mardi 4 septembre 2007

 

Grève étudiante : le compte à rebours est commencé !


Voici le dernier communiqué de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ):

Montréal, le 4 septembre 2007 – La lutte pour la gratuité scolaire s’organise autour de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) qui entame une campagne de grève générale illimitée à l’automne 2007. Devant l’affront de la hausse des frais de scolarité, les associations étudiantes se mobilisent dès la rentrée pour clamer haut et fort que l’éducation est un droit et qu’un droit ne se monnaie pas. Alors que la résistance se met en branle, les assemblées générales sont appelées à se prononcer sur la grève ainsi que sur une proposition d’adhésion à une coalition autour de l’ASSÉ, comme ce fut le cas avec la CASSÉÉ en 2005.

L’arrogance libérale en éducation atteint aujourd’hui un sommet : suite à l’imposition de la hausse des frais de scolarité, le gouvernement tente de détourner l’enjeu du financement public de l’éducation par une compensation minimaliste au programme de prêts et bourses. Les étudiants et étudiantes ne se laisseront pas berner : des actions intensives de mobilisation auront lieu dès la rentrée des universités pour s’opposer à cette mesure qui ne résout en aucun cas le manque criant de financement du réseau post-secondaire. « Cet affront méprisant est un affront de trop ! Le gouvernement trouvera un obstacle à la hauteur de son irresponsabilité : un mouvement de lutte pour une réelle prise en charge collective du financement de l’éducation » avertit Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l’ASSÉ. L’ASSÉ revendique la gratuité scolaire à tous les niveaux : un véritable projet de société qui s’oppose radicalement à la marchandisation néolibérale de l’éducation. L’association étudiante nationale met aussi de l’avant la nécessité d’une amélioration de la qualité des ressources et services via un réinvestissement public massif hors de l’emprise du privé. En ce sens, l’établissement d’un système de garde public, pour permettre une véritable conciliation étude-famille, est aussi primordial pour les membres de l’association.

Réunies en Congrès en fin de semaine, les associations membres de l’ASSÉ invitent les associations étudiantes qui souhaiteront partir en grève pour la gratuité scolaire à joindre la coalition autour du syndicat étudiant national. En effet, l’ASSÉ ouvre ses structures pour construire un rapport de force effectif face au gouvernement en vue de l’affrontement qui s’annonce à l’automne. « Nous appelons les étudiantes et les étudiants à se rassembler pour former un front de lutte qui viendra redonner à l’éducation publique la place qu’elle mérite en société » affirme Hubert Gendron-Blais. Des assemblées générales se tiendront au cours des prochaines semaines pour se prononcer sur la coalition de grève : le compte à rebours est commencé !

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications (514) 835-2444.
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

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Commentaires:
Le carnaval des petits étrons bourgeois postmodernes tentant de se payer une nouvelle grande messe soixante-huitarde est commencé !

J'espère que le gouvernement tiendra tête à ces petites flatulences prolétarienne une fois pour toutes.
 
Ah Ben, tu es un maudit chanceux, tu es l'ami d'enfance de Mario Dumont !

Sérieusement, je crois que nous avons le droit de ne pas vouloir être endetté. Investissez en éducation plutôt que dans la guerre !
 
Je ne crois pas que tes amis opportunistes de l'ADQ et les Libéraux vont tenir longtemps si il y a grève.
 
«Investissez en éducation plutôt que dans la guerre !»

Mais voyons Antho! Tu sais bien que ces guerres permettent à ces peuples étrangers d'avoir une «meilleure éducation». Malheureusement, il ne reste plus rien pour les jeunes du Québec.
 
J'encourage tous les étudiants à manifester et témoigner leur ire, d'abord par des actions musclées et symboliques, ensuite par une GGI, si rien d'autre ne fonctionne. Plusieurs asso ont déjà obtenu le mandat de grève.

Je ne sais pas si je pourrai être de toutes les manif, principalement parce que je suis au Macdonald Campus de McGill et que plusieurs de nos étudiants sont très peu touchés (étudiants étrangers) par cette situation, mais je souhaite que l'on arrive à faire plier le gouvernement et, à long terme, que l'on atteigne le but de la gratuité scolaire.
 
L'éducation est donnée au Québec et ça chiale encore.

Lâchez vos certificats en histoires roumaines médiévales, trouver des vraies jobs et vous allez voir, un prêt étudiant ca se rembourse en même pas 5 ans.
 
S.V.P., expliquez-moi.

Une grève, il me semble, est affaire de levier. On peut faire la grève lorsqu'on a un levier sur l'employeur, sur la population, ou, dans ce cas, sur le gouvernement.

Quel levier ont les étudiants? S'ils font la grève, à qui nuisent-ils d'autre qu'à eux-mêmes? Aux professeurs? J'imagine que non puisque ceci seront payés quand-même, non? Au gouvernement? Je ne vois pas trop comment.

Il me semble donc, dans ce contexte, que si j'étais la ministre Courchesne (que j'ai connue, à l'époque) devrait, si elle est fidèle à ce que je connais d'elle, être terriblement intransigeante avec les grévistes et ce, sans aucune conséquence. Qu'ils grèvent, qu'ils grèvent, ils devront bien reprendre cette année à un moment ou à un autre...

La gratuité scolaire, dois-je le répéter, est une ineptie. Rien en doit être gratuit, sinon, les étudiants seront très surpris de constater, en arrivant sur le marché du travail, que la gratuité n'existe pas en ce monde.
 
Jacques, oui les étudiants ont un levier, et ce levier est l'économie. Car en faisant la grève, nous pouvons retarder notre entrée sur le marché du travail et ainsi, nuire aux finances de l'État et aux patrons comme toi. Car vous avez besoin de nous pour votre économie, c'est très simple. En retardant un peu nos études, nous réussissons à vous faire perdre des millions de dollars et ainsi, gagner.
 
Vous étudiez dans des programmes inutiles pour la plupart.

Yet another gradué de la majeure en politique, il peut bien attendre.

Ce coup là, vous aurez pas les médecins, ingénieurs, administrateurs, etc qui ont des formations réellement utiles.
 
Antho,

"En retardant un peu nos études, nous réussissons à vous faire perdre des millions de dollars et ainsi, gagner."

Gagner quoi? Gagner un affaiblissement de notre économie? Vous serez donc d'accord que la conséquence soit que les patrons comme moi aient à ralentir l'embauche au moment où vous sortirez des études pour compenser pour les pertes hypothétiques dont vous parlez?

Mais en fait, je dois vous corriger. Il y a plein de solutions pour contrer votre retard d'entrée: délocalisation de l'emploi vers les pays en émergeance, embauche d'immigrants qui n'auront pas fait la grève, embauche d'étudiants du ROC, etc..

Nous sommes plein de ressources voyez-vous!
 
N'importe quoi que vous soyez plein de ressources, il reste que vous ne pourrez jamais vous passer des étudiants du Québec.
 
À ce que je saches, vous ferez pas disparaitre les étudiants du Québec.
 
Testez-nous...

Mais surtout, demandez-vous...

Combien de temps pourront durer les étudiants qui n'ont pas, comme vous semble-t-il, des ressources illimitées pour étudier? Ceux qui sont plus précaires, il faudra bien qu'ils finissent par finir pour rembourser les dettes d'études. En plus, si vous manquez une, ou deux années, ça fait plus cher le diplôme.

Je crois que cette fois, plusieurs étudiants vont se rebeller et remettre les agents syndicaux à leur place.

Je recommande aux étudiants les plus responsables de briser les piquets de grève. Nous leur fournirons des agents de sécurité à leur demande.
 
