lundi 28 mai 2007

 

Venezuela - Réponse aux mensonges concernant RCTV

Encore une fois, la Droite vénézuélienne tente de se rendre victime d'une agression du gouvernement Chavez qui tente de rendre le pays bien socialiste. Fort heureusement, il a le soutient de millions de personnes contrairement aux droitistes qui n'ont le soutient que des gouvernements riches tels que les États-Unis, la France et le Canada.

Ainsi donc, cette même Droite a crée des tonnes de mensonges dans le but de désinformer la population et la ramener, par la voie démagogique, à sa cause. Voici donc un article très intéressant qui répond à tout ces mensonges véhiculés à l'instant même où nous écrivons ces lignes. Le voici :

Depuis que le Président du Venezuela a annoncé que son gouvernement ne renouvellerait pas la licence de la chaîne de télévision RCTV, une campagne hystérique a été lancée, dans la presse capitaliste internationale, accusant Hugo Chavez de s’en prendre à la liberté d’expression dans le but de « museler l’opposition ».

Il n’est pas difficile de réfuter les arguments de tous ceux qui font mine de s’inquiéter pour la « liberté de la presse » au Venezuela, car ces arguments reposent sur une montagne d’hypocrisie et de mensonges – purs ou par omission. Voici nos réponses à quatre des allégations les plus courantes, concernant cette affaire.

« Hugo Chavez a fermé RCTV »

Hugo Chavez n’a pas fermé RCTV. RCTV avait l’autorisation de diffuser ses programmes par le biais de fréquences TV qui sont propriété publique, et que le gouvernement ouvre à des chaînes pour une période donnée. Le 28 mai, date de l’expiration de la licence de RCTV, celle-ci ne sera pas renouvelée. La loi vénézuélienne – qui prévaut également dans la plupart des pays – ne dit pas qu’un gouvernement accorde des droits de diffusion à telle ou telle chaîne pour une durée indéfinie.

« RCTV est l’une des rares chaînes de TV privées »

C’est évidemment faux. D’après un rapport de juin 2006, la vaste majorité des grands médias vénézuéliens (Chaînes TV, stations de radio et journaux) sont entre les mains de propriétaires privés. En ce qui concerne la télévision, 90% du marché est contrôlé par quatre compagnies : RCTV, Globovision, Televen et Venevision. Le propriétaire de RCTV, Marcel Garnier, possède également 40 chaînes de télévisions locales à travers le pays. 79 des 81 chaînes de télévisions sont privées. La situation est sensiblement la même en ce qui concerne les autres médias : 706 des 709 radios et tous les journaux sont privés.

« RCTV était un obstacle au projet populiste de Chavez »

Le projet politique de Chavez n’est pas l’objet de cet article. Ceci-dit, il faut quand même souligner que les médias bourgeois ont tendance à qualifier de « populiste » tout projet politique qui ne repose pas sur le principe de l’exploitation capitaliste.

Dans quelle mesure RCTV était-elle un obstacle au projet politique du gouvernement bolivarien ? De fait, RCTV était directement et ouvertement impliquée dans le coup d’Etat du 11 avril 2002 contre le gouvernement démocratiquement élu d’Hugo Chavez. Cette implication de RCTV était tellement flagrante qu’un membre de la direction de la chaîne, Andres Izarra, qui était opposé au coup d’Etat, démissionna en toute hâte de façon à ne pas être partie prenante de ce crime. Dans un témoignage officiel adressé à l’Assemblée Nationale vénézuélienne, Izzara a raconté que le jour même du coup d’Etat, le patron de RCTV lui avait demandé de ne pas diffuser la moindre information, pendant plusieurs jours, sur Chavez, son personnel, ses ministres et l’ensemble de l’entourage du président.

C’est exactement ce qui s’est passé. Le jour du coup d’Etat, RCTV a diffusé l’information – mensongère – selon laquelle Chavez avait démissionné. Et lorsque, deux jours plus tard, des millions de Vénézuéliens descendaient dans la rue pour réclamer le retour de Chavez à la tête du pays, RCTV ne programma que des dessins animés ! Il existe un excellent documentaire sur les journées du coup d’Etat, réalisé par deux journalistes irlandais qui ont filmé chaque heure de ces journées décisives, y compris à l’intérieur du palais présidentiel. Son titre est significatif : La révolution ne sera pas télévisée.

