samedi 11 août 2007

 

À partager : Projet de société

Publié par l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) le 30 juillet dernier

Parce que l’éducation est un droit.

Parce que c’est un droit, comme le droit de vote, comme le droit à la santé.

La différence entre un droit et un privilège se trouve dans l’universalité de l’application de la mesure. Les politiques individualistes néo-libérales permettent aujourd’hui de penser qu’un système à deux vitesses, autant en santé qu’en éducation, serait tout aussi équitable que la gratuité universelle. On va même jusqu’à dire qu’imposer un ticket modérateur (le penchant des frais de scolarité dans l’exemple de l’éducation) est encore plus juste que la gratuité puisque celle-ci favoriserait les mieux nanti-e-s.

C’est oublier d’une part que les taux d’imposition progressifs ont spécifiquement le rôle de redistribuer la richesse équitablement. L’ensemble de nos politiques sociales devraient converger en ce sens et considérer l’impôt comme la solution au financement adéquat des services sociaux où chacun et chacune contribuerait à la hauteur de ses moyens plutôt que d’infliger des frais à tous et toutes. D’autre part, c’est oublier que l’égalité n’est garantie que par une accessibilité universelle. Dans une économie de marché, il faut se rendre compte que tous et toutes n’ont pas les mêmes moyens financiers. Il y a des riches, il y a des pauvres et, à travers tout ça, il y a aussi celles et ceux qui oscillent d’année en année (précarité d’ailleurs de plus en plus fréquente).

Considérer l’éducation comme un droit, c’est croire qu’il faut l’extraire des règles des lois du marché pour rendre son accès universel : aux plus pauvres de la société mais également à tous ceux et à toutes celles qui décident un jour ou l’autre de revenir sur les bancs d’école. Au contraire, l’éducation est établie en tant que privilège lorsqu’on impose des barèmes pour pouvoir y avoir accès. On peut notamment penser à l’exclusion des femmes. L’exemple du privilège économique est un peu plus pernicieux mais il existe tout de même. Pourquoi les plus pauvres devraient redoubler (voire retripler !) d’ardeur pour avoir accès à une même éducation que les plus riches ? Et pourquoi, dans le même sens, les plus riches pourraient s’en tirer si facilement ? Pourquoi, surtout, y’a-t-il automatiquement un préjugé défavorable envers les étudiants et les étudiantes les plus pauvres, comme s’ils et elles ne méritaient pas l’éducation post-secondaire ?


Parce que le savoir c’est le pouvoir.

Une société démocratique peuplée d’ignorants et d’ignorantes est une dictature déguisée, contrôlée par une poignée d’individus.

L’éducation n’est pas juste une formation de travail, c’est avant tout le mode de régulation sociale pour permettre une vie saine en société. Au Québec, on reconnaît ce rôle primordial à l’éducation post-secondaire lors de la création des cégeps. Avec le rapport Parent, on se rend compte que les études secondaires ne permettent pas d’acquérir l’ensemble des habiletés et connaissances nécessaires à la vie en société, qu’elles n’atteignent tout simplement pas ses objectifs de base. Et si l’éducation post-secondaire se veut alors accessible, c’est par nécessité sociale, au même titre que l’instruction publique est obligatoire jusqu’à 16 ans, pour développer l’esprit critique et d’autres habiletés intellectuelles de base, pour avoir des connaissances générales, pour être en mesure de comprendre les systèmes politiques et économiques, etc.

D’ailleurs, une société démocratique se démarque particulièrement autours des axes d’apprentissage de la vie en société (les valeurs par exemple) et des habiletés nécessaires à la compréhension des mécanismes politiques et économiques. Comment se croire en démocratie si l’explication du système électoral est réservée à ceux et celles qui s’y intéressent d’ores et déjà ? Plus largement, l’ensemble de l’apprentissage sur la culture générale au niveau post-secondaire ouvre nos connaissances sur le monde et permet non seulement une plus grande autonomie, mais également un développement individuel inégalable.


Parce que l’éducation est richesse.

Tous et toutes doivent pouvoir exprimer et exploiter son plein potentiel sans être limité-e-s pour des raisons économiques.

L’éducation est le meilleur moyen d’escalader l’échelle sociale : au niveau de l’échelle salariale, mais aussi au niveau culturel. Dans tous les cas, l’éducation permet aux moins fortuné-e-s de quitter la précarité d’un marché économique vorace pour ceux et celles qui n’ont pas de diplôme spécialisé. Le système d’éducation a un rôle considérable dans l’augmentation générale du niveau de vie d’une population.


Parce que le savoir est collectif.

Le développement individuel assuré par un système d’éducation de qualité et accessible sert à l’ensemble de la société. Les médecins, les professeur-e-s, les artistes, pour ne prendre que ces exemples, améliorent notre qualité de vie. Pourquoi ne pas contribuer à leur formation ? Si on ne peut pas s’imaginer sans médecin, peut-on plus le faire sans concierge ? « Il n’y a pas de sot métier » comme dit la maxime populaire. Avoir accès à l’éducation post-secondaire, c’est contribuer de juste manière au développement de toute la société.

Dans un autre ordre d’idées, il faut reconnaître que le savoir développé par les universités et les cégeps est possible grâce à l’ensemble de la société. On oublie trop souvent que les recherches fondamentales doivent être publiques pour ne pas être utilisées à des fins machiavéliques. Surtout, l’accumulation des connaissances transmises de génération en génération a un caractère essentiellement collectif : malgré les brevets et les droits d’auteur-e-s, l’ensemble de la société doit être remerciée dans l’essor des connaissances générales.


==> Le communiqué sur le site de l'ASSÉ

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Bush envisage la conscription

Selon un haut responsable militaire et conseiller spécial de George W. Bush, le général Douglas Lute, la conscription serait une option à considérer. Rappellons que cette même conscription avait été abandonnée en 1973 aux États-Unis.

M. Lute a affirmé, lors d'une entrevue à la radio publique NPR que «cela avait un sens de reconsidérer la conscription.» Il a d'ailleur ajouté que cette option «avait toujours été une option sur la table».
«Au final, c'est une question de politique afin de faire face, d'une manière ou d'une autre, aux besoins militaires du pays», a-t-il ajouté.

Le haut responsable a toutefois aussi estimé que le recrutement sur la base du volontariat marchait «parfaitement bien» et que l'administration n'avait pas estimé qu'il devait être remplacé par la conscription.
La Maison-Blanche a aussi tenté de prévenir toute polémique en écartant tout débat sur la conscription.
«Le président (Bush) pense qu'une armée formée exclusivement de volontaires sert bien le pays et aucune discussion n'est en cours sur un retour à la conscription», a dit une porte-parole de la Maison-Blanche, Dana Perino, à Kennebunkport (Maine, nord-est), où M. Bush s'est retiré pour le week-end.

Selon elle, «les propos du général Lute sont conformes à la politique déclarée du président».
==> La nouvelle sur Cyberpresse

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vendredi 10 août 2007

 

Joignez-vous au contingent anti-impérialiste!

Les forums sociaux n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer.
Du 23 au 26 août prochain, aura lieu à Montréal le 1er Forum social québecois.

