samedi 29 septembre 2007

 

Maladies non diagnostiquées et guerre radiologique

Voici un texte fort intéressant du réseau Voltaire qui montre une situation peu connue : l'effet de l'utilisation des armes à uranium appauvri sur les populaires civiles et les militaires. Ces armes sont régulièrement utilisés par l'OTAN durant ses attaques contre les pays étrangers.

L’expérimentation et l’usage de la bombe atomique, puis des munitions et blindages à l’uranium appauvri, ont irradié les lieux d’expérimentation et les théâtres d’opération. Des maladies nouvelles ont atteint aussi bien les soldats de l’Alliance atlantique qui maniaient ces armes, que leurs ennemis, ou que les populations civiles. Longtemps après le retour de la paix, les radiations continuent à contaminer ceux qui y sont exposés. Bien que les gouvernements « occidentaux » aient volontairement entravé le plus longtemps possible la recherche médicale en cette matière, une abondante documentation a été amassée au cours des ans. Nous publions une longue synthèse dans laquelle Asaf Durakovic dresse le bilan des connaissances actuelles de cette catastrophe sanitaire. Désormais, la manière dont les pays de l’OTAN font la guerre peut aussi tuer leurs propres ressortissants en temps de paix.

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vendredi 21 septembre 2007

 

Vidéo des loisirs des mercenaires en Irak



Voici un vidéo qui montre les loisirs des mercenaires britanniques en Irak lorsqu'ils s'ennuient !

Ps: Le Reactionism Watch sera moins actif durant les prochains jours, étant donné le fait que nous sommes tous occupés par nos emplois respectifs ou encore par la mobilisation au collégiale contre le dégel.

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mardi 28 août 2007

 

Album photo M.-À.-J.

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dimanche 26 août 2007

 

Image de la semaine

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jeudi 9 août 2007

 

l'Irak se déteriore malgré la croisade de Bush

Les conditions en Irak s'empirent, et deviennent plus morbides qu'elles n'étaient sous le pouvoir de Saddam Hussein, dictateur instauré par la volonté des États-Unis. L'eau, la nourriture, les médicaments et la sécurité manquent beaucoup plus à l'heure actuelle qu'avant. Bien que la Droite s'entête à dire que des « jobs sont crées », leurs conditions de vies sont maccabres et la coalition n'a aucunement les moyens, l'effort, le morale et l'accueil nécessaire pour ramener le pays à la stabilité selon leur visée politique.

Certes, selon un représentant de l'UNICEF, la situation des jeunes générations irakiennes, soit les enfants, s'est fortement aggravée depuis un an. Encore là, les conditions sont bien pires qu'il y a trois ans ! Dans la même optique, le nombre de femmes par foyer a augmenté de façon dramatique dû aux nombreuses pertes humaines (la plupart des hommes) en Irak. Par ce fait même, « beaucoup de ces femmes sont trop effrayées pour amener leurs enfants à l'hôpital ou les envoyer à l'école » puisque le mari, le frère, l'oncle ou tout autre homme de la maison a été victime des violences.

Selon Dan Tool, vice-directeur exécutif du Fonds de l'ONU pour l'enfance, la situation en Irak est préoccupante car l'attention sur celle-ci « se focalise sur la situation politique et sécuritaire, et non sur la vie quotidienne des Irakiens, avec son lot de privations, de manque de nourriture, de manque de biens médicaux. » Il faut aussi ajouter à cela la question économique, où les compagnies privées étrangères pétrolières, de restauration rapide et commerces de détail ont déjà pris le contrôle d'une partie du pays.

Alors que ces dernières prennent petit à petit de la place dans le pays et « fournissent des jobs » (c'est très bon selon la Droite, peu importe les conditions), l'Irak sombre dans une grande crise humanitaire. Cette crise peut être perçue comme pire que l'invasion américaine et le régime de Saddam Hussein, instauré par les États-Unis. Voici quelques chiffres qui, selon nous, sont choquants.
Ces chiffres viennent d'un rapport d'OXFAM, en coalition avec 280 organisations non gouvernementales. Ce rapport nous donne une bonne idée de la situation pénible qui est en train de prendre le dessus du pays, et qui l'amène dans l'ombre.

De plus, le gouvernement irakien crée sous les yeux et les règles de jeu des États-Unis se déstabilise tellement au point d'être fragile et possiblement éclater. Sur les 40 ministres du gouvernement mis en place en juin 2006, 17 d'entre eux s'y opposent par boycott ou démission. Le fait même que les sunnites, chiites, laïcs et kurdes n'approuvent pas le gouvernement et refusent d'y donner confiance montre bien un certain refus de l'Élite sunnite avec l'alliance à la coalition, notamment les États-Unis.