Voyons Jacques, vous êtes le bourgeois le plus typique qui soit: vous dites défendre la démocratie et la liberté, mais en même temps, vous pouvez violer nos droits à volonté. Hypocrite.

Des agents de sécurité, pifff....
 
Ce n'est pas violer les droits, c'est respecter le droit de ceux qui sont responsables et veulent étudier sans se faire agresser par des anarchistes et des communistes.

Rien de plus normal.

Un peu comme lors de la grève à la SAQ où je me présentais, chaque jour, pour acheter une bouteille de vin, protégé par les policiers. C'était mon droit le plus fondamental.
 
Vous protégé par des policiers ? Est-ce que vous ne seriez anarcho-capitaliste par hasard ? Utiliser une police privée...
 
Vous aviez peur que les syndicalistes vous mangent ? On voit tellement la considération que vous avez pour nous, Jacques.
 
En fait, si vous vous souvenez bien de la grève de la SAQ, c'est la SAQ qui avait demandé aux policiers de protéger ses clients après les actes barbares que ses employés avaient fait sur les lignes de piquetage. Plusieurs agressions, autant verbales que physiques, avaient eu lieu de la part des syndiqués de la SAQ envers les clients qui exerçaient leur droit de consommateur libre.

Cessez de propager des mensonges en interprétant incorrectement mes propos.
 
À la quantité d'information que j'ai lu au sujet, passant de la gratuité scolaire au dégel, je suis maintenant fortement convaincu : le gel n'est qu'un dégel masqué, et la gratuité scolaire et très très possible à faire. On a les moyens, mais on ne le fait pas pour faire plaisir aux hommes d'affaires dont Jacques Saint-Pierre, c'est pourquoi il s'oppose farouchement à l'idée d'une grève contre le dégel.

Après tout, abolir la taxe sur le Capital revient plus dans ses proches que payer pour une éducation gratuite !
 
Vous vous trompez tova. La grève ne me gêne pas du tout. Tout ce qui compte, c'est que peu importe la longueur de cette grève, les frais scolaires continuent d'augmenter suffisamment pour financer au moins en partie les coûts des écoles publiques.

C'est tellement simple.
 
Nous n'avons pas les moyens de payer autant que VOUS, les entreprises qui possèdent des millions et qui, pas idéalisme, paient de moins en moins les taxes - ces dernières rentrent dans les coffres du publique -, pour que NOUS, contribuables, payons de plus en plus.

VOUS avez les moyens, pas NOUS. VOUS payez de moins en moins les taxes, pas NOUS. VOUS voulez privatiser l'éducation, et possiblement le rendre militariste ; pas NOUS.
 
Au contraire tova,

Nous voulons que vos moyens soient respectés, c'est pourquoi nous ne voulons pas que les frais scolaires vous soient refilés dans vos impôts. En empêchant la gratuité scolaire, nous nous assurons que les travailleurs ne soient pas étouffés par les impôts.

Nous refusons la gratuité scolaire pour protéger votre budget en augmentant pas vos impôts.
 
"c'est respecter le droit de ceux qui sont responsables et veulent étudier sans se faire agresser par des anarchistes et des communistes."

Désolé, mais on peut appuyer la grève et être responsable dans nos études.

Et je défie quiconque de me montrer le nombre d'admissions à l'UQAM dans le programme d'histoires, et de le comparer au nombre en administration, enseignement du secondaire ou de checker la majeure en arts à l'UdM et de la comparer aux demandes de la polytechnique. Arrêtez de croire que les étudiants veulent des majeures sans avenir; on fait 2 à 3 ans de cégep, et c'est pas pour se tapper 3 ans d'université qui ne rapportent rien. Déjà que ça nous coûte assez cher de ne pas être sur le marché du travail pendant ces 5-6 années...

La grève gêne l'état. Car ils doivent payer les professeurs pendant la grève, et après la grève. Lors de la dernière GGI, les employés ont du être payés en temps supplémentaire dans certains départements. Oui, je n'ai aucun scrupule à dire que c'est nos taxes qui font un moyen de pression, et je suis désolé de dire que c'est comme ça. C'est pour cette raison que les GGI ne se font pas à la légère. Dans les 10 dernières années, on en a eues 2, et en voici les motifs:

1) Coupure de deux milliards en éducation post-secondaire

2) Coupure de 103 millions dans le régime des prêts et bourses, pour les transformer en prêts, alors que le gouvernement acceptait de financer à 100% les écoles privées juives, un investissement de 10 millions

Nous avons toujours précédé nos grèves de moyens de pressions auparavant, afin de sensibiliser le gouvernement ET la population. Je ne pense qu'à des occupations de bureaux de ministre, des pétitions envoyées aux députés. Entre les coupures de 103 millions et la grève, il s'est passé 8 mois. On a fait des moyens de pression symboliques et pacifistes pendant 8 mois, avant de faire la grève, parce que c'était notre dernier moyen de pression disponible. Une grève n'est pas une action prise à la légère, mais l'ASSÉ, dans ses communiqués, en émet toujours l'hypothèse, comme une épée de Damoclès.
 
Je persiste à croire, malgré les arguments de Manx, que les seuls perdants d'une telle grève sont les étudiants, particulièrement ceux qui sont responsables et ne souhaitent pas celle-ci. Et je suspecte qu'un nombre important d'étudiants vont être en beau joualvert s'il y a une grève. Car, pour y avoir participé dans mon jeune temps, les mouvements étudiants sont très souvents des parodies de la démocratie. Une petite clique au café étudiant décide de l'avenir de la masse trop occupée pour s'impliquer.

Je n'ai pas prétendu que la majorité des étudiants choisissent des programmes inutiles (même si effectivement, des programmes inutiles existent). Mais il serait temps que les étudiants comprennent qu'ils sont partie intégrante de la société et qu'ils ne doivent pas se comporter en quémandeurs inconséquents. Ils doivent plutôt réaliser que les études doivent être payées, d'une façon ou d'une autre et que le moyen le plus efficace est de responsabiliser les étudiants qui choisissent cette voie.
 
Et pour les impôts, le gouvernement libéral a diminué les impôts de 950 M$ et a dégelé les frais, en prétendant que c'était des temps difficiles et que les étudiants devaient s'étrangler avec leur ceinture.

La gratuité scolaire est un investissement de 550M$/an. Cela inclut les nouvelles infrastructures, l'engagement de profs nécessaires, etc. Bien gérée, cela revient moins cher que les baisses d'impôts. Cela rapporte plus de gradués sur le marché de l'emploi pour les compagnies payeuses de taxes.
 
Manx,

Voilà exactement où ca foire, votre histoire:
"Bien gérée, cela revient moins cher que les baisses d'impôts"

Sérieusement, soyez honnête, avec la catastrophe de la réforme, avec les capacités de gestion glorieuses de l'UQAM, avec les dépenses des nos commissions scolaires corrompues, vous y croyez, vous, à cette ineptie?

Ben voyons...
 
@ Jacques: Oui, il y a des programmes totalement inutiles. Les "mineures en environnement" de mon campus, par exemple, me semblent le montrer. Mais ils entretiennent une faculté importante, qui offre des cours d'option et offre des programmes de maîtrise dans des recherches extrêmement importantes. Pas juste les changements climatiques. Le problème de ces majeures d'importance mineure, c'est l'admission. Pas les frais de scolarité; l'admission. Nous parlons des frais, mais je suis de ton avis au fait que l'on accepte, dans certains domaines, trop d'étudiants qui ne peuvent en faire grand chose et que malheureusement, ce sont eux les perdants. Le problème va dans la gestion et est plus complexe que ça.