Lors de la marche de clôture du FSQ, nous appelons à la formation d'un contingent anti-impérialiste et révolutionnaire.

Au détriment de ceux qui souhaitent vraiment un changement profond, ces forums sont largement dirigés par des organisations (dont certaines sont carrément achetées par l'État) qui cherchent à remaquiller le système capitaliste et non à le remettre en cause.

Or, c'est plus que jamais le temps de remettre à l'ordre du jour la nécessité de la révolution et de le manifester clairement à cette occasion.

Pour qu'un autre monde soit possible... Révolution, seule solution!

Rassemblement le 26 août à 13h30 à la Place Émilie-Gamelin, Métro Berri-UQAM, à Montréal
Groupes participants*

- Parti communiste révolutionnaire (PCR)
- Société Bolivarienne du Québec (SBQ)
- Centre d'appui aux Philippines/Centre for Philippine Concerns (CAP/CPC)
- Organisation des travailleuses et travailleurs philippins (SIKLAB)
- Mouvement des jeunes révolutionnaires philippins (Kabataang Montréal)
- Unité Socialiste des Iraniens à Montréal
- Organisation des femmes philippines (PINAY)
- Haiti Action Montréal
- Club vidéo révolutionnaire (CVR)
- Reactionism Watch

* Avisez nous à co_air[a]sbqc.org si vous voulez ajouter votre organisation à cette liste.

==> Le site de la manif

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Sarkozy, nouvel «ami européen» de Bush

La rencontre entre Nicolas Sarkozy et George W. Bush samedi intronise, selon les experts, le chef de l'État français comme nouvel «ami européen» du président américain, qui a perdu son allié britannique Tony Blair, après l'italien Berlusconi et l'espagnol Aznar.


==> La nouvelle sur Cyberpresse

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Un tapis rouge à l'intolérance ? No Pasaran !

Est-ce que l'État dans lequel nous vivons est réellement laïque ? Il semble que cela ne soit qu'une façade. Comment y croire à cette supposée laïcité quand l'Église se graisse la patte quand vient le temps d'organiser de beaux événements à tendance marketing ? Le journal Droit de parole, un journal communautaire basé au centre-ville de Québec, rapporte dans son édition de juin 2007, que la Société du 400ème anniversaire a accordé une subvention de 500 000 dollars, pour un spectacle, dans le cadre d'un congrès Eucharistique qui aura lieu le 28 juin 2008, dans la Capitale nationale. Et selon Le Soleil, une somme de 3 millions de dollars (provenant des fonds publics) aurait été ajoutée.

Pendant ce temps... il y a des besoins criants du côté des logements sociaux. Le gouvernement va dégeler les frais de scolarité à l'université. Notre système de santé manque cruellement de fonds. Même chose pour l'aide aux élèves handicapé(e)s et/ou en difficulté. Ect, ect... La liste pourrait se rallonger de beaucoup. Mais c'est amplement suffisant pour en avoir la nausée !

Cette situation illustre parfaitement le fait que l'Église et l'État couche dans le même lit. Nos gouvernements préfèrent payer ces fascistes en soutanes, plutôt que de s'occuper des problèmes de pauvreté ! L'Église a les mains tâchées de sang depuis trop longtemps et ici au Québec, on lui déroule le tapis rouge ! Notre gouvernement aurait-il fait la même chose pour un homme politique d'extrême-droite ? Alors pourquoi c'est acceptable pour des hommes religieux ?

Les intérêts de ces misogynes, homophobes, racistes ect., ne sont pas les nôtres. Alors pourquoi n'avons nous pas notre mot à dire ? Tout simplement parce qu'il arrive que notre avis, qu'on s'en fiche tout simplement. La petite minorité qui nous dirige n'en a rien à foutre si une partie de la population ne croit pas en leur «dieu». Le problème, est que trop de personnes sont encore obnubilées par des promesses de paradis, si elles restent dociles et tranquilles et acceptent de consacrer l'intégralité de leur existence à engraisser les porcs qui nous dirigent.

L'Église catholique et toutes les religions ont toujours été des outils de contrôle des masses, sous de faux masques d'institutions bienveillantes.

Non au fascisme en soutane !

Leur «dieu» on s'en fout !

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En avoir pour son argent

Nous aimerions ici revenir sur un billet du très brillant David d'Antagoniste.net du mercredi 8 août intitulé « En avoir pour son argent ». Dans celui-ci il présentait les chiffres dévoilé par le directeur général des élections (DGE) du Québec. En voici donc l'intégralité:
Il y a 2 semaines, le directeur général des élections du Québec a rendu public les chiffres des dépenses électorales de l'élection du 26 mars. Quel parti a été le plus efficace avec son argent ? Voici un graphique illustrant le nombre de vote pour chaque dollar de dépenses électorales:

Ça coûte cher vouloir enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens…

Au total voici les dépenses des partis politiques:

  • PLQ: 3,60 millions $
  • PQ: 3,41 millions $
  • ADQ: 1,50 millions $
  • Québec Solidaire: 673 372$
  • Parti Vert: 137 355 $
Les chiffres rendus publics par le DGE démontrent une fois de plus qu'il est hasardeux de tracer un parallèle entre les dépenses électorales et l'appui populaire qui risque d'en résulter.
Par contre, ce cher David semble oublier que Québec Solidaire a dépensé moins de la moitié du budget de l'ADQ, et 5 fois moins que le PLQ.

Par ceci, nous aimerions répondre à ce grand davidien. Le Parti Vert, un parti écologiste et prônant la démocratie participative (un concept de gauche), a récolté 1.11 votes par dollar dépensé. Il est donc faut d'affirmer que ça coûte cher d'enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens.

De plus, il ne faut pas oublier que Québec Solidaire en était à sa première participation à des élections depuis sa formation (fusion de l'Union des Forces Progressistes et d'Option citoyenne) et que le Parti Vert et QS avait chacun 4% des voix, mais sans le scrutin proportionnel, ils n'ont aucune représentation à l'Assemblée nationale.

Pour relancer David: Ça coûte cher endoctriner le peuple avec des idées de droite... en fait, aux dernières élections ça vous a coûté 8 510 000$... Et après tu viens parler du maigre 810 727$ dépensé par des « socialistes ».

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jeudi 9 août 2007

 

« Un État juif raciste »

Nous reçevons à chaque semaine le pamphlet de PAJU (Palestinians and Jews United) par courriel. Voici le pamphlet en question de cette semaine :
« UN ÉTAT JUIF RACISTE »

Chaque jour, la Knesset – le parlement israélien – a le choix. Elle peut faire des lois qui font évoluer Israël vers un État juif démocratique, ou qui le transforment en un État juif raciste. La frontière est mince, et cette semaine, elle a été franchie.

En effet, le conseiller juridique de la Knesset a autorisé un débat sur la loi concernant le Fonds national juif (FNJ), une loi tout à fait raciste.

En 1995, lors du célèbre cas Ka’adan, la Cour suprême d’Israël avait jugé que l’Administration israélienne des territoires ne pouvait pas faire de discrimination à l’encontre de citoyens non juifs ni louer des terres seulement à des Juifs, à travers l’Agence Juive. Le procureur général d’Israël a lui aussi déclaré qu’une telle discrimination est inacceptable même lorsqu’elle est mise en œuvre par le Fonds national juif.

