Reactionism Watch

Alors que les rumeurs d'élections générales anticipées refont surface à Ottawa, un sondage laisse entendre que les conservateurs ont rattrapé les bloquistes au Québec.

Selon l'enquête Léger Marketing-Le Devoir, le Parti conservateur obtiendrait maintenant 34 pour cent des intentions de vote au Québec, soit le même pourcentage que le Bloc québécois. Le Parti libéral serait en 3e place, avec 19 pour cent d'appui.

Les conservateurs profiteraient ainsi du sillon creusé par l'Action démocratique de Mario Dumont lors du dernier scrutin général au Québec. Le parti de Stephen Harper gagne ainsi 8 pour cent d'appui au Québec en trois semaines.

À l'échelle nationale, le Parti conservateur recueille 39 pour cent des intentions de vote, contre 27 pour cent pour le Parti libéral, 15 pour cent pour le Nouveau Parti démocratique et 8 pour cent pour le Parti Vert.

Les sondages ont toujours été un contrôle de l’opinion publique et montre bien que l’avis des gens peut être très manipulé par la soi-disant « popularité » d’un Parti Politique quand ils voient un sondage complètement biaisée fait sur seulement 353 personnes au Québec.

Ce sondage montre quand même une réalité, le conservatisme est en hausse au Québec, donc le réactionnisme devient de plus en plus a la mode, étant donné que les gens y verrait une alternative au vieux Parti Libéral, dirigé par notre humoriste fade préféré : Stéphane Dion. Donc, une majorité de ces électeurs disent vouloir voter conservateur pour une seule raison : le ras-le-bol des autres vieux partis. Il ne s’agit la aucunement d’une question d’idéologie.

==> Lire la suite

« L'intérêt du travailleur est donc le même que celui du capitaliste, prétendent les bourgeois et leurs économistes. Grande vérité ! Le travailleur périt, si le capital ne l'emploie pas ; et le capital est perdu, s'il n'exploite pas le travailleur. [...] Aussi longtemps que le travailleur salarié reste un travailleur salarié, son sort dépend du capital. La voilà cette fameuse communauté d'intérêts du travailleur et du capitaliste. » (Marx & Engels)

Le sénat de l'État du Vermont a adopté vendredi une résolution appelant le Congrès à Washington à entamer une procédure de destitution du président américain George W. Bush, ont indiqué des responsables du parlement local.

Largement symbolique, la décision, qui a peu de chances d'aller plus avant, a recueilli 16 voix contre neuf. Le vote intervient après un rassemblement cette semaine dans la capitale de l'État Montpelier, au cours duquel les manifestants ont réclamé le départ de M. Bush et de son vice-président Dick Cheney.

Bien que cette initiative est plus symbolique qu'autre chose, nous ne pouvons que féliciter l'État du Vermont pour avoir envoyer ce message au gouvernement Bush. Espérons que ça aille encore plus loin, que Bush soit condamné pour les nombreux crimes de guerres dont il est responsable.

==> Lire la suite

Vous allez comprendre.

Ils reprochent par exemple au président d'avoir placé certains de ses anciens collaborateurs au Pentagone à des postes-clés à la Banque mondiale. Pourtant, ces personnes n'avaient aucune expérience en matière de développement et de lutte contre la pauvreté.

Juste les deniers mots soulignés et en gras, ça en dit vraiment long. Banque mondiale et « lutte contre la pauvreté » ne peuvent fonctionner ensemble. De plus que Wolfowitz se permets, selon les accusations, de mettre ses proches au pouvoir et devenir, à leur tour, très riche...

La cause de ce conflit remonte au 12 avril dernier, où Wolfowitz aurait augmenté le salaire de Shaha Riza de 43%, atteignant ainsi 200 000$ par année. Déjà qu'elle était riche avec 140 000$ par année, elle est devenue plus riche grâce à ce népotiste !

Sacré Banque mondiale.

==> Lire la suite

C'est commencé.

Le glas vient de sonner pour les travailleurs d'Olymel de Saint-Valérien-de-Milton et Saint-Simon-de-Bagot, près de Saint-Hyacinthe. Les activités d'abattage et de découpe de porc ont pris fin jeudi. Les deux usines ferment définitivement vendredi.