Ainsi donc, le chaos règne dans plusieurs régions de l'Irak, et pendant ce temps...
Tout ça, c'est sans compter les mercenaires venus d'un peu partout à travers la région orientale, voire même à travers la planète. Tous au service de certaines multinationales, de la Mossad ou d'un gouvernement quelconque, ils sont payés pour maintenir la peur et le chaos, ainsi qu'assassiner des intellectuelLEs, afin d'obtenir de modiques sommes pour survivre dans un tel enfer. Sinon, c'est pour être bien payé - selon celui qui engage - et protéger les intérêts de la dite Élite (gouvernement, multinaional, services secrets). Bien que cela semble simpliste, certaines ressemblances de l'Irak d'aujourd'hui avec l'Espagne de 1936~39 sont visibles (terrain vaste pour tester les armements et stratégies militaires).

Ce que nous disons, Reactionism Watch, est simple : armées impérialistes, hors d'Irak ! Ni hégémonie, ni assimilation, ni occupation !

Ce qu'il nous reste à savoir, c'est quand que cette guerre finira.

==> Condition des enfants en Irak (2)
==> Crise humanitaire irakienne (2 - PDF) (3)
==> Planification secrète de la colonisation de l'Irak
==> Le gouvernement irakien au bord de l'éclatement
==> La présence impérialiste américaine gonfle
==> Assassinats de scientifiques irakienNEs (2) (3) (4) (5)
==> Antiwar.com - ressource d'informations anti-guerre
==> Mercenaires en Irak (2) (3) (4) (5) (6)

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lundi 6 août 2007

 

Hiroshima, mon amour

Le 6 août 1945, le soleil s’écrasa sur la ville japonaise d’Hiroshima, et quelques jours plus tard sur Nagasaki. Plus précisément, il s’agissait de deux bombes nucléaires nommés Little Boy et Fat Man que les États-Unis larguèrent sur le Japon pour mettre fin à la guerre selon leur point de vue.

Les allemands ont été vaincus par les troupes soviétiques en Allemagne et écartés de l’Europe de l’Ouest par les puissances occidentales (dont les États-Unis), mais la guerre faisait encore rage dans le Pacifique et les combats s’étaient rendus jusqu'au Japon. La bataille d’Okinawa fut l’une des campagnes les plus violentes de la guerre en Asie pour les anglo-saxons : plus de 20 000 morts pour capturer une minuscule île.

Cette bataille devint mythique grâce à l’image des soldats qui plantèrent le drapeau américain sur le champ de bataille. Il ne semblait plus y avoir de solution sauf une seule, selon le gouvernement américain : utiliser l’offensive nucléaire pour terrifier l’empereur du Japon et, du même coup, prouver la supériorité des États-Unis sur l’U.R.S.S. qui avait gagné en prestige à travers le monde suite à la victoire des communistes sur les fascistes.

Mais est-ce que cette solution des États-Unis pour régler le conflit était trop radicale ? La réponse est simple : oui. En effet, il existait de nombreuses autres alternatives et le Japon était prêt à se rendre sur des conditions comme le maintient de la monarchie (ce qui sera de toute manière respectée par la suite), selon des informations décryptées par l’espionnage électronique.

Le Japon était déjà détruit, il n’y a plus aucune infrastructure, les habitantEs avaient le morale à terre et la nourriture se faisait rare. Les bombardements de Tokyo avait porté un dur coup aux fascistes. Peu importe, on bombarde quand même ! Suite aux bombardements, plus de 350 000 personnes sont mortes à dû aux conséquences directes (déflagration) ou indirectes (radiation). Les effets sont encore très visible aujourd’hui sur les survivants.

Certains vont nous reprocher que nous éclipsons les crimes de guerres japonais dans cet article, mais nous vous disons ceci : ce billet vise essentiellement à critiquer le point de vue davidien selon lequel ces bombardements étaient inévitables et essentielles alors que ce n’était pas le cas. Nous avons d’ailleurs fait une bonne dénonciation des horreurs commises par les troupes impériales japonaises dans un billet écrit il y a quelques mois. Voici le lien :

Référendum sur la révision de la constitution

Notre position sur le sujet est très claire : tout le monde est coupable ! Nous critiquons à la fois le «vaincu» et le «vainqueur», car les gestes commis par ces deux pays sont impardonnables.