Malheureusement, le gouvernement israélien n’a jamais appliqué ces décisions de la Cour. Et aujourd’hui, une large majorité de députés a carrément rejeté cette décision anti-discriminatoire de la Cour. Mercredi, 65 d’entre eux ont voté en faveur d’une nouvelle loi qui autorise une telle discrimination. Ce projet de loi est même soutenu par le président de la commission sur la Constitution, le droit et la justice. S’il devient loi, ce projet matérialisera une politique totalement raciste et discriminatoire.

Selon un article de la loi, « la location de terres du FNJ dans le but de permettre l’établissement de Juifs ne sera pas considérée comme une discrimination inacceptable ». Mais le FNJ administre 13 % des terres sous le contrôle de l’État. Comment peut-on rendre ces terres inaccessibles aux 20 % de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs ? Pire, le projet de loi autorise d’autres formes de discrimination, comme l’établissement sur ces terres du FNJ d’universités, d’hôpitaux ou de cinémas réservés aux Juifs.

Ce projet constitue une nouvelle régression pour le sionisme. La politique du Fonds National Juif en matière de disposition des terres ne peut pas permettre une discrimination aux dépens d’une minorité établie en Israël. Les besoins de tous les citoyens israéliens doivent être traités équitablement.

La décision Ka’adan de la Cour suprême n’a pas réussi à apporter le changement parce qu’elle n’a jamais été appliquée. Les collectivités juives interdisent toujours aux candidats non juifs d’emménager chez elles. Et maintenant, une Knesset raciste espère annuler en pratique cette décision de justice au moyen d’un projet de loi qui déclarerait le racisme israélien complètement légal.

Oui, Israël est bel et bien un état raciste.

Adaptation d’un éditorial paru dans le journal israélien Ha’aretz du 20 juillet 2007, sous le titre "A Racist Jewish State". Texte complet sur Internet : http://www.haaretz.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=884358

Distribué par le PAJU (Palestiniens et Juifs unis)

WWW.PAJUMONTREAL.ORG

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Blogues gauchistes vs. blogues droitistes

Une nouvelle initiative fort intéressante fait son apparition sur la blogosphère québécoise : de plus en plus de gens de Gauche se mettent à écrire leurs opinions sur un blogue, et le répertoire des blogues gauchistes en est un très bel exemple.

La présence suante des droitistes (pas vrai, Nicolas ?) y est sûrement pour quelque chose : durant la campagne électorale, les journalistes ont couvert ces blogues adéquisses, dont celui du très discret MisterP (il envoie à l'occasion des images ridicules à ses complices). Il est même dit que ces militantEs droitistes ont contribué à la victoire de ce parti de Droite - bien que ce dernier se dit de centre-droit - et aidé à faire connaître les conservateurs au Québec. Dans son contraire, la Gauche a souffert dû à son absence sur cette même blogosphère.

C'est pourquoi le répertoire des blogues gauchistes et le Reactionism Watch veulent contribuer à son expansion sur Internet. Il y avait auparavent quelques blogues de Gauche, mais avec un penchant nationaliste qui en désintéressait certains (dont le Reactionism Watch). Leurs idées étaient plus ou moins vagues, appartenant parfois à la Gauche, comme à la Droite, et avaient souvent une affiliation avec le Parti Québécois.

Voilà ce qu'est le répertoire des blogues progressistes - Gauchistes :
Nous sommes un regroupement de blogues progressistes ayant en commun des idées se situant du côté gauche du spectre politique. Nous sommes tous différents: certains d’entre nous sont plus radicaux, d’autres plus modérés; certains sont anarchistes, communistes, environnementalistes, d’autres sont socialistes ou sociaux-démocrates. Mais nous avons en commun un point de vue progressiste sur l’Homme et sur la société et nous nous opposons au néolibéralisme et aux idées de droite qui font de l’humain un moyen et non une fin.

Parce que malgré toutes nos différences, nous avons la croyance que chaque personne doit pouvoir se réaliser au mieux de ses capacités et ne pas avoir à subir des politiques économiques, sociales ou culturelles injustes. Nous croyons que si chaque être humain est différent, il est aussi égal à son semblable et il ne doit pas être tenu volontairement dans la pauvreté.

Le répertoire des blogues progressistes est ouvert à tous ceux qui adhèrent à ces valeurs et qui se considèrent de gauche.
Pour vous inscrire sur la liste, vous n'avez qu'à envoyer un courriel électronique à Louis, webmestre d'Un homme en colère.

Nous encourageons très fortement les gauchistes qui visitent régulièrement la blogosphère québécoise à fonder son propre blogue et, ainsi, commencer à écrire. Il en manque pour contrer l'omniprésence de la Droite, mais ensemble ce sera possible ! Que vous soyez maoïste, marxiste, écologiste, souverainiste, anarchiste, militantE de Gauche, créez vos blogues et informez les lecteurs et lectrices selon votre point de vue !

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Sondage: Harper doit clarifier son programme


==> La nouvelle sur Cyberpresse

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Dalaï-lama ou Mao Zedong ?

Sur le très inclassable blogue « Les dessous... de la politique », l'auteure du site ridiculise encore une fois un de nos jeunes camarades qui a été présent à la manifestation du 22 juin, et critique l'arrestation de trois activistes canadienNEs qui sont alléEs en Chine dans le but de protester pour la libération du Tibet.
Pour résumer la nouvelle, ce sont trois militantEs en faveur de la libération du Tibet, tous et toutes originaires de Vancouver, qui ont été arrêtéEs par les autorités chinoises lorsqu'ils et elles ont apposé une bannière géante sur la grande muraille pour protester contre la politique de la République Populaire de Chine (RPC). Quelques heures plus tard avait lieu le déclenchement du compte à rebours officiel en vue des Jeux, donc il ne s'agit sûrement pas d'une coïncidence. Ils et elles seront par la suite libéréEs.

N'étant sûrement pas favorable au régime qui gouverne actuellement la Chine, que nous avons dénoncé à plusieurs reprises, il serait par contre intéressant d'apporter quelques corrections sur la question tibétaine.

Généralement, lorsque les médias parlent du Tibet, ils font mentions à la culture locale, aux monastères qui sont des lieux simples pour permettre l'éveil spirituel et, finalement, au Dalaï-lama, ainsi qu'à l'invasion chinoise de 1950. Étrangement, ils racontent très rarement les conditions de vies avant l'arrivée des troupes de Mao et la nature tyrannique du régime théocratique qui y était alors en place.

Notre courte analyse se base sur les écrits du professeur américain Michael Parenti, qui pourront être consultés en bas de page, ainsi qu'un article du Parti communiste révolutionnaire, « La face cachée du dalaï-lama ». Sans vouloir prendre une position claire pour l'actuel Tibet (si nous sommes pour ou contre son indépendance), nous voulons nous intéresser à la période d'avant Mao.