« Fermer RCTV, c’est réduire au silence l’une des seules sources d’informations qui ne dépendent pas directement de l’Etat »

Comme nous l’avons déjà montré, ceci est absolument faux. La plupart des médias, au Venezuela, soutiennent ouvertement l’opposition au gouvernement de Chavez. C’est d’ailleurs l’une des contradictions flagrante de la situation, au Venezuela : alors que les deux-tiers de la population soutiennent le gouvernement (d’après le résultat des élections de décembre 2006), la vaste majorité des médias, eux, mènent une campagne active et systématique contre Chavez.

En 2002, même l’organisation Human Rights Watch, qui fait campagne contre le gouvernement vénézuélien, avait dû admettre que « loin de diffuser des informations précises et justes, les médias cherchent à provoquer le mécontentement populaire et une opposition radicale au gouvernement ». (Human Rights News, le 9 octobre 2002)

Malgré cela, le gouvernement vénézuélien a fait preuve d’une grande tolérance – trop grande, à notre avis –, en ne fermant aucune chaîne TV, aucune radio et aucun journal de l’opposition. Ce n’est qu’aujourd’hui, cinq ans après le coup d’Etat soutenu par RCTV, que le gouvernement décide de ne pas renouveler sa licence. Nous posons la question : quel autre régime « démocratique » tolèrerait qu’une chaîne de télévision ayant ouvertement soutenu un coup d’Etat poursuive son activité au lendemain de l’échec du coup ? Dans quel autre pays le propriétaire de la chaîne ne serait pas poursuivi par la justice pour son implication dans le coup d’Etat ?

Non seulement le patron de RCTV n’a pas été poursuivi, mais sa chaîne n’a pas cessé de se livrer à la propagande la plus outrancière à l’encontre de Chavez – y compris en le qualifiant de « fou » et en soutenant les appels à son assassinat. Elle a systématiquement appelé à son renversement par la force.

Simon Bolivar disait qu’une peuple ne serait jamais libre sans liberté d’expression. C’est parfaitement exact. Mais la liberté d’expression n’est pas assurée dans un système où les grands médias sont contrôlés par une poignée de multi-millionnaires qui s’en servent pour promouvoir leurs intérêts – contre ceux de la grande majorité de la population.

Alessandro Villari

****

Voici par ailleurs le texte d’une résolution, signée par des responsables de notre campagne internationale « Pas touche au Venezuela ! » (PTAV), qui approuve le non-renouvellement de la licence de la chaîne putschiste RCTV.

« Nous considérons que le non-renouvellement de la licence de RCTV est une décision légitime et démocratique du gouvernement vénézuélien. Cette mesure n’est pas due à l’opposition de RCTV au gouvernement d’Hugo Chavez, mais au fait que cette chaîne a directement participé à l’organisation du coup d’Etat d’avril 2002 contre le gouvernement démocratiquement élu. Nous approuvons la décision d’ouvrir une nouvelle chaîne publique, TVes. Le problème des médias, au Venezuela, ne réside pas dans une limitation de la liberté d’expression par le gouvernement, mais plutôt dans la nécessité de démocratiser l’accès aux médias, lesquels sont dominés par une poignée de grands groupes privés qui utilisent leur position pour saboter les aspirations de la majorité du peuple vénézuélien. »

Signataires :

Manzoor Ahmed (Député de l’Assemblée Nationale pakistanaise, président du PTUDC et de PTAV au Pakistan)
John McDonnell (Député du Parlement britannique, Président de PTAV en Grande Bretagne)
Alan Woods (Fondateur de PTAV et éditeur d’In Defence of Marxism (www.marxist.com)
Fernando Buen Abad Domínguez (Philosophe des médias, membre du comité de conseil de Telesur).
Claudio Belloti (Membre de l’exécutif national du PRC, Italie)
Juanjo López (Secrétaire Général du Syndicat des Etudiants, Espagne)
Juan Ignacio Ramos (Président de la Fondation Frédérico Engels, Espagne)
David Rey (Coordinateur national de PTAV Argentine)
Emanuel Tomaselli (Coordinateur national de PTAV Autriche)
Erik Demeester (Coordinateur national de PTAV Belgique)
PTAV Brésil
Jorge Martin (Secrétaire international de PTAV)
Alex Grant (Coordinateur national de PTAV Canada)
Patrick Larsen (Coordinateur national de PTAV Danemark)
Jérôme Métellus (Coordinateur de PTAV France)
Hans-Gerd Offinger (Coordinateur national de PTAV Allemagne)
Stamatis Karayannopoulos (Coordinateur national de PTAV Grèce)
Roberto Sarti (Coordinateur national de PTAV Italie)
PTAV Mexique
PTAV Pérou
Rui Faustino (PTAV Portugal)
Jordi Rosich (Coordinateur national de PTAV Espagne)
Egil Karlow (Coordinateur national de PTAV Suède)
John Peterson et Cort Greene (PTAV Etats-Unis)


==> Source

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Commentaires:
Environ 5000 manifestants, blêmes et garnis de richesses, colliers de perles et bijoux brillants, se sont rassemblés pour pleurer leur radio fasciste. C'est tout de même une la majorité qui se range derrière Hugo Chavez, ce que les médias locaux et étrangers ne montrent pas. L'accent est porté sur la fermeture d'un conteneur à déchets, plus utile pour la droite que pour le peuple.