Les conséquences du bombardement :
La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 tonnes de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.

Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.

Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact. Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré. (Voir le témoignage du Docteur Michihiko Hachiya )

Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.

Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits. Le troisième effet, encore très méconnu en 1945, et spécifique à cet arme est celui des rayonnements.

Il entraîne des cancers, des leucémies… Il est d’autant plus terrifiant que ces effets n’apparaissent que des mois, voire des années après l’explosion. Les femmes enceintes au moment de l'explosion donnent naissance à des bébés atteints de malformations, en particulier de microcéphalie.
Nous pouvons aussi ajouter que les conséquences qui perdurent encore aujourd’hui est cette course aux armements nucléaires que se livrent plusieurs pays. La guerre froide est d’ailleurs le résultat direct d’Hiroshima. Cette dernière donna aussi au Japon sa position anti-militariste et devint le fer de lance du combat pour les environnementalistes et militantEs anti-nucléaire du pays. Malheureusement, le gouvernement conservateur japonais souhaite modifier la constitution afin de permettre le retour au militarisme national, tout en amenant la possibilité d'avoir des têtes nucléaires au grand désarroi d'une majorité de la population.


Pour ceux et celles qui connaissent un peu la culture et l’histoire moderne du Japon, nous savons que ces deux évènements ont beaucoup joué sur la culture populaire du pays. Nous n'avons qu'à prendre l'exemple sur les films de Godzilla, le monstre radioactif qui ravagea la ville de Tokyo dans sa première apparition du classique de 1954, et ses suites avec d’autres monstres radioactifs. La critique de ces films était très claire : l’humanité court un grand péril avec une telle technologie. Godzilla représentait les ravages et la peur de la menace nucléaire.

Dans un tout autre registre, avec certains liens aux précédents films, les japonaisES connaissent très bien l’histoire de la petite Sadako Sasaki qui fut exposée au rayonnement et qui devint cancéreuse. Ayant entendue cette vieille légende qui dit : « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé », elle se mettra à plier et à plier des grues dans l’espoir de trouver la guérison jusqu’à sa mort en 1955. Elle en avait fait 644. La tradition se perpétua chez les enfants japonaisES, ainsi que pour ceux et celles qui ont un proche ou qui souffrent eux(elles)-mêmes d’une maladie.

Le cinéma mondial sera aussi marqué par ces évènements, comme dans le film franco-japonais Hiroshima, mon amour (1959).

==> Source
==> Hiroshima mon amour

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dimanche 5 août 2007

 

L'âne et l'éléphant couchent ensemble ?

Les États-Unis sont dans une bien mauvaise passe en ce moment, avec la guerre en Irak, l’endettement vis-à-vis de la Chine et du Japon. De plus, ils se sont attirés une hostilité générale de la part des autres pays de la planète avec leur politique guerrière et néo-conservatrice. L’Amérique a besoin d’air et d’avoir enfin un gouvernement responsable qui pourra réparer les pots cassés par les républicains, et rétablir une vraie politique étrangère digne de ce nom.

Pour une bonne partie de cette même Amérique, l’alternative passe par les démocrates et ses candidats à son investiture : Barack Obama ou l’ancienne première dame des États-Unis, Hilary Clinton. Du côté des républicains, nous avons des libertariens qui hallucinent que l’État américain est trop présent dans l’économie du pays, ainsi des néo-conservateurs digne de George W. Bush. Malheureusement, de ce qu’on peut lire dans les médias étatsuniens et étrangers, ces deux candidats proposent une politique étrangère pas très différente de celle du président américain actuel : Obama propose d’attaquer des bases d’Al-Qaïda dans un pays allié de l'empire, soit le Pakistan, sans l’autorisation du gouvernement militaire d’Islamabad.

Pour sa part, Hilary Clinton critique durement son rivale pour avoir dit qu’il serait prêt à rencontrer les dirigeants cubains, iraniens, nord-coréens, syriens et vénézuéliens. Conclusion ? L’Amérique ne veut pas négocier et discuter, elle préfère attaquer les pays qui ne vont pas dans leurs intérêts, pour ensuite les menacer avec les armes nucléaires. Pourtant, ces pays, ennemis des États-Unis sont prêt à discuter.

Mais est-ce que les républicains et les démocrates sont les mêmes individus ?