Ce n'est pas la première fois que la Chine se mêle des affaires du Tibet, si on se réfère Michael Parenti :
« C'est d'ailleurs au début des années 1400 que l'empereur de Chine envoie son armée au Tibet afin de supporter le Grand Lama, un homme ambitieux de 25 ans, qui se donne lui-même le titre de dalaï (Océan) lama, maître de tout le Tibet. Il est donc assez ironique de constater que le premier dalaï-lama a été installé par l'armée chinoise. »
Historiquement, il est assez amusant de constater que ce sont justement ces mêmes chinois qui ont mis ce roi au pouvoir !
La fameuse image que nous projette le cinéma et la télévision des monastères tibétains est celle que ces derniers sont surtout constitués de moines modestement vêtues qui se rassemblent pour prier. Cette image est très incomplète car, en fait, ces mêmes lieux étaient très riches. Ils devaient compter sur plusieurs serfs pour l'entretient et les besoins des moines et des supérieurs.

Ainsi,
« le monastère de Drepung était l'un des plus importants propriétaires terriens de la planète avec 185 manoirs, 25 000 serfs, 300 lieux de pâturage et 16 000 gardiens de troupeaux ».
Cela témoigne de la richesse des dirigeants du Tibet, dont le Dalaï-lama.

Un autre impact du lamatisme, sinon celui des énormes inégalités sociales entre les riches et les pauvres dans cette région (626 personnes possédaient 93% des terres et des richesses et 70% des yaks. De ces 626 personnes, 333 étaient à la tête de monastères.), il y avait ce contrôle absolue de la religion sur la vie de tout les individus. Par exemple, lors des périodes de famine, lorsque les gens devaient se contenter de manger l'herbe des pâturages pour survivre, plus du tiers de la production de beurre était brûlée quotidiennement en offrandes aux dieux. Les superstitions empêchaient les gens de se tourner vers des traitements et des antibiotiques lorsqu'ils étaient malades, car les moines considéraient les malades comme étant responsable de leur situation (parce qu'ils n'étaient pas assez pieux). La seule solution selon eux : prier et donner des offrandes en argent ou en nourriture aux dieux.

La situation des femmes n'était pas très reluisante : le mot femme, en tibétain (kiemen) signifie littéralement naissance inférieure. Il était interdit aux femmes de lever le regard plus haut que la hauteur des genoux d'un homme lui faisant face, en signe de soumission ! Tandis que les maoïstes combattaient avec succès les préjugés et la discrimination fait aux femmes ( le slogan « Hommes et femmes, nous sommes tous égales et égaux » ), cette position « d'inférieure » se perpétue encore dans les communautés tibétaines exilés en Inde qui doivent vivre dans des camps de réfugiés disséminés partout sur le territoire, car le gouvernement indien ne voulait pas que les tibétainEs se retrouvent dans une seule région. Prenons le cas des femmes qui n'ont pas le droit de vote : elles ne peuvent pas quitter le camp sans l'accord d'un homme et passent en dernières pour les écoles.
Après « l'invasion chinoise » (qui était pour des intérêts stratégiques, mais aussi pour aider les serfs tibétains), plus 13 000 TibétainEs se sont exiléEs. De ce fait, une partie très importante des classes dominantes disparaissait du paysage! Ce sont eux qui ont inventé le « gouvernement tibétain en exil » avec l'aide des anciens monarques et religieux. Les communistes n'étaient pas aiméEs d'eux, car ils redistribuaient la terre aux paysanNEs et avaient considérablement fait baisser les taxes agricoles.

Par contre, l'arrivée des troupes chinoises aura permis à la capitale Lhassa de se munir de son premier et seul hôpital, d'un système d'eau courante, de l'électricité et des premières écoles ouvertes au peuple (pas juste aux moines).

Beaucoup ont souvent accusé les maoïstes d'avoir interdit la pratique religieuse au Tibet. Dans les faits, c'est l'exploitation des serfs et des esclaves par les autorités religieuses qui a été interdite. Pour la première fois depuis des siècles, les gens étaient libres de pratiquer ou de ne pas pratiquer le lamaïsme. C'est par milliers que les moines, forcés de vivre dans les monastères alors qu'ils n'étaient encore que des enfants, décidèrent librement de quitter cette vie pour retrouver leurs familles.

Finalement, comme nous pouvons le constater, la situation du Tibet était vraiment térrible avant l'arrivée des troupes de Mao Zedong. Si certainEs tibétainEs veulent un retour du Dalaï-lama, bien peu sont prêtE à se faire de nouveau gouverner par les autorités religieuses et de redevenir des serfs.

==> Lire la suite de la nouvelle sur Cyberpresse
==> Le site d'Élodie
==> La face cachée du dalaï-lama
==> Michael Parenti: Friendly Feudalism: The Tibet Myth

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l'Irak se déteriore malgré la croisade de Bush

Les conditions en Irak s'empirent, et deviennent plus morbides qu'elles n'étaient sous le pouvoir de Saddam Hussein, dictateur instauré par la volonté des États-Unis. L'eau, la nourriture, les médicaments et la sécurité manquent beaucoup plus à l'heure actuelle qu'avant. Bien que la Droite s'entête à dire que des « jobs sont crées », leurs conditions de vies sont maccabres et la coalition n'a aucunement les moyens, l'effort, le morale et l'accueil nécessaire pour ramener le pays à la stabilité selon leur visée politique.

Certes, selon un représentant de l'UNICEF, la situation des jeunes générations irakiennes, soit les enfants, s'est fortement aggravée depuis un an. Encore là, les conditions sont bien pires qu'il y a trois ans ! Dans la même optique, le nombre de femmes par foyer a augmenté de façon dramatique dû aux nombreuses pertes humaines (la plupart des hommes) en Irak. Par ce fait même, « beaucoup de ces femmes sont trop effrayées pour amener leurs enfants à l'hôpital ou les envoyer à l'école » puisque le mari, le frère, l'oncle ou tout autre homme de la maison a été victime des violences.

Selon Dan Tool, vice-directeur exécutif du Fonds de l'ONU pour l'enfance, la situation en Irak est préoccupante car l'attention sur celle-ci « se focalise sur la situation politique et sécuritaire, et non sur la vie quotidienne des Irakiens, avec son lot de privations, de manque de nourriture, de manque de biens médicaux. » Il faut aussi ajouter à cela la question économique, où les compagnies privées étrangères pétrolières, de restauration rapide et commerces de détail ont déjà pris le contrôle d'une partie du pays.

Alors que ces dernières prennent petit à petit de la place dans le pays et « fournissent des jobs » (c'est très bon selon la Droite, peu importe les conditions), l'Irak sombre dans une grande crise humanitaire. Cette crise peut être perçue comme pire que l'invasion américaine et le régime de Saddam Hussein, instauré par les États-Unis. Voici quelques chiffres qui, selon nous, sont choquants.
Ces chiffres viennent d'un rapport d'OXFAM, en coalition avec 280 organisations non gouvernementales. Ce rapport nous donne une bonne idée de la situation pénible qui est en train de prendre le dessus du pays, et qui l'amène dans l'ombre.

De plus, le gouvernement irakien crée sous les yeux et les règles de jeu des États-Unis se déstabilise tellement au point d'être fragile et possiblement éclater. Sur les 40 ministres du gouvernement mis en place en juin 2006, 17 d'entre eux s'y opposent par boycott ou démission. Le fait même que les sunnites, chiites, laïcs et kurdes n'approuvent pas le gouvernement et refusent d'y donner confiance montre bien un certain refus de l'Élite sunnite avec l'alliance à la coalition, notamment les États-Unis.

