dimanche 30 septembre 2007

 

L'armée américaine et la CIA, des organisations terroristes

L'armée américaine et la CIA sont désormais considérées comme des organisations terroristes, par le Parlement iranien. Il s'agit en fait d'une réponse aux affirmations de la secrétaire d'État Condoleezza Rice de vouloir mettre les «gardiens de la révolution» sur la liste des organisations terroristes du département d'État. Il s'agit possiblement d'une bonne idée, étant donné la terreur que propagea l'armée des États-Unis à travers le monde depuis au moins 150 ans. Par exemple, nous avons qu'à penser au cas d'Haïti, à la guerre de Corée, au Viet Nâm et plus récemment à l'Irak et à l'Afghanistan. Selon nous, il ne s'agit pas de simples «organisations terroristes», mais plutôt d'un terrorisme d'État.

Mais qui sont ces «gardiens de la révolution» ?

Il s'agit tout simplement d'une organisation militaire de la République islamique d'Iran dépendant directement du Guide de la révolution, le chef de l'état iranien. Les gardiens de la révolution islamique sont indépendant de l'armée officielle du pays et très bien équipés. Ils sont accusés de semer le trouble en Irak, lorsqu'on sait très bien que les américains financent des groupes terroristes dans la région.

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mardi 18 septembre 2007

 

Blackwater, hors d'Irak !

Dans un précédent article, nous parlions de la fameuse privatisation de la guerre et des firmes de sécurités privés auxquels le gouvernement américain donne des contrats pour faire la sale job en Irak et dans d'autres pays.

Ces mercenaires, payés près de 1000$ par jour pour assurer la sécurité des politiciens et de personnalités publiques sont vivement critiqués par le gouvernement irakien. Ces «soldats» ne sont pas soumis à un code strict et ils peuvent faire ce qu’ils veulent, sans avoir le risque de se faire juger par la justice.
Le gouvernement irakien ne décolère pas, deux jours après qu'une fusillade impliquant des mercenaires américains eut fait sept morts et de nombreux blessés en plein coeur de Bagdad.

En effet, selon un porte-parole du gouvernement irakien, le premier ministre Nouri Al-Maliki compte « reconsidérer, en conformité avec la loi, les activités de toutes les sociétés de sécurité étrangères et irakiennes opérant en Irak ».
Cependant, la compagnie Blackwater s’est vivement attiré les foudres du «gouvernement» de Nouri Al-Maniki parce qu’ils sont responsables de la mort de 7 personnes et de nombreux blessés après avoir ouvert le feu à l’aveuglette à cause d’un tir de mortier sur un convoi américain. Il est d’ailleurs très intéressant de constater la progressive séparation entre le gouvernement américain et le pantin qu’ils ont installés en Irak, même si il est chiite.

Tant mieux si Blackwater doit retirer ses troupes ! Mais ce n’est déjà pas assez, il faut que les armées étrangères et les autres firmes privées se retirent aussi !

Impérialisme, hors d’Irak !

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==> Texte du Reactionism Watch: Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

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mercredi 12 septembre 2007

 

La mort en personne...

Voici une image que nous avons reçu par courriel, il s'agit d'un montage fait avec les photos des soldats morts en Irak, qui représente le portrait du président Bush.

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lundi 10 septembre 2007

 

Irak: échec pour les démocrates au congrès

Le général David Petraeus, le plus haut gradé américain en Irak, a estimé lundi devant le Congrès des États-Unis que les renforts militaires envoyés dans ce pays avaient engrangé des succès et mis en garde contre tout retrait précipité qui pourrait bénéficier à l'Iran.

Loin de répondre au souhait des démocrates qui veulent un désengagement américain en Irak, après «l'échec» de la stratégie d'envoi de troupes supplémentaires, il a au contraire valorisé les choix de George W. Bush.
L'Irak est en ce moment plongé dans le chaos, une guerre civile entre différentes factions religieuses. Cependant, l'origine de ce problème provient de l'attaque impérialiste des États-Unis.

Cette guerre, qui fait couler le sang de tout côtés est de plus en plus contesté, que ce soit durant des manifestations populaires, aux États-Unis ou à l'étranger, ou encore par un congrès à majorité démocrate, qui bien que Parti soit aussi mauvais que les républicains sur de nombreux points, il semble déjà plus écouter l'opinion publique.

Malheureusement, le président Bush et son fameux droit de veto (totalement anti-démocratique), possède un pouvoir et une arrogance à un niveau qu'aucun président n'aura eu auparavant, pas même le populiste Ronald Reagan durant la guerre froide.

Dernièrement, le congrès voulait adopter un calendrier de retrait des troupes, mais avant toute, ils devaient écouter le témoignage du plus haut placé militaire dans le pays occupé. Selon le général David Petraeus, la «sécurité se serait amélioré et si il y avait retrait immédiat des troupes, l'Iran sera le grand gagnant.»

«Il est évident que l'Iran serait le grand gagnant, et qu'il pourrait consolider son influence sur les ressources, voire le territoire de l'Irak», a-t-il jugé.
L'attaque de l'Irak s'est fait sous des propos mensongers (Saddam possède des armes de destruction massive, alors que c'est totalement faux) et que les pétrolières américaines contrôlent les ressources du pays. Comme toujours, l'Iran est toujours brandi comme un épouvantail, comme le monstre dans la région. Même si nous pourrions être contre ce type de gouvernement théocratique, l'Iran représentera toujours un danger moindre que les États-Unis, qui sont le principal obstacle à la sécurité mondiale.

Plus objectivement, la sécurité en Irak semble s'améliorer selon les points de vues officiels, notamment chez le «premier ministre» Nouri al-Maliki et les hauts placés militaires américains qui applaudissent les décisions de Bush d'envoyer des renforts en Irak, au grand désarroi de population américaine et du reste du monde. Cependant, chez les gens ordinaires dans le pays, 61% pensent que la sécurité s'est détériorée depuis les six derniers mois.


