lundi 10 septembre 2007

 

Irak: échec pour les démocrates au congrès

Le général David Petraeus, le plus haut gradé américain en Irak, a estimé lundi devant le Congrès des États-Unis que les renforts militaires envoyés dans ce pays avaient engrangé des succès et mis en garde contre tout retrait précipité qui pourrait bénéficier à l'Iran.

Loin de répondre au souhait des démocrates qui veulent un désengagement américain en Irak, après «l'échec» de la stratégie d'envoi de troupes supplémentaires, il a au contraire valorisé les choix de George W. Bush.
L'Irak est en ce moment plongé dans le chaos, une guerre civile entre différentes factions religieuses. Cependant, l'origine de ce problème provient de l'attaque impérialiste des États-Unis.

Cette guerre, qui fait couler le sang de tout côtés est de plus en plus contesté, que ce soit durant des manifestations populaires, aux États-Unis ou à l'étranger, ou encore par un congrès à majorité démocrate, qui bien que Parti soit aussi mauvais que les républicains sur de nombreux points, il semble déjà plus écouter l'opinion publique.

Malheureusement, le président Bush et son fameux droit de veto (totalement anti-démocratique), possède un pouvoir et une arrogance à un niveau qu'aucun président n'aura eu auparavant, pas même le populiste Ronald Reagan durant la guerre froide.

Dernièrement, le congrès voulait adopter un calendrier de retrait des troupes, mais avant toute, ils devaient écouter le témoignage du plus haut placé militaire dans le pays occupé. Selon le général David Petraeus, la «sécurité se serait amélioré et si il y avait retrait immédiat des troupes, l'Iran sera le grand gagnant.»

«Il est évident que l'Iran serait le grand gagnant, et qu'il pourrait consolider son influence sur les ressources, voire le territoire de l'Irak», a-t-il jugé.
L'attaque de l'Irak s'est fait sous des propos mensongers (Saddam possède des armes de destruction massive, alors que c'est totalement faux) et que les pétrolières américaines contrôlent les ressources du pays. Comme toujours, l'Iran est toujours brandi comme un épouvantail, comme le monstre dans la région. Même si nous pourrions être contre ce type de gouvernement théocratique, l'Iran représentera toujours un danger moindre que les États-Unis, qui sont le principal obstacle à la sécurité mondiale.

Plus objectivement, la sécurité en Irak semble s'améliorer selon les points de vues officiels, notamment chez le «premier ministre» Nouri al-Maliki et les hauts placés militaires américains qui applaudissent les décisions de Bush d'envoyer des renforts en Irak, au grand désarroi de population américaine et du reste du monde. Cependant, chez les gens ordinaires dans le pays, 61% pensent que la sécurité s'est détériorée depuis les six derniers mois.


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jeudi 6 septembre 2007

 

Sondage mondial: Une majorité pour le retrait des troupes américaines en Irak

Sur 23 000 personnes interrogées, plus du deux tiers en moyenne souhaitent un retrait des troupes américaines en Irak d'ici 12 mois. Cependant, 49% pensent que Washington maintiendra de manière permanente son contingent en Irak.

Voici les principales statistiques qui ressortent de ce sondage :

Pour la France, ça monte à 75% pour un retrait (41% sous douze mois et 32% immédiatement).

Fait à noter: Seuls trois pays ne sont pas majoritairement en faveur d'un retrait : l'Inde (seulement 17% pour un désengagement), les Philippins (44%) et les Kenyans (45%).

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lundi 3 septembre 2007

 

Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

« Nous n’irons pas en Irak » : voilà ce que l’ancien premier ministre Jean Chrétien avait répondu suite aux demandes de l’administration américaine voulant que le Canada participe à la coalition impérialiste pour piller l’Irak et plonger le Moyen-Orient dans le chaos. Mais en 2007, le Canada est-il vraiment absent en Irak? Le pays (ou plutôt, la bourgeoisie canadienne) n’a pas de troupes officielles en Irak mais par contre, plusieurs entreprises privées canadiennes y sont et profitent amplement des contrats de l’armée américaine, notamment dans le domaine de la « sécurité » et des hélicoptères.

Cela illustre un phénomène qui, loin d’être nouveau, connaît une augmentation sans précédent depuis la dernière décennie. De plus en plus, les armées impérialistes font affaire avec des entreprises privées pour faire de la sous-traitance. Parmi ces entreprises, nous pouvons entre autre mentionner le cas de GardaWorld, qui est d’ailleurs un des fleurons du capitalisme québécois. Se présentant comme la « cinquième plus grande entreprise de services intégrés en sécurité physique et en transport de valeurs au monde », la firme Garda est employée par les autorités en place en Irak pour protéger les oléoducs, les personnalités publiques, les journalistes, les gens d’affaires et escorter des convois militaires.

Ces mercenaires, dont plusieurs sont des étrangers, sont parfois payés jusqu’à 1 000 dollars par jour pour faire la « sale job », mais cela ne va pas sans risque : plus de 900 d’entre eux (dont une majorité d’Américains) ont été tués depuis 2003, et on n’a toujours pas trouvé les quatre mercenaires britanniques qui ont kidnappés au mois de mai et qui travaillaient d’ailleurs pour Garda. Il y aurait plus de 20 000 « agentEs de sécurité » de la sorte selon les sources officielles, mais peut-être beaucoup plus selon certains observateurs. 1

Un autre cas d’entreprise canadienne qui travaille pour les autorités américaines est Bell Helicopter, la même qui se plia à l’exigence des États-Unis et empêcha des travailleurs originaires de certains « États voyous » de travailler à la fabrication d’hélicoptères destinés à l’armée américaine. 2 Par « État voyou », l’administration Bush entend en fait des pays qui résistent à l’impérialisme US tels que Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Cette nouvelle mode à la logique néo-libérale (la privatisation de la guerre) fut très critiquée au courant des derniers mois par la presse de gauche, tant française qu’américaine, et même aussi par le chroniqueur bourgeois du Journal de Montréal, Richard Martineau 3, qui prenait l’exemple de Blackwater – une compagnie américaine qui entraîne des militaires et qui affirme vouloir « appuyer la sécurité, la paix, la liberté et la démocratie aux quatre coins de la planète »… mais qui entend par là défendre la liberté d’exploitation pour les riches dans les pays opprimés, la fausse démocratie de la bourgeoisie et la sécurité personnel des capitalistes, au détriment de celle de la classe ouvrière et des peuples opprimés.

Même si la privatisation de la guerre peut sembler nouvelle, ça ne veut pas dire que ça ne se fait pas depuis des décennies : la « nouveauté » du phénomène, c’est que l’entreprise privée ne se contente plus de participer à la fabrication et l’entretien du matériel militaire, mais qu’elle intervient désormais au niveau de la fourniture des troupes. Le 17 janvier 1961, alors qu’il était en fin de mandat, le président Dwight Eisenhower avait déjà mis en garde les AméricainEs contre le danger que pourrait représenter le « complexe militaro-industriel » :

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. [...] Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. [...] Nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »

Bien beau discours, même si ce président est en grande partie responsable de la participation impérialiste des États-Unis dans la guerre du Vietnam! D’ailleurs, l’agent orange fut développé (c’est John. F. Kennedy qui donna le feu vert pour sa conception) par de nombreuses industries chimiques, dont Monsanto et Dow Chemical. Cet herbicide, extrêmement nocif et entièrement conçu par des entreprises privées qui profitaient des contrats de l’administration américaine, a fait des centaines de milliers de morts en Asie du Sud, de 2,1 à 4,8 millions de personnes ayant été touchées directement. Il a encore des effets néfastes sur la santé publique au Vietnam, des enfants naissant encore avec des malformations et des maladies graves qui lui sont attribuables. 4

De nos jours, les nombreuses sociétés militaires privées et leurs clients opèrent dans plus de 50 zones de conflits dans le monde; leur principal client, Washington, a signé à lui seul pas moins de 3 000 contrats avec des firmes privées au cours de la dernière décennie. Leur revenu atteint environ 100 milliards de dollars 5, soit environ 1/12 de toutes les dépenses militaires qui se font dans le monde chaque année (1 204 milliards de dollars en 2006 pour l’ensemble de la planète). 6

Une des caractéristiques les plus frappantes dans ce fameux complexe militaro-industriel est possiblement est sa présence au sein même du gouvernement américain. Nous n’avons qu’à prendre l’exemple de Dick Cheney, qui était le PDG de Halliburton, une entreprise spécialisée dans le domaine pétrolier et la défense. Ces « private military firms » sont aussi accusées d’avoir donné des millions de dollars au Parti républicain pour graisser la patte à ses dirigeantEs et ainsi, pouvoir bénéficier de juteux contrats en Irak, en Afghanistan et même dans des pays comme les Philippines et la Colombie. 7

Le phénomène de la privatisation de la guerre illustre à la fois la rapacité des capitalistes et l’état de putréfaction dans lequel baigne désormais leur désordre mondial. Le jour viendra où ces gens-là n’auront plus le loisir de profiter de la misère des pauvres gens et des destructions massives causées par les guerres impérialistes.


Capitalistes, hors d’Irak!
Canada, hors du Moyen-Orient!

Antho

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L'agence canadienne aide drôlement Kandahar

Un très récent rapport a été publié par le Conseil Senlis traitant du sujet de l'Agence Canadienne de Développement International (ACDI) dans la province de Kandahar, en Afghanistan. Cette région au sud du pays est sous contrôle, dû moins sous la présence impérialiste canadienne avec celle de l'aide humanitaire entre autre.

Selon ce rapport, les bonnes nouvelles sont minimes :
Par contre, les mauvaises nouvelles sont par milliers, et nous vous en faisons un petit extrait en triant par sujet. (pour savoir le reste, consultez le rapport)

Hôpital de Mirwais : Selon le rapport, aucune évidence de lien n'a pu être trouvé entre les informations données par l'ACDI et les travaux (financés ou non) fait par cette dernière. Il en est tout autant pour l'absence du projet de la salle d'attente pour accouchement dans la liste de projets par l'ACDI. La situation à l'hôpital reste désespérante :
Aide alimentaire : L'ACDI a déclaré avoir distribué des milliers de tonnes de nourriture aux affaméEs de Kandahar. Or, selon le rapport, il a été impossible d'obtenir quelconque information sur les points spécifiques de distribution alimentaire pour valider les déclarations.

Développement d'infrastructure : L'ACDI a déclaré avoir fourni 18,5$ millions canadiens au développpement d'infrastructure de Kandahar. Le rapport a trouvé une évidence de cinq millions de dollars bel et bien transférée dans les coffres de la région. Comme exemple, ça peut être la construction d'un pont. Par contre, les entrevues des travailleurs sur place ont donné des réponses plutôt maladroites : sans assurance accident ou maladie, les travailleurs sont automatiquement remplacés sans compensation.

Pour en savoir plus, dont des questions sans réponses, consultez le rapport à la fin du billet.

Pendant ce temps, à Ottawa, alors que Peter MacKay dit avoir affirmé à ses amis de l'OTAN que les canadiens ne seront plus de la partie dès février 2009 en quittant le sud d'Afghanistan, l'Agence Canadienne de Développement International restera après cette date. Même que Stephen Harper, en juin dernier, a déclaré que la mission canadienne en Afghanistan ne pourra se poursuivre si, lors d'un vote en assemblée, les partis de l'opposition ne soutiennent pas le gouvernement minoritaire.

==> Aide à Kandahar : des projets qui tardent à se concrétiser
==> Rapport de Conseil Senlis sur l'ACDI en Afghanistan
==> Peter MacKay dit que les soldats canadiens ne resteront pas après 2009

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samedi 1 septembre 2007

 

Image de la semaine

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jeudi 30 août 2007

 

Notre ruban bleu

Impossible de passer une journée en voiture sans voir l’un de ces fameux rubans «support our troops», qu’il soit jaune ou aux couleurs militaires, ou à l’occasion agrémenté d’un petit coquelicot. Cet aimant de voiture est purement propagandiste en voulant nous laisser croire que l’on doit appuyer les soldats, sans pour autant être en accord avec la mission. Croire ça relève que vous êtes contradictoire dans ce discours enflammé.

Selon l’initiative de Un homme en colère (UHEC) et d’un graphiste, Inkognitho, voici maintenant la réponse des anti-militaristes à ce ruban jaune, qui est loin de faire l’unanimité. Ce ruban bleu s’oppose à la guerre et n’exige qu’une chose : que les « boys » rentrent à la maison.

Cependant, en ayant reçu la suggestion par courriel de l’afficher sur le site, certains se sont montrés réticent à l’afficher sur le site, étant donné la présence des fleurs de lys. Par contre, ce symbole représente davantage le lieu d’origine des soldats du 22e régiment que le nationalisme québécois, qu’il soit perçu comme bon ou mauvais.

Il y a quelques temps, le Reactionism Watch avait mis en ligne une série de «support our troops», mais plutôt en soutient à la résistance irakienne, aux armées populaires du Népal et de l’Inde, et au Hezbollah.

Vous êtes bien sûr invitéEs à mettre sur votre blogue ce charmant billet pour contrer les DavidiennES. Voici le blogue de son créateur et le commentaire de Louis (UHEC) sur ce sujet. Voici le lien directe vers l'image :
http://uhec.net/b/images/antiguerre1.jpg
Bonne soirée.

==> Un homme en colère: Un ruban contre la guerre
==> Le blogue de Inkognitho

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mercredi 29 août 2007

 

Bush va demander 50 milliards de dollars de plus au Congrès pour l'Irak

Le président américain George W. Bush devrait demander au Congrès 50 milliards de dollars supplémentaires pour l'Irak, après des évaluations très attendues de la situation dans ce pays le mois prochain, a rapporté mercredi un journal américain.

La demande semble indiquer que la Maison Blanche entend poursuivre jusqu'au printemps 2008 la stratégie actuelle qui a vu le renforcement des effectifs d'environ 30.000 hommes cette année, et n'a pas l'intention de céder aux pressions pour un retrait, écrit le Washington Post.
Alors qu’une majorité des américains s’opposent à la guerre en Irak et que le congrès, à majorité démocrate veut faire voter un retrait des troupes du pays, le président Bush souhaite avoir environ 50 milliards de dollars et 30 000 hommes supplémentaires pour l’agression américaine.

Les 50 milliards s'ajouteraient à 460 milliards demandés par l'administration dans le budget 2008 de la Défense et à 147 milliards inscrits dans un collectif budgétaire toujours pendant et destiné à financer la guerre en Irak et en Afghanistan, écrit le Post.
Ce sont les masses qui paient pour cette guerre totalement injuste, mais comme toujours, ils sont jamais écoutés…

Mais par contre, un espoir naît, les gens se réveillent progressivement et voient enfin que leur président à menti sur les réels objectifs de la guerre en Irak et le mouvement anti-impérialiste américain s'en retrouve renforcé, bien qu'il n'atteingne pas l'importance de celui des années 70.


Impérialisme, hors d’Irak !

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dimanche 26 août 2007

 

La destruction de l'Afghanistan

La destruction des structures étatiques de l’Afghanistan a déjà débuté en 1979. L’ancien directeur de la CIA et actuel ministre américain de la Défense Robert Gates écrit, dans ses mémoires, que les services de renseignements américains ont déjà commencé à soutenir les islamistes afghans six mois avant l’intervention soviétique fin 1979. Le conseiller à la Sécurité du président américain Jimmy Carter, Zbigniev Brzezinski, confirmait également que celui-ci avait signé le 3 juillet 1979 la première directive sur le soutien secret de l’opposition islamique contre le régime de Kaboul [3]. Ensuite a eu lieu l’intervention soviétique et de cette manière le conflit afghan s’est internationalisé. Il ne s’agissait plus en premier lieu de l’Afghanistan mais de faire du pays un Vietnam pour l’URSS. L’Afghanistan a été victime de cette stratégie. Près de 30 ans plus tard, il n’y a pas de fin prévisible à la tragédie afghane.

[...]
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mercredi 22 août 2007

 

Deux soldats de Valcartier perdent la vie en Afghanistan

En Afghanistan, l'attaque contre un convoi militaire dans le district de Panjwayi à 41 kilomètres au sud-ouest de Kandahar aurait fait deux morts parmi les soldats de la base militaire de Valcartier.

Un interprète afghan et deux journalistes auraient aussi été blessés lors du même incident. Selon Radio-Canada, Patrice Roy, un de ses journalistes, était présent mais n'aurait pas été blessé. Il soufrirait cependant d'un important choc nerveux. Son cameraman, Charles Dubois, serait quant à lui blessé sérieusement à la jambe, mais sa vie ne serait pas en danger.

Un autre soldat canadien aurait été blessé.

En point de presse, le vice-président des services français de Radio-Canada Sylvain Lafrance a rapporté que les deux hommes hommes sont soignés dans un hôpital de la région de Kandahar. M. Lafrance a tenu à rappeler l'aspect très dangereux de ce travail, et a assuré que tous les moyens seraient pris pour leur apporter de l'aide. Les responsables de Radio-Canada ont aussi tenu à spécifier que les journalistes envoyés en zone de conflit sont formés de façon adéquate.
Nous recherchons d'autres information, ce billet sera remis à jour.

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dimanche 19 août 2007

 

Un premier soldat de Valcartier meurt en Afghanistan !

Nous avons maintenant notre première victime québécoise de la guerre en Afghanistan !
Un attentat à la bombe sur une route près de Kandahar entraîne la mort d'un premier militaire issu de la base québécoise, le 67e soldat canadien tué dans le pays depuis 2002.
La Droite davidienne nous avait fait des reproches que si on s'opposait à la guerre en Afghanistan, les talibans allait s'acharner sur le cas des soldats francophones de Valcartier. Est-ce le cas présentement ?
Le gouvernement fédéral fait face à une forte résistance de l'opinion publique au Québec quant à cette mission. Les sondages continuent de montrer qu'une majorité de Québécois s'oppose à la présence canadienne en Afghanistan.
Les dernières statistiques dont nous avons pris connaissance font état que 70% des Québécois s'opposent à la « mission » canadienne en Afghanistan, qui est une soi-disante aide humanitaire, alors que nous savons que les objectifs sont tout autre. Il serait intéressant d'obtenir des statistiques plus récentes, simplement pour analyser si la campagne de propagande (ou de désinformation) du gouvernement Harper à fait effet.

Ayant affirmé quelques heures au paravant que ce n'était dû qu'au fait qu'il soit prolétaire, cela n'est totalement vrai. Nous avons généralisé, et c'est pourquoi nous reprenons nos mots pour mieux expliquer.

Nous nous réjouissons aucunement de cette perte. Par contre, il se doit de dire que l'engagement militaire dans l'armée canadienne n'est pas uniquement par absence de choix, mais bien aussi par choix. Il se peut entre autre que ce soit dû à une incitation quelconque (lavage de cerveau, médias, autorité), ou par désir de s'amuser avec des armes. Beaucoup de facteurs rentrent en jeu, et la liste peut être très longue.

Certes, une chose est certaine : ce soldat n'est pas allé en Afghanistan pour "servir le peuple afghan" et "libérer la population afghane". Rappelons-nous de la mission très exacte engagée par les États-Unis dès lors : capturer Oussama Ben Laden et le juger au tribunal international. C'est ce que les afghanNEs attendent depuis déjà cinq longues années, bientôt six. Cela n'a pas été l'intention de la population en générale, mais plutôt d'une minorité de personnes avec l'Élite comme soutient d'avant-plan.

Aujourd'hui, les objectifs de cette mission ont pris des tournures étranges : libéraliser le pays, exterminer les "ordures" (talibans), amener et imposer la culture anglo-saxone avec l'aide occidentale, utiliser le pays comme bouclier contre l'Iran et concentrer les fondamentalistes au Pakistan ouest, et plusieurs autres objectifs les plus néoconservatrices que l'on puisse connaître. Évidemment, l'Élite vous dictera ceci : "Notre mission est une mission de paix : nous allons en Afghanistan pour aider le peuple afghan, chasser les terroristes, reconstruire l'économie, forger une démocratie en y créant un nouveau gouvernement et transformer le pays en un moderne."

Pour nous, ce ne sont que des paroles vides de contenu. La guerre en Afghanistan n'est qu'un fragment d'une longue stratégie impérialiste pour leurs intérêts, soit ceux des gouvernements des pays dont nous faisons partie.

Ce que nous affirmons est ceci : Canada, hors d'Afghanistan ! Non à la guerre impérialiste !

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Mise à jour : Le soldat en question se nomme Simon Longtin, 23 ans et il est originaire de Longueuil, sur la rive-sud de Montréal.

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mardi 14 août 2007

 

Décompte des morts américains en Irak

Nombre de soldats américains morts en Irak depuis le début de l'agression impérialiste en 2003: 3.689

Décompte depuis le début du mois d'août: 34

Le décompte se fera régulièrement.

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jeudi 9 août 2007

 

l'Irak se déteriore malgré la croisade de Bush

Les conditions en Irak s'empirent, et deviennent plus morbides qu'elles n'étaient sous le pouvoir de Saddam Hussein, dictateur instauré par la volonté des États-Unis. L'eau, la nourriture, les médicaments et la sécurité manquent beaucoup plus à l'heure actuelle qu'avant. Bien que la Droite s'entête à dire que des « jobs sont crées », leurs conditions de vies sont maccabres et la coalition n'a aucunement les moyens, l'effort, le morale et l'accueil nécessaire pour ramener le pays à la stabilité selon leur visée politique.

Certes, selon un représentant de l'UNICEF, la situation des jeunes générations irakiennes, soit les enfants, s'est fortement aggravée depuis un an. Encore là, les conditions sont bien pires qu'il y a trois ans ! Dans la même optique, le nombre de femmes par foyer a augmenté de façon dramatique dû aux nombreuses pertes humaines (la plupart des hommes) en Irak. Par ce fait même, « beaucoup de ces femmes sont trop effrayées pour amener leurs enfants à l'hôpital ou les envoyer à l'école » puisque le mari, le frère, l'oncle ou tout autre homme de la maison a été victime des violences.

Selon Dan Tool, vice-directeur exécutif du Fonds de l'ONU pour l'enfance, la situation en Irak est préoccupante car l'attention sur celle-ci « se focalise sur la situation politique et sécuritaire, et non sur la vie quotidienne des Irakiens, avec son lot de privations, de manque de nourriture, de manque de biens médicaux. » Il faut aussi ajouter à cela la question économique, où les compagnies privées étrangères pétrolières, de restauration rapide et commerces de détail ont déjà pris le contrôle d'une partie du pays.

Alors que ces dernières prennent petit à petit de la place dans le pays et « fournissent des jobs » (c'est très bon selon la Droite, peu importe les conditions), l'Irak sombre dans une grande crise humanitaire. Cette crise peut être perçue comme pire que l'invasion américaine et le régime de Saddam Hussein, instauré par les États-Unis. Voici quelques chiffres qui, selon nous, sont choquants.
Ces chiffres viennent d'un rapport d'OXFAM, en coalition avec 280 organisations non gouvernementales. Ce rapport nous donne une bonne idée de la situation pénible qui est en train de prendre le dessus du pays, et qui l'amène dans l'ombre.

De plus, le gouvernement irakien crée sous les yeux et les règles de jeu des États-Unis se déstabilise tellement au point d'être fragile et possiblement éclater. Sur les 40 ministres du gouvernement mis en place en juin 2006, 17 d'entre eux s'y opposent par boycott ou démission. Le fait même que les sunnites, chiites, laïcs et kurdes n'approuvent pas le gouvernement et refusent d'y donner confiance montre bien un certain refus de l'Élite sunnite avec l'alliance à la coalition, notamment les États-Unis.

Ainsi donc, le chaos règne dans plusieurs régions de l'Irak, et pendant ce temps...
Tout ça, c'est sans compter les mercenaires venus d'un peu partout à travers la région orientale, voire même à travers la planète. Tous au service de certaines multinationales, de la Mossad ou d'un gouvernement quelconque, ils sont payés pour maintenir la peur et le chaos, ainsi qu'assassiner des intellectuelLEs, afin d'obtenir de modiques sommes pour survivre dans un tel enfer. Sinon, c'est pour être bien payé - selon celui qui engage - et protéger les intérêts de la dite Élite (gouvernement, multinaional, services secrets). Bien que cela semble simpliste, certaines ressemblances de l'Irak d'aujourd'hui avec l'Espagne de 1936~39 sont visibles (terrain vaste pour tester les armements et stratégies militaires).

Ce que nous disons, Reactionism Watch, est simple : armées impérialistes, hors d'Irak ! Ni hégémonie, ni assimilation, ni occupation !

Ce qu'il nous reste à savoir, c'est quand que cette guerre finira.

==> Condition des enfants en Irak (2)
==> Crise humanitaire irakienne (2 - PDF) (3)
==> Planification secrète de la colonisation de l'Irak
==> Le gouvernement irakien au bord de l'éclatement
==> La présence impérialiste américaine gonfle
==> Assassinats de scientifiques irