conditions de travail de merde ou bien l’Armée Canadienne, qui connaît une campagne de recrutement sans précédent depuis qu’elle visite les écoles défavorisées et les lieux fréquentés par les jeunes…

Sherbrooke est une ville typique au Québec, une ville où cohabitent une bourgeoisie opportuniste à souhait et les masses exploités.

Camarade Antho, payeur de taxe et résident de Sherbrooke

==> Lire la suite

Libellés : , , , , ,


 

Communiqué du Centre d’appui aux Philippines

Exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Jose Maria Sison!

Le Centre d’appui aux Philippines (CAP-CPC) condamne avec véhémence l’arrestation du professeur Jose Maria Sison par la police néerlandaise sous de fausses accusations d’« assassinats multiples ». Âgé de 68 ans, le professeur Sison vit aux Pays-Bas depuis près de 20 ans avec le statut de réfugié politique, qui lui a été reconnu en vertu de la Convention relative au statut des réfugiés et la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Composé de CanadienNEs et de PhilippinEs vivant outre-mer éprisES de paix et de liberté, le CAP-CPC exige la libération immédiate et inconditionnelle de Jose Maria Sison.

Le professeur Sison a été arrêté le 28 août 2007. Les policiers ont défoncé la porte de son domicile et saisi papiers, dossiers, ordinateurs et CD-ROM. Au cours de la même opération, la police a perquisitionné sans mandat les domiciles d’autres réfugiéEs philippinEs vivant aux Pays-Bas, ainsi que les bureaux du Front national démocratique situés à Utrecht, s’emparant de boîtes entières de documents, de dossiers et des ordinateurs. Les témoins rapportent que toute l’opération fut conduite dans le plus pur style de la Gestapo. Le professeur Sison est accusé des meurtres de Romulo Kintanar et Arturo Tabara. La police néerlandaise prétend qu’il aurait ordonné que ces meurtres soient commis en 2003, depuis les Pays-Bas. Le procès où il devra répondre de ces accusations inventées de toutes pièces se déroulera aux Pays-Bas, et non aux Philippines.

Nous sommes convaincuEs que les vrais motifs de l’arrestation du professeur Sison sont d’ordre politique et non criminel. Depuis près de 40 ans, Jose Maria Sison est une figure de proue du mouvement révolutionnaire national et démocratique aux Philippines. Dès le début des années 1960, il fut l’un des pionniers ayant relancé le mouvement anti-impérialiste aux Philippines; il a également joué un rôle-clé dans la remise sur pied du Parti communiste des Philippines (PCP). Par la suite, pendant neuf ans, il fut le plus célèbre prisonnier politique du régime du dictateur Ferdinand Marcos.

Cela fait plusieurs années que le gouvernement philippin trame toutes sortes de complots dans le but de le faire taire. Encore récemment, Sison a pu mettre la main sur des documents qui faisaient état d’une intervention du conseiller à la sécurité nationale, Norberto Gonzales, devant le conseil des ministres, dans laquelle ce dernier se disait d’avis que l’assassinat de Sison contribuerait à résoudre l’actuel soulèvement armé aux Philippines. Un tel dénouement n’aurait rien de surprenant quand on sait que plus de 850 assassinats politiques extrajudiciaires ont été perpétrés impunément sous le règne de l’actuelle présidente Gloria Macapagal-Arroyo.

Jose Maria Sison a également été la cible de nombreuses campagnes de diffamation. Après que l’administration Bush eut déclenché sa soi-disant « guerre globale contre la terreur » en 2001, les États-Unis, l’Union européenne, le Canada et d’autres États lui ont accolé l’étiquette de « terroriste », tout comme ils l’ont fait à l’endroit de la Nouvelle armée populaire et du Parti communiste des Philippines. Cette attaque directe contre Sison et sa famille était aussi une attaque à l’ensemble des anti-impérialistes, et à toutes les personnes éprises de paix et de liberté à travers le monde. Au Canada, nous ne connaissons que trop bien les effets pernicieux des mesures anti-terroristes répressives et réactionnaires qui entraînent la persécution injustifiée de civils innocents, comme on l’a vu dans le cas de Maher Arar. Il semble maintenant que le gouvernement philippin ait conclu un marché du même genre avec les autorités néerlandaises, avec l’intention de criminaliser et de réduire au silence l’un des critiques les plus bruyants et influents du gouvernement Arroyo.

Le gouvernement philippin veut se débarrasser du professeur Sison parce qu’à titre de principal consultant politique du Front national démocratique des Philippines (le NDF), il incarne les aspirations et les luttes que le peuple philippin mène depuis plus de 30 ans dans le cadre de la guerre révolutionnaire pour la libération nationale et sociale qui se déroule dans ce pays. Reconnu comme un militant anti-impérialiste inébranlable, Jose Maria Sison incarne également l’esprit de la solidarité internationale authentique, nécessaire à l’établissement d’une paix juste et durable.

Cette arrestation survient à la suite d’une série d’événements impliquant Sison. Plus tôt cette année, le Tribunal de première instance des Communautés européennes annulait la décision du Conseil de l’Union européenne qui avait ajouté le nom de Jose Maria Sison sur sa liste noire des individus et organisations « terroristes ». Fait à noter, le gouvernement néerlandais a refusé de se conformer à cette décision en prétendant que le verdict ne s’appliquait qu’à l’ancienne liste sur laquelle le nom de Sison apparaissait, et non à la nouvelle que l’Union européenne a confectionnée le 29 juin dernier – un point de vue que partage le gouvernement philippin.

