Reactionism Watch

Voilà que Stéphane Dion, chef du Parti Libéral du Canada, et ses concurrents pour la course au leadership doivent rembourser une énorme dette totalisant 4$ millions. Pour le chef, c'est une grosse somme de 850 000$ à rembourser en prêts et payer en facture ! Il possède la plus grosse dette de tous les candidats. Par contre, il est celui qui sera le plus facile de rembourser toutes ces dépenses pour l'unique raison de sa campagne pour devenir le chef du parti.

Pour les autres concurrents, ce sera plus difficile de rembourser ce qu'ils doivent dû à leur impopularité. Pour remédier à cela, M. Dion a eu l'idée de participer aux événements pour remonter leur popularité et les rendre au minimum visible du publique. Le premier événement a eu lieu hier, mercredi, à Halifax. Pour cette journée "spéciale", environ soixante personnes ont versé 250$ chacune pour rencontrer le chef libéral et six de ses anciens concurrents dans un cocktail intime.

4$ millions de dettes pour une simple course à la chefferie d'un parti politique, c'est de quoi dire que c'est lancer de l'argent par la fenêtre. Il est quelque peu étonnant de les voir se baigner dans l'argent reçu de centaines de milliers de personnes, alors qu'une bonne partie de la population canadienne vit avec un salaire exécrable moyen de 20 000$. Or, lorsque certains gauchistes qualifient le Parti Libéral du Canada de bourgeois, c'en est pas totalement faux.

Rappelez-vous de leurs dépenses faramineuses lors des élections de 2005 où des millions ont été versé pour acheter les votes de la population canadienne. Dommage, ces millions pouvaient servir autrement qu'à polluer les rues de grosses pancartes horrifiantes qui dégoûtent les passants. Sacré libéraux.

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