samedi 28 juillet 2007

 

L'État péruvien donne la permission à ses agents de tuer les citoyenNEs

Depuis un peu plus de deux semaines, une grande partie du Pérou est paralysée par le mécontentement populaire : grèves, révoltes et soulèvements sociaux sont activements en cours à travers le pays. Cette rage populaire contre l'État a fait plus de quatres morts civils et environ 300 détenuEs. Pour remédier à ces problèmes, le président péruvien Alan García pris la décision - par les facultés législatives donnés par le Congrès et le soutient de la Droite - de dicter de nouvelles lois qui accordent aux forces de l'Ordre et aux militaires de plus gros pouvoirs répressifs.

Parmis ces nouvelles lois, on y retrouve le droit de tirer et tuer unE manifestantE ou toute autre personne par motif d'accomplissement de leur devoir sans donner quelconque explication à quiconque. Une autre loi nouvellement entrée en vigueure les épargnes de tout type de procès pour causer la mort d'unE citoyenNE. Ces agents criminels de l'État n'auront qu'à spécifier qu'ils étaient en fonction pour être blanchis. Ils ont aussi maintenant le droit d'arrêter sans ordre judiciaire.

La nouvelle loi la plus réactionnaire d'entre elles est celle sur le droit de grève. Ces mêmes agents auront le devoir de restreindre le plus sévèrement possible le droit de grève. Si cela n'est pas fait, ou qu'ils soutiennent une grève, ils auront comme sentence une destitution suivie d'une interdiction d'exercer leur fonction pendant cinq ans. Pour cette même autorité (présidents régionaux et maires incluts), une peine de prison pouvant aller jusqu'à 35 ans pour les dirigeants qui incitent ou prennent la tête de protestations sociales qui dérivent en actions de violence.

Voici l'argument choisi par le Premier ministre Jorge Del Castillo pour expliquer l'application de ces lois:
"Les autorités, comme le sont les présidents régionaux et les maires, n'ont pas le droit de faire grève, parce qu'ils font partie de l'État et l'État ne peut être contre l'État. Ici il faut imposer l'ordre et le principe d'autorité, parce que dans le cas contraire cela se transforme en chaos"
Alors en plus d'imposer des lois réactionnaires anti-grèves et menacer l'autorité de soutenir le peuple, il criminalise les grèves : "Le pays croît économiquement. C'est une crime contre la patrie de mettre des ostacle à la progression du pays."

Rappelons-nous quelques faits croustillants sur Alan Garcia :
Rappelons-nous aussi les fameuses phrases qu'a dit Alan García lors de sa campagne électorale de 2006 pour contrer Ollanta Humala : il affirma vouloir un Pérou plus juste et qu'il tendrait la main à tous les PéruvienNEs sans exclusion.

Nous devons le dire : sacré García.

P.S.: Alan García, durant sa dernière campagne électorale, a été fortement soutenu par Washington car Ollanta Humala était un ami et favoris d'Hugo Chavez. Il a gagné les élections par un vote massif de la Droite Péruvienne. Tirez-en vos conclusions.

==> Vía libre al gatillo fácil en Perú (en espagnol)
==> Pérou: permis de tuer à la police et aux militaires
==> Pauvreté au Pérou (format .PDF)

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Commentaires:
Est-ce que quelqu'un a entendu parler de sa dans les nouvelles a la télé ?????? Je croi mes amis qu'une révolution se prépare , si le gouvernement a si peur de sont propre peuple c'est parce qui la mis en criss mais pas a peu pres !!!

Vez
 
Laissons les choses bouger, on y verra plus clair dans quelques jours si tel est le cas.
 
Encore un autre pays qui va tomber sous l'effet domino socialiste en Amérique Latine. Encore une preuve que les théories des thinks thanks de droite ne fonctionne pas.


http://pourquedemainsoit.blogspot.com/2007/05/un-nouvel-effet-domino.html
 
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