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jeudi 6 septembre 2007

 

Sondage mondial: Une majorité pour le retrait des troupes américaines en Irak

Sur 23 000 personnes interrogées, plus du deux tiers en moyenne souhaitent un retrait des troupes américaines en Irak d'ici 12 mois. Cependant, 49% pensent que Washington maintiendra de manière permanente son contingent en Irak.

Voici les principales statistiques qui ressortent de ce sondage :

Pour la France, ça monte à 75% pour un retrait (41% sous douze mois et 32% immédiatement).

Fait à noter: Seuls trois pays ne sont pas majoritairement en faveur d'un retrait : l'Inde (seulement 17% pour un désengagement), les Philippins (44%) et les Kenyans (45%).

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dimanche 2 septembre 2007

 

Décompte des morts américains en Irak pour le mois d'août

Ce mois-ci : 75
Total : 3 733
Ils sont morts pour les intérêts de la bourgeoisie impérialiste...

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samedi 1 septembre 2007

 

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mercredi 29 août 2007

 

Bush va demander 50 milliards de dollars de plus au Congrès pour l'Irak

Le président américain George W. Bush devrait demander au Congrès 50 milliards de dollars supplémentaires pour l'Irak, après des évaluations très attendues de la situation dans ce pays le mois prochain, a rapporté mercredi un journal américain.

La demande semble indiquer que la Maison Blanche entend poursuivre jusqu'au printemps 2008 la stratégie actuelle qui a vu le renforcement des effectifs d'environ 30.000 hommes cette année, et n'a pas l'intention de céder aux pressions pour un retrait, écrit le Washington Post.
Alors qu’une majorité des américains s’opposent à la guerre en Irak et que le congrès, à majorité démocrate veut faire voter un retrait des troupes du pays, le président Bush souhaite avoir environ 50 milliards de dollars et 30 000 hommes supplémentaires pour l’agression américaine.

Les 50 milliards s'ajouteraient à 460 milliards demandés par l'administration dans le budget 2008 de la Défense et à 147 milliards inscrits dans un collectif budgétaire toujours pendant et destiné à financer la guerre en Irak et en Afghanistan, écrit le Post.
Ce sont les masses qui paient pour cette guerre totalement injuste, mais comme toujours, ils sont jamais écoutés…

Mais par contre, un espoir naît, les gens se réveillent progressivement et voient enfin que leur président à menti sur les réels objectifs de la guerre en Irak et le mouvement anti-impérialiste américain s'en retrouve renforcé, bien qu'il n'atteingne pas l'importance de celui des années 70.


Impérialisme, hors d’Irak !

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dimanche 26 août 2007

 

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jeudi 23 août 2007

 

Après l'Iraq, FOX attaque l'Iran

==> Pour plus d'informations

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mercredi 22 août 2007

 

L'Irak sera un nouveau Vietnam selon Bush

Georges W. Bush durant sa visite officielle au Vietnam

« Trente ans plus tard, le débat légitime a toujours cours sur notre entrée dans la guerre du Vietnam et notre départ», a-t-il fait remarquer. «Quelle que soit notre position dans ce débat, l'une des leçons du Vietnam, sans erreur possible, c'est que des millions d'innocents ont payé le prix du retrait de l'Amérique et que leurs souffrances ont ajouté à notre vocabulaire des mots comme boat people, camps de rééducation et champs de la mort », a-t-il ajouté.

Encore le discours très mensonger des Élites néo-conservatrices, selon lequel les États-Unis sont les gentils défenseurs de la démocratie, et les autres des méchants barbares assoifés de sang.

La seule chose que les anglo-saxons ont fait au Vietnam, ce fut de : diviser un pays pendant une guerre sanglante ; répandre des produits toxiques dans la jungle ; tuer des centaines de milliers de civilEs avec l'aide des autres capitalistes. Ces « boat people » existaient déjà, tout comme les fameux camps de travail et les champs de la mort bien avant qu'ils aient quittés.

Cette victoire des rouges sur les États-Unis a été remarquable lorsque nous savons qu'ils étaient très peu armés, comparativement à l'oncle Sam et ses troupes.

« Les militaristes du Japon et les communistes de Corée et du Vietnam étaient animés par une vision sans pitié de l'humanité. Ils tuaient des Américains parce que nous nous mettions en travers de leur tentative d'imposer leur idéologie aux autres. Aujourd'hui, les noms et les endroits ont changé mais le caractère fondamental du combat n'a pas changé », a dit M. Bush.

Après avoir subie une multiplication d'actes d'agression contre son territoire par les forces américaines et sud-coréennes, la République Populaire et Démocratique de Corée n'eut pas d'autre choix que d'entrer en guerre.

Rapidement, le territoire au sud de la péninsule fut occupé par les troupes nord-coréennes, chinoises et soviétiques. Cette offensive militaire n'était pas vue comme une invasion par la majorité des sud-coréens. Au contraire, c'était davantage vue comme une libération parce que le gouvernement sud-coréen du dictateur Syngman Rhee ne regroupait que des crapules à la solde des États-Unis.

Il ne s'agissait pas là d'une mission pour la liberté, car, à l'époque, même la Corée du Nord était plus libre que celle du sud (la situation au nord a dégénéré dans les années 70). Dans son contraire, l'impérialisme japonais était capitaliste et colonialiste (il a quand même colonisé la Corée pendant des décennies, mais ont finalement été chassés par le Général Kim Il-Sung). Comparer ces deux types de régimes est vraiment démagogue et grossier de la part de Bush.

Est-ce qu'un jour, les États-Unis vont avouer leurs crimes au Vietnam et en Corée, ou est-ce qu'ils vont toujours la faute sur les autres ?

Pour la situation en Irak, sans rien vouloir excuser à la dictature de Saddam Hussein (mais qui fut soutenue financièrement par les autorités étatuniennes pendant plusieurs années...), la situation et les conditions de vies des gens étaient pas mal moins atroces qu'aujourd'hui. Le pays restait stable, il n'y avait pas d'attentats à la bombe quotidiennement, les gens pouvaient manger, il y avait des infrastructures en place et l'eau était accessible à une bonne partie de la population, choses qui ne sont plus le cas aujourd'hui.

Ils ont tellement fait de mal dans ce pays que cela pourrait prendre des années aux irakienNEs avant de reconstruire leur société. Il faut dire non au droit d'ingérence humanitaire, tout comme Noam Chomsky. C'est aux oppriméEs de changer leur pays, pas aux étrangers qui font semblant, et ce dans le but de venir piller des ressources naturelles !

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dimanche 19 août 2007

 

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mardi 14 août 2007

 

Décompte des morts américains en Irak

Nombre de soldats américains morts en Irak depuis le début de l'agression impérialiste en 2003: 3.689

Décompte depuis le début du mois d'août: 34

Le décompte se fera régulièrement.

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lundi 13 août 2007

 

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jeudi 9 août 2007

 

l'Irak se déteriore malgré la croisade de Bush

Les conditions en Irak s'empirent, et deviennent plus morbides qu'elles n'étaient sous le pouvoir de Saddam Hussein, dictateur instauré par la volonté des États-Unis. L'eau, la nourriture, les médicaments et la sécurité manquent beaucoup plus à l'heure actuelle qu'avant. Bien que la Droite s'entête à dire que des « jobs sont crées », leurs conditions de vies sont maccabres et la coalition n'a aucunement les moyens, l'effort, le morale et l'accueil nécessaire pour ramener le pays à la stabilité selon leur visée politique.

Certes, selon un représentant de l'UNICEF, la situation des jeunes générations irakiennes, soit les enfants, s'est fortement aggravée depuis un an. Encore là, les conditions sont bien pires qu'il y a trois ans ! Dans la même optique, le nombre de femmes par foyer a augmenté de façon dramatique dû aux nombreuses pertes humaines (la plupart des hommes) en Irak. Par ce fait même, « beaucoup de ces femmes sont trop effrayées pour amener leurs enfants à l'hôpital ou les envoyer à l'école » puisque le mari, le frère, l'oncle ou tout autre homme de la maison a été victime des violences.

Selon Dan Tool, vice-directeur exécutif du Fonds de l'ONU pour l'enfance, la situation en Irak est préoccupante car l'attention sur celle-ci « se focalise sur la situation politique et sécuritaire, et non sur la vie quotidienne des Irakiens, avec son lot de privations, de manque de nourriture, de manque de biens médicaux. » Il faut aussi ajouter à cela la question économique, où les compagnies privées étrangères pétrolières, de restauration rapide et commerces de détail ont déjà pris le contrôle d'une partie du pays.

Alors que ces dernières prennent petit à petit de la place dans le pays et « fournissent des jobs » (c'est très bon selon la Droite, peu importe les conditions), l'Irak sombre dans une grande crise humanitaire. Cette crise peut être perçue comme pire que l'invasion américaine et le régime de Saddam Hussein, instauré par les États-Unis. Voici quelques chiffres qui, selon nous, sont choquants.
Ces chiffres viennent d'un rapport d'OXFAM, en coalition avec 280 organisations non gouvernementales. Ce rapport nous donne une bonne idée de la situation pénible qui est en train de prendre le dessus du pays, et qui l'amène dans l'ombre.

De plus, le gouvernement irakien crée sous les yeux et les règles de jeu des États-Unis se déstabilise tellement au point d'être fragile et possiblement éclater. Sur les 40 ministres du gouvernement mis en place en juin 2006, 17 d'entre eux s'y opposent par boycott ou démission. Le fait même que les sunnites, chiites, laïcs et kurdes n'approuvent pas le gouvernement et refusent d'y donner confiance montre bien un certain refus de l'Élite sunnite avec l'alliance à la coalition, notamment les États-Unis.

Ainsi donc, le chaos règne dans plusieurs régions de l'Irak, et pendant ce temps...
Tout ça, c'est sans compter les mercenaires venus d'un peu partout à travers la région orientale, voire même à travers la planète. Tous au service de certaines multinationales, de la Mossad ou d'un gouvernement quelconque, ils sont payés pour maintenir la peur et le chaos, ainsi qu'assassiner des intellectuelLEs, afin d'obtenir de modiques sommes pour survivre dans un tel enfer. Sinon, c'est pour être bien payé - selon celui qui engage - et protéger les intérêts de la dite Élite (gouvernement, multinaional, services secrets). Bien que cela semble simpliste, certaines ressemblances de l'Irak d'aujourd'hui avec l'Espagne de 1936~39 sont visibles (terrain vaste pour tester les armements et stratégies militaires).

Ce que nous disons, Reactionism Watch, est simple : armées impérialistes, hors d'Irak ! Ni hégémonie, ni assimilation, ni occupation !

Ce qu'il nous reste à savoir, c'est quand que cette guerre finira.

==> Condition des enfants en Irak (2)
==> Crise humanitaire irakienne (2 - PDF) (3)
==> Planification secrète de la colonisation de l'Irak
==> Le gouvernement irakien au bord de l'éclatement
==> La présence impérialiste américaine gonfle
==> Assassinats de scientifiques irakienNEs (2) (3) (4) (5)
==> Antiwar.com - ressource d'informations anti-guerre
==> Mercenaires en Irak (2) (3) (4) (5) (6)

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dimanche 5 août 2007

 

L'âne et l'éléphant couchent ensemble ?

Les États-Unis sont dans une bien mauvaise passe en ce moment, avec la guerre en Irak, l’endettement vis-à-vis de la Chine et du Japon. De plus, ils se sont attirés une hostilité générale de la part des autres pays de la planète avec leur politique guerrière et néo-conservatrice. L’Amérique a besoin d’air et d’avoir enfin un gouvernement responsable qui pourra réparer les pots cassés par les républicains, et rétablir une vraie politique étrangère digne de ce nom.

Pour une bonne partie de cette même Amérique, l’alternative passe par les démocrates et ses candidats à son investiture : Barack Obama ou l’ancienne première dame des États-Unis, Hilary Clinton. Du côté des républicains, nous avons des libertariens qui hallucinent que l’État américain est trop présent dans l’économie du pays, ainsi des néo-conservateurs digne de George W. Bush. Malheureusement, de ce qu’on peut lire dans les médias étatsuniens et étrangers, ces deux candidats proposent une politique étrangère pas très différente de celle du président américain actuel : Obama propose d’attaquer des bases d’Al-Qaïda dans un pays allié de l'empire, soit le Pakistan, sans l’autorisation du gouvernement militaire d’Islamabad.

Pour sa part, Hilary Clinton critique durement son rivale pour avoir dit qu’il serait prêt à rencontrer les dirigeants cubains, iraniens, nord-coréens, syriens et vénézuéliens. Conclusion ? L’Amérique ne veut pas négocier et discuter, elle préfère attaquer les pays qui ne vont pas dans leurs intérêts, pour ensuite les menacer avec les armes nucléaires. Pourtant, ces pays, ennemis des États-Unis sont prêt à discuter.

Mais est-ce que les républicains et les démocrates sont les mêmes individus ?

D'un côté, ces deux partis sont exceptionnellement hétérogène : le Parti Républicain compte dans ses rangs des libertariens (ils veulent la liberté économique absolue de l’individu), des néo-conservateurs, des chrétiens fondamentalistes, de nombreux chefs d’entreprises et des gens d'affaires. Le Parti Démocrate compte pour sa part des écologistes, des centristes, des libéraux, des syndicats, et le Parti Communiste des États-Unis (pas le RCP de Bob Avakian) dit soutenir les démocrates dans la course à la présidence.

Déjà, nous pouvons voir que les deux partis ne se rejoignent pas nécessairement sur les individus qui constituent la base militante et électorale du Parti, alors qu’en est-il des dirigeants ? Les dirigeants républicains sont généralement issus du très minoritaire, mais ô combien puissant courant néo-conservateur, et les démocrates viennent des milieux libéraux les plus influents.

Cependant, la guerre en Irak fait profondément polémique au sein des deux organisations aptes à diriger actuellement le pays puisque : d'un côté, de nombreux libertariens au sein des républicains contestent cette guerre car elle nuit énormément à la popularité du Parti et des citoyens américains à l'étranger ; et de l'autre, une partie des démocrates s'opposent à cette guerre pour des raisons économiques, sociales et de relations internationales.

L’an dernier, les républicains - menés par le très impopulaire et détesté Georges Bush - ont subis une cinglante défaite aux élections du Congrès qui est devenu en majorité démocrate. Lorsqu’ils ont tenté de voter une loi pour le retrait des troupes américaines en Irak, le président imposa son droit de veto, soit une manoeuvre totalement anti-démocratique. Cependant, une partie des démocrates (dont la base dirigeante) se dit en accord avec cette guerre pour des raisons semblables à celles des néo-conservateurs.

Par exemple, durant les dernières élections présidentielles, John Kerry proposait rien de moins que de rester plus longtemps en Irak et reprochait au président Bush d’être trop « conciliant » envers les Palestiniens. Hilary Clinton, pour sa part, propose tout le contraire de ce que son parti demande : elle veut le maintient des troupes en Irak (elle a voté en faveur de l’agression en Irak et elle a continué à défendre son vote).

Dans cette course effrénée à la présidence, le bipartisme américain nous montre une fois de plus ses lacunes et ses graves défauts. Il n’y a même pas de parti d’opposition chez les deux principaux ; les partis minoritaires, quant à eux, n’ont que des miettes dans certains États américains. Une vraie nation qui se prétend démocratique devrait compter au strict minimum quatre partis représentatifs au sein du gouvernement.

Nous allons bien sûr suivre cette course présidentielle avec vous. N'hésitez pas à nous envoyer vos informations par courriel ou en écrivant un commentaire au bas du texte.

Voici les articles qui ont servi à la rédaction de ce texte d'opinion :

==> La coqueluche Obama victime de ses approximations
==> États-Unis: Hillary Clinton, les démocrates et la guerre en Irak: Une alternative socialiste s'impose

Autres: CNN, Wikipedia (Anglais), Youtube

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jeudi 2 août 2007

 

Al Qaïda en Irak : faut-il croire George Bush ou ses généraux ?

Nous avons trouvé un nouvel article publié sur le réseau Voltaire qui traitait d'Al-Qaïda en Irak. Selon cet article, les généraux américains en Irak ont affirmé que ce réseau terroriste international n'existerait même pas dans le pays ; que ce n'était qu'une fabrication de propagande psychologique. Nous le recommandons à tous et toutes ! Voici l'article en question :

Alors que le président Bush met en garde ses concitoyens contre le danger « d’Al-Qaïda en Irak » qui formerait des cellules pour attaquer les États-Unis, des officiers supérieurs états-uniens ont admis que cette organisation n’existait pas. Les généraux Casey et Kimmitt ont reconnu qu’Al-Zarkaoui était une fabrication de leurs services de guerre psychologique et le général Bergner a déclaré que son successeur, Al-Baghdadi, était un acteur.

Image extraite de la vidéo d’Abou Omar al-Baghadadi, chef d’« d’Al-Qaïda en Irak »

Il est communément admis que les relations internationales sont entrées dans une nouvelle ère le 11 septembre 2001. Cependant les politologues divergent sur l’analyse de cette période selon leur lecture des attentats qui en marquent le début.

  • Les atlantistes se réfèrent à la version gouvernementale : ils auraient été organisés par Al-Qaïda depuis son repère afghan. Ils en concluent que le principal danger de notre époque est le terrorisme islamique, et approuvent les opérations militaires en Afghanistan et en Irak.

  • Les partenaires plus lointains des États-Unis envisagent que l’administration Bush ait eu connaissance à l’avance des attentats et les ait laissé commettre pour les instrumenter à des fins politiques. Ils évoquent le précédent du désastre de Pearl Harbor, que l’état-major US laissa bombarder pour entrer dans la Seconde Guerre mondiale contre le Japon et l’Allemagne. Ils en concluent que si le péril islamique est bien réel, il convient cependant de ne pas suivre les États-Unis dans toutes leurs aventures. Ils admettent que l’attaque de l’Afghanistan était une riposte légitime, mais restent dubitatifs devant l’opération irakienne.

  • Enfin les politologues des pays non-alignés réfutent la version gouvernementale et considèrent que les attentats ont été organisés par le complexe militaro-industriel anglo-saxon. Ils évoquent l’incident fabriqué du Golfe du Tonkin ou l’opération Northwood. Ils en concluent que le péril islamique est une construction artificielle et que le vrai danger, c’est l’impérialisme anglo-saxon. Pour eux, les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak sont toutes deux des guerres d’agression.
Sur la scène internationale, j’ai été le premier politologue à remettre en cause la version bushienne des attentats du 11 septembre et à pronostiquer l’instauration d’un régime militaro-policier aux USA et la multiplication des aventures militaires. Depuis lors, le Réseau Voltaire que je préside a développé sur cette base un suivi constant et une analyse permanente des relations internationales.

J’ai souvent expliqué qu’Al-Qaïda était une création commune de services de renseignement états-uniens, britanniques, saoudiens et pakistanais dont il sert les intérêts. Au cours des six dernières années, j’ai affiné la connaissance que nous pouvions avoir de ce phénomène à la fois à partir de ses manifestations successives et aussi au regard d’opérations précédentes comme celles du Gladio.

Cependant la politique de l’administration Bush commence à rencontrer des limites dans son propre camp.

  • En premier lieu, l’équilibre interne en Arabie saoudite s’est modifié avec l’accession au trône du roi Abdallah et le rappel à Riyadh du prince Bandar, le « fils adoptif » des Bush. En définitive, le roi a interdit à son neveu de continuer à financer des cellules combattantes labellisées Al-Qaïda. La première conséquence de cette rupture aura été la révolte des mercenaires du Fatah al-Islam au camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared. Cet épisode a confirmé d’une manière certaine qu’Al-Qaïda au Liban était une manipulation de MM. Bush, Bandar et Hariri.

  • En second lieu, il est difficile à terme de maintenir le cloisonnement d’Al-Qaïda, en tant que réseau opérationnel secret, alors que l’on veut en faire d’un autre côté une organisation politique globale. Ainsi les responsables de l’Intelligence Bureau pakistanais, qui sont en charge depuis longtemps de la formation idéologique et des publications des Talibans, a empiété sur le rôle de l’Inter Services Intelligence (ISI), chargé de la formation militaire des mercenaires d’Al-Qaïda, toujours avec des financements anglo-saxons gérés par le prince Bandar. En outre, l’Intelligence Bureau a apporté son soutien aux séparatistes ouighours du Xingkiang chinois, alors que pour des raisons politiques évidentes, dans ce dispositif, seul le MI6 britannique est habilité à traiter Al-Qaïda-Chine. Du coup Pékin a exigé une clarification immédiate. Pour éviter la guerre, le président Pervez Musharraf a été obligé d’éliminer tous les cadres de sa police impliqués en ordonnant à ses rangers de donner l’assaut de leurs bureaux de la Mosquée rouge.

  • Un troisième épisode vient de lever un coin du voile : le général Kevin J. Bergner, conseiller spécial de George Bush pour l’Irak, a justifié l’incapacité des forces US à arrêter le chef d’Al-Qaïda en Irak en révélant que ce personnage n’existait tout simplement pas.

Je voudrais revenir en détail sur cette nouvelle révélation.

La fabrication d’Al-Qaïda en Irak
Abou Moussab Al-Zarkaoui et Ansar al-Islam

Pour justifier leur intention d’envahir l’Irak, les Anglo-Saxons ont choisi d’utiliser une seconde fois l’argument du 11 septembre qui avait si bien marché à propos de l’Afghanistan. Les opinions publiques occidentales ignorent toujours que l’attaque de Kaboul avait été décidée en juillet 2001 et que les troupes britanniques et états-uniennes avaient été pré-positionnées sur zone avant les attentats du 11 septembre 2001. Elles ont donc facilement avalé le gros mensonge selon lequel les « terroristes » auraient ourdi leur complot dans l’ombre d’une grotte sous la protection des Talibans.

Appliquant la même recette à l’Irak, le général Colin Powell vint solennellement mentir devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Pour relier l’Irak laïque aux attentats du 11 septembre attribués aux wahhabites d’Oussama Ben Laden, les États-Unis mirent en scène un jihadiste jordanien protégé par Saddam Hussein. Ainsi Colin Powell déclarait :

« Ce que je veux porter à votre attention aujourd’hui, c’est la connexion, éventuellement bien plus sinistre, qui existe entre l’Irak et le réseau terroriste al-Qaïda, connexion qui allie les organisations terroristes classiques aux méthodes modernes d’assassinat. L’Irak héberge aujourd’hui un réseau terroriste meurtrier dirigé par Abou Moussab Zarkaoui, partenaire et collaborateur d’Ossama ben Laden et de ses lieutenants d’al-Qaïda (…) Palestinien natif de Jordanie, Abou Zarkaoui avait combattu lors de la guerre d’Afghanistan il y a plus de dix ans. À son retour en Afghanistan, en 2000, il a dirigé un camp d’entraînement de terroristes. L’une de ses spécialités, et l’une des spécialités de ce camp, est le poison. Lorsque notre coalition a chassé les talibans, le réseau d’Abou Zarkaoui a aidé à établir un autre camp de formation des spécialistes du poison et des explosifs et ce camp est situé dans le nord-est de l’Irak. Ce réseau apprend à ses membres à produire du ricin et d’autres poisons (...) De son réseau terroriste en Irak, Abou Zarkaoui peut diriger les activités de ce réseau au Proche-Orient et au-delà (...) Abou Zarkaoui et son réseau ont préparé des actes de terrorisme contre des pays tels que la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Russie ».