Mais nous parlons ici du dégel, et je ne crois pas que la majorité de la population étudiante, extrêmement sérieuse dans ses études, mais aussi dans la prise pour acquis que les frais de scolarité doivent demeurer accessibles et abordables sur une base absolue et non une base relative (je parle pas de la comparer aux États-Unis ou à l'Ontario, ils ont fait des choix en éducation avec lesquels la population québécoise n'est pas d'accord, et plusieurs de nos écoles plus abordables sont aussi bien cotées que leurs écoles).

Pour ce qui est de la démocratie, les assos essaient le plus possible de réveiller la démocratie participative dans le post-universitaire. Les annonces d'AG se font à l'avance, parfois à des moments dans la grille horaire de pause commune juste pour ça, regroupent des sujets d'intérêt et sont bien informées en deux camps et incitent à la participation des étudiants. Soyons d'accord avec ça: ceux qui ne sont pas là le font parce qu'ils ne veulent pas être là. On connait la difficulté de mobiliser des gens dans des enjeux quand on a entre 18 et 25 ans, il n'y a qu'à voir notre taux de participation dans les élections. Au post-secondaire, c'est pareil dans nos AG, et plusieurs essaient de changer cette attitude dans le milieu étudiant.

J'ai vu des mouvements anti-coalition (ASSÉ ou FEUQ) avoir une organisation brillante aussi. Je n'aimais pas ces gens, mais ils avaient la possibilité de s'impliquer et l'ont fait. Une école est ouverte à tous et aux opinions de tous ceux prêts à l'exprimer.
 
Vous ne devez pas croire ; vous devez savoir. L'idéalisme est une erreur grave en analyse.
 
Manx,

Je ne remet aucunement en cause l'existence de certains programmes, au contraire. Un chaire en poésie ne mène pas nécessairement loin en ce monde mercantile, mais c'est essentiel qu'elle existe dans nos universités!

Et, bien d'accord, les frais n'ont aucun rapport avec ce problème de mauvaise gestion des contingence.

Bon, mais pour ce qui est de la participation étudiante, ce que je trouve vraiment dommage pour l'avoir vécu, c'est qu'on y observe une forme associative qui fait vraiment penser à une structure syndicale rigide. Toute opposition est réprimée de la façon la plus simple qui soit: l'osctracisme. Vous tentez de vous opposer à l'exécutif? On vous jette au coin!

C'est dommage, car une foule d'étudiants mériteraient d'être entendus. Ils expliqueraient, eux, à quel point il est plus important de ne pas interrompre ses études que de tenter de gagner une bataille perdue d'avance et, surtout, qui ne mène qu'à un transfert des frais.
 
La saine gestion? On entend souvent parler des désastres, mais pas des bons coups.

Que fais-tu des chaires de recherche de 6 millions, comme à Sherbrooke en éthanol cellulosique, qui mettent nos universités premières dans certains domaines? Avec un si petit budget! En plus, on expérimente même la possibilité de la rentabilité économique de cette alternative dans le contexte, grâce à l'appui d'entreprises comme Ultramar et Ethanol Greenfield.

Je te donne ça comme exemple, car je suis dans le domaine. Va aussi voir la merveille de l'équipement que l'on a mis à la disposition des étudiants, des réseaux internet de banque de journaux et revues scientifiques/universitaires pour lesquelles les universités ont investi des millions. Ça aussi c'est de la gestion, une gestion efficace et qui a de quoi faire rougir de jalousie les chercheurs d'il y a 10 ans.

Les progrès sont là, Jacques. On a eu les 2 gouffres financiers de l'UQAM, et j,en ai fait des billets. Je suis aussi outré que toi, mais regarde aussi les saines gestions qui se font, avec une efficacité monstrueuse. Le budget en éducation est serré, c'est d'ailleurs pour ça que les universités prônent le dégel; parce que le public n'investit plus assez (en pourcentage, l'investissement public a baissé depuis 1992 et l'investissement étudiant stagne, à 9% du réseau). On représente 9% du réseau et augmenter nos frais de 1000$ d'ici 2012, ça ne fait augmenter que de 4% le budget post-secondaire. Au lieu de ça, on baisse les impôts...

Historiquement, tout dégel a entraîné un désengagement du public vis-à-vis le réseau universitaire et non une augmentation du budget. L'expérience l'a montré en Angleterre vers 2000. À cause du dégel, on a remarqué, deux ans plus tard, une plus grande adhésion aux études techniques et une moins grande au réseau universitaire. Lorsque l'on a gelé les frais, trois ans plus tard, on a remarqué une hausse des inscriptions qui s'est maintenant stabilisée.

Un dernier point: la gestion dont je parle est simple: comment offrons-nous la gratuité scolaire. La gratuité coûte 550 millions. Mais avec ça, on peut se permettre de couper 20 à 30% de prêts et bourses et de ne pas offrir cette gratuité totale aux étudiants étrangers, ce qui en diminuerait les coûts et permettrait d'engager le personnel nécessaire pour enseigner aux nouveaux étudiants et les accueillir. C'est cela que je voulais dire par "gérer": comment on ferait pour atteindre cette gratuité?

Mais pour l'instant, honnêtement, je ne crois pas que le Québec soit d'accord avec ma position. Je serais très heureux de revoir le gel des frais de scolarité et cela me suffirait. On en a déjà assez des frais champignon qui augmentent.
 
"Lorsque l'on a gelé les frais, trois ans plus tard, on a remarqué une hausse des inscriptions qui s'est maintenant stabilisée."

Je me corrige moi-même. À ce niveau, je parlais du gel des frais de scolarité au Québec. Ceux-ci se sont fait sentir dans le désir d'adhésion aux études universitaires, et il est logique que leur apparition se fassent 3 ans après le gel, car les étudiants qui commencent leur technique ne vont pas décider de "switcher" pour l'université après avoir commencé leurs études.
 
Manx,

Ton dernier paragraphe est probablement plus réaliste et raisonnable. En passant, pour ton information, et parce que je connais des gens qui le vivent, les étudiants étrangers sont loin de profiter d'une gratuité totale comme tu semble le sous-entendre. Une étudiant étranger, à McGill par exemple, déboursera environ 5 000$ de frais par session. En passant, encore, ils trouvent les étudiants québécois pas mal chialeux ces gens-là...

Je ne voulais pas généraliser et dire que la mauvaise gestion est une tare étendue partout. Je voulais simplement illustrer, par l'exemple, que nos gouvernements n'ont pas prouvé leur capacité à gérer l'éducation publique de façon éclatante. Et de citer des expériences locales fantastiques ne fait que renforcer le besoin décentraliser cette gestion et d'éliminer les intermédiaires.

L'Éducation ne peut pas être une affaire entièrement privée (eh oui je dis ça!!!). Mais le privée y a certes une place, comme tu le dis d'ailleurs en soulignant les partenariats fructueux de Sherbrooke.

Quant au principe des vases communiquants pour le budget de l'éducation, ce n'est jamais si simple, comme tu dois t'en douter. Il ne s'agit pas d'un simple transfert, et hop!

En instituant une gratuité, vous verrez les couches de fonctionnariat s'ajouter jusqu'à plus soif. Au grand détriment, finalement, de l'enrichissement de l'Éducation elle-même.

Je veux une Éducation hors du commun pour le Canada, et pour le Québec. Mais elle ne passe pas la gratuité scolaire, j'en suis absolument certain. Nous avons la gratuité des soins, et regardez son état....
 