Après les multiples menaces du patronat, dont même Lucien Bouchard - celui qui a traité les québécoisEs de paresseux-euses -, les big boss d'Olymel ont décidé de fermer deux usines d'abattages, ce qui fait une perte d'emploi à plus de 560 personnes ! Voici le commentaire d'un employé de 20 ans de service suite à sa perte d'emploi :

« Tout le monde est triste. On se donne des mains, on pleure. C'est comme ça. Que voulez-vous, on peut décider de rien »

Dommage que Mario Ladouceur (celui qui a commenté) soit aussi défaitiste, dans le sens qu'il laisse les bras tomber et se laisser dominer par les décisions du patronat d'Olymel. Par contre, certains ne se sont pas laissés intimider :

Les 153 travailleurs de Saint-Valérien-de-Milton ont tenté d'acheter l'usine, mais le projet a échoué. Le travailleur Jean-Paul MacDonald est amer. « C'est un sentiment d'abandon par la compagnie. Ils nous poussent dans le fond parce qu'ils n'ont plus besoin de nous, mais ils se sont servis de nous le temps qu'on a été bons »

Ahh, c'est ce que nous appelons savoir parler et avoir la volonté de combattre l'injustice sans gêne ! Bravo à Jean-Pierre Goupil, ce représentant syndical. Certes, il ne faut pas abandonner le combat.

Battez-vous pour vos droits de travail !

==> Lire la suite

Quelle brillante idée.

Un gars de Chicoutimi a eu une solution miracle aux problèmes reliés au jeu de hasard comprenant de l'argent : une puce électronique ! En effet, cette puce, une fois installée sous la peau, éteindrait l'écran de la machine à jouer et la personne est dans l'impossibilité de mettre quelques pièces dans l'espoir de gagner le gros lot.

« L'implant serait mis probablement dans le dos, pour la bonne raison que le joueur ne pourrait pas se l'enlever lui-même », précise M. Audet.

Brr. On se croirait dans un film de science-fiction à saveur de « New World Order ». Non seulement on implante à cette personne une puce pour l'empêcher de jouer, mais en plus elle coûte 1000$ et se mets dans le dos (et donc, elle ne peut l'enlever). Wow. Les futures compagnies cybernétiques vont adorer ça...

Le projet est actuellement à l'étude au ministère de la Santé. Le système a aussi été présenté à la société Loto-Québec.

C'est drôle. Pourtant, on peut arrêter ça super facilement : on enlève les machines, et voilà ! Mais, malheureusement (pour eux, uniquement), cela fera gronder les gérants des casinos. Toujours une question de profit, et nous l'affirmons ! La loterie vidéo a rapporté environ 1,3 millards de dollars l'année dernière.

Quelle grosse somme !

==> Lire la suite

Intéressant.

Le système de santé canadien donne d'aussi bons résultats, sinon de meilleurs, que le système de santé américain.Et il le fait à moins de la moitié des coûts, selon une nouvelle étude sur les taux de survie des patients dans les deux pays.

Selon une étude de compilation faite par A systematic review of studies comparing health outcomes in Canada and the United States, la majorité des meilleurs cas ont été signalés au Canada (14), contrairement aux États-Unis avec seulement cinq cas.

La différence importante entre les deux systèmes réside dans la richesse du patient. Un patient riche qui a le cancer aura de meilleurs résultats s'il est soigné aux États-Unis. Par contre, s'il est pauvre, il vaut mieux qu'il soit traité au Canada.

Ainsi donc, un pauvre a plus de chance de se soigner ici que là-bas... mouais, on peut comprendre que c'est plus qu'une question de richesse : c'est aussi une question de système. Dire qu'il y a des droitistes bornés (et nous l'affirmons sans gêne) qui optent pour un système de santé privé comme aux États-Unis.

Pourtant, la population est majoritairement de quelle classe sociale ? Certainement pas celle dite "riche". Et, si nous ne faisons pas partie de cette classe sociale, que devons-nous faire dans un système de santé privé ? S'endetter ?

==> Lire la suite

La forte montée des prix de l'essence en mars aura fortement contribué à faire augmenter le taux d'inflation à 2,3 %, alors qu'il était estimé à 2,0 % en février, au pays.

L'inflation monte toujours, et sans cesse. Par contre, le salaire lui...

Avons-nous réellement besoin de faire une plus grosse critique que cela ?

==> Lire la suite

Catastrophe !

Nous disons haut et fort : catastrophe !!!

Savez-vous pourquoi ? Eh bien, c'est ce que conclut John Baird, le ministre canadien de l'Environnement suite à une étude sur l'engagement du Canada dans le protocole de Kyoto. En effet, toujours selon ce bouffon, le Canada qui respecterait les engagement du protocule entrera en grave récession au point de perdre jusqu'à 275 000 emplois en 2009. Voici d'autres points conclus :

Vraiment... vous y croyez, vous ? À ses conneries ? Pas nous en tout cas.

L'automne dernier, une étude de l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale, Nicholas Stern, affirmait que les coûts pour combattre le réchauffement de la planète étaient gérables et surtout qu'ils étaient beaucoup moins élevés que si rien n'était fait.