Ainsi donc, le chaos règne dans plusieurs régions de l'Irak, et pendant ce temps...
Tout ça, c'est sans compter les mercenaires venus d'un peu partout à travers la région orientale, voire même à travers la planète. Tous au service de certaines multinationales, de la Mossad ou d'un gouvernement quelconque, ils sont payés pour maintenir la peur et le chaos, ainsi qu'assassiner des intellectuelLEs, afin d'obtenir de modiques sommes pour survivre dans un tel enfer. Sinon, c'est pour être bien payé - selon celui qui engage - et protéger les intérêts de la dite Élite (gouvernement, multinaional, services secrets). Bien que cela semble simpliste, certaines ressemblances de l'Irak d'aujourd'hui avec l'Espagne de 1936~39 sont visibles (terrain vaste pour tester les armements et stratégies militaires).

Ce que nous disons, Reactionism Watch, est simple : armées impérialistes, hors d'Irak ! Ni hégémonie, ni assimilation, ni occupation !

Ce qu'il nous reste à savoir, c'est quand que cette guerre finira.

==> Condition des enfants en Irak (2)
==> Crise humanitaire irakienne (2 - PDF) (3)
==> Planification secrète de la colonisation de l'Irak
==> Le gouvernement irakien au bord de l'éclatement
==> La présence impérialiste américaine gonfle
==> Assassinats de scientifiques irakienNEs (2) (3) (4) (5)
==> Antiwar.com - ressource d'informations anti-guerre
==> Mercenaires en Irak (2) (3) (4) (5) (6)

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mercredi 8 août 2007

 

Ligne de piquetage devant le Consulat américain

Ligne de piquetage devant le Consulat américain, jeudi le 9 août, à Montréal.

La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba organise le 9 août, de 17h à 18h. une ligne de piquetage devant le Consulat américain afin de dénoncer le blocus des États-Unis contre Cuba et pour exiger la libération des cinq (5) prisonniers cubains, actuellement emprisonnés dans des prisons américains, des suites d'un simulacre de procès. Le seul crime de ces prisonniers : avoir voulu dénoncer auprès des autorités américaines les activités d'organisations terroristes, opérant à partir de Miami, et visant à déstabiliser par leur actions le gouvernement cubain. Pour les en remercier, ils furent alors accusés et condamnés pour espionnage par le gouvernement américain. Pour plus d'informations : 514-728-7222. Adresse courriel de la Table de concertation : secretaire@tcsqc.ca . Le Consulat américain de Montréal est situé au : 1155 rue St-Alexandre (angle boul. René Lévesque).

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Le drapeau rouge no.66

Au sommaire:

NATIONAL
- Pas de J.O. sur le dos des plus pauvres et des Autochtones!
- 29 juin : Que la lutte autochtone ébranle le pouvoir bourgeois!
- Bush-Harper-Calderon : Les indésirables, ce sont eux!

FORUMS SOCIAUX
- Forum social québécois : La grande foire aux illusions
- Le Forum social mondial : récupérer - recycler - réemployer

EN BREF
- Entrevue avec une militante communiste de Saint-Jérôme
- Perspective révolutionnaire sur le gangsta rap
- 22 juin : Manifestation réussie contre la guerre en Afghanistan
- Un militaire nous écrit

N.B. Le prochain Drapeau rouge sera disponible le 5 septembre 2007.

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mardi 7 août 2007

 

« Progrès social » à la sauce néolibérale

Le système néolibéral a trouvé un nouveau moyen d'exploiter l'Homme grâce à une nouveau statut d'employé dans le secteur de l'industrie automobile. Encore une belle initiativeau service du peuple. Merci gens de droite! :)


L'industrie automobile a longtemps été synonyme de plus hauts salaires et de meilleures conditions de travail. Plus maintenant et un nouveau "pattern" semble vouloir se développer aux États-Unis et cela a de quoi inquiéter.

Pour le moment, une seule usine , chez Chrysler, aux États-Unis, utilise le modèle mais GM, Ford et Chrysler voudraient généraliser l'expérience lors des négociations pour le renouvellement des conventions collectives, lesquelles négociations s'amorcent maintenant chez nos voisins du Sud, dans cette industrie. Il reste à voir si ces compagnies seront en même temps tentées d'introduire aussi ce modèle ici, au Canada. Si cela devait être le cas, cela pourrait éventuellement avoir un effet de boule de neige chez bien d'autres employeurs.

L'usine de Chrysler est à Belvidere, en Illinois. Dans cette usine, il existe maintenant deux catégories distinctes de travailleurs.

Il y a d'abord les employés réguliers, comme partout ailleurs. Ils gagnent en moyenne 30$ l'heure, quand on additionne le coût des avantages sociaux et possèdent également la sécurité d'emploi.

Et puis, il y a une nouvelle catégorie de travailleurs, appelés "Employés temporaires de type plus évolué" (Temporary Enhanced Employee). Ceux-ci gagnent 10$ l'heure de moins, n'ont aucune vacance, aucun avantages sociaux et n'ont pas non plus de sécurité d'emploi.

Lorsque ceux-ci furent embauchés, Chrysler prétend qu'ils auraient tous signé une entente où ils consentissaient à gagner moins et à ne pas avoir les mêmes avantages que leurs autres confrères. Ces travailleurs contestent cette interprétations et l'affaire est actuellement devant les tribunaux.

Chrysler, de même que GM et Ford auraient laissé entendre, dans le cadre des négociations qui s'amorcent actuellement aux États-Unis pour le renouvellement des conventions collectives, qu'ils aimeraient bien généraliser une telle situation ailleurs. Le syndicat, les UAW, ont promis de mener une bataille acharnée contre un tel projet. Ils s'objectent également à une proposition visant à retirer les employés retraités de l'actuel programmes d'avantages sociaux; le coût associé au maintien des programmes d'avantages sociaux pour ces derniers incomberait alors au syndicat.

L'industrie automobile, aussi bien au Canada qu'aux USA, est largement syndiquée. Ici, au Canada, les travailleurs sont membres des TCA, un syndicat jadis relié aux UAW mais qui s'est éventuellement dissocié de ceux-ci durant les années 80 pour devenir une organisation complètement indépendante. La séparation avait trait à un important différent portant sur l'utilité ou non d'accepter des concessions de la part des employeurs.

Le modèle utilisé à Belvidere déplait autant aux employés désormais catalogués comme étant des "temporaires au statut plus évolué" -- Wow; quelle évolution ?... --, ce qui est bien compréhensible, qu'aux autres. Il faut en effet savoir qu'à Belvidere, les employés réguliers se font régulièrement mettre à pied, pendant que les "temporaires" restent au travail. Cela permet en effet à l'employeur de baisser ses coûts. Le problème, c'est qu'à force d'être mis à pied, les employés réguliers finissent par ne même plus pouvoir se qualifier pour les programmes d'assurance-chômage et de supplément de revenus, prévus à la convention collective et devant servir à mieux protéger les travailleurs en cas de mises à pied.