Pour les soins de santé, tous les experts se mettent d'accord que le problème est le manque de médecins et de personnel soignant, plutôt que le budget. Les frais de scolarité n'ont pas d'effet sur ces deux spécialités, contrairement à ce que certains peuvent prétendre, car on ne manquera jamais de demandes d'admission en médecine et que la technique de soins infirmiers est excellente.

Pour l'exemple de l'UQAM que tu as cité, je dois te dire une chose. Pour avoir été pendant un court moment aux études à l'UQAM, avant que les reporters ne s'emparent du fiasco de l'Ilôt Voyageur (car il s'agit bel et bien d'un fiasco!), les étudiants ont, pendant 6 mois et dans tous leurs journaux, publié des histoires dénonçant la façon dont le projet était géré. Il excluait les étudiants du projet qui était "pour eux", par exemple, après que ceux-ci s'y soient montrés récalcitrants (on leur offrait un complexe dont ils ne voulaient pas).

Le gouvernement a été le premier surpris, 6 mois plus tard, quand l'histoire a éclaté dans les "gros" médias, alors que les étudiants parlaient du gouffre financier depuis longtemps. La décision avait été pris par un recteur de l'université, et non le gouvernement. Le projet de financement avait été mal développé et on faisait confiance à l'université pour le gérer. Big mistake.

C'est pour cela que la gestion est plus centralisée; on peut assurer un minimum de contrôle de la qualité des investissements que les universités doivent faire.

Et pour la question de la présence du privé: oui, je suis content que le privé investisse en éducation. Par contre, j'émets une seule réserve: si on regarde l'investissement en éthanol cellulosique, 6 millions ont été investis dans la recherche sur 5 ans, mais on a investi 9 millions pour la construction d'une usine et un montant équivalent (j'y vais de mémoire, désolé) pour une seconde, dans la région de Sherbrooke. Sur 23 millions, on a investi seulement 6 millions dans la recherche et 19 dans sa commercialisation directe. Je suis content que le privé fasse un tel investissement qui peut aider la population dans les services, et de son investissement dans la recherche, mais j'aurais aimé que celle-ci ait plus d'importance, au niveau financier, qu'au moins une des deux usines.

Et je crois que la population étudiante, et les membres de l'ASSÉ sont inclus, voient la possibilité de gratuité scolaire à très long terme. On sait que la population n'en veut pas en ce moment, et on ne l'imposera pas à la population. Par contre, on croit que le gel des frais de scolarité a aidé grandement à l'accessibilité aux études et on croit que la gratuité peut faire plus. On n'est pas prêt à obtenir la gratuité à tout prix, mais on est prêts à manifester notre mécontentement face à une hausse de frais, alors que nous nous endettons énormément pour nos études. Ce n'est pas parce que ça emmerdera les étudiants qui rament avec leurs études et les moyens financiers; ils figurent souvent parmi les premiers dans les manif, tu le remarqueras. On le fait pour que ces étudiants, mais surtout ceux qui suivront aussi (d'ici 2012, on paiera 2800$/an en frais et non 1800$), surtout eux, parce que l'on ne souhaite pas leur laisser ça et leur dire: "On a rien fait parce qu'on ne pouvait rien y faire..."

P.S. Mon coloc de chambre est un étudiant de l'Ontario, qui fait sa Freshman Year au Macdonald Campus en Agriculture & Environmental Studies pour aller dans un domaine agricole par la suite. Oui, les frais sont supérieurs à ceux que les Québécois payent (car nos parents paient le balancier dans les impôts), mais ils sont tout de même inférieurs à ceux de Guelph University, et le Macdonald Campus a une réputation aussi grande dans sa faculté de sciences de l'agriculture et de l'environnement que cette université d'Ontario (il nous a d'ailleurs dit que le campus est plus joli, même si on paie moins cher). Je trouve ça dommage pareil pour lui.
 
Écoutez, Manx, bonne chance.

Mais je doutes sincèrement que vous trouviez écho à vos demandes si vous prônez la grève. Surtout qu'aucune approche sérieuse n'a été effectuée par ces associations auprès du gouvernement.

Engagez-vous des lobbyistes, rédigez des mémoires, faites signer des pétitions, mais laissez les autres étudiants réussir leur année, s.v.p.
 
"les associations étudiantes se mobilisent dès la rentrée pour clamer haut et fort que l’éducation est un droit et qu’un droit ne se monnaie pas"


Est-ce écrit quelque part, dans un ouvrage officiel et signé, que l'éducation est un droit?

Je fais confiance en l'auteur de ce blog et ses congénères qu'ils trouveront facilement cet écrit ou ce document officiel, s'il existe.

Si vous ne le trouvez pas, c'est que l'éducation n'est pas un droit.
 
L'accessibilité et la gratuité sont deux choses.
 
Cher Cowboy il n'y a pas de programmes inutiles pour ton info. Je connais des gens qui ont un bacc en administration et qui gagnent à peine plus que moi. Pourtant l'administration devrait être un secteur plus "utile et rentable" n'est-ce pas Cowboy Jeff?

Alex
 
L'accessibilité est possible sans gratuité, mais l'accessibilité est améliorée par la gratuité.

Et l'éducation n'est pas un droit. L'ASSÉ essaie de promouvoir la notion de "droit à l'éducation". Il y a 40 ans, l'accès à des soins de santé de qualité n'était pas un droit (et là je ne parle pas des chirurgies, mais de consulter un médecin compétent).
 
O que si, il y a des programmes plus inutiles que d'autres. Ton exemple anecdotique ne prouve rien.

Je connais un ingénieur qui ont tout lâché pour devenir musicien, ca veut pas dire que toute la profession d'ingénieur est équivalente à la profession de musicien amateur au niveau de l'impact économique.
 
En passant les gens dont je parle travaillent dans leur domaine d'étude mais avec des salaires bas.

Alex
 
" Ben a dit...

Le carnaval des petits étrons bourgeois postmodernes tentant de se payer une nouvelle grande messe soixante-huitarde est commencé !

J'espère que le gouvernement tiendra tête à ces petites flatulences prolétarienne une fois pour toutes. "

-Le gouvernement de ton copain d'enfance (Mario Dumont pour ceux qui ne savaient pas, le chanceux!) le règlerait lui le problème? Probablement que quelques coups de matraques pourraient forcer les étudiants à aller étudier, tout en acceptant peu à peu des ajouts à leur frais de scolarité comme bonne preuve de totalitarisme droitiste que vous faites sans arrêt. Les frais de scolarité sont une forme de talitairisme, car quelqu'un demande le débat et est ignoré. Il y a un fort nombre d'étudiants qui le demandent. Dans une compagnie X qui emploient madame Y et monsieur Z, sachant que la majorité seraient peu importe le Y ou le Z pour la pomme plutôt que pour la truite comme le demanderait seul X à la fois minoritaire, il y aurait des chances pour que la démocratie l'emporte dans mon monde a moi. Encore ici, Jacques Saint-Pierre le pro-terrorisme dirait que les VRAIS MÉDIAS feraient dans la transparence tout en l'éloge d'une boisson à la truite!

J'espère que la démocratie restera et que le propagande droitiste mensongère alénant le peuple disparraîtra. Ben, inutile de me rappeller que Mario Dumont est ton ami d'enfance, je m'en serais douté. D'ailleurs, on croirait que c'est lui en personne!


"Cowboy a dit...

L'éducation est donnée au Québec et ça chiale encore.

Lâchez vos certificats en histoires roumaines médiévales, trouver des vraies jobs et vous allez voir, un prêt étudiant ca se rembourse en même pas 5 ans. "

-Des vraies "jobs"? Qu'est-ce qu'un fause "job" qu'on y fasse grève au plus sacrant, question de faire dépérir ton ulcère? J'aimerais que tu dises ici même qui dans la société n'a pas une vraie "job", car pour ma part, j'en connais un tas très bien payées qui sont réellement inutiles!

"Quel levier ont les étudiants? S'ils font la grève, à qui nuisent-ils d'autre qu'à eux-mêmes? Aux professeurs? J'imagine que non puisque ceci seront payés quand-même, non? Au gouvernement? Je ne vois pas trop comment."

-Oui ils en subiront certaines conséquences qu'on appelle dans notre monde, sacrifice pour le peuple. Mais un être méprisant comme toi (supporte le terrorisme et méprise le peuple irakien et libanais touché par ce dernier) ne peut comprendre ce terme je crois.

"Il me semble donc, dans ce contexte, que si j'étais la ministre Courchesne (que j'ai connue, à l'époque) devrait, si elle est fidèle à ce que je connais d'elle, être terriblement intransigeante avec les grévistes et ce, sans aucune conséquence. Qu'ils grèvent, qu'ils grèvent, ils devront bien reprendre cette année à un moment ou à un autre..."

-Monsieur Facal, c'est vous?

"La gratuité scolaire, dois-je le répéter, est une ineptie. Rien en doit être gratuit, sinon, les étudiants seront très surpris de constater, en arrivant sur le marché du travail, que la gratuité n'existe pas en ce monde."

-Pas encore tu veux dire...



" Jacques Saint-Pierre a dit...

Antho,

"En retardant un peu nos études, nous réussissons à vous faire perdre des millions de dollars et ainsi, gagner."

Gagner quoi? Gagner un affaiblissement de notre économie? Vous serez donc d'accord que la conséquence soit que les patrons comme moi aient à ralentir l'embauche au moment où vous sortirez des études pour compenser pour les pertes hypothétiques dont vous parlez?

Mais en fait, je dois vous corriger. Il y a plein de solutions pour contrer votre retard d'entrée: délocalisation de l'emploi vers les pays en émergeance, embauche d'immigrants qui n'auront pas fait la grève, embauche d'étudiants du ROC, etc..

Nous sommes plein de ressources voyez-vous! "

-Dance monde capitaliste où vous pouvez exploiter ailleurs, quand l'exploité se lasse, oui. Ça achève, on fait le tour de l'Amérique du sud ...on va revenir par le nord après. Ça pourrait s'étendre, les mexicains commencent
déjà à s'organiser. Les "soviets" reviennent tu crois?

Qu'est-ce qu'un "soviet" Jacques?
Nous sommes plein de ressources aussi, tu vois?
(C'est un "?" qui va après le "voyez-vous!", tu poses une question.)


" Jacques Saint-Pierre a dit...

Testez-nous...

Mais surtout, demandez-vous...

Combien de temps pourront durer les étudiants qui n'ont pas, comme vous semble-t-il, des ressources illimitées pour étudier? Ceux qui sont plus précaires, il faudra bien qu'ils finissent par finir pour rembourser les dettes d'études. En plus, si vous manquez une, ou deux années, ça fait plus cher le diplôme.

Je crois que cette fois, plusieurs étudiants vont se rebeller et remettre les agents syndicaux à leur place.

Je recommande aux étudiants les plus responsables de briser les piquets de grève. Nous leur fournirons des agents de sécurité à leur demande. "

-La confrontation sera inévitable et le combat prendra une autre tournure, ridicule. Tu es une farce et tu appuies maintenant en plus du terrorisme, la répression.
C'est comme dire qu'à Montebello, nous aurions pu utiliser des agents de sécurité pour nous pretéger de la police... (Briser des piquets de grève constitue une remise en question de la liberté d'expression je crois.)

" Jacques Saint-Pierre a dit...

Ce n'est pas violer les droits, c'est respecter le droit de ceux qui sont responsables et veulent étudier sans se faire agresser par des anarchistes et des communistes.

Rien de plus normal.

Un peu comme lors de la grève à la SAQ où je me présentais, chaque jour, pour acheter une bouteille de vin, protégé par les policiers. C'était mon droit le plus fondamental. "

-Quelle .....! Faire valoir ses "droits individuels" avant les droits communs, on te reconnaît! On interprète très bien ton point de vue...



"Que fais-tu des chaires de recherche de 6 millions, comme à Sherbrooke en éthanol cellulosique, qui mettent nos universités premières dans certains domaines? Avec un si petit budget! En plus, on expérimente même la possibilité de la rentabilité économique de cette alternative dans le contexte, grâce à l'appui d'entreprises comme Ultramar et Ethanol Greenfield."

-Manx, si tu es dans le domaine, tu devrais savoir que c'est aussi polluant et que les terres agricoles détournées de leur but premier, affâmeront les peuples de pays du tiers monde et plus encore. Les terres agricoles sont en déclin à travers le monde et c'est un fait.

"En passant, encore, ils trouvent les étudiants québécois pas mal chialeux ces gens-là..."

-Ici, tu compares la situation d'ici à ailleurs, je te rappelle que nous ne sommes pas ailleurs, nous sommes ici.


"Et de citer des expériences locales fantastiques ne fait que renforcer le besoin décentraliser cette gestion et d'éliminer les intermédiaires."

-C'est en fait une forme de totalitarisme, tu "crois" que c'est la seule et unique porte de sortie, mais en fait les gouvernements dont tu parles priorisaient d'autres secteurs, aussi simple que ça. À chacun ses priorités...

"Mais elle ne passe pas la gratuité scolaire, j'en suis absolument certain. Nous avons la gratuité des soins, et regardez son état...."

-Quelle belle "preuve", en plus il est "certain". C'est du totalitarisme, la santé va bien ailleurs où c'est gratuit, comme d'ailleurs l'éducation. C'est simplement que tu ne regardes que ce que tu veux regarder, les oeillets, c'est toi qui les portes pro-terrorisme.

Pour la santé, Québec-solidaire a proposé pharma-Québec ce qui a donné en Nouvelle-Zélande une baisse du coût des médicaments d'environ 70%. Le coût des médicaments vient aussi gonfler un budget dans le monde de la santé "privé". Le manque de médecins pratiquants n'est que des plus flagrants. Cuba oppose environ 60.4 médecins pour 10 000 habitants et le Canada en fait pour sa part qu'environ 16.7 médecins pour 10 000 habitants. Cuba a envoyé en renfort, car il était inexistant, un service de 17 000 médecins au Vénézuéla sous certains accords entre les 2 pays. Qui pourrait se vanter d'en faire autant, sans en plus manquer de médecins sur son territoire. Et tu sais quoi Jacques? Ces médecins le font pour un bout de sandwich, c'est ça un sacrifice et des priorités différentes des tiennes. Tu parles d'une économie qui ne tient de toute façon pas la route. Personne ne s'est jamais questionné sur la valeur réelle d'un foutu lingot d'or? Ça ne vaut rien, je le trouverais dans le désert que sera la planète avant longtemps, que je l'échangerais aussitôt pour une gorgée d'eau. Absurde...

Donc manx, même avec des médecins, faudra que tu les gardes ces médecins qui "yeuteront" le voisin de la province voisine mieux nantis pour les mêmes services. Tant que les valeurs individuelles ne changeront pas, rien n'y changera non plus.

J'ai vraiment l'impression que le discours est totalitaire ici, on ne questionne même plus le privé, on l'accepte et c'est tant mieux s'il garoche du fric sur le pauvre peuple.
Très sincèrement, par principes entre autre, je n'admire rien du privé, j'admire le travail fait par les personnes qui y travaillent, mais cela ne mets certes pas le privé sur un trône. Dans une compagnie X qui compétitionne contre la compagnie Y, c'est l'être humain qui travaille fort, pas le système économique qui l'exploite. C'est du pareil au même avec l'éducation. En quoi est-ce que quelqu'un peut se légitimer de faire du profit sur la conaissance qui devrait en fait être un bien commun.


"Est-ce écrit quelque part, dans un ouvrage officiel et signé, que l'éducation est un droit?

Je fais confiance en l'auteur de ce blog et ses congénères qu'ils trouveront facilement cet écrit ou ce document officiel, s'il existe.

Si vous ne le trouvez pas, c'est que l'éducation n'est pas un droit."

-Tu es sérieux Nelson? Moi qui te croyait pris entre les 2...décidément!
 
"-Manx, si tu es dans le domaine, tu devrais savoir que c'est aussi polluant et que les terres agricoles détournées de leur but premier, affâmeront les peuples de pays du tiers monde et plus encore. Les terres agricoles sont en déclin à travers le monde et c'est un fait."

Ouep, l'éthanol cellulosique n'est pas produit à partir des grains de maïs ou de la structure de la plantation. Elle est faite à partir de ressources qui sont actuellement considérés des "déchets". Je parles des résidus de scieries (une des usines sera d'ailleurs bâtie dans les installations de Kruger en Estrie), des résidus agricoles (tiges de maïs, par exemple) et les résidus solides (les dépotoirs) auraient peut-être un avenir dans ce domaine. L'éthanol cellulosique consiste à trouver des moyens différents que les levures, qui transforment naturellement un glucose en éthanol, comme c'est le cas avec le maïs, la canne à sucre ou le "switch grass", et qui permet d'élargir cette production à d'autres matières. Le coût de production actuel est le même que l'éthanol classique, soit environ 40 cents le litre, mais la recherche pourrait en réduire le coût et les installations, pour que le prix chute de 40%.

D'ailleurs, tu as raison au niveau de la souveraineté alimentaire. L'éthanol conventionnel est difficile à obtenir, car pour alimenter la France en éthanol, il faudrait qu'une superficie équivalente au pays soit remplie de plants de maïs. L'éthanol conventionnel ne pourrait, dans le meilleur des mondes, contribuer qu'à 4% de la consommation de carburants. L'éthanol cellulosique peut en faire un peu, mais pas beaucoup plus. Par contre, il ne faut jamais oublié qu'une culture de blés d'inde à éthanol, ça fait des champs de bouffe de moins. On est chanceux au Québec, car c'est pas de couper dans 10% de notre production de maïs (10% de notre production va à l'usine d'Ethanol Greenfield à Varenne, qui produirait 120 millions de litres par année selon les experts) qui changera grand chose. On le vend pareil, notre maïs, et avec des surplus énormes qui ne servaient à rien auparavant. Déjà qu'il y en avait tellement que le maïs valait pu rien et qu'on se demandait comment les agriculteurs feraient l'argent nécessaires pour manger autre chose que ça...

Si tu veux, mon prochain billet sur mon blog est à ce sujet :P, tu y verras un peu mieux ce que j'en pense et il y aura quelques sources d'information. D'ici la fin de la semaine si j'ai la chance (c'est la rentrée et je passe pas mal de temps avec une amie et un peu moins à la recherche), ce sera là.

Et je ne crache pas sur le privé à certaines conditions:

1. Que le service offert soit utile, légitime et consciencieux
2. Qu'il profite à la communauté
3. Qu'il n'abuse pas, à une étape ou une autre, d'un de ses agents et fasse preuve du principe d'équitabilité.

Des entreprises extrêmement puissantes ont compris que leur marge de profits dépendait de l'environnement dans lequel leurs clients et leurs employés évoluaient. Ils ont ensuite investi de grandes sommes pour offrir des services à ceux-ci afin de pouvoir les aider. Mais il y a aussi des entreprises connes, nommons simplement Wal-Mart, car c'est la plus facile à citer.

Pour ce qui est des médecins, les conditions de travail des médecins au Québec sont extrêmement enviables. Moins de 1% de la population fait au-dessus de 100 000$, et eux commencent avec un salaire supérieur à celui-ci. Oui, relativement aux autres provinces ou aux States, c'est plus bas et les impôts et blablabla... On le connait tous ^^, mais peu de médecins s'en vont, car ils savent qu'il y a plus que l'argent parfois. Le serment d'Hypocrate ne dit pas que l'on doit se remplir la poche avec les malades, mais aider toute personne dans le besoin (même si certains médecins, comme dans tous les autres domaines, pensent qu'il est légitime de faire les 2 et que 150 000$ par an est un mauvais traitement).
 
La gratuité est un concept farfelue, toute action implique une consomation de ressources. Même rester assi sans bouger consomme des ressources qui pourraient être utilisé à autre chose, donc un coût d'opportunité se crée automatiquement à chaque mouvement.

Ce qui se parle ici, c'est plus le concept de "faire payer par les autres"
 
Moi je vois que les "autres" dont tu parles bénéficient de la formation des étudiants. Je parle de l'apport en impôt que nous apportons (selon les chiffres, un bachelier rapporte 500 000 dollars de plus en impôts dans sa vie que quelqu'un avec un DES) économiquement, socialement et en fournissant les services que notre formation nous permet d'apprendre.

Et je t'ajoute aussi mon deuxième argument: c'est pas le concept de faire payer "les autres", et remarque bien qu'après 5 ans d'études, on paie nos impôts comme tout le monde. C'est plutôt de payer "quand on a les moyens de payer", et non de rembourser 10 000$ en 6 mois une fois gradué, sans quoi les intérêts des 3 ans de prêt te reviennent dans la face. J'ai d'ailleurs une de mes amies qui a du emprunter 15 000$ pour ses études aux HEC. Le laptop est obligatoire, et les frais de scolarité coûtent 3000$/an. Sans aucun doûte qu'elle pourra rembourser son prêt, mais ça revient cher quand on a pas un sous, qu'on gratte les fonds de tiroir et que l'on fouille sous les coussins du divan. Bien sur, je blague un peu en disant ça ^^ mais on a pas d'argent et on veut nous en faire cracher plus.
 
Mais tout de même, le système capitaliste est ce qu'il est et est le seul à avoir pris place très sincèrement.

Le système communiste n'ajamais vu le jour et des esquisses culturellement opposées ont vu le jour.
 
N'en déplaise à Cowboy je suis content d'avoir étudié dans le domaine des sciences humaines et pour moi l'éducation est un droit et ça devrait être gratuit.

Alex
 
Entièrement d'accord Alex!
 
Je répète, rien n'est gratuit.

Vous bercez dans vos douces illusions.
 
Le Capital demande ; détruisons-le, et il ne demandera plus du tout !
 
Illusions? Je ne le crois pas. C'est plutôt un projet de société.

Alex
 
À ce compte, on pourrait aussi affirmer que la bouffe est un droit. Que l'information est un droit. Que les vêtements sont un droit. Que le dentifrice est un droit. Que toutes ces choses doivent être gratuites.

Mais, attendez. Le travail et le revenu sont aussi un droit, non? La propriété est un droit (j'ai lu de l'un des membres de votre groupuscule que d'avoir une maison ou un chalet était "permis" dans le communisme).

Ces deux types de droits me semblent donc incompatibles. Car, si tout est gratuit, comment payer ceux qui produisent ces choses afin qu'ils puissent, eux aussi, avoir droit aux choses qui sont des droits?

Comment démêler le fouilli de votre incompréhensible théorie?
 
L'éducation n'est pas une marchandise Saint-Pierre, comme tu sembles le croire. Ta comparaison avec le dentifrice ne tient pas la route comme d'habitude.

Alex
 
Tiens, tant qu'à se lancer dans les théories socialistes et communistes...

Pour obtenir la gratuité scolaire, il existe une solution très simple: baissons les dépenses du MELS du 550M$/an que Manx propose et appliquons le à faire de la gratuité une réalité!

En 2006-2007, le poste budgétaire du MELS était de près de 13 milliards, soit près de 25% du budget des dépenses du Québec (source:http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2007-2008/fr/pdf/PlanBudgetaire.pdf).

Puisque nous parlons essentiellement de l'université ici, il faut savoir que le salaire moyen d'un prof à l'université est d'environ 76 000$ par année (en fait, c'est plus, parce que ça n'inclut pas les avantages) (source:http://www.mels.gouv.qc.ca/stat/indic02/indic02f/if02114.pdf).

Si nous amputons le budget du MELS de 550 M$ (Celui de Manx), il s'agit donc d'une baisse de 4%. Appliquons cette baisse, pour l'illustrer, au salaire du prof d'université: Il gagne maintenant 72 960$. Ensuite, on applique la même baisse de 4% à tout: 4% moins aux concierges, 4% de moins aux directeurs, 4% de moins à l'entretien des écoles, etc...

Tout le monde participe de son 4% (soulignons l'ironie du terme 4%) et voilà que les étudiants peuvent enfin étudier gratissssse!!!

C'est pas beautiful, ça?
 
En passant, pour ceux qui allument pas vite, ça veut aussi dire que Manx prétend que la contribution des élèves au budget du MELS peut être réduite à ce même 4%.

Si c'est pas quasiment gratissssse, j'sais pas ce que c'est...
 
Heu... Jacques... GROSSIÈRE ERREUR.

Le budget du MELS comprend les infrastructures des loisirs, l'enseignement au secondaire, le salaire des professeurs de primaire et secondaire ainsi que les services offerts aux enfants. Il ne concerne pas que les études post-secondaires. Tu te trompes d'échelle. Si tu veux que les parents paient les frais de scolarité au primaire, demande-le, mais là ça sort du département universitaire, on s'entend ^^.

En vérité, selon les études que j'ai lues, c'est 9% (participation étudiante au budget des études post-secondaires par les frais de scolarité). 4%, c'est la cottisation étudiante des étudiants de l'université au réseau de l'éducation au complet, alors qu'on n'est que dans le réseau universitaire. Je pourrais aussi bien contre-attaquer en disant qu'à la place, les parents au public devraient payer 9% de l'éducation de leur enfant, de la pré-maternelle à la fin du secondaire, et au cégep et à l'université, pour que la contribution étudiante augmente à 9% dans le système d'éducation. Mais on sait que ridiculiser l'opinion de l'autre de cette façon c'est pas un argument en soi et que c'est pas ce que l'on souhaite.

Moi je t'ai dit que ma position est envers la gratuité, mais que je suis prêt à voir le gel des frais. Les étudiants sont capables de mettre de l'eau dans leur bière (vin = trop cher). Mais ils se serrent déjà la ceinture. Ce serait malhonnête de ma part, et tu le sais, si je disais que je suis pour le gel, afin de paraître plus raisonnable, et une fois un gel des frais de scolarité accepté, je commencerais à prôner la gratuité scolaire. Alors je m'affiche tout de suite en faveur de la gratuité, mais que je me montrerais heureux de voir simplement les frais retourner de scolarité retourner à ce qu'ils étaient l'an passé.

Et Cowboy, rien n'est gratuit. On n'a jamais dit le contraire, car les profs ça se paye pas tout seul. Les infrastructures et la recherche non plus. Par contre, ce que j'ai dit, c'est pas ça, c'est qu'on devrait payer quand on a la CAPACITÉ de payer, au lieu de sortir de nos études avec un compte en banque à -10 000$ (moyenne de l'endettement d'un étudiant sur prêts et bourses, approximativement).
 
Manx,

La différence est à ce point subtile qu'elle n'existe pratiquement plus. On endette le Québec au grand complet en augmentant un budget déjà élevé, ou en endettent les étudiants qui y vont.

De n'importe quel angle, il faut payer. Alors, qu'y a-t-il à reprocher exactement?

Sachant que la très grande majorité des étudiants universitaires proviennent d'un milieu familial éduqué et plus aisé (source:http://www.statcan.ca/francais/research/11F0019MIF/11F0019MIF2005243.pdf), et ce peu importe les frais, c'est donc un faux problème.
 
J'vais sortir avec un bon 30 000 de dettes.

So what? C'est le prix d'un char.

Une éducation de 2ième cycle universitaire, pour le prix d'un char.

C'est ridicule tellement ça coute déjà rien.
 
Si la majorité des étudiantEs viennent d'un milieu aisé c'est peut-être parce que l'éducation n'est pas actuellement accessible ?
 
Les gens issues de milieux aisés ont habituellement de meilleures conditions de vie et un milieu qui pousse davantage aux études.

Mettre ça gratis changera rien, c'est un faux débat. Travaillez plutôt à l'augmentation de la richesse pour éviter au maximum la pauvreté.
 
" Jacques Saint-Pierre a dit...

À ce compte, on pourrait aussi affirmer que la bouffe est un droit. Que l'information est un droit. Que les vêtements sont un droit. Que le dentifrice est un droit. Que toutes ces choses doivent être gratuites."

-Ça fait partie du projet de société qu'on se donne, en effet. Le travail est tout de même nécessaire pour y avoir droit. Fais ta part...


"Ces deux types de droits me semblent donc incompatibles. Car, si tout est gratuit, comment payer ceux qui produisent ces choses afin qu'ils puissent, eux aussi, avoir droit aux choses qui sont des droits?"

-En travaillant...


" Anonyme a dit...

Si la majorité des étudiantEs viennent d'un milieu aisé c'est peut-être parce que l'éducation n'est pas actuellement accessible ? "

-Y a des chances...

"Mettre ça gratis changera rien, c'est un faux débat. Travaillez plutôt à l'augmentation de la richesse pour éviter au maximum la pauvreté"

-Mais c'est aussi un piège. Augmenter la richesse? Comment? En continuant notre effreinée consommation? En coupant le reste des arbres? En polluant le reste des rivières? En continuant de refiler le CO2 à la planète qui le recrache déjà à coup de "smog"? Personne, dans le sujet, n'entrevoit la fin de ère telle que nous la conaissons. C'est un débat qui ne tient pas compte de la réalité, j'irai même jusqu'à dire que c'est totalement déconnecté comme débat. En plus, vous faites dans le totalitarisme, car la communauté scientifique faisant consensus sur les changements climatiques, "NOUS" demande de niveler vers le bas. Obstines-toi pas avec moi, appelles la communauté scientifique et vas-y fort!
Tu vas me dire que c'est hors contexte? Pas vraiment, car il y aura encore des coûts que vous ne calculez pas dans vos soit-disant, enrichissements. La crise environnementale, n'est pas une fiction et le maigre bassin ayant accès aux études post-secondaires, n'a pas fini de maigrir. Je vois dans la gratuité, une chance pour toute et tous, cela dit, je ne dis pas qu'il faut laisser les fénéants faire perdre le temps des travaillants...
 
Beurk... Augmenter la richesse pour diminuer la pauvreté... Désolé, mais les pays d'Amérique du Sud se font répéter 100 fois de suivre cette idée, et ils sont encore pauvres à ma connaissance. Et ce ne sont pas tous les pays qui ont Chavez comme dirigeant.

Ouep Jacques, la majorité des gens viennent de classes aisées. Mais si on compare aux autres endroits dans le monde, on remarque facilement que notre proportion de la classe moyenne-faible et plus pauvre qui va aux études est supérieure.

Et encore une fois, tu me dis que le gouvernement en a pas d'argent. Je te le répète: on a fait 950 M$ en baisses d'impôts. Et on n'a pas la capacité de payer? Huh huh, c'est simplement que l'on ne veut pas payer.

Pourtant, la baisse d'impôts orchestrée par le gouvernement a provoqué l'ire et la colère de tout le Canada anglais. "Ce transfert sert aux services sociaux selon le ministre des finances fédéral, et les libéraux en font des baisses d'impôts?!"

Le fédéraliste anglophone de Toronto a soudainement été un peu moins fier du premier ministre du Québec, et avec raison. Ces transferts sont censés aider dans des services sociaux qui ont été coupés en '90 suite à une enveloppe plus maigre provenant d'Ottawa. C'est d'ailleurs à ce moment-là que l'on a coupé en éducation à cause du manque de transfert, et que les étudiants sont entrés en grève.

Donc, en voyant le retour d'une partie de la somme, on s'attend à en voir un morceau aller en éducation et une partie aller au post-secondaire; les priorités ne sont malheureusement plus là, on dirait. Car l'éducation, c'est une dépense comme les autres, avec des chiffres dans la colonne "actifs" et d'autres dans la colonne "passifs".

Mais là j'ai besoin de clarification dans vos arguments, je crois avoir mis les miens assez clairs...

Est-ce que l'éducation au Québec pourrait être plus chère parce qu'elle est plus chère ailleurs? Et qu'est-ce que seraient les conséquences d'une éducation plus chère et pourquoi?

Et qu'est-ce qui fait que l'on peut se permettre d'investir en baisses d'impôts l'argent de services sociaux? Cette question-là, c'est pas moi qui me la pose, mais le Canada anglais. Je n'aurais pas souhaité voir ce montant aller totalement en éducation, mais j'avoue qu'un tel transfert rend illégitime l'argument de "les contribuables paient trop dans l'éducation de leurs enfants".
 
P.S. Désolé à tous, j'ai recherché la recherche qui parle de l'investissement dans le post-secondaire, la place du privé, du public et des frais de scolarité.

C'est une étude sur la gratuité scolaire effectuée par le centre de recherche IRIS, mais le lien est mouru :(.
 
Dû à un manque de financement, personne voulait payé pour le serveur web
 
J'ai le lien, et le voici.

L'étude de l'IRIS en question.
 
L'UQAM est la PIRE université du Québec au niveau de la gestion, ils ont creusé des déficits ÉNORMES et mener à des augmentations de frais que vous CONTESTEZ dans vos grèves prochaines.

Et soudainement, ils sont crédibles pour la question de gestion financière qu'est la gratuité scolaire

BULLSHIT, FUCKING B U L L S H I T
 
L'IRIS ce n'est pas la direction de l'UQAM. Ce sont deux choses complètement différentes. Tu devrais te renseigner un peu avant de dire des conneries.

Alex
 
B U L L S H I T.
 
Très impressionnant comme argument! Tu démontres vraiment ton absence de niveau intellectuel.

C'est la direction de l'UQAM qui a fait preuve de gestion financière. L'IRIS n'a rien à voir là-dedans. Comme tu n'as pas d'argument pour critiquer cette étude tu réponds par des insignifiances.

Le fait que tu écrives ton message avec des lettres majuscules rend ton cas encore plus pathétique.

Alex
 
T H I S I S B U L L S H I T
 
Merci de confirmer ce que je viens de dire.

Alex
 
Quand t'as un document qui vient de l'UQAM et que le nom Léo-Paul Lauzon est dans ce même document. C'est un hors-jeu automatique.
 
N'importe quoi. Il est pas mal moins hors-jeu que ta gang de droitistes enragés.

Alex
 
Très impressionnant comme contre-argument! Tu démontres vraiment ton absence de niveau intellectuel.

Quand on dit des arguments solides ici, vous répondez par les insultes.

On vous démoli à tout de bras et tout ce que vous trouvez à faire, c'est tomber dans le diffamation et l'hégémonie
 
Où sont tes arguments solides à part de dire Bullshit et de prétendre que Léo-Paul Lauzon est hors-jeu? Ce n'est pas une argument mais une accusation farfelue. Je te réponds sur le même ton.

C'est toi qui est démoli à tour de bras et qui réponds par des insignifiances.

Alex
 
Check l'autre avec le "non c'est toi qui l'est!"

Ça marchait déjà pus en 3ième année ce truc là, innoves un peu, tu insultes l'intelligence des lecteurs.
 
T'es même pas capable de répondre sérieusement. Tu penses qu'en écrivant des choses commme Bullshit tu présentes un argument!

C'est toi qui insultes l'intelligence des lecteurs.

Alex
 
Je savais pas que prouver à quelqu'un qui a tord est une insulte. Si tu le prends de même, c'est toi le pire.
 
Le jour où tu seras capable de présenter l'ombre d'un argument solide est tellement lointain!

Au fond on se bat pour la gratuité scolaire pour permettre à de pauvres types comme toi de s'instruire un peu.

Alex
 
T'as jamais rien réussi à prouver sauf que tu es un troll sans vie sociale.

Alex
 
http://suicidalindustries.com/?p=120
 
"L'UQAM est la PIRE université du Québec au niveau de la gestion, ils ont creusé des déficits ÉNORMES et mener à des augmentations de frais que vous CONTESTEZ dans vos grèves prochaines.

Et soudainement, ils sont crédibles pour la question de gestion financière qu'est la gratuité scolaire

BULLSHIT, FUCKING B U L L S H I T"

Mort de rire. Allons cowboy, j'ai besoin de t'apprendre quelque chose: ce n'est pas le personnel cadre de l'UQAM qui a publié cette étude, tu te trompes de cible. Le personnel cadre de l'UQAM est le groupe qui a créé le fiasco économique de l'Ilôt Voyageur, pas les profs de recherche tu sais ;). C'est comme dire que comme le service téléphonique de Vidéotron est poche, tout Québécor est poche, de leur maison d'édition à TVA. C'est pas vrai non plus.

Et si tu crois pas en Léo-Paul Lauzon, c'est comme tu veux, on t'y force pas, mais moi je te parlais de chiffres et non de lui. Enfin, il faut des oreilles pour entendre ^^.

Désolé Tova, mais ce n'est pas l'étude dont je parlais... Enfin je crois pas, il faudrait que ma mémoire fasse sacrément défaut.
 
"Cowboy a dit...

Quand t'as un document qui vient de l'UQAM et que le nom Léo-Paul Lauzon est dans ce même document. C'est un hors-jeu automatique. "

-Ben oui...

Comme cowboy, Jacques Saint-Pierre et liberté...
Comme cowboy, Jacques Saint-Pierre et justice...
" " " " " "

Ou comme Arik et " tout sur le communisme"...


"Cowboy a dit...

Très impressionnant comme contre-argument! Tu démontres vraiment ton absence de niveau intellectuel.

Quand on dit des arguments solides ici, vous répondez par les insultes.

On vous démoli à tout de bras et tout ce que vous trouvez à faire, c'est tomber dans le diffamation et l'hégémonie "

-Ce qu'il faut pas entendre! Le gars soutient le terrorisme là! C'est fort! Il est crédible, je le suis! Où je signe?

"Cowboy a dit...

Je savais pas que prouver à quelqu'un qui a tord est une insulte. Si tu le prends de même, c'est toi le pire. "

-"prouver" Où ça?
 
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