Que de paradoxes... en plus, regardez ceux qui osent approuver cette étude !

Le ministre Baird souligne que les conclusions de l'étude sont approuvées par l'économiste en chef de la banque Toronto Dominion, Don Drummond, et par les professeurs d'économie Jean-Thomas Bernard, de l'Université Laval, Christopher Green, de l'Université McGill et Mark Jaccard, de l'Université Simon Fraser.

Vraiment étrange... et, sacré John Baird.

==> Lire la suite

Des toits qui coulent, des murs qui craquent, des moisissures : le dossier est accablant au niveau de l'entretien du réseau des écoles publiques. Ces révélations proviennent d'une recherche faite par l'émission Enjeux de Radio-Canada. Mais cependant, Jean Charest s'évertue à dire qu'il utilisera le peu de marge de manoeuvre qu'il vient d'obtenir du fédéral pour faire des baisses d'impôts. Des baisses d'impôts, qu'est que ça pourrait changer pour le salaire d'un contribuable moyen ? Ces baisses ne profitent qu'à la minorité bourgeoise et généralement, ces mêmes gens trouvent des moyens croches pour ne pas payer un rouble d'impôt. Charest nous demande de dégeler les frais de scolarité, mais à la place, pourquoi il utilise pas l'argent mal investi pour le mettre en éducation pour offrir des lieux d'études de qualité pour les générations futures ? Ben non, faire sauver à la populass 12$ par semaine en impôt, c'est bien plus important...

Il reste à voir ce que fera André Boisclair, du PQ, lors du débat à venir sur le budget. Appuiera-t-il les libéraux ? C'est à suivre. En bon opportuniste, l'ADQ a promis de s'opposer au projet de budget mais ses propositions pour démanteler le réseau des commissions scolaires créeraient encore plus de problèmes.

Pour écouter des extraits de l'émission sur les écoles : cliquez ici

L'échec du plan américano-irakien de sécurisation de Bagdad n'aurait pu être illustré de façon plus éloquente, mercredi. Cinq attentats à la voiture piégée ont dévasté autant de quartiers bagdadis et ont fait, selon les derniers bilans officiels, au moins 191 morts et plus de 200 blessés.

Lorsque les américains ont envahis le pays en 2003, ils affirmaient que c'était pour défendre leur "belle démocratie" et l'exporter dans les autres pays, surtout ceux qui vivent sous la dictature. Mais pour eux, une dictature est un pays qui refuse de faire affaire avec celui-ci, parce qu'il a souffert de l'impérialisme américain par le passé. Pour eux, ils s'en foutent de quel régime dirige tel ou tel pays, à la condition qu'il soit dans les bonnes grâces du gouvernement américain.

L'Irak, l'Iran, la Corée du Nord et l'Afghanistan étaient et sont encore des dictatures, c'est un fait mais cependant, pourquoi un tel silence de mort pour la Chine, les anciennes républiques soviétiques, la Turquie, pays qui bien qu'il possède un système parlementaire avec des élections bourgeoises, traque les dissidents et n'hésitent pas à massacrer tout les communistes et les opprimés kurdes et arméniens quand un mouvement de contestation devient trop fort.

Ils se fichent des droits de l'homme dans le fond, pour eux, quand un pays est une source de profits pour eux, c'est rien, ils s'en fichent et vont même jusqu'à financer l'oppression dans ces pays mais quand c'est un pays du tiers-monde, qui ne vit pas sous son "système", il est automatiquement mis sur la "black list" des pays dont le gouvernement devrait être renversé pour être remplacé par un nouveau régime, souvent bien plus réactionnaire que le précédent, mais qui souhaite collaborer avec les américains pour leur donner ce qu'ils veulent.

Revenons-en à l'Irak, 4 ans plus tard: l'état du pays s'est non seulement aucunement améliorer mais il a considérablement empiré. La "coalition" et les meurtriers de l'OTAN ont fait plus de victimes et de mal au pays que tout les régimes qui l'ont précédé (ce qui inclut également Saddam Hussein). Les irakiens eux-mêmes le disent :

Américains, allez-vous en, nous ne voulons pas de votre libération.

Encore une fois, nous ne pouvons que féliciter les américains pour ce changement de régime. Si ils partirait, cette guerre se terminerait automatiquement et surtout que leur pays s'endette et risque de bientôt se ruiner avec cette guerre impérialiste qu'il n'est qu'un échec. Che Guevara le disait : Allumez un, deux, trois vietnam !

