samedi 23 juin 2007

 

Le coût des médicaments explosent

C'est un nouvel élan pour la Droite et sa privatisation ! En effet, elle a décidé de donner la liberté d'une hausse des prix des médicaments après 14 années de gel ! Tous les fabriquants des 363 produits pharmaceutiques ont fait en sorte que le coût monte au minimum de 8%, pouvant aller facilement à 75% ! Dans certains endroits, c'est même entre 120 à 200% ! Toutes ces augmentations dépassent très facilement le taux d'inflation (sans étonnement). En continuant avec ce rythme, la capacité d'acquérir des soins médicaux s'amincira rapidement.
En février dernier, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, avait pourtant promis de limiter cette hausse à 2,03%. « Les fabricants se sont dit qu'ils devaient rattraper le temps perdu. Cela dit, ce n'est pas alarmant et ça ne se répétera pas à chaque nouvelle liste », a affirmé hier la porte-parole du Conseil du médicament, Suzanne Naud.
Ce n'est pas du tout un simple 2,03% qui se passe mais bien un bond énorme de plus de 100% ! Quasiment d'un coup ! Déjà que les profits des pharmaceutiques sont monstres, cette augmentation ne fera qu'engraisser leur bonheur et augmenter le mécontentement des gens. Malheureusement, ces derniers font se faire conditionner à croire qu'il est normal qu'une telle hausse des prix ai lieu puisqu'elle est nécessaire !

La question à se poser est ceci : nécessaire pour qui ?

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Commentaires:
Privatisation, où ça? L'État québécois n'a jamais produit de médicaments, ils le sont par l'entreprise privée depuis toujours! Heureusement pour nous! Imaginez le bordel si les gogauches de Québec totalitaire finaissaient par mettre leur projet de Pilule-Québec sur pied! Des milliards en retonbées économiques qui fuiraient le Québec, avec des milliers d'emplois...
 
au lieu de dire des niaiseries pro-capitalistes et iréfléchies, lis un peu avant de vômir ta merde!

La création de Pharma-Québec permettrait aux Québécois de mettre à profit leur expertise dans le domaine de la pharmaceutique et de pouvoir offrir des médicaments à des prix largement inférieurs à ceux actuellement en vigueur. La Nouvelle-Zélande, qui a adopté un modèle semblable, a réussi à faire diminuer les coûts d'acquisition de médicaments par l'État de 60 %.

Et ça génère des emplois, petit menteur!

"Il faut cesser de se plier au lobbying des compagnies pharmaceutiques. Les dépenses en médicaments de la RAMQ sont passées de 900 millions à 2,1 milliards en 5 ans. Avec un projet comme Pharma-Québec, on diminuerait significativement les dépenses en matière d'achat de médicaments et il serait possible de réinvestir l'argent pour combler d'autres besoins plus pressants, comme d'accroître le nombre de lits dans les hôpitaux ou d'embaucher davantage d'infirmières, dont le Québec a cruellement besoin" a affirmé Amir Khadir, porte-parole national de Québec solidaire.

Y a des chances qui sache mieux que toi ce qu'il avance, un sujet étudié et non pas vômit au plus criss sans réfléchir!

Là, si tu sais lire, vas voir ce qu'ils ont fait en Nouvelle-Zélande, reviens nous avec tes données bidon du magazine mondialisation pour une minorité, on va comparer nos petits chiffres comme à la garderie! Tu sais pas compter et tu voudrais en plus que le Québec plie sous les lobbyistes, qui ne cesseront jamais de grimper leurs prix sur le dos des malades! T'es un égoïste égocentrique déconnecté et tu avances des stupidités! On perdra pas des emplois, on va en créer plus et en contrôler le marché!

Esti que ça pense pas des fois de ce bord là! Criss de droite! Vous êtes comme des enfants, faut tout vous montrer avec des petits dessins siboire!
 
Et en passant, en Nouvelle-Zélande, ils ne sont pas disparues tes petites compagnies privées (profit sur de la santé, Wow!). Elles sont restées là et elles ont joué le jeu, comme si ces compagnies qui font des milliards et dénoncent leurs records multiples à chaque trimestre allaient cracher sur ces milliards! T'es vraiment déconnecté et tu dis n'importe quoi! Vas voir ce qui s'est passé là-bas petit menteur avant de dire des conneries!
 