Un autre bel exemple de comment le capitalisme est vraiment le "meilleur de tous les systèmes" et comment il permet finalement de faire progresser les gens. Enfin, cela dépend évidemment de quel bord on se situe...

==> Le texte sur le site du PCQ
==> Le texte sur le Centre des Médias Alternatifs du Québec

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Les «M-L» Québécois des années 70

Les années 70 ont été marquées au Québec par l'empreinte de la révolution, sur laquelle les universitaires, semi-repentis ou renégats posent maintenant leurs griffes. Ici en ligne ces contributions académiques bourgeoises au sujet des 10 années de la période "ML" au Québec.

Au Québec, les principaux groupes marxistes-léninistes sont la Ligue communiste marxiste-léniniste du Canada créée en 1975, qui deviendra le Parti communiste ouvrier (PCO) en 1979, et l’organisation marxiste-léniniste du Canada En Lutte! créée en 1972. À côté de ces deux groupes, la Ligue ouvrière révolutionnaire, d’obédience trotskiste, bien implantée dans le milieu enseignant, compte plus de sympathisants en dehors du Québec.

C’est en 1975 que naît la Ligue communiste marxiste-léniniste du Canada, issue de la fusion de trois groupuscules montréalais : le Mouvement révolutionnaire des étudiants du Québec (MREQ), la Cellule militante ouvrière (CMO) et la Cellule ouvrière révolutionnaire (COR). Son journal La Forge paraît en décembre de la même année. Sur la scène québécoise, la ligue veut se démarquer du Parti libéral et du PQ, qu’elle considère comme des partis bourgeois. En outre, sur la scène internationale, elle entretient des liens avec la République populaire de Chine et l'Albanie mais s'opposaient aux soviétiques.

Ces groupes se défirent au courant des années 1980, les principales raisons étant la question nationale, les divisions internes et les chicanes idéologiques. Aujourd'hui, les communistes au Québec tentent de se réorganiser et de pouvoir enfin, faire la révolution.

==> Histoire du mouvement marxiste-léniniste au Québec 1973-1983
==> Ancien documentaire d'époque
==> Le Parti communiste révolutionnaire, organisation marxiste-léniniste-maoïste

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Video : massacre de Mudigonda

Lors d'une marche paysanne pacifique en coalition avec des parties de Gauche dans un village de Khammam, à Mudigonda, en Inde, les policiers de l'État ont tiré à balles réelles sur les manifestantEs : six manifestantEs ont été tuéEs, dont 11 blesséEs sévères. Mais ce n'est pas tout : la police a décidé d'étendre les coups de feu un peu plus loin géographiquement atteignant au total huit morts et 16 blesséEs graves. Voici la vidéo en question :


N'oublions pas que la police du monde est soutenu par la Droite mondiale.

Pendant ce temps, la colère gronde depuis ce massacre en Inde. Marxistes-léninistes, maoïstes, révolutionnaires, pauvres, paysanNEs : tous et toutes se mettent ensemble pour faire entendre leur rage, alors que les médias occidentaux n'en font que très peu mention. L'Inde est un pays à surveiller car la police corrompue est de moins en moins organisée, et les partis communistes possèdent de plus en plus de soutient à travers le pays.

P.S.: Aux malinEs qui tenteraient de nous faire croire le contraire, une pierre n'est pas l'équivalant d'une balle réelle.


==> Vidéo sur YouTube

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lundi 6 août 2007

 

Quelques citations humoristiques

Encore une fois, voici une nouvelle liste de citations humoristiques que les droitistes à la fois davidienNEs ou non ont écrit ! Pour ceux et celles qui sont pour la première fois sur ce blogue, nous mettons en ligne sur le blogue plusieurs citations trouvées à travers la blogosphère afin de rire un peu.

Voici donc la liste pour bien débuter la semaine :
Le 11 septembre n'est pas AMÉRICAIN, c'est le monde civilisé contre l'Islamisme. - David
les gauchistes n'assument rien. même les paroles qui sortent de leurs bouches et les écrits provenant de leurs propres mains sont des complots orchestrés par les autres. - socialismkills
(Concernant l'assassinat de l'anarcho-écologiste Ilya Borodaenko par des néo-nazis) On devrait leur donner une médaille... - anonyme512
Au Québec, la vérité c’est qu’on a besoin d’un grand ménage pour redresser notre économie et ce ménage, le seul parti qui nous le propose, c’est l’ADQ. - Jean-Luc Proulx
Nous n’instrumentalisons pas les victimes du communisme, nous leur rendons hommage. - David
Si RW décidait de parler suschi au lieu de parler politique sur son blogue, ça serait sans contredit une amélioration. - David
Discuter avec un socialiste est comme discuter avec un raëlien. - P-L
(Concernant les morts 'communistes') Non, je me suis toujours referé au chiffre de Courtois. Ce n’est pas bien de désinformer. - Arik
Je suis persuadé que bien des Cubains préféreraient être détenu à Guantanamo qu'en liberté à la Havane. - blue devil
La gauche a peur des chiffres parce que… les chiffres invalides toutes leur belles théories ! - Tom
Que de comédie.

Vous avez trouvé une phrase humoristique d'un droitiste ? Vous voulez la voir comme citation ici, sur le blogue ? Envoyez-nous cela via notre courriel : reactionismwatch@gmail.com et il nous fera plaisir de l'afficher publiquement ! Après tout, la Droite a ses qualités : elle est parfois amusante à lire et entendre.

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Hiroshima, mon amour

Le 6 août 1945, le soleil s’écrasa sur la ville japonaise d’Hiroshima, et quelques jours plus tard sur Nagasaki. Plus précisément, il s’agissait de deux bombes nucléaires nommés Little Boy et Fat Man que les États-Unis larguèrent sur le Japon pour mettre fin à la guerre selon leur point de vue.

Les allemands ont été vaincus par les troupes soviétiques en Allemagne et écartés de l’Europe de l’Ouest par les puissances occidentales (dont les États-Unis), mais la guerre faisait encore rage dans le Pacifique et les combats s’étaient rendus jusqu'au Japon. La bataille d’Okinawa fut l’une des campagnes les plus violentes de la guerre en Asie pour les anglo-saxons : plus de 20 000 morts pour capturer une minuscule île.

Cette bataille devint mythique grâce à l’image des soldats qui plantèrent le drapeau américain sur le champ de bataille. Il ne semblait plus y avoir de solution sauf une seule, selon le gouvernement américain : utiliser l’offensive nucléaire pour terrifier l’empereur du Japon et, du même coup, prouver la supériorité des États-Unis sur l’U.R.S.S. qui avait gagné en prestige à travers le monde suite à la victoire des communistes sur les fascistes.

Mais est-ce que cette solution des États-Unis pour régler le conflit était trop radicale ? La réponse est simple : oui. En effet, il existait de nombreuses autres alternatives et le Japon était prêt à se rendre sur des conditions comme le maintient de la monarchie (ce qui sera de toute manière respectée par la suite), selon des informations décryptées par l’espionnage électronique.