En outre, le professeur Sison est l’un des principaux intervenants ayant poussé à la reprise des pourparlers de paix entre le NDF et le gouvernement philippin. Sous les auspices de la guerre états-unienne contre la terreur, l’administration de la présidente Arroyo a récemment choisi d’intensifier ses opérations de guerre totale, en particulier dans l’île de Mindanao située dans le sud des Philippines, où la minorité musulmane est concentrée. Par cette décision, le régime Arroyo souhaite amener le gouvernement des États-Unis à augmenter l’aide militaire qu’il lui accorde bon an, mal an.

Ajoutons que le professeur Sison a largement contribué à attirer l’attention de l’opinion mondiale sur l’actuelle vague d’assassinats politiques qui se déroule aux Philippines; suite à cela, le gouvernement philippin se retrouve d’ailleurs dans la mire des organisations de défense des droits de la personne telles le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Amnistie internationale, Human Rights Watch et même le Sénat américain, dont l’audience qu’il a tenue à ce sujet pourrait même conduire à la réduction de l’aide militaire états-unienne aux Philippines.

Concernant les prétendues accusations criminelles portées contre Sison, précisons que la Nouvelle armée populaire (New People’s Army, NPA) a déjà revendiqué la responsabilité de l’exécution de Kintanar et Tabara. Jose Maria Sison admet avoir participé à la fondation du Parti communiste des Philippines et en avoir été le premier président, de 1968 jusqu’à son arrestation par le régime Marcos en 1977. Toutefois, il affirme très clairement ne plus faire partie de la direction du parti, ni de la NPA, sa seule responsabilité étant désormais celle de consultant politique principal du Front national démocratique.

Sison explique : « Mes ennemis sont extraordinairement menteurs et stupides lorsqu’ils jettent le blâme sur moi pour les actions révolutionnaires réalisées par la NPA, sachant que cela fait plus de 20 ans que je vis en-dehors des Philippines. À plusieurs reprises déjà, des procureurs et des juges ont écarté ces accusations portées contre moi, étant donné leur fausseté patente et le fait que je ne suis plus sous leur juridiction. »

« En juillet 2007, la Cour suprême des Philippines – rien de moins! – a ordonné l’arrêt des procédures suite à l’accusation de rébellion qui avait été portée contre moi et contre une cinquantaine d’autres militantes et militants, écartant les centaines de soi-disant “preuves” que le régime disait avoir à notre sujet. Cette fausse accusation et ces “preuves” couvraient toute la période allant de la fondation du Parti communiste des Philippines en 1968 jusqu’au moment où les accusations ont été portées en 2006. Ces “preuves” ayant été écartées, elles ne peuvent plus être utilisées pour porter quelque nouvelle accusation que ce soit. » Sauf qu’une fois de plus, il semble bien que le gouvernement Arroyo et ses homologues néerlandais soient prêts à se livrer à toutes les bassesses pour mettre la main sur Sison.

Le Parti communiste des Philippines, la NPA et le NDF dirigent une lutte populaire exemplaire pour la libération nationale et la démocratie, contre la domination étrangère et contre toute forme d’oppression et d’exploitation. Nous rejetons l’idée que les luttes de libération nationale, y compris lorsqu’elles prennent la forme d’une lutte armée, équivalent au « terrorisme ». Nous sommes préoccupéEs par le fait que des organisations politiques légitimes et les individuEs qui les soutiennent, incluant des revendicateurs légitimes du statut de réfugiéE et des réfugiéEs politiques reconnuEs comme telLEs, puissent devenir la cible de mesures répressives injustifiées, au nom de la lutte contre le terrorisme.

L’inclusion du professeur Sison et de divers mouvements révolutionnaires sur une liste noire, notamment par l’Union européenne et le Canada, ne laisse présager rien de bon pour la démocratie. Les groupes et individuEs qui expriment concrètement leur solidarité avec ces mouvements pourraient bien être les prochaines victimes. Les droits démocratiques à la liberté d’expression et d’association sont en jeu. La valeur humaine de la solidarité est menacée.

Nous sommes d’accord avec l’évêque Millamena de l’Église indépendante des Philippines, qui disait dans une récente entrevue : « Le professeur Sison n’est pas un terroriste. Tout ce qu’il fait, c’est de lutter avec les pauvres pour que ceux-ci puissent vivre dignement. Cette lutte est légitime. » L’ex-vice-président des Philippines, Teofisto Guingona, a lui-même ajouté à cette déclaration qu’il faut savoir « faire la différence entre un rebelle qui lutte contre la faim et contre ce qu’il perçoit comme une injustice, et un terroriste qui cherche à répandre la terreur et la haine ».

Comme pays qui se proclame champion de la démocratie et des droits de la personne, le Canada doit retirer immédiatement et inconditionnellement le nom du professeur Sison de sa liste des « organisations terroristes étrangères » établie en vertu de la Convention internationale pour la suppression du financement du terrorisme.

Et nous exigeons du gouvernement et de la police néerlandaisEs qu’ils libèrent immédiatement et inconditionnellement le professeur Jose Maria Sison!

Libellés : , , , ,


jeudi 30 août 2007

 

Notre ruban bleu

Impossible de passer une journée en voiture sans voir l’un de ces fameux rubans «support our troops», qu’il soit jaune ou aux couleurs militaires, ou à l’occasion agrémenté d’un petit coquelicot. Cet aimant de voiture est purement propagandiste en voulant nous laisser croire que l’on doit appuyer les soldats, sans pour autant être en accord avec la mission. Croire ça relève que vous êtes contradictoire dans ce discours enflammé.