==> Lire la suite

Ce refus du gouvernement conservateur survient à la suite des déclarations faites au cours de la fin de semaine par Mario Dumont. Samedi dernier, le nouveau chef de l'opposition officielle au Québec disait qu'il était temps de « progressivement réparer l'erreur de 1982 », où le gouvernement fédéral avait rapatrié la Constitution à Ottawa sans le consentement du Québec.

Tout d'un coup, le projet autonomiste de notre super Mario national n'a pas réussi. Même le premier ministre, un politicien plus réactionnaire que lui, a refusé son idée. En fin de compte, disons que Mario Dumont n'est pas un très bon chef de l'opposition. Il n'est là que pour enrichir son cher conseil du patronat et faire plaisir aux incultes qui souhaitent des privatisations.

Dumont souhaite l'autonomie du Québec, c'est-à-dire : tout les avantages de la souveraineté, sans la souveraineté (du moins, le Québec resterait dans le Canada). Mais du revers de la main, il tente de se coller a Ottawa avec la fameuse constitution de 1982, chose que tout les premiers ministres (et chefs de l'opposition) n'ont jamais songé a faire (ce qui inclut également les gouvernements libérales et pas juste la "gogauche" péquiste). Plusieurs adhèrent maintenant le projet "autonomiste" car ils pensent que la souveraineté est démodée, morte et enterrée.

Ils oublient quand même trop facilement René Lévesque, possiblement le meilleur premier ministre qu'on a jamais eu (je ne suis pas péquiste) quand il critiquait le fédéralisme ultra-capitaliste dans lequel nous vivions et aussi que nous vivons aujourd'hui.

Mario... je t'en prie, essaie donc de vendre tes minounes d'une manière plus subtile.

==> Lire la suite

Incroyable et ridicule, mais vrai.

Incroyable car les Nations Unies en parlent (enfin !), et ridicule parce qu'ils le font en raison de la « sécurité », un vrai fanatisme chez eux (États-Unis). En plus, ce n'est que maintenant qu'ils en parlent, et non depuis que les écologistes le dénonçent.

À New York, le Conseil de sécurité des Nations unies débat du changement climatique pour la première fois de son histoire. Cette discussion illustre bien l'importance accordée au changement climatique comme facteur de risque éventuel pour la sécurité.

Bien sûr, qui se lève pour contester ce débat ? Les États-Unis ! avec la Russie et la Chine. Ne trouvez-vous pas que ce « choque » résulte de leur fanatisme à leur économie ? Après tout, combattre l'environnement c'est réduire la vitesse de production, ce qui coûte « beaucoup » pour le patronat des grandes entreprises !

Ce débat ne fait toutefois pas l'unanimité au sein du Conseil. Les États-Unis, la Russie et la Chine estiment que le Conseil de sécurité n'est pas l'endroit pour discuter du réchauffement de la planète. Selon eux, le Conseil n'a pas à discuter de sujets qui ne sont pas liés à la paix.

Quel scandale. Mon dieu.

==> Lire la suite

Eh voilà, c'est parti !

La direction de BCE a confirmé mardi matin qu'elle étudiait la possibilité de privatiser l'entreprise afin de maximiser la valeur pour les actionnaires.

Bien. Un geste uniquement pour les actionnaires, ceux qui détiennent les pleins pouvoirs économiques du pays, et nullement pour nous, citoyenNEs. Comme l'exprime si bien le capitalisme : "Les profits avant les besoins !" et gare à celui ou celle qui affirmera que les profits sont des besoins. Aussi, honte à celui ou celle qui ose dire que la gauche prend de la place, voire trop !

Kohlberg Kravis Roberts se joint aux discussions à titre de partenaire minoritaire dans l'éventualité d'une transaction qui est évaluée à 32 milliards de dollars.

Cette somme ne nous étonne même pas. En plus que c'est, si cela se fait, la plus importante de toute l'histoire du Canada !

C'est ridicule... à quand pour Hydro-Québec ?

==> Lire la suite

Bon voilà, c'est juste pour vous dire que cet article à été publiée dans presse-toi-à-gauche en Novembre 2006. Mais le sujet est toujours d'actualité. Et tous les médias du monde retiennent leur souffle avec les pays "nucléarisés". Comme (l'Iran, la Corée Du Nord ect...). Je soutiens la cause de Reactionism Watch car la droite devrait-être décrite plus en détail et être soulever par nous qui sommes de la Gauche. Je suis foncièrement progressiste et je trouve que les bloggeurs de droite en mettent trop. C'est de là que j'appelle le RÉACTIONNISME IDENTITAIRE. Bottons leur mensonge hors le l'internet. Que Mercure m'en soit témoin!