Le Japon était déjà détruit, il n’y a plus aucune infrastructure, les habitantEs avaient le morale à terre et la nourriture se faisait rare. Les bombardements de Tokyo avait porté un dur coup aux fascistes. Peu importe, on bombarde quand même ! Suite aux bombardements, plus de 350 000 personnes sont mortes à dû aux conséquences directes (déflagration) ou indirectes (radiation). Les effets sont encore très visible aujourd’hui sur les survivants.

Certains vont nous reprocher que nous éclipsons les crimes de guerres japonais dans cet article, mais nous vous disons ceci : ce billet vise essentiellement à critiquer le point de vue davidien selon lequel ces bombardements étaient inévitables et essentielles alors que ce n’était pas le cas. Nous avons d’ailleurs fait une bonne dénonciation des horreurs commises par les troupes impériales japonaises dans un billet écrit il y a quelques mois. Voici le lien :

Référendum sur la révision de la constitution

Notre position sur le sujet est très claire : tout le monde est coupable ! Nous critiquons à la fois le «vaincu» et le «vainqueur», car les gestes commis par ces deux pays sont impardonnables.

Les conséquences du bombardement :
La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 tonnes de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.

Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.

Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact. Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré. (Voir le témoignage du Docteur Michihiko Hachiya )

Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.

Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits. Le troisième effet, encore très méconnu en 1945, et spécifique à cet arme est celui des rayonnements.

Il entraîne des cancers, des leucémies… Il est d’autant plus terrifiant que ces effets n’apparaissent que des mois, voire des années après l’explosion. Les femmes enceintes au moment de l'explosion donnent naissance à des bébés atteints de malformations, en particulier de microcéphalie.
Nous pouvons aussi ajouter que les conséquences qui perdurent encore aujourd’hui est cette course aux armements nucléaires que se livrent plusieurs pays. La guerre froide est d’ailleurs le résultat direct d’Hiroshima. Cette dernière donna aussi au Japon sa position anti-militariste et devint le fer de lance du combat pour les environnementalistes et militantEs anti-nucléaire du pays. Malheureusement, le gouvernement conservateur japonais souhaite modifier la constitution afin de permettre le retour au militarisme national, tout en amenant la possibilité d'avoir des têtes nucléaires au grand désarroi d'une majorité de la population.


Pour ceux et celles qui connaissent un peu la culture et l’histoire moderne du Japon, nous savons que ces deux évènements ont beaucoup joué sur la culture populaire du pays. Nous n'avons qu'à prendre l'exemple sur les films de Godzilla, le monstre radioactif qui ravagea la ville de Tokyo dans sa première apparition du classique de 1954, et ses suites avec d’autres monstres radioactifs. La critique de ces films était très claire : l’humanité court un grand péril avec une telle technologie. Godzilla représentait les ravages et la peur de la menace nucléaire.

Dans un tout autre registre, avec certains liens aux précédents films, les japonaisES connaissent très bien l’histoire de la petite Sadako Sasaki qui fut exposée au rayonnement et qui devint cancéreuse. Ayant entendue cette vieille légende qui dit : « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé », elle se mettra à plier et à plier des grues dans l’espoir de trouver la guérison jusqu’à sa mort en 1955. Elle en avait fait 644. La tradition se perpétua chez les enfants japonaisES, ainsi que pour ceux et celles qui ont un proche ou qui souffrent eux(elles)-mêmes d’une maladie.

Le cinéma mondial sera aussi marqué par ces évènements, comme dans le film franco-japonais Hiroshima, mon amour (1959).

==> Source
==> Hiroshima mon amour

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dimanche 5 août 2007

 

Hugo Chávez et le socialisme du XXIe siècle

Voici une partie de l'éditorial du Monde Diplomatique sur Hugo Chàvez et la désinformation fait à son endroit:
Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat... On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Chávez, conçues par les nouvelles officines de propagande – National Endowment for Democracy (NED), Freedom House, etc. – financées par l’administration du président des Etats-Unis George W. Bush. Dotée de moyens financiers illimités, cette machine à diffamer manipule des relais médiatiques (dont des journaux de référence) et des organisations de défense des droits humains, enrôlés à leur tour au service de ténébreux desseins. Il arrive aussi, ruine du socialisme, qu’une partie de la gauche sociale-démocrate ajoute sa voix à cette chorale de diffamateurs.
Réaction classique de la Droite lorsqu'elle croit que son pouvoir ou celui de ses collègues est en danger : faire une énorme campagne médiatique, mondiale si nécessaire afin de dénigrer les opposantEs au néo-libéralisme qui prennent trop de place. N'oublions pas la campagne particulièrement agressive contre Chàvez lors de la fermeture de la principale chaîne de télévision du pays, qui était particulièrement hostile à la démocratie et qui participé au coup d'État contre lui.
À cet égard, le bilan de M. Chávez est spectaculaire. On comprend que, dans des dizaines de pays pauvres, il soit devenu une référence obligée. Dans le respect scrupuleux de la démocratie et de toutes les libertés (1), n’a-t-il pas refondé la nation vénézuélienne sur une base neuve, légitimée par une nouvelle Constitution qui garantit l’implication populaire dans le changement social ? N’a-t-il pas rendu leur dignité de citoyens à quelque cinq millions de marginalisés (dont les indigènes) dépourvus de documents d’identité ? N’a-t-il pas repris en main la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) ? N’a-t-il pas déprivatisé et rendu au service public la principale entreprise de télécommunication du pays ainsi que la compagnie d’électricité de Caracas ? N’a-t-il pas nationalisé les champs pétrolifères de l’Orénoque ? Enfin, n’a-t-il pas consacré une part de la rente pétrolière à acquérir une autonomie effective face aux institutions financières internationales, et une autre au financement de programmes sociaux ?
Selon cette même Droite totalement anti-démocratique (peu importe ce qu'elle peut dire), la nationalisation des ressources gazières et pétrolières n'est rien de moins que du vol aux « pauvres entreprises privées avec de bonnes intentions ». Le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, a affirmé ceci lorsque le pétrole fut officiellement nationalisé au Vénézuéla:
« Les nationalisations ont une longue et peu glorieuse histoire d’échecs dans le monde. Nous soutenons le peuple vénézuélien et c’est un triste jour pour lui ».
Qu'est-ce qu'il y a de triste pour les vénézuélienNEs ? Ils et elles ont enfin le contrôle des ressources naturelles, ils et elles peuvent enfin investir ce revenu pour subvenir à leurs besoins en matière de santé et d'éducation. Rappelons que cette monnaie était autrefois détournée vers les poches des patrons des pétrolières occidentales.
Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Des dizaines de milliers de personnes sans ressources, atteintes d’affections oculaires, ont été gratuitement opérées. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica).

Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 % (2), tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an (3).

Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ?
La Droite n'en parlera jamais des succès du renouveau socialiste en Amérique Latine car elle n'acceptera point de voir que son système a échoué. Elle préfère mieux fabriquer des campagnes de peur pour dénigrer les instigateurs de ces changements et tenter de les arrêter, avant qu'il ne soit trop tard pour leurs sales intérêts mercantiles et égoïstes !

Notre soutient va au peuple vénézuélien et à son président, et ce n'est pas les mensonges que nous pouvons trouver sur les sites de Droite qui va nous faire changer d'avis !