Ici, au Québec, une telle radio se fer me en une fin de semaine avec de telles accusations. Mais qu'en serait-il si Mario Dumont serait le premier ministre du Québec? Mario Dumont a eu sa chance de prouver qu'il n'accepterait pas une telle radio vidange dans notre belle province, mais il a toutefois décider de protéger une radio semblable ici, à Québec. Rappellez-vous CHOI FM, où Mario avait rencontré le fasciste homophobe et sexiste Jeff Fillion. Mario avait pris sa défense en échange d'un soutient politique de la part du dangereux non-cultivé Fillion. Ses attaques passaient des races aux femmes, des homos à la gaugauche.

Ces conflits semblent lointains, mais sachez que Mario Dumont soutient ces radio-vidange portées sur le réactionisme primaire. Il se porte aussi dfenseur de toutes les énergumènes comme Mailloux, Gendron et compagnie. Un tas de morrons insignifiants "qui disent les vraies choses".
 
Gendron est pas si pire, il présente des points de vue progressiste sur certaines choses (l'homosexualité, l'avortement, sur la Palestine) mais reste tout de même un tigre de papier.
 
Je suis vraiment désolé de te péter ta bulle, mais Gendron affirmait en onde, à l'émission "couvre-feu", que les marxistes étaient des drogués qui avaient laissé leur cervelle sur les pupitres de l'école, en fabullant sur l'utopique partage des richesses. Bref, c'tun cave!

Stéphane Gendron soutient l'ADQ et a encouragé ses citoyens à faire de même. Gendron est un opportuniste, qui se permet de juger ce qu'il ne connait pas, dans le but d'obtenir un contrat, il envie les Proulx et les Mailloux de ce monde, tout en les "bashant". C'est dommage, car il a de meilleurs principes que d'autres, mais tout de même, ça reste un autonomiste adéquiste qui ferme les yeux sur la réalité, quant au peu de réalisme que comporte le système échoué nommé capitalisme. Il nie les faits en ne dénonçant pas les échecs de ce système esclavagiste, qui continue de patcher avec des reportages bidons (illusion tranquille), qui de plus, ne concerne qu'une minorité sur le globe.

Est-ce que le capitalisme est bon pour l'humanité? Non. Est-ce qu'il est bon pour une minorité d'entres eux, car ils exploitent l'autre partie, la majorité? Oui.

Ce système n'est pas viable et réaliste, mais Gendron le supporte tout de même. Les questions quant au réalisme du capitalisme du côté davidien et compagnie, on oublie ça! Ça serait comme de demander à Kim Jong il de faire des élections!
 
Sur la question de RCTV, Radio-Canada et LaPresse, pour ne nommer que ceux-là, ont affirmé un tas de mensonges. En fait, seulement 5000 manifestants anti-Chavez se sont déplacés, ce qui représente un fable pourcentage du peuple et de plus, ces manifestants étaient blêmes et riches, garnis de roches précieuses et de parfum puant...les riches! Ils sont des millions derrière Chavez, des millions! C'est par millions qu'ils l'acclâmaient cette fermeture!

Cette station a plus que dépassé les bornes et le Québec n'aurait jamais accepté une telle ouverture, Chavez a été indulgeant! Le Québec aurait permis à une radio québécoise d'encourager le meurtre du premier ministre pendant 7 ans? Mesemble!

Harper permettrait, lui, ce gerne de chose sur le sol canadien? Ils appellent ça de la liberté d'expression quand c'est ailleurs et scandale, quand c'est ici!

Leurs sources, la maison blanche, le FMI, la BM et même, l'église vénézuélienne, complice des répressifs antérieurs gouvernements, bravo LaPresse et Radio-Canada pour votre bel effort propagandiste mensonger, mais nous avons d'autres sources, la majorité d'un peule vénézuélien pauvre!
 
j'avoue très mal connaître Gendron en fait.
 
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