samedi 2 juin 2007

 

La police de Montréal pointée du doigt

Souvenez-vous de cette manifestation contre le Parti Libéral du Québec et ses politiques, le 15 novembre 2004 à Montréal ? Ce jour là, la police a utilisé plus qu'au maximum ses pouvoirs d'autorité envers 193 des 500 manifestantEs qui exprimaient leur colère de façon collective contre le dégel des frais de scolarité. En effet, tous les moyens étaient bons pour ces agents de l'État : l'humiliation, l'intimidation, la répression, la torture indirecte et autre geste qui sont allés en violation de la Charte canadienne des droits.
«Alors que la nuit était tombée et que la température avait chuté, on les a forcés à s'asseoir par terre, à rester immobiles, compressés. Ils sont restés ainsi sans eau ni nourriture et surtout sans accès à des toilettes», peut-on lire dans le jugement. Personne n'a été autorisé à appeler un avocat, et les mineurs n'ont pas pu contacter leurs parents.
La police ne devrait-elle pas représenter l'autorité, soit l'Ordre, la justice et la bonne foi ? Pourtant, à chaque année, des centaines d'abus de la part des agents défenseurs du réactionnisme sont signalés et tous les accusés sont épargnés, voire blanchis. Même dans cette nouvelle la police a été blanchie ! Bien que le juge Minc dit qu'il y ai eu des abus cette journée là (il y en a toujours, mais rares sont les médias du côté des manifestantEs), la Cour n'a pas d'affaire à remettre en question les méthodes employés par la police.
Dans sa décision, le juge Minc refuse de remettre en question le travail des agents du SPVM. «La Cour n'a pas à se prononcer sur la méthode de travail choisie par les dirigeants du service de police pour remettre les constats», écrit-il.
Comme c'est si facile de sauver la peau des fesses de la police qui conserve la société de façon stationnaire, mais de tracer au millimètre près chaque petits mouvements des manifestantEs qui veulent du changement. Lorsque des protestantEs expriment leur colère envers ces policierEs, soit le 15 mars habituellement, ces derniers et dernières sont à nouveau victimes de ces mêmes gestes. Malheureusement, on oublie complètement l'oppression de la police.

Après tout, un policer est plus crédible qu'un citoyen, n'est-ce pas ?

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