Cordialement

Camarade Samuel Rasmussen
Le Faucon Rouge (blog à venir)
Le Camarade (journal clandestin)

La Corée du Nord nous plonge dans un questionnement de fond sur l’ordre mondial et l’anarchie nucléaire. Ceci fait tomber le monde dans un profond suspense. Je m’explique : pendant que plusieurs pays affirment la nécessité de cesser tout essai nucléaire sur cette petite planète bleue, certains poursuivent leurs actions en ce sens, au-delà des menaces de sanction de l’O.N.U.

D’une part, on assiste à une volonté venant de la population en faveur d’un ordre mondial tandis que, d’autre part, la porte demeure grande ouverte sur le plan militaire à tous ceux qui ignorent toute réglementation internationale.

L’ordre mondial demeure fragile ; sommes-nous en présence d’une anarchie politique internationale ? La question est délicate puisqu’elle met à l’avant-scène les grands "leaders", les meneurs les plus importants de notre époque dite contemporaine : la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Russie (grande force militaro-atomique). Elle implique également l’Iran, qui veut d’ailleurs au départ faire aussi partie du jeu nucléaire, et d’autres pays qui peuvent se permettre de braver le dictat de l’ordre mondial.

Bref, il y a d’un côté ceux qui veulent imposer leurs règles basées sur une idéologie dite "humaniste" (instaurer la démocratie libérale et l’État de droit) qui sert les intérêts de l’impérialisme. De l’autre côté, il y a ceux qui veulent défendre leur indépendance.

Quand chacun veut suivre ses propres règles, nous sommes en présence d’une anarchie potentielle. La question brûle maintenant toutes les lèvres de l’humanité puisque nous sommes dans l’impasse devant la menace d’attaques des pays possesseurs de l’arme atomique.

Est-ce que les traités et les mesures préventives sont efficaces ? À mon avis, ce n’est pas le cas. Alors maintenant l’anarchie n’est plus seulement une question nationale, elle touche l’ordre mondial et c’est un des phénomènes les plus criants qui va occuper les débats idéologiques du XXIe siècle. Nous sommes maintenant spectateurs tout en étant acteurs de ce qui s’en vient. La question de l’ordre ou de l’anarchie pose ce dilemme.

Nous sommes ceux qui devront répondre maintenant. Nous, les gens du peuple, devrons soulever un débat sur l’avenir de notre génération et de celles qui viendront après nous. Ne laissons pas seulement dans les mains des dirigeants de l’ordre et de l’anarchie le pouvoir de décider d’un comportement nucléaire inhumain et extrêmement dangereux.

Dans ce cas, l’Iran ne tiendrait pas à avoir l’arme nucléaire si Israël ne l’avait pas. Les pays "voyous" veulent l’avoir car leurs ennemis l’ont. Et en fait, rien ne justifie que les pays plus puissants monopolisent le pouvoir militaire, car alors ils forment une dictature mondiale.

Depuis quelques années, on le sait, le fossé se creuse entre les riches et les pauvres en Chine. Le gouvernement "populaire" (si on peut encore l'appeller ainsi) sabre dans le domaine publique pour investir dans le privée, ce qui crée une compétition entre les riches et les pauvres dans le pays. Une statistique étonnante nous pavient de CNN: plus de 116 millions de chinois seraient illetrés soit 15% de la population. C'est 30 millions d'illetrés de plus qu'en 2000. Il y a 5 ans, leur proportion était de 11%. Une question de croissance de la population ? Non pas vraiment, la Chine connaît une crise démographique, conséquence des politiques de Deng Xiaoping.

Et après, on ose dire de Mao qu'il était démoniaque quand il a fait passer le taux d'alphabétisation de 15% a près de 80% et qu'il voulait qu'il y ait des écoles dans les campagnes. Le gouvernement chinois d'aujourd'hui est vraiment réactionnaire avec ces mêmes masses paysanes !

==> Lire la suite

Nous avons reçu un communiqué du Parti Communiste du Québec traitant du sujet sur l'exportation de l'eau. Le voici :

Un document en provenance des États-Unis, et ayant fait l’objet d’une fuite, révèle que les exportations canadiennes d’eau en vrac pourraient faire sous peu l’objet de négociations secrètes entre le Canada et nos voisins au sud de la frontière. Le Mexique serait également impliqué.

L'information a été rendue publique par le Conseil des Canadiens, un groupe de pressions au Canada anglais. Le document révèle que plusieurs hauts fonctionnaires et chefs d’entreprise du Canada, ainsi que des représentants du Mexique et des États-Unis prévoient en effet discuter des exportations de l’eau en vrac au cours d’une rencontre à huis clos à la fin du mois dans le cadre des grandes discussions sur l’intégration de l’Amérique du Nord.

D'ores et déjà, on peut prévoir une très forte levée de boucliers par rapport à une tentative on ne peut plus grossière de vendre un bien public. Ici même au Québec, la CSN a déjà pris les devants.

Le projet sur l’avenir de l’Amérique du Nord 2025, (« North American Future 2025 Project »), une initiative menée par le Center for Strategic and International Studies des États-Unis, le Conference Board du Canada et le Centro de Investigación y Docencia Económicas du Mexique, prévoit la tenue d’une série de « rencontres à huis clos » sur l’intégration de l’Amérique du Nord qui porteront sur diverses questions très controversées, incluant les exportations de l’eau en vrac, un périmètre de sécurité conjoint et un pacte continental des ressources naturelles.

Une rencontre aura lieu sous peu à Calgary

Selon le document, une table ronde sur « l’avenir de l’environnement nord‑américain » doit avoir lieu vendredi le 27 avril 2007 à Calgary afin de discuter de « la consommation d’eau, des transferts d’eau et des déviations artificielles de l’eau en vrac » dans le but de réaliser « l’utilisation conjointe optimale de l’eau disponible ».

« Ce n’est que la dernière d’une série de rencontres à huis clos qui octroient un accès privilégié au secteur des affaires tout en tenant le public à l’écart, » dit Maude Barlow, présidente nationale du Conseil des Canadiens. « Le document est accablant non seulement parce qu’il expose un processus où la transparence et l’obligation de rendre compte brillent par leur absence, dit Maude Barlow, mais également en raison de ce dont les gouvernements et ces soi‑disant intéressés du secteur des entreprises sont en train de discuter. »

Ce dossier n'est pas sans rappeler des négociations secrètes qui avaient été amorcées sous les auspices des libéraux, du temps qu'ils étaient au pouvoir à Ottawa, et qui furent ultimement complétées par les Conservateurs et amenèrent finalement au décuplement de la production des sables bitumineux en Alberta. Avec toutes les conséquences désastreuses sur l'environnement qu'on connaît aujourd'hui.

Une pétition de 45 000 noms au Canada anglais

Il y a quelques semaines, le Conseil des Canadiens déposait auprès du gouvernement de Stephen Harper une pétition signée par 45 000 personnes au Canada anglais, demandant une protection des réserves d'eau contre les efforts de l'entreprise privée pour s'en assurer le contrôle et en organiser l'exportation à l'étranger. La pétition avait notamment eu l'appui du syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ainsi que de l’Initiative canadienne œcuménique pour la justice (KAIROS).

Ici même au Québec

Ici même au Québec, La CSN vient de prendre les devants et appelle déjà les différentes mouvements écologiques à se joindre à cette bataille de l'eau et à dénoncer cette tentative de faire passer en douce ce projet d'exportation de l'eau en vrac et d'aggraver ainsi une situation environnementale déjà fort préoccupante.

Vivement la droite, n'est-ce pas ?

Cette affaire continue.

En novembre dernier, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, avait découvert des abus et du gaspillage d'une valeur de plus de 1,3 million de dollars dans la gestion des régimes de pension et d'assurance de la GRC. Elle avait toutefois reconnu que la GRC avait assuré un suivi adéquat de ce dossier.

Giuliano Zaccardelli se défend de ses propres collègues qui se retournent contre lui en l'accusant de tentative d'interruption à l'enquête. De plus, Zaccardelli affirme qu'il n'a rien à se reprocher et qu'il est celui qui a ouvert une enquête interne (l'excuse !). Tout ça pour une affaire de fraude.

Rappelons que Giuliano Zaccardelli avait démissionné, en décembre, après avoir livré des témoignages contradictoires devant le comité de la sécurité publique dans l'affaire de la déportation du Canadien d'origine syrienne Maher Arar.

Sacré Zaccardelli, tu t'en tiras pas si facilement !

==> Lire la suite

Ça, c'est même pas une nouvelle.

L'organisation [Human Rights Watch] blâme aussi sévèrement les forces internationales qui auraient « conduit sans discernement plusieurs attaques ou n'ont pas pris assez de précautions pour prévenir des pertes civiles »

Selon le rapport de l'organisation Human Rights Watch, le nombre de morts civils dû à l'OTAN a atteint des sommets dans l'espace d'un an seulement. En effet, ce nombre monte à « 230 dans des opérations de l'OTAN ou de la coalition » uniquement en 2006.

Quand nous regardons les chiffres, les insurgés ont fait pas mal de victimes en ayant, pour plusieurs cas, ratés complètement leur cible : la coalition. Aussi, à noter, la coalition fait pareil, à la différence que c'est trois fois moins. Est-ce à cause des équipements de guerre ? Certes, c'est pas une excuse pour rater ses opérations, ni pour être présent en Afghanistan.

Quelle belle « libération », « démocratie » et « reconstruction ».

==> Lire la suite

Nous avons reçu un communiqué fort intéressant de la part du Camarade qui porte le pseudo de gnome communiste:

Comme vous semblez le vouloir, je communique avec vous. Je vous envoie aussi ce texte sur lequel j'aimerais connaître vos commentaires et réactions. Nous aimerions tenir des assemblées dans plusieurs villes du Québec dont Sherbrooke pendant l'été pour voir les possibilités politiques de cette idée.

- un gnome

Et voici son texte :

Pour une grève sociale générale et illimitée

L'hideux capitalisme, cette arme de destruction massive qui détruit tout sur son passage, qui nous exploite partout..., est au pouvoir encore plus visiblement au Québec. Le patronat et la chambre de commerce ont pris encore plus de pouvoir au parlement. Mais c’est juste le prolongement du travail mondial de dévastation que nous vivons depuis trop longtemps. Nous avons l’évidence brutale de notre existence sociale devant les yeux plus que jamais. Allons-nous nous y enfoncer ou enfin nous organiser pour combattre massivement, généralement et sans merci contre cette puissance globale qui nous mine ?

Dans le milieu étudiant, l’ASSÉ prépare une grève générale en cas de dégel des frais de scolarité. Nous l’appuierons certainement, mais nous en profiterons pour élargir la lutte d’un point de vue révolutionnaire contre les fondements du capitalisme, des États, du patriarcat et des autres structures de domination mondiale dont font partie les écoles institutionnelles comme organes de reproduction de cette société d’exploitation généralisée.

Dans le milieu du travail, les syndicats sont d’une mollesse et d’un étroit corporatisme qui anéantissent toute possibilité de combats vraiment plus intenses, aux visées radicales et qui attaquent le fonctionnement même de l’économie politique. Ces syndicats se sont constitués comme les écoles comme des organes de reproduction de la domination. Ça sera aux travailleuses/ travailleurs de reprendre la lutte révolutionnaire et de s’organiser en comités, en conseils... en reprenant le pouvoir directement contre leur encadrement bureaucratique/ gestionnaire.

Dans les autres milieux sociaux, les luttes sont inefficaces également à force de compromis, de lobbying, d’intégration opacifiante...

Il apparaît qu’il est temps de repenser l’ensemble de nos luttes et de les recommencer sur des bases plus larges, plus combattives, en perturbant plus les circuits économiques en les paralysant par des grèves, en les détruisant par l’expropriation des propriétaires et la reprise en charge des moyens d’habitation, de production, de diffusion...

Un début serait de s’organiser sur la perspective d’une grève sociale générale qui unirait les étudiantEs, les travailleurs/ travailleuses, les sans-emploiEs. ..

Celles et ceux qui seraient intéresséEs par cette possibilité sont conviéEs à écrire à communisation@yahoo.ca pour voir à nous organiser ensemble, en créant l’organisation de base de mobilisation pour la grève sociale générale et illimitée.

Selon nous, il est évident que les étudiants doivent lutter contre le dégel des frais de scolarité par M.Charest et l'autre, Ducon, lui qui a le Parti fait par le Conseil du Patronat (après ça, les gens voient leurs intérêts dans ce club bourgeois). La population en générale doit lutter pour ses conditions d'existences et doivent aller chercher directement le pouvoir, sans faire affaire avec des intermédiaires croches dans les 3 principaux partis. Nous ne devons pas avoir peur d'aller a contre-courant pour changer la société.

Harper, notre célèbre « Steve » comme dirait Bush, a affirmé de nouveau sa position par rapport à l'État sioniste qu'est Israël.

«Ce n'est pas assez lorsque les politiciens déclarent publiquement qu'ils se souviennent de ce qui s'est passé il y a de cela plus de six décennies et qu'ils le déplorent. Ils doivent aussi se dresser contre ceux qui prônent aujourd'hui la destruction d'Israël et de son peuple»

Hmm...
Pourquoi est-ce que l'holocauste dest une si grande vérité avec un gros V au point de rabaisser les autres génocides à... une importance moins présente ? Où sont ses propos au génocide arménien, amérindien, chinois, rwandais, cambodgien et plusieurs autres ?

Nous le savons tous et toutes que l'holocauste a eu lieu, et nous ne pouvons nier la complicité des pays européens qui, eux-mêmes, dans le passé, n'avaient qu'un opinion médiocre par rapport aux juifs. Désolant à écrire, mais le contexte sociohistorique de l'époque le prouve haut les mains.