D'un côté, ces deux partis sont exceptionnellement hétérogène : le Parti Républicain compte dans ses rangs des libertariens (ils veulent la liberté économique absolue de l’individu), des néo-conservateurs, des chrétiens fondamentalistes, de nombreux chefs d’entreprises et des gens d'affaires. Le Parti Démocrate compte pour sa part des écologistes, des centristes, des libéraux, des syndicats, et le Parti Communiste des États-Unis (pas le RCP de Bob Avakian) dit soutenir les démocrates dans la course à la présidence.

Déjà, nous pouvons voir que les deux partis ne se rejoignent pas nécessairement sur les individus qui constituent la base militante et électorale du Parti, alors qu’en est-il des dirigeants ? Les dirigeants républicains sont généralement issus du très minoritaire, mais ô combien puissant courant néo-conservateur, et les démocrates viennent des milieux libéraux les plus influents.

Cependant, la guerre en Irak fait profondément polémique au sein des deux organisations aptes à diriger actuellement le pays puisque : d'un côté, de nombreux libertariens au sein des républicains contestent cette guerre car elle nuit énormément à la popularité du Parti et des citoyens américains à l'étranger ; et de l'autre, une partie des démocrates s'opposent à cette guerre pour des raisons économiques, sociales et de relations internationales.

L’an dernier, les républicains - menés par le très impopulaire et détesté Georges Bush - ont subis une cinglante défaite aux élections du Congrès qui est devenu en majorité démocrate. Lorsqu’ils ont tenté de voter une loi pour le retrait des troupes américaines en Irak, le président imposa son droit de veto, soit une manoeuvre totalement anti-démocratique. Cependant, une partie des démocrates (dont la base dirigeante) se dit en accord avec cette guerre pour des raisons semblables à celles des néo-conservateurs.

Par exemple, durant les dernières élections présidentielles, John Kerry proposait rien de moins que de rester plus longtemps en Irak et reprochait au président Bush d’être trop « conciliant » envers les Palestiniens. Hilary Clinton, pour sa part, propose tout le contraire de ce que son parti demande : elle veut le maintient des troupes en Irak (elle a voté en faveur de l’agression en Irak et elle a continué à défendre son vote).

Dans cette course effrénée à la présidence, le bipartisme américain nous montre une fois de plus ses lacunes et ses graves défauts. Il n’y a même pas de parti d’opposition chez les deux principaux ; les partis minoritaires, quant à eux, n’ont que des miettes dans certains États américains. Une vraie nation qui se prétend démocratique devrait compter au strict minimum quatre partis représentatifs au sein du gouvernement.

Nous allons bien sûr suivre cette course présidentielle avec vous. N'hésitez pas à nous envoyer vos informations par courriel ou en écrivant un commentaire au bas du texte.

Voici les articles qui ont servi à la rédaction de ce texte d'opinion :

==> La coqueluche Obama victime de ses approximations
==> États-Unis: Hillary Clinton, les démocrates et la guerre en Irak: Une alternative socialiste s'impose

Autres: CNN, Wikipedia (Anglais), Youtube

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samedi 14 juillet 2007

 

L'Autriche ouvre la chasse aux criminels nazis

L'Autriche donnera pour la première fois des récompenses en argent pour quiconque donnera des informations qui pourront mener à l'arrestation de criminels de guerres nazis en fuite.
Le ministère de la Justice a annoncé sur son site Internet, photographies et biographies à l'appui, que 50 000 euros seront offerts à toute personne qui apportera «des preuves pouvant conduire à trouver, capturer ou prouver la culpabilité» de ces deux nazis.
Il s'agit d'une excellente initiative, en sachant le fait qu'une majorité des criminels de guerres allemands et autrichiens ont pu fuir à l'aide de fausses identités (ou avec l'aide de la CIA) en Amérique du sud, en Asie du sud-est ou même en Amérique (ils en ont arrêtés à Montréal récemment)!

Malheureusement, la grande partie de ces criminels sont morts aujourd'hui, ils ne pourront jamais être jugés pour leurs crimes mais il est du devoir des gouvernements de faire tout ce qui est possible de faire pour arrêter les survivants.

En sachant ce qui se fait en Europe de l'Est avec une véritable réhabilitation du nazisme (monuments à la gloire de SS, parades de gens habillés en nazis, poursuites pour crime de guerre contre les anciens résistants au nazisme, pensions en or pour les anciens soldats nazis), le gouvernement autrichien pose un geste essentiel, pour que justice soit rendu.

==> Lire la suite
==> Texte sur la réhabilitation du nazisme dans les pays baltes
==> La présidente de la Lettonie réhabilite le nazisme
==> Description et photos des criminels (en anglais)

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