Journal «Le Devoir», Montréal (Québec, Canada)

LES ACTUALITÉS, jeudi, 21 juin 2007, p. a5

Le tourisme médical ne décolle pas

Plusieurs médecins mettraient en garde leurs patients contre la tentation d'aller se faire soigner à Cuba

Par Louise-Maude Rioux Soucy

Après six petits mois d'exercice, la première agence de liaison qui permet à des Québécois d'aller se faire soigner à Cuba dresse un bilan mitigé. Certes, les soins fournis par les médecins cubains ont globalement surpassé les attentes des 20 patients qui ont osé faire le grand saut, mais, dans le secret des cabinets privés québécois, le message ne passe pas aussi bien que prévu, certains médecins n'hésitant pas à critiquer la méthode, sinon à carrément la déconseiller.


Techniquement, le Collège des médecins n'a pas fait de mise en garde formelle, mais ses membres sont très circonspects, au premier chef son président-directeur général, le Dr Yves Lamontagne, qui a séjourné à Cuba il y a trois ans. «J'ai eu l'occasion de visiter certaines installations; moi, je n'y irais pas», lance-t-il en évoquant trois problèmes: l'impossibilité d'évaluer la qualité des soins, la désuétude des équipements et des installations et l'embargo qui prive les Cubains de nombreux médicaments performants. «Le patient qui décide d'y aller, c'est à ses risques et périls», croit le Dr Lamontagne.


Ce genre de discours déplaît à la présidente-fondatrice de Services Santé international (SSI), Lucie Vermette, qui estime qu'il est temps que la santé s'internationalise un peu. Faute de pouvoir se faire soigner chez eux, les Canadiens devraient pouvoir faire comme les Italiens et les Allemands et aller se faire soigner à Cuba par le biais d'une agence de liaison comme la sienne, explique-t-elle. «Nous souhaitons que les médecins cessent de colporter de fausses croyances. Je pense qu'il faut avoir la rigueur intellectuelle d'aller voir exactement ce qu'il en est à Cuba avant de juger.»


Mais pourquoi Cuba? «Cuba est reconnu pour ses soins de santé. La recherche y est très structurée et elle se fait librement, sans l'apport des compagnies pharmaceutiques. Leurs normes sont strictes et certifiées ISO 9001 et ISO 14 001», explique le complice de Mme Vermette dans ce projet, Alexandre Rhéaume. Avec son ratio de 58 médecins par 10 000 habitants, Cuba dispose aussi d'une main-d'oeuvre qui surpasse par trois fois la main-d'oeuvre québécoise.


Mais ce qui distingue vraiment Cuba des autres destinations santé comme l'Inde et la Thaïlande, c'est sa mentalité, croit le Dr José Luis Martín Gil. Ce spécialiste cubain de la réadaptation travaille à la fois auprès des Cubains et des touristes. Il affirme que tous ont droit aux mêmes soins, à la différence près que les Cubains apportent leurs draps et leurs repas. «Chez nous, on ne s'intéresse pas seulement à la maladie, mais aussi à tout ce qui touche la personne qui souffre. [...] On discute beaucoup avec elle avant et après l'opération.» Et aucun patient cubain ne pâtit de l'arrivée d'un patient canadien, assure-t-il.


Quatre patients étaient réunis hier à Montréal pour témoigner de la qualité des services rendus par la petite agence à but non lucratif. Colette Desgagnés, elle, n'avait que de bons mots pour SSI. Né sourd, son fils Steve a appris à 37 ans qu'il deviendrait aveugle en raison d'une rétinite pigmentaire. Des médecins cubains auraient toutefois mis au point une technique contre laquelle les médecins traitants de Steve l'avaient vivement mise en garde. «On nous a dit qu'avec cet argent, on aurait mieux fait de faire le tour du monde! Je trouve ça très décevant parce que maintenant mon fils voit, et Québec refuse d'admettre que ça marche!», se désole sa mère.


Manon Lefrançois, pour sa part, a pu reprendre son rythme de vie qui la mène souvent aux quatre coins du monde. Ici, elle n'avait pu obtenir que des injections de cortisone pour soulager ses douleurs au dos. Comme elle marchait normalement, on a refusé de l'opérer. Depuis son séjour à Cuba, ses deux hernies sont choses du passé. «J'ai tout déboursé de ma poche [7600 $, billets d'avion compris] puis j'ai fait une demande de remboursement à la Régie de l'assurance maladie du Québec. J'attends toujours sa réponse», a précisé hier la femme d'affaires.