Selon l’initiative de Un homme en colère (UHEC) et d’un graphiste, Inkognitho, voici maintenant la réponse des anti-militaristes à ce ruban jaune, qui est loin de faire l’unanimité. Ce ruban bleu s’oppose à la guerre et n’exige qu’une chose : que les « boys » rentrent à la maison.

Cependant, en ayant reçu la suggestion par courriel de l’afficher sur le site, certains se sont montrés réticent à l’afficher sur le site, étant donné la présence des fleurs de lys. Par contre, ce symbole représente davantage le lieu d’origine des soldats du 22e régiment que le nationalisme québécois, qu’il soit perçu comme bon ou mauvais.

Il y a quelques temps, le Reactionism Watch avait mis en ligne une série de «support our troops», mais plutôt en soutient à la résistance irakienne, aux armées populaires du Népal et de l’Inde, et au Hezbollah.

Vous êtes bien sûr invitéEs à mettre sur votre blogue ce charmant billet pour contrer les DavidiennES. Voici le blogue de son créateur et le commentaire de Louis (UHEC) sur ce sujet. Voici le lien directe vers l'image :
http://uhec.net/b/images/antiguerre1.jpg
Bonne soirée.

==> Un homme en colère: Un ruban contre la guerre
==> Le blogue de Inkognitho

Libellés : , ,


 

Quelques citations humoristiques

Et nous voilà avec une nouvelle liste de citations humoristiques que les droitistes à la fois davidienNEs ou non ont écrit ! Pour ceux et celles qui sont pour la première fois sur ce blogue, nous mettons en ligne sur le blogue plusieurs citations trouvées à travers la blogosphère afin de rire un peu.

Voici donc la liste pour bien finir la semaine :
Harper a fait la seule chose qui était intelligente avec les manifestants: il s’est foutu de la gueule d’une minable bande d’extrémistes communistes. - David
Pour ce qui est des manifestants de la vidéo, jamais un honnête citoyen ne saurait trouver de tels accoutrements, même pour une "mission" de la GRC. S'ils avaient été des agents, ils auraient au moins porté une cravate, voyons. - Jacques Saint-Pierre
Le prolétariat est souvent illogique… - Tom
Car si tu savais lire un graphique, tu verrais que la richesse n’a pas été “redistribué” pour la simple et bonne raison que jusqu’en 95, la richesse n’existait pas ! On ne peut pas redistribuer ce qui n’existe pas ! La richesse a été créé de manière exponentielle avec la libéralisation de l’économie chinoise ! - David
En passant, je trouve assez inconvenant et prétentieux de vous classer parmi les médias, indépendants ou non. Vous ne rapportez aucune nouvelle, n'avez aucun journaliste et êtes un groupuscule idéologique. La très, très grande majorité de vos billets n'est qu'un ramassis de copier-coller des vrais médias. - Jacques Saint-Pierre
Contrôle de foule tout à fait normal et approprié. Les citoyens de St-Jérôme devraient être fiers de leur force policière... - Jacques Saint-Pierre
Soutenez l'initiative de droitiste.com pour que s'expriment nombreuses les voix qui se distancent de la pensée unique qui règne au Québéc - LBII
Raisons pourquoi des soldats Québécois meurent en Afganistan:

1. Empecher le pays d’être une zone ou les Islamistes peuvent opérer à leur guise
2. Tuer des Islamistes

Le reste se sont des bénéfices collatraux. - economitz
Le rouge communiste, le rouge libéral et le vert lime du PQ ça donne un brun plutôt scatologique - Élodie Gagnon-Martin
Et, tout récemment, une invasion a débuté sur le blogue du Reactionism Watch en prétendant "se moquer" de l'équipe, ainsi que des personnes de Gauche visitant le site. L'histoire de Goldorak et de Chuck Norris font surface partout à travers les commentaires, vous n'avez qu'à lire pour rire un peu de l'attitude enfantin des droitistes se disant "matures" et "contre les cégepiens de 16~17 ans".

Ils sont comiques, avouons au moins ça !

Libellés : , ,


 

Colombie: Herbicide néfaste pour la santé répandu dans l'air par les autorités américaines et colombiennes

Après les insectes contaminés et lancés par avion pendant la guerre de Corée, et après le fameux agent orange utilisé au Vietnam pour éradiquer la jungle - donc la guérilla -, laissant encore aujourd'hui des traces profondes sur les êtres humains et la nature, voici maintenant le round-up en Colombie, qui sert les mêmes buts et possède les mêmes conséquences génocidaires.
Des études scientifiques ont démontré que les herbicides à base de glyphosate, utilisés pour éliminer les plantations de coca en Colombie sont responsables de dommages causant l’altération des chromosomes de la population locale.

En effet, l’herbicide est largué à partir d’avions qui survolent les champs de coca et s’étend ensuite à d’autres zones. Des études ont mis en évidence la contamination des habitants et animaux qui vivent dans un rayon de 3 km autour des plantations de coca régulièrement arrosées de glyphosate (principal composant du Round Up). Cette campagne anti-drogue est financée en grande partie par le gouvernement américain.

Les habitants qui ont subi des tests ont par ailleurs avoué souffrir de divers maux qui font leur apparition après le passage des avions : maux de tête, désordres intestinaux, troubles de la vision, vomissements, difficultés respiratoires...