Dès le début de l’invasion de l’Irak, Abou Moussab al-Zarkaoui devient l’ennemi public n°1. Son groupe armé, Ansar al-Islam, est labellisé « Al-Qaïda en Irak ». On lui attribue l’enlèvement et la décapitation du travailleur humanitaire japonais Shosei Koda (30 octobre 2004) ; des attentats contre des civils à Najaf et Karbala (19 décembre 2004) ; l’exécution de l’ambassadeur d’Égypte Ihab Al-Sherif (juillet 2005) ; l’attentat au marché de Musayyib (16 juillet 2005) ; la torture et la décapitation des deux GI’s Thomas Lowell Tucker et Kristian Menchaca (juin 2006) ; l’enlèvement et l’assassinat de quatre diplomates russes, Fyodor Zaitsev, Rinat Agliuglin, Oleg Fedoseyev et Anatoly Smirnov (juin 2006) et quantité d’autres crimes. Dans l’imaginaire collectif, il prend le visage d’un fanatique sanguinaire après l’égorgement de Nick Berg. Toutes ces opérations servent directement la stratégie néoconservatrice du « chaos constructeur » et elle seule.

Surtout, Zarkaoui élabore une théorie selon laquelle les vrais ennemis des Irakiens sunnites ne sont pas tant les occupants anglo-saxons que les Irakiens sunnites. Il fixe cette analyse dans un document de 17 pages publié par le New York Times. Et il l’applique aussitôt en détruisant le dome de la Mosquée chiite d’Al-Askari.

Dépassés par l’ampleur des violences communautaires qui s’ensuivent, les États-Unis décident de faire disparaître leur marionnette. Le mythe Al-Zarkaoui est liquidé le 8 juin 2006 dans le contexte de la formation d’un nouveau gouvernement en Irak. Sa mort intervient comme une page que l’on tourne.

Le général George W. Casey Jr., commandant-en-chef des forces US en Irak, déclare lors d’un briefing que le document Zarkaoui appelant aux violences communataires a été fabriqué par ses services qui l’ont remis au New York Times. Tandis que le général Mark Kimmitt, commandant des opérations psychologiques en Irak, reconnaît dans un document interne parvenu au Washington Post que « Le programme Zarkaoui d’opérations psychologiques (PsyOp) est la campagne d’information la plus réussie à cette date ».

Abu Omar al-Baghdadi et l’État islamique irakien

La Coalition anglo-saxonne continuant à s’embourber en Irak, il s’avéra nécessaire de trouver un successeur à Al-Zarkaoui.

Le 15 octobre 2006, de nombreuses chaînes de télévision diffusent donc une vidéo annonçant la création d’« Al Qaïda en Irak ». Sur cet enregistrement, un individu masqué se présente comme Abu Omar al-Quraischi al-Hussaini al-Baghdadi, « Commandeur des Croyants » et dirigeant de l’« État Islamique Irakien », récemment instauré par Al-Qaïda avec la bénédiction d’Ousama Ben Laden lui-même. Il appele tous les jihadistes à s’unir derrière lui pour faire la chasse aux impies, aux croisés et aux juifs.

Cette initiative coïncide avec la réorganisation administrative de l’Irak et sa fédéralisation imposée par l’occupant. L’« État Islamique Irakien » s’identifie avec la zone à dominante sunnite. Il est tout de suite dénoncé sur Al-Jazeera par le porte-parole de l’association des savants musulmans de Bagdad comme faisant le jeu de la division du pays par les GI’s. Peu importe que les Irakiens ne soient pas dupes, la nouvelle marionnette est destinée à manipuler l’opinion publique états-unienne.

Le 10 novembre 2006, la presse occidentale relayait un communiqué d’« Al Qaïda en Irak » assurant avoir réuni plus de 12 000 hommes et se préparer à en armer 10 000 de plus. Cette nouvelle coïncidait avec le limogeage de Donald Rumsfeld et réduisait l’ardeur des démocrates à réclamer un retrait d’Irak.

Dans les jours qui suivirent, Abu Omar al-Baghdadi, intervenant dans un enregistrement audio diffusé via internet, proposa une « trêve » (sic) aux États-Unis. Ceux-ci ne seraient plus attaqués s’ils organisaient leurs manoeuvres de retrait complet d’Irak. Cette rodomontade fut accompagnée d’un défilé de moujahidins armés dans le centre de Mossoul, le 29 décembre, dont les images firent le tour du monde arabe. Cependant, la chaîne Al-Jazeera s’interrogeait sur l’authenticité de ces événements et ne parvenait pas à obtenir du gouverneur de Mossoul une explication crédible d’un défile « d’insurgés » en plein cœur de la ville.

Le 17 avril 2007, Abu Omar al-Baghdadi annonce dans un enregistrement audio diffusé par internet, que l’« État Islamique Irakien » produit ses propres roquettes, les Al-Quods-1. Le 30 mai 2007, dans une vidéo fort impressionnante diffusée par Al-Jazeera, son groupe annonce la création de brigades spéciales dotées cette fois de bombes thermiques ; des armes qui seraient produites par l’« État Islamique Irakien », dont la technlogie rivaliserait désormais avec celle des petits États.

Dans la même période, le porte-parole de l’« État Islamique Irakien » annonce sur Al-Jazeera que l’émir Abu Omar al-Baghdadi vient de composer son gouvernement et détaille la liste des dix ministres qui le composent.

Dans la foulée, le nouveau « gouvernement islamiste irakien » déclare la guerre à l’Iran, appellant les « vrais croyants » (sunnites) à s’unir contre les impies chiites. À cette occasion le « commandeur » Abu Omar ajoute d’ailleurs « al-Quraishi » à son nom, afin de faire croire à une filiation avec la lignée des Quraishi, la famille du prophète Mahommet, pedigree cher aux yeux de la communauté sunnite.

En un an, « Al Qaïda en Irak » a revendiqué de nombreuses exécutions sommaires. Elles constituent pour la presse occidentale autant de preuves du péril islamique et pour les Irakiens autant de manifestations des escadrons de la mort de la « sale guerre » conduite par l’occupant.

