Reactionism Watch

C'est commencé.

Le glas vient de sonner pour les travailleurs d'Olymel de Saint-Valérien-de-Milton et Saint-Simon-de-Bagot, près de Saint-Hyacinthe. Les activités d'abattage et de découpe de porc ont pris fin jeudi. Les deux usines ferment définitivement vendredi.

Après les multiples menaces du patronat, dont même Lucien Bouchard - celui qui a traité les québécoisEs de paresseux-euses -, les big boss d'Olymel ont décidé de fermer deux usines d'abattages, ce qui fait une perte d'emploi à plus de 560 personnes ! Voici le commentaire d'un employé de 20 ans de service suite à sa perte d'emploi :

« Tout le monde est triste. On se donne des mains, on pleure. C'est comme ça. Que voulez-vous, on peut décider de rien »

Dommage que Mario Ladouceur (celui qui a commenté) soit aussi défaitiste, dans le sens qu'il laisse les bras tomber et se laisser dominer par les décisions du patronat d'Olymel. Par contre, certains ne se sont pas laissés intimider :

Les 153 travailleurs de Saint-Valérien-de-Milton ont tenté d'acheter l'usine, mais le projet a échoué. Le travailleur Jean-Paul MacDonald est amer. « C'est un sentiment d'abandon par la compagnie. Ils nous poussent dans le fond parce qu'ils n'ont plus besoin de nous, mais ils se sont servis de nous le temps qu'on a été bons »

Ahh, c'est ce que nous appelons savoir parler et avoir la volonté de combattre l'injustice sans gêne ! Bravo à Jean-Pierre Goupil, ce représentant syndical. Certes, il ne faut pas abandonner le combat.

Battez-vous pour vos droits de travail !

==> Lire la suite