Les dommages causés à l’ADN des populations sont susceptibles de favoriser l’apparition de cancers, et de causer des mutations génétiques. Le niveau de concentration de Round-Up relevé autour des champs de coca est de 20 fois supérieur au taux maximum recommandé par les autorités médicales.

Le gouvernement Colombien assure que toutes les précautions sont prises lors de la pulvérisation de l’herbicide, ce que contestent les ONG locales et les chercheurs de l’Université Catholique d’Equateur. Leurs craintes ont été par ailleurs été confirmées par le rapport du Français Gilles-Eric Seralin qui démontre la haute toxicité du Round Up.

Deux autres rapports émanant de l’université Mersin en Turquie et de l’université de Pittsburg aux Etats-Unis font état des effets dévastateurs de cette méthode sur les amphibiens et poissons de la région dont le taux de mortalité est extrêmement élevé.

Ce programme a coûté un peu plus d’un milliard de dollars américains pour les trois dernières années, et une superficie de 171.613 hectares a été traitée au glyphosate en 2006...

La firme américaine Monsanto, les gouvernements américains et colombiens ont évidemment mis en doute ces allégations, réclamant des preuves formelles de la toxicité du Round Up sur la vie sauvage et la population locale. Un délai supplémentaire pour permettre à ce programme de lutte anti-drogue d’être mené à son terme, sans tenir compte des dégâts irréversibles causés à la nature et aux hommes.
==> L'article de contre-information

Libellés : , , ,


mercredi 29 août 2007

 

Vive la résistance autochtone !

Libellés : , ,


 

Jose Maria Sison est arrêté !

Jose Maria Sison, ancien président du Parti communiste philippin (CPP) et de son bras armé, la Nouvelle armée du peuple, a été arrêté à Utrecht (centre), près de son domicile, a indiqué le parquet national.
Notre camarade Jose Maria Sison, qui est menacé par la justice des Pays-Bas depuis 1997, fut arrêté il y a de ça quelques jours. Voilà en gros de quoi il est «accusé»:
"Il est soupçonné d'avoir ordonné, depuis les Pays-Bas, l'assassinat de ses anciens alliés politiques aux Philippines, Romulo Kintanar et Arturo Tabara", a précisé le parquet.
Rappelons que cette méthode fut utilisée contre plusieurs camarades prisonniers politiques, comme le cas de Mumia Abu-Jamal. Ces gens sont arrêtés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis, les preuves étant fabriquées et les témoins menacés.

Pour le cas qui nous intéresse en ce moment, cet ancien président du Parti Communiste des Philippines est accusé de terrorisme par les États-Unis et le gouvernement pantin qui sert les intérêts occidentaux aux Philippines quand en réalité, la lutte révolutionnaire n’a fait aucun mal aux masses et lutte pour la dignité des sans-terres et des opprimés dans ce pays. Cela montre encore une fois la logique néo-conservatrice selon laquelle nous sommes terroristes en s’opposant au capitalisme et à l’impérialisme américain.

Par contre, il faudrait bien en parler du vrai terrorisme. L’État Philippin est accusé d’avoir tué plus de 800 opposants politiques depuis l'avènement au pouvoir de la présidente Gloria Macapagal Arroyo, une bonne amie du président Bush. Qu’est que c’est si ce n’est pas du terrorisme ?

Nous allons suivre l’affaire et voir pour contacter des camarades philippins qui pourront nous donner plus d’information.

À suivre.

Quelques liens :

==> Stop the killing in the Philippines
==> Action Socialiste: entrevue avec Jose Maria Sison: « Il faut armer politiquement la classe ouvrière »
==> Lire la suite

Libellés : , , , , ,


 

Bush va demander 50 milliards de dollars de plus au Congrès pour l'Irak

Le président américain George W. Bush devrait demander au Congrès 50 milliards de dollars supplémentaires pour l'Irak, après des évaluations très attendues de la situation dans ce pays le mois prochain, a rapporté mercredi un journal américain.

La demande semble indiquer que la Maison Blanche entend poursuivre jusqu'au printemps 2008 la stratégie actuelle qui a vu le renforcement des effectifs d'environ 30.000 hommes cette année, et n'a pas l'intention de céder aux pressions pour un retrait, écrit le Washington Post.
Alors qu’une majorité des américains s’opposent à la guerre en Irak et que le congrès, à majorité démocrate veut faire voter un retrait des troupes du pays, le président Bush souhaite avoir environ 50 milliards de dollars et 30 000 hommes supplémentaires pour l’agression américaine.

Les 50 milliards s'ajouteraient à 460 milliards demandés par l'administration dans le budget 2008 de la Défense et à 147 milliards inscrits dans un collectif budgétaire toujours pendant et destiné à financer la guerre en Irak et en Afghanistan, écrit le Post.
Ce sont les masses qui paient pour cette guerre totalement injuste, mais comme toujours, ils sont jamais écoutés…

Mais par contre, un espoir naît, les gens se réveillent progressivement et voient enfin que leur président à menti sur les réels objectifs de la guerre en Irak et le mouvement anti-impérialiste américain s'en retrouve renforcé, bien qu'il n'atteingne pas l'importance de celui des années 70.


Impérialisme, hors d’Irak !