L'hégémonie ne passera pas !
Hasta la victoria siempre !
Révolution, la seule solution !
Viva Chàvez !


==>
Lire la suite sur le Monde Diplomatique

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Citation de la semaine

« Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres. » - Abbé Pierre

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Les «boneheads» tolérés par la police à Québec

La récente agression d'un jeune homosexuel à Québec a permis de mettre une fois de plus une cruelle vérité au grand jour: la police de Québec ne fait absolument rien pour contrer les actes violents des «boneheads» à Québec. Ce n'est pas la première agression du genre; souvenez-vous de l'attaque sauvage qu'avait subit le rappeur et père de famille Eddie Racine. À l'été 2006, celui-ci a été battu au visage avec une clé de molette et laissé pour mort au beau milieu de la rue.

Dans les deux cas, les agresseurs n'ont jamais été retrouvés. Et la police continue de se voiler la face en prétendant qu'il n'y a pas de problème avec la présence de «boneheads» à Québec. Et pire encore, ils osent dire que ces groupes et individus ne sont pas structurés. Ils ne le sont pas tous; mais ça semble être le cas d'un groupe basé à Sainte-Foy.

Il nous est même permis de se demander s'il devra y avoir un mort, avant que la police fasse réellement quelque chose. Pour qu'une cinquantaine de ces crapules racistes puissent se trouver, tout en étant armées, dans un bar de la ville sans se faire déranger, il doit bien y avoir une certaine acceptation quelque part, si silencieuse soit-elle (autant de la part des forces policières que des propriétaires de l'établissement en question). On dirait qu'ils et elles sont davantage intéressé(e)s à harceler les punks, qu'a s'occuper d'un problème sérieux.

Cette situation démontre parfaitement le fait que la police est bien loin d'être neutre, particulièrement à Québec. Celle-ci semble obsédée par le fait de donner des contraventions aux punks, pour x raisons. Mais quand vient le temps de mettre des bâtons dans les roues de gens faisant usage de violence, parfois (pour ne pas dire souvent) barbare, curieusement, elle ne semble pas pressée du tout. Oui les boneheads et leur idéologie puante sont présents à Québec, quoique peuvent prétendre les forces policières et l'élite dirigeante. Ils veulent avoir une belle ville toute propre pour le 400ème. Eh bien, nous croyons qu'ils devraient se mettre au ménage...du côté de l'extrême-droite !

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L'âne et l'éléphant couchent ensemble ?

Les États-Unis sont dans une bien mauvaise passe en ce moment, avec la guerre en Irak, l’endettement vis-à-vis de la Chine et du Japon. De plus, ils se sont attirés une hostilité générale de la part des autres pays de la planète avec leur politique guerrière et néo-conservatrice. L’Amérique a besoin d’air et d’avoir enfin un gouvernement responsable qui pourra réparer les pots cassés par les républicains, et rétablir une vraie politique étrangère digne de ce nom.

Pour une bonne partie de cette même Amérique, l’alternative passe par les démocrates et ses candidats à son investiture : Barack Obama ou l’ancienne première dame des États-Unis, Hilary Clinton. Du côté des républicains, nous avons des libertariens qui hallucinent que l’État américain est trop présent dans l’économie du pays, ainsi des néo-conservateurs digne de George W. Bush. Malheureusement, de ce qu’on peut lire dans les médias étatsuniens et étrangers, ces deux candidats proposent une politique étrangère pas très différente de celle du président américain actuel : Obama propose d’attaquer des bases d’Al-Qaïda dans un pays allié de l'empire, soit le Pakistan, sans l’autorisation du gouvernement militaire d’Islamabad.

Pour sa part, Hilary Clinton critique durement son rivale pour avoir dit qu’il serait prêt à rencontrer les dirigeants cubains, iraniens, nord-coréens, syriens et vénézuéliens. Conclusion ? L’Amérique ne veut pas négocier et discuter, elle préfère attaquer les pays qui ne vont pas dans leurs intérêts, pour ensuite les menacer avec les armes nucléaires. Pourtant, ces pays, ennemis des États-Unis sont prêt à discuter.

Mais est-ce que les républicains et les démocrates sont les mêmes individus ?

D'un côté, ces deux partis sont exceptionnellement hétérogène : le Parti Républicain compte dans ses rangs des libertariens (ils veulent la liberté économique absolue de l’individu), des néo-conservateurs, des chrétiens fondamentalistes, de nombreux chefs d’entreprises et des gens d'affaires. Le Parti Démocrate compte pour sa part des écologistes, des centristes, des libéraux, des syndicats, et le Parti Communiste des États-Unis (pas le RCP de Bob Avakian) dit soutenir les démocrates dans la course à la présidence.

Déjà, nous pouvons voir que les deux partis ne se rejoignent pas nécessairement sur les individus qui constituent la base militante et électorale du Parti, alors qu’en est-il des dirigeants ? Les dirigeants républicains sont généralement issus du très minoritaire, mais ô combien puissant courant néo-conservateur, et les démocrates viennent des milieux libéraux les plus influents.

Cependant, la guerre en Irak fait profondément polémique au sein des deux organisations aptes à diriger actuellement le pays puisque : d'un côté, de nombreux libertariens au sein des républicains contestent cette guerre car elle nuit énormément à la popularité du Parti et des citoyens américains à l'étranger ; et de l'autre, une partie des démocrates s'opposent à cette guerre pour des raisons économiques, sociales et de relations internationales.

L’an dernier, les républicains - menés par le très impopulaire et détesté Georges Bush - ont subis une cinglante défaite aux élections du Congrès qui est devenu en majorité démocrate. Lorsqu’ils ont tenté de voter une loi pour le retrait des troupes américaines en Irak, le président imposa son droit de veto, soit une manoeuvre totalement anti-démocratique. Cependant, une partie des démocrates (dont la base dirigeante) se dit en accord avec cette guerre pour des raisons semblables à celles des néo-conservateurs.

Par exemple, durant les dernières élections présidentielles, John Kerry proposait rien de moins que de rester plus longtemps en Irak et reprochait au président Bush d’être trop « conciliant » envers les Palestiniens. Hilary Clinton, pour sa part, propose tout le contraire de ce que son parti demande : elle veut le maintient des troupes en Irak (elle a voté en faveur de l’agression en Irak et elle a continué à défendre son vote).

Dans cette course effrénée à la présidence, le bipartisme américain nous montre une fois de plus ses lacunes et ses graves défauts. Il n’y a même pas de parti d’opposition chez les deux principaux ; les partis minoritaires, quant à eux, n’ont que des miettes dans certains États américains. Une vraie nation qui se prétend démocratique devrait compter au strict minimum quatre partis représentatifs au sein du gouvernement.

Nous allons bien sûr suivre cette course présidentielle avec vous. N'hésitez pas à nous envoyer vos informations par courriel ou en écrivant un commentaire au bas du texte.

Voici les articles qui ont servi à la rédaction de ce texte d'opinion :

==> La coqueluche Obama victime de ses approximations
==> États-Unis: Hillary Clinton, les démocrates et la guerre en Irak: Une alternative socialiste s'impose

Autres: CNN, Wikipedia (Anglais), Youtube

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