Pour l'instant, aucun patient n'a eu droit à un remboursement de la RAMQ. «Le tourisme médical est un phénomène nouveau et on va devoir statuer avec le ministre [de la Santé] pour décider ce que nous allons faire avec ça», a expliqué hier le porte-parole de la RAMQ, Marc Lortie. Avec le jugement Chaoulli, qui donne le droit aux Québécois de contracter des assurances privées pour des services déjà offerts par l'État, SSI espère un règlement dans un avenir proche. Pour l'instant, des frais d'inscription de 250 $ sont exigés et l'agence garde 10 % des frais de séjour pour son financement. «Notre mission est d'abord sociale et non pécuniaire. Nous croyons que personne ne devrait attendre pour des soins et que pour cela il faut apprendre à regarder ailleurs», conclut Mme Vermette.


© 2007 Le Devoir. Tous droits réservés.
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Journal «La Presse», Montral (Québec, Canada)

Santé, jeudi, 21 juin 2007, p. A16

Le tourisme médical cubain attire les Québécois

Par Mari-Ève Blain-Juste

Services santé international (SSI), un organisme à but non lucratif de Québec, offre la possibilité de déjouer les listes d'attente en allant recevoir divers soins de santé à Cuba. À ce jour, une vingtaine de Québécois s'en sont prévalus, a-t-on appris lors d'une conférence de presse, qui dressait le bilan des six premiers mois de l'entreprise, hier.


Lancé en janvier dernier, SSI demande 250$ pour l'inscription et touche 10% des coûts de traitement. Les patients paient ensuite le billet d'avion et les soins qu'ils recevront. Jusqu'à maintenant, les patients ont surtout fait appel aux services de SSI pour des chirurgies orthopédiques, ophtalmologiques et esthétiques, qui coûtent entre 5000 et 10 000$.


Ces sommes n'ont pas empêché Steeve Lajeunesse, qui devait perdre la vue sous peu, de profiter des services de SSI. "Je suis parti à Cuba parce que j'étais tanné de souffrir", raconte l'homme de 37 ans, revenu il y a trois semaines. "C'est un miracle. Le médecin était très surpris de voir que mon champ visuel avait augmenté, alors que je devais devenir aveugle."


En plus des traitements, SSI invite les patients québécois à se rendre à Cuba pour aller chercher un diagnostic qui, selon l'organisme, diminuera le temps d'attente avant d'avoir accès à un spécialiste à leur retour. "Ils pourraient présenter leur diagnostic en disant "j'ai un cancer et je veux passer rapidement dans le système de santé", croit la présidente des SSI, Lucie Vermette. Étant donné que notre système de santé traite les cas prioritaires, ils passeraient en priorité", a-t-elle expliqué.


Le Collège des médecins du Québec ne croit pas qu'une visite dans les Caraïbes puisse diminuer le temps d'attente avant de voir un spécialiste. "Il n'y a pas de chance que vous reveniez de Cuba avec votre dossier en dessous du bras", objecte le Dr Yves Lamontagne, président du collège. Il met d'ailleurs en garde les Québécois contre le manque de médicaments et la désuétude de l'équipement des hôpitaux cubains.


Même son de cloche du côté du ministère de la Santé. "Pour obtenir les soins ici, il faut qu'il y ait un suivi médical au Québec également. C'est vrai pour une chirurgie comme pour les soins de cancer en radiothérapie", indique Isabelle Merizzi, attachée de presse du ministre de la Santé, Philippe Couillard.


Ce désaccord entre les SSI et les professionnels de la santé n'empêche pas Cuba de continuer d'attirer les touristes vers son marché de la santé, encore marginal. Au bureau du tourisme du pays, on croit que la demande sera grandissante. "Parce qu'il y a une magie qui passe entre les Québécois et les Cubains et que la sécurité et l'accueil sont très bons", espère Rosa Adela Mejías Jiménez, directrice du bureau de tourisme de Cuba.


© 2007 La Presse. Tous droits réservés.
 
Il y a tellement de possibilités, d'alternatives à la privatisation qui est plutôt primitive face aux besoins d'une masse qui ne pourra se payer le luxe d'une minorité. Désormais, on préfèrerait que vous augmentiez votre prduction, question de faire une plus grosse paie, afin de payer les soins qui deviendront payants comme aux États-Unis de quelque part...
 
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