==> Lire la suite

Libellés : , , , ,


 

Déclaration de l'organisation communiste de Grèce sur les incendies dans le pays

Une déclaration (en français) du KOE, l'organisation communiste de Grèce, sur le cauchemar vécu par les masses populaires de leur pays. Des centaines de villages ont été détruits, rien qu'au Péloponnèse 1.500 km2 de terres ont été anéanties, 64 personnes sont mortes ces quatre derniers jours... Et le gouvernement tente de se dédouaner en en appelant à "l'unité nationale" et à la chasse aux terroristes.

Déclaration : Aux peuples, aux forces progressistes et aux médias

Des douzaines d'incendies continuent de faire rage dans toute la Grèce, spécialement dans le Péloponnèse occidental et méridionnal, et dans l'Eubée. Ces quatre derniers jours, soixante quatre personnes ont perdu la vie et beaucoup d'autres manquent à l'appel. Des millers de gens qui ont fui suite à l'incendie de leurs villages se retrouvent sans domicile et sont abandonnées à leur sort par l'Etat.

Des centaines de villages sont en cendres. 1500 km carrés de terres ont été complètement brûlés rien que dans le Péloponnèse. Les conséquences à moyen terme et à long terme de la catastrophe sur la vie des masses, l'économie et le climat de notre pays et de la région seront encore pires.
L'organisation communiste de Grèce (KOE) exprime sa très grande douleur face à ce cataclysme, sa sympathie et sa solidarité concrète envers ceux qui souffrent.

Nous exprimons aussi notre gratitude profonde envers la préoccupation et les gestes de condoléance manifestés par les partis frères de différents pays. En même temps, nous bouillons de rage contre ceux qui sont responsables de la catastrophe, et nous ferons tout le possible pour qu'ils paient au prix fort leurs crimes et leur négligence.

Le gouvernement de droite de K. Karamanlis s'est montré incapable de faire face à la catastrophe. C'est un gouvernement incapable, criminel, coupable. Les politiques néo-libérales pour « moins d'Etat », qui ont été consciencieusement appliquées par les gouvernements successifs du « Pasok » social-libéral et de « nouvelle démocratie » de droite, ont abouti au démantèlement et à la désintégration des mécanismes d'Etat : dans les dix années passées, les brigades de pompiers, les unités de protection de la forêt, les services sanitaires, de protection civile, ont été réduits comme peau de chagrin, et leur équipement laissé dans un piètre état.

Par exemple, 4000 postes de pompiers n'ont pas été attribués, malgré les plaintes et avertissements des pompiers eux-mêmes. La moitié de la flotte aérienne anti-incendie a plus de trente ans (alors que dans le même temps le gouvernement dépense des milliards d'euros pour acheter des avions de guerre F-16).

Les hôpitaux des villes et les centres médicaux ruraux sont dramatiquement dépourvus de personnels, mal équipés et hors d'état d'aider les victimes.

Les services de protection civils sont tout simplement inexistants, et les victimes cherchent gîte et couvert chez la famille, les amis ou chez des habitants socialement sensibles. Les capitalistes restent libres d'exploiter le désespoir des gens : la compagnie des ferry boats envoyés pour évacuer les habitants de l'île d'Eubée les a forcé de payer le tarif ordinaire pour d'accepter de les embarquer, et de nombreux hôtels du Péloponnèse font aujourd'hui payer de 50 à 150 euros la nuit.

Qui plus est : la constitution de la Grèce donne accorde à la forêt pleine protection, interdisant toute « exploitation » même dans les zones incendiées. Mais pour permettre le « développement », le gouvernement de droite a voulu modifier l'article 24 de la Constitution (comme il a voulu le faire pour l'article 16, qui interdit les universités privées). Les deux partis bourgeois « Pasok » et « Nouvelle démocratie » sont responsables de l'inexistence d'un cadastre national des terres, qui facilte leur attitude « compréhensive » envers les constructions illégales à l'intérieur des zones forestières brûlées.

Par exemple : le 23 juillet, le gouvernement a donné sa permission à l'extension « exceptionnelle » du casino d'Athènes, dans une portion de 63 000 squares carrés de la Forêt de Parnitha, qui venait d'être brûlée à peine un mois auparavant.

Ce mois d'août, au lieu de se préparer à affronter de nouveaux feux de forêt, le gouvernement s'est efforcé de trouver un timing pour provoquer des élections anticipées. Le résultat a été la paralysie de tout service public encore en fonctionnement, et le 17 août, alors qu'un nouvel incendie faisait rage dans les banlieues d'Athènes, le gouvernement a annoncé la surprise d'élections prévues pour le 16 septembre.

Lorque le 24 août, de gigantesques incendies étaient en train de détruire une partie du pays et de provoquer des douzaines de victimes, le gouvernement a tenté de se faire passer pour victime de forces terroristes mystérieuses, dans le but de faire taire toute critique. Ils ont cherché à cacher le fait que dans le passé une telle quantité de feux a déjà eu lieu, mais sans jamais provoquer un tel holocauste.

Lorsque des représentants de l'Organisation Communiste de Grèce ont parlé publiquement à la télévision et à la radio, et condamné ce gouvernement incapable et criminel, certains personnages officiels de la droite se sont mis à menacer « quiconque attaque l'unité nationale pendant cette tragédie rompt la légalité constitutionnelle et devra en supporter les conséquences ».

Notre réponse a cela a été de dire que c'est le gouvernement lui-même qui est le responsable de cette tragédie nationale, et que par dessus le marché il continue ses manipulations politiques sur les cadavres de douzaines de citoyens et sur celui de régions entières détruites, et que par conséquent nous refusons de nous aligner derrière lui.