Le 17 juillet 2007, la Maison-Blanche rend publique une courte note d’évaluation de La menace terroriste sur le territoire des États-Unis (voir document intégral joint), réalisée par la direction de supervision de l’ensemble de la Communauté états-unienne du renseignement. On peut y lire : « We assess that al-Qa’ida will continue to enhance its capabilities to attack the Homeland through greater cooperation with regional terrorist groups. Of note, we assess that al-Qa’ida will probably seek to leverage the contacts and capabilities of al-Qa’ida in Iraq (AQI), its most visible and capable affiliate and the only one known to have expressed a desire to attack the Homeland. In addition, we assess that its association with AQI helps al-Qa’ida to energize the broader Sunni extremist community, raise resources, and to recruit and indoctrinate operatives, including for Homeland attacks. »

La dramatisation de ces renseignements et de ces conclusions est renforcée par la publication simultannée d’une vidéo d’Oussama Ben Laden, absent des écrans depuis plus d’un an.

C’est pourquoi George W. Bush signe immédiatement le décret présidentiel 13438 autorisant le secrétaire au Trésor à arrêter discrétionnairement toute personne présentant une menace pour la stabilisation de l’Irak et à confisquer ses biens.

Cependant, il devient de plus en plus difficile d’expliquer que la puissance d’Al-Qaïda en Irak augmente au fur et à mesure que Washington accroit le nombre de GI’s et de mercenaires pour le combattre. Aussi, le lendemain, le général Kevin J. Bergner, assistant spécial du président Bush pour les questions irakiennes, révèle que l’interrogatoire de Mahmud al-Mashhadani, considéré comme l’agent de liaison entre Oussama Ben Laden et ses combattants en Irak, a permi d’établir qu’Abu Omar al-Baghdadi n’a jamais existé, son personnage étant joué par un acteur et l’organisation « Al-Qaïda en Irak » étant une pure mystification.

Le château de cartes s’effondre

J’avais déjà fait remarquer qu’Oussama Ben Laden a confirmé sa responsabilité dans les attentats du 11 septembre 2001 dans une vidéo où il les décrit selon la version gouvernementale, alors même que j’ai démontré que l’attentat du Pentagone n’a pas eu lieu de cette manière et que Scholars for 911 Truth a démontré que l’attentat du World Trade Center n’a pas non plus eu lieu de cette manière. En d’autres termes, j’avais fait remarquer que la fonction d’Oussama Ben Laden, c’est de créditer les intoxs de l’administration Bush.

Le processus d’information circulaire continue : l’administration Bush affirme qu’Al-Qaïda est responsable des attentats aux USA et en Irak, puis Al-Qaïda confirme les imputations de l’administration. Les faits décrits dans ces déclarations ne sont jamais vérifiés, on se contente de ce dialogue et d’événements virtuels.

Dans le cas de l’Irak, personne ne semble remarquer que si Abou Moussab al-Zarkaoui et Abou Omar al-Baghdadi sont des personnages mis en scène par le département des opérations psychologiques de l’armée de terre états-unienne, cela implique que les personnes qui ont témoigné de leur existence et de leur affiliation à Al-Qaïda participent du même système d’intoxication.

Or, l’existence et les fonctions de Zarkaoui ont été confirmées par une vidéo d’Oussama Ben Laden, diffusée le 27 décembre 2004, dans laquelle le chef d’Al-Qaïda le déclare « émir d’Al Qaïda en Irak ». Elles ont identiquement été confirmées par Ayman Al-Zawahiri, n°2 du réseau terroriste, dans une vidéo où il lui rend hommage, le 23 juin 2006.

De même, l’existence et les fonctions d’Abou Omar al-Baghadadi ont été confirmées, le 20 décembre 2006, par Ayman Al-Zawahiri, dans une vidéo diffusée par Al-Jazeera. Il l’y félicite pour avoir constitué l’« État Islamique Irakien ».

Le moment est venu de vous déterminer : croyez-vous George Bush lorsqu’il stigmatise Al-Qaïda en Irak ou croyez-vous ses généraux qui revendiquent avoir fabriqué cette organisation et inventé ses leaders ?
==> L'article sur Voltaire

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mardi 31 juillet 2007

 

Tournée de l'administration Bush dans le monde arabe

Toujours sur la lancée anti-iranienne des anglo-saxons, les chefs de la diplomatie et de la défense des États-Unis ont entrepris un voyage dans le Proche-Orient, débutant avec l'Égypte, afin de contrer l'influence iranienne dans la région. Ce même geste cherche aussi à gagner la sympathie des pays arabes, dont leurs alliés.

La secrétaire d'État, Condoleeza Rice, a déclaré avant son départ que les contrats d'armements militaires de sommes assez volumineuses visaient à contrer les propagations idéologiques dites "négatives" de l'Iran, d'Al-Qaïda, du Hezbollah et de la Syrie dans la région. Elle a entre autre accusé l'Iran de nourrir le terrorisme au Liban, de financer le mouvement Hamas, de soutenir les milices chiites en Irak et de vouloir se doter d'armes nucléaires. Cette dernière est une traduction américaine des termes "énergie nucléaire".

Cette influence iranienne n'est, bien sûr, que présente dans le monde de la Droite néoconservatrice, dans la peur sunnite anti-chiite et de la Gauche soucieuse. Par ces accusations directes comme celles-ci, on oublie l'omniprésence anglo-saxone et occidentale à travers le globe durant plus d'un millénaire d'histoire. Que ce soit au niveau politique, social, militaire, économique : l'omniprésence y était.

Concernant l'aide iranienne auprès du Hamas et du Hezbollah, ainsi que des milices chiites en Irak, cela peut s'avérer vrai, mais les confirmations manquent contrairement aux accusations sans preuves. Le plus ironie dans cela, est le fait que les États-Unis aient déjà financé des groupes nationalistes réactionnaires, et souvent anticommunistes, dans le but de renverser l'État et d'en prendre contrôle pour ensuite servir les intérêts capitalistes. Nous pouvons nous souvenir des contras au Nicaragua ; des moudjahidins en Afghanistan ; des mercenaires à Cuba et au Tibet ; ainsi que les baasistes en Irak.

Il faut dire que les accusations sans fondements fleurissent mieux que les preuves mises sous silence...