C'est ce qui est encore étonnant de nos jours : nous parlons de ce fait historique comme étant l'unique et seul évènement qui est arrivé dans notre fil du temps. C'est exactement la même chose avec le 11 septembre, cette date vue comme la première attaque terroriste au monde.

Un autre point à souligner dans ces mots tirés de la bouche d'Harper (à moins d'une manipulation médiatique quelconque) est ceci : tous les pays doivent combattre l'antisémitisme, les gens contre Israël et son peuple, selon lui. Pourtant, où est le combat contre la pauvreté et la misère des peuples qui perdurent depuis des siècles ? Où est le combat contre le racisme et la xénophobie qui gronde sans cesse dans le monde occidental ? Où est la lutte sociale des oppriméEs, des pauvres, des exploitéEs, des travailleurs-euses, des immigrantEs, et encore contre l'inégalité et l'injustice ?

Non. Pour Harper, l'important, c'est : Israël, le « peuple élu » et son apartheid exercé au grand public sur la Palestine occupée. S'est-il déjà questionné à propos de cette haine qui monte graduellement contre Israël de la part du monde entier ?

Ce n'est pas parce que ce « pays » est habité majoritairement par des juifs-ves comme beaucoup le prétendent, mais bien parce que cet État a été crée illégalement par l'ONU en 1948 ; parce que cet État est soutenu par le droit de veto des États-Unis ; parce que cet État se donne le droit d'utiliser l'argent reçu dans l'armement militaire pour repousser et dépeuplé les palestinienNEs qui vivent sur ces terres depuis des générations entières ; parce que cet État exerce un apartheid sur la Palestine occupée ; parce que cet État isole les terres des palestinienNEs ; parce que cet État se dit être légitime dans toute attaque ; parce que cet État est soutenu par de nombreux pays, dont le Canada.

Pourquoi supporter une telle injustice envers la Palestine occupée ? Pourquoi toujours parler d'Israël et négliger la situation catastrophique de la Bande de Gaza et la Cisjordanie ? Pourquoi oublier le Mur de la Honte dressé par Ariel Sharon ? Devons-nous vous faire rappeler qu'Israël a violé plus de 100 résolutions de l'ONU depuis son existence ?

Sacré Harper.

==> Lire la suite

En entrevue à la télévision anglaise de Radio-Canada, Mme Stronach a expliqué qu'elle aimait encore cette vie publique consacrée à servir ses concitoyens. C'est pourquoi elle refuse de dire un non définitif à la politique.

Elle disait, il y a quelques jours, qu'elle quitterait la scène politique, ce qui était une excellente chose pour nous et vous, peuple Québécois ! À présent, elle ne sait plus... décides-toi, bouffonne ! Si tu veux partir : décâlisse ! Si tu veux rester... non, reste pas : décâlisse !

Dès le déclenchement des prochaines élections, Belinda Stronach retournera dans le secteur des affaires, au sein de la multinationale de son père, Magna International.

Ça en dit très, très, très long sur elle.

==> Lire la suite

L'élection présidentielle en France va peut-être apporter un changement bienvenu dans la gestion de l'économie française, a déclaré le directeur des Affaires européennes au Fonds monétaire international (FMI). "Tout le monde attend l'issue de cette élection en France. Partout où je vais, elle suscite beaucoup d'intérêt", a déclaré Michael Deppler lors d'une conférence de presse sur les perspectives économiques en Europe. "Ils ont de nouveaux acteurs et j'espère que cela s'accompagnera d'un nouveau départ pour les politiques menées par la France", a-t-il ajouté, répondant à une question sur l'élection. Le FMI est notamment favorable à une réduction de la protection dont jouissent les salariés en arguant qu'une plus grande facilité à licencier rendrait les entreprises plus enclines à embaucher. Deppler a rejeté l'idée selon laquelle un euro fort risquait de nuire à la croissance de la France et de l'Europe, ce que le ministre français des Finances Thierry Breton a répété à plusieurs reprises lors d'une réunion du G7 vendredi.

Encore une fois, ces requins de la finance se mêlent de chose que ne devrait même pas les impliquer. Ils ne savent sûrement pas que les jeunes français ont sortis dans les rues pour faire annuler le CPE (Contrat de première embauche) parce qu'on bafouait leur droit en tant que salarié. Pour eux, il faudrait que les travailleurs du monde deviennent des numéros, une simple marchandise qui peut être jeté quand elle ne fait plus l'affaire. C'est également eux qui plongent de nombreux pays du tiers-monde dans la misère et la pauvreté avec leur "prêts".

Le FMI est pour les droitistes une bonne initiative de "libre-marché" et d'aide au "développement" quand il a rien fait de positif, hormis pour les bourges, qui eux se sont enrichis sur le dos de millions d'opprimés.

==> Lire la suite