Malgré tout, lors du week end du 25-26 août, presque toutes les forces de l'opposition se sont soumises à ce chantage et n'ont pas élevé la voix contre le gouvernement.

Le KOE mobilise ses forces à l'échelle nationale

a) dans les zones sinistrées pour aider à la lutte contre l'incendie et pour offrir une solidarité concrète aux sinistrés;
b) dans le reste du pays, pour mener une campagne contre le gouvernement et ses politiques criminelles. Dans cette campagne, nous invitons toutes les forces progressistes, et en particulier nos alliés de la Coalition de la Gauche Radicale.

Malgré les hésitations de la direction de ces forces, leurs bases se moblisent déjà au niveau local en suivant les propopsitions du KOE.

De nombreuses marches de protestation ont lieu en Grèce cette semaine. Nos slogans sont « Les criminels et les victimes ne souffrent pas ensemble » et « Ce gouvernement incapable et criminel doit payer cher »

Les forces bourgeoises essaient d'exploiter électoralement l'holocauste, en promettant monts et merveilles. Les capitalistes planifient déjà les moyens de tirer des profits accrus de cette catastrophe.

Les réformistes hésitent à appeler les masses furieuses à se mobiliser contre le gouvernement, dans le but d'assurer leur possibles gains électoraux.

Nous disons que le moment n'est pas aux misérables calculs politiques, mais à l'attaque contre les concepts et les politiques du gouvenement en place, en donnant la voix au peuple grec furieux.

De plus, le comité directeur du KOE exige une série de mesures concrètes à prendre en solidarité avec les victimes et en prévention de tels holocaustes dans l'avenir.

28 août 2007
Le département de relations internationales du KOE
==> Source


Ps: Le Reactionism Watch sera moins actif durant les prochains jours à cause du retour au Cégep ou bien du surplus de travail que nous avons dans nos emplois respectifs. Cependant, nous allons trouver le temps pour faire au moins un billet par jour. Nous ne lâcheront pas le combat de la gauche contre la droite, contrairement à ce que certains opportunistes qui viennent régulièrement sur notre site pourraient penser. Vous êtes prévenus !

Libellés : , ,


mardi 28 août 2007

 

Album photo M.-À.-J.

==> Voir la suite

Libellés : , , , , , ,


 

Réclame ta rue

Libellés : , , ,


lundi 27 août 2007

 

Jonathan Hamel : Un vrai humoriste!

Le Reactionism Watch a l'honneur de vous présenter un humoriste. Un vrai comme il ne s'en fait plus de nos jours et il se nomme Jonathan Hamel. Son site, nommé La Sphère des Idées de J.H., présente une riposte à notre billet sur le compte-rendu complet du sommet de Montebello.

Afin de mieux comprendre la vision de ce néocon, voici le profil trouvé sur son site:
Politologue et économiste passionné par le débat des idées. Je poursuis une maîtrise en gestion publique. Je m’intéresse à la réforme de l’État, à la philosophie-politique, aux questions éthiques et à la culture en général.
Voici quelques extraits de son billet intitulé Montebello: la gauche victorieuse ?:
Bon seul le black block est radical pour eux. Les maoïstes, anarchistes, communistes, eux, sont des modérés. On connaît les grande révolutions humanistes de Mao, Lénine, Fidel Castro…Un belle bande de déconnectés de la société, oui!
D'accord, une fois de plus le même argument massue de la droite avec les mêmes célèbres gauchistes. Mao, Lénine et Castro ont fait à eux seuls évoluer plus la société que tout leurs dirigeants de droites.
Il faudra bien cesser ridiculiser nos forces de l’ordre un jour.
Remarquez comment il parle des forces de l'ordre. Ce sont SES forces de l'ordre. Par là veut-il démontrer qu'il adore la propriété privée...?
On ne touche pas aux policiers, on respecte leurs ordres, c’est tout. C’est quand même une force de l’autorité qui a la mission de garantir le respect de l’ordre public.
Wow! Belle vision des choses. Tu considère les policiers-policières supérieurEs à toi. Prosterne-toi! Allez!
Ils sont drôles avec leurs « E » à tous les mots pour faire politically correct.
On est peut-être drôle, mais sûrement pas autant que toi!

Ici, concernant la demande d'identification de Kanto face à un policier de l'anti-émeute:
Pensiez-vous vraiment qu’un policier allait obéir aux ordres d’un manifestant ? Pour voir le ridicule en question, consulter ce vidéo de Reactionism Watch.
Ce cher Jonathan Hamel semble ignorer qu'un policier a le devoir de s'identifier lorsqu'il en reçoit la demande. Ce qu'il n'a visiblement pas fait!

Et en passant, merci de faire le lien vers notre vidéo. C'est très gentil de ta part!

Et il termine sont monologue par une phrase des plus hilarantes!
Chapeau les policiers!
==> Lien vers ce billet de Jonathan Hamel

Libellés : , , ,


dimanche 26 août 2007

 

Image de la semaine

Libellés : , , , ,


 

Citation de la semaine


« Abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme et vous abolirez l'exploitation d'une nation par une autre nation. » - Friedrich Engels

Libellés :


 

Répression policière contre nos camarades du PCR

Samedi le 11 août 2007 avait lieu une manifestation contre le capitalisme et l'exploitation organisée par la section locale du Parti communiste révolutionnaire. On aurait pu s'attendre à une manifestation calme comme celle du premier mai à Montréal ou celle de Valleyfield le 26 mai mais cette fois-ci, la répression frappa ! 9 personnes ont été arrêtés sous le couvert d'accusation comme «trouble à la paix» quand ils n'ont rien fait, sinon que de marcher dans les rues de Saint-Jérôme avec des drapeaux rouges. Le Parti communiste du Québec, bien que régulièrement en prise de bec avec le PCR était présent.

Voilà que l'affaire vient d'être médiatisé dans un journal régionale, nous venons de savoir qu'il y a eu 11 auto-patrouilles pour près de 50 personnes. Est-ce qu'il y aurait du Montebello dans l'air par hasard ? La répression fut expliqué par les corps policiers locaux à cause de la distribution de soi-disant tract haineux (sic)...

Tract haineux ? Le PCR n'encourage pas le racisme et le négationnisme de ce qu'on sait, mais de quel type de haine il pourrait s'agir ? Haine de l'exploitation, du chômage ? La police paniqua à la vue de la bannière on a raison de se révolter, qui l'a vu comme étant provocante.

Selon Éric Smith, porte-parole du PCR, les véritables raisons de cette répression policière pourrait se résumer à ceci :
«C’était une intervention non justifiée et politiquement ciblée, clame Éric Smith. On a le droit de défendre notre point de vue. Soit qu’il y avait un lien avec Montebello, soit qu’il y avait un contentieux régional parce qu’on s’était impliqué lors de la grève étudiante en 2005, soit qu’ils n’ont pas aimé se faire désobéir.»
Nous souhaitons par le fait même remercier le Parti communiste du Québec, plus particulièrement le camarade Zach qui interpella ce journal local, ainsi que la NEFAC pour son appui dans cette histoire.

==> Lire la suite
==> Le Drapeau rouge Express: Répression politique à Saint-Jérôme

Libellés : , , , , ,


 

La destruction de l'Afghanistan

La destruction des structures étatiques de l’Afghanistan a déjà débuté en 1979. L’ancien directeur de la CIA et actuel ministre américain de la Défense Robert Gates écrit, dans ses mémoires, que les services de renseignements américains ont déjà commencé à soutenir les islamistes afghans six mois avant l’intervention soviétique fin 1979. Le conseiller à la Sécurité du président américain Jimmy Carter, Zbigniev Brzezinski, confirmait également que celui-ci avait signé le 3 juillet 1979 la première directive sur le soutien secret de l’opposition islamique contre le régime de Kaboul [3]. Ensuite a eu lieu l’intervention soviétique et de cette manière le conflit afghan s’est internationalisé. Il ne s’agissait plus en premier lieu de l’Afghanistan mais de faire du pays un Vietnam pour l’URSS. L’Afghanistan a été victime de cette stratégie. Près de 30 ans plus tard, il n’y a pas de fin prévisible à la tragédie afghane.

[...]
==> Lire la suite

Libellés : , , , , , ,


 

Plaidoyer pour la «liberté» de la classe bourgeoise

Capitaliste bourgeois ou capitaliste étatique : pas question !

Texte d’opinion - Camarade Antho :

Hier, mon voisin discutait avec moi de ma participation à la manifestation de Montebello. Il semblait critique de mon idéologie et de mon opposition au capitalisme. Il m’a d’ailleurs parlé d’un article dans le Journal de Montréal, sans pour autant me nommer le nom de l’auteurE. Le ou la éditorialiste critiquait le rôle qu’ont eu les communistes dans la manifestation de Montebello et les dépeingnait comme étant des tyrans sanguinaires, mais c’est en regardant sur le site ami, «un homme en colère» que j’ai finalement découvert que l’auteurE de cette fameuse opinion est nulle autre que Nathalie Elgrably, une «économiste».

Bien que dans son cas, ça ressemble plus à une science charlatane, un peu comme la lecture des lignes de pieds ou l’astrologie, du très crédible «Institut économique de Montréal», connu essentiellement pour ses positions anti-peuple (serrez vous la ceinture, travaillez plus, consommez moins, acceptez les privatisations) tout en favorisant un discours bourgeois qui valorise la propriété privée des moyens de production et la plus-value.

Voici donc une réponse à ce texte, qui démontre une fois de plus le Parti-pris du torchon de Péladeau. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis maintenant abonné au Devoir depuis 4 ans. Dans ta face l’empire !

Or, même si leurs slogans diffèrent, tous ces groupes sont manifestement mus par une idéologie commune: la haine du libre marché et le dégoût du capitalisme. Certains affichent leur penchant pour le communisme ou pour le «socialisme de marché» et idéalisent le type de société qui leur est associée. Ils tiennent de beaux discours, mais pourquoi alors aucun d’entre eux n’a-t-il jamais plié bagage pour s’installer dans les paradis communistes comme Cuba, la Chine, le Venezuela de Chavez ou la Corée du Nord?!

Elle nous ressort le vieil argument réactionnaire selon lequel nous avons tout cuit dans le bec et que si on n’est pas content, on devrait aller ailleurs. Pourquoi est-ce qu’elle parle de la Corée du Nord ? Est-ce qu’il y a un groupe communiste qui s’en réclame au Canada ? Cuba ? Pourquoi pas, ils ont quand même un niveau bien supérieur aux autres pays d’Amérique Latine. Le Venezuela ? Chàvez est un révolutionnaire et il dérange beaucoup les oligarques et les dirigeants des pays occidentaux, qui le considèrent comme un dictateur, mais dictateur de quoi?

Peut-être dictatorial pour ceux qui ont les capitaux et qui touchent des millions de dollars de profits sur le dos des vénézuéliens et de son environnement, mais pas pour le peuple qui peut enfin participer à la démocratie participative (le gros hic de la démocratie au Canada est qu’elle n’est pas participative). La Chine ? Ils ont adoptés son modèle économique et après, cette menteuse vient nous dire que c'est communiste ?!?

Les opposants au libre marché sont nombreux, mais rare sont ceux capables de définir en quoi consiste un marché qui fonctionne librement. C’est pourtant simple: un marché est libre lorsque des millions de personnes prennent elles-mêmes les décisions qui les concernent, et s’engagent de manière pacifique et sur une base libre et volontaire dans des échanges mutuellement avantageux. Ainsi, un marché est libre quand chaque individu peut décider sans que personne ne vienne lui dicter son comportement. Le libre marché, c’est la liberté de choisir. C’est l’absence de contrainte.
Est-ce que le libre-marché amène la liberté ? Non, absolument faux. La réalité est que dans les pays qui fonctionnent sur le libre-marché sont dirigés en fait par les grandes corporations et les riches qui n’ont rien à faire de nous et de l’environnement. Selon son «utopie» à elle, c’est le libre-marché et rien d’autre. En fait, le marché est considéré comme libre quand il fait passer les capitaux, sans pour autant faire passer les gens... comme nous pouvons le constater avec les ententes de libre-échange nord-américain.
S’opposer au libre marché ne signifie pas voler à la rescousse des démunis ou prendre la défense de la veuve et de l’orphelin. Ce n’est pas un symbole de valeurs morales «supérieures» et d’altruisme. C’est tout le contraire, car cela implique l’imposition de mesures de contrôle coercitives. S’opposer au libre marché, c’est imposer sa volonté par la force. Il suffit d’écouter les porte-parole des groupes présents à Montebello pour réaliser qu’ils veulent tous exiger de nous certains comportements et en interdire d’autres.
Les partisans du libre-marché ne nous l’impose-t-il pas par la force eux ? Avec sa police, son armée et ses médias corporatifs ?

Les ennemis du libre marché qualifient celui-ci de système sans foi ni loi où les riches escroquent les pauvres, de capitalisme sauvage dépourvu de scrupules et d’humanité. Pourtant, c’est dans les économies de marché que sont nés le mouvement pour les droits de l’homme, le féminisme, l’acceptation de l’homosexualité, la liberté de presse, etc. Par contre, c’est à Cuba que l’on censure la presse et que l’on exécute les dissidents du parti. C’est également dans les pays communistes que les populations meurent de faim et sont tyrannisées.
Ces mouvements sociaux n’ont rien eu à voir avec le capitalisme ou le corporatisme, ils se sont créés par la lutte et les revendications ouvrières. C’est tellement facile de s’approprier les réussites du prolétariat quand on est un défenseur de l’idéologie bourgeoise !

La bourgeoisie ne voulait pas reconnaître les droits égaux aux femmes, aux homosexuels et n’acceptaient pas la création des syndicats, et les grèves étaient réprimées. Ce combat, ce fut celui d’éléments avancés de la classe ouvrière, celle des travailleurs et travailleuses. Ces mouvements féministes et ouvriers ont été parfois ceux qui ont fait la révolution dans les pays qui sont devenus plus tard «communiste».

Est-ce qu’elle va le mentionner que dans l’URSS de Lénine, les femmes avaient le droit de divorcer - le droit à l’avortement ayant été aussi accordé ? Et qu'est-ce que les guerres impérialistes en Irak, en Afghanistan et en Haïti si ce n'est pas de la tyrannie ?

Parlons en de tyrannie et de famine tiens ! Qu’est-ce qu’elle fait de la grande partie de l’Afrique qui est prise avec des gouvernements corrompus et des famines énormes ? De plus en plus, l’homme va manquer d’eau et des ressources essentielles à sa survie, mais cette «économiste» doit proposer sa privatisation, un droit que la classe dirigeante s’est donné pour voler les ressources des nations, qui devraient servir le peuple et non les patrons !

Sa comparaison entre le communisme et le capitalisme est ridicule. Il en reste plus aujourd’hui de pays socialistes (et même là, ce n’est pas communiste mais en progression vers). La restauration officielle du capitalisme dans les pays du bloc de l’Est ont apportés leur lot de privatisation, de baisses de salaires, d’augmentation de l’alcoolisme, l’apparition du SIDA et la prolifération des maladies. et les régimes actuellement en place sont à peine plus démocratiques.

Ils ont amenés avec eux la régression des droits des femmes, le fondamentalisme religieux et la réaction. Ce qui s'est passé en URSS, tout comme dans la plupart des pays de l'ancien bloc de l'Est, ne fut qu'un mauvais capitalisme étatique, ce qui signifie une société avec une structure capitaliste mais avec la propriété collective des terres et les entreprises publiques. Bien qu'étant officiellement nationalisées, les entreprises fonctionnaient selon des principes capitalistes : primes aux cadres, compétitions entre entreprises publiques, tolérance du privé dans l'économie.


Le libre marché n’est peut-être pas le meilleur système économique, mais c’est certainement le moins mauvais!
Comme conclusion, elle trouve rien d'autre qu'à déformer cette citation de Churchill: «La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes.»

Sacrée Nathalie ! Tu es notre préférée !

==> Lire la suite

Libellés : , , , ,


This page is powered by Blogger. Isn't yours?

S'abonner à Messages [Atom]