Certes, Condoleeza Rice a aussi affirmé ceci à l'aéroport de Shannon, en Irlande :
« Il n'y a aucun doute : l'Iran constitue le défi le plus important lancé aux intérêts américains dans la région et au projet de Proche-Orient que nous voulons »
Il faut dire que leurs discours changent vite de cibles. Rappelons-nous, au début, des propos semblables à celui dit par Rice, mais en rapport avec l'URSS social-impérialiste. Souvenez-nous des "défis" des baltes, des basques, de l'Europe de l'Est, de l'Amérique latine et encore.

Aujourd'hui, c'est le monde arabe, dont la principale cible est l'Iran - qui n'est soit dit en passant pas arabe. De ce fait, Téhéran - capitale d'Iran - accuse l'administration Bush de vouloir semer la division et la peur au sein même de la région par leurs armements. La secrétaire d'État réplique à cette accusion que « s'il y a déstabilisation de la région, il faut l'attribuer au régime iranien. » Comme quoi, dans toute cette affaire, le bouc-émissaire c'est l'Iran.

Certes, cette tournée n'a qu'un objectif : promouvoir l'idéologique anglo-saxone à travers le monde arabe qui, parmis les civils, beaucoup de résistances culturelles s'y font. Elle sert sans aucune doute à la préservation de la présence militaire dans les pays arabes dit "alliés", ainsi qu'en Afghanistan et Irak, afin de mieux concentrer les futures attaques contre l'Iran - ainsi que la Syrie -, les seuls territoires de la région n'ayant aucune présence militaire américaine.

L'Irak et l'Afghanistan n'étaient que des boucliers dans les mains de l'Iran ; aujourd'hui, ils sont dans les mains américano-sionistes (car oui, Israël joue un grand rôle dans cette affaire).

==> Lire la suite
==> L'Iran et la Syrie critiquent les contrats d'armements

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dimanche 29 juillet 2007

 

Washington veut renforcer ses amis du monde arabe

Alliée à une bonne partie du Moyen-Orient, l'administration Bush s'est engagée à renforcer ses liens avec certains pays du milieu. Ces régimes monarchiques sont, en effet, des bons amis de Washington depuis plusieurs décénnies et collaborent ensemble dans la région devenue l'une, voire la plus chaude du monde.

Selon les États-Unis, l'influence iranienne grandit trop vite et doit être arrêtée à tout prix car elle représente une "menace" pour la région. L'Iran est considéré comme un ennemi monstre pour les États-Unis, et ces derniers font leur maximum avec tous les moyens à leur disposition - sans utiliser la force militaire - pour établir un blocus autour du pays ennemi.

Pour ce faire, les États-Unis veulent compléter une série de contrats qui viseront à alimenter l'armement militaire jusqu'à minimum 20$ milliards des six pays du Golfe alliés, dont l'Arabie Saoudite primordialement. En plus de financer ces pays, ils vont aussi envoyer une somme de 30,4$ millards en aide militaire à Israël sur 10 ans (9,1$ millards de plus qu'avant), ainsi que 13$ milliards à l'Égypte.

Un haut responsable, cité par le journal Post a déclaré ceci :
« Nous sommes attentifs aux besoins de nos alliés et à ce que chacun dans la région considère être une démonstration de force d'un Iran plus agressif. L'un des moyens de faire face à ça, c'est de renforcer nos alliés et amis. »
Donc, donner des milliards de dollars pour des pays arabes pro-États-Unis, c'est légitime, nécessaire et important ! Pareil pour Israël, qui a vu son coffre grossir, voire déborder contrairement à ses anciennes grosses sommes d'argent !

Nous pouvons dire que cela a été aussi légitime et nécessaire que : la coupure d'aide envers la Palestine [occupée] ; l'invasion en Irak ; l'invasion en Afghanistan. Mais, au fait, pourquoi avoir ordonné une invasion en Irak et en Afghanistan ? George W. Bush disait pour le cas d'Afghanistan que c'était pour retrouver et capturer Oussama Ben Laden : 5 ans plus tard, il a été dans la mire à plusieurs reprises des forces internationales, mais l'armée américaine a ordonné de laisser faire (voir documentaire au bas du billet).

Concernant l'Irak, il y a eu deux raisons : Dieu a donné la mission à George W. Bush d'envahir l'Irak ; Saddam Hussein était dangeureux car il avait en sa posséssion des armes de destructions massives. Quatre ans plus tard, Saddam est pendu, et ses armes n'ont jamais été retrouvées.

Concernant la Palestine, c'est bien simple : le Hamas, démocratiquement élu par le peuple palestinien à forte majorité, n'est pas reconnu par l'Élite internationale et est considérée comme terroriste par ces mêmes bandits occidentaux. Donc, une organisation terroriste au pouvoir résulte à une coupure d'aide internationale complète, même après avoir gagnée selon les enjeux et règles de Washington.

Alors, que font-ils ? Qu'est-ce qu'ils tentent de faire dans le Proche-Orient et Moyen-Orient ? Pourquoi financer autant des monarchies arabes pour freiner l'Iran ? Les raisons identiques à la guerre froide ; dominer la région par le néolibéralisme et l'instaurer à travers cette dernière.

Voyez par vous-mêmes.

Voici quelques faits à visionner sur la carte ci-haut (cela porte à réflexion)...
Donc, les contrats d'armements (s'ils sont acceptés dans le Congrès américain) ne sont en fait qu'une stratégie pour renforcer les lignes autour de l'Iran et, ainsi, préparer une offensive optimale et maximale envers l'Iran ? Déjà que l'Afghanistan et l'Irak ont été pris, pourquoi pas l'Iran ? La très forte majorité des bases militaires américaines de la région sont géographiquement collées à l'Iran.

Hmm, tirez-en vos propres conclusions.

==> Aide des États-Unis à Israël (Rapport)
==> Lire la suite
==> Bases militaires à travers le Moyen-Orient (2)
==> Bases militaires américaines dans le monde (2)
==> Les ratés d'une traque (documentaire)

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mardi 24 juillet 2007

 

Facture de l'État d'Oregon pour la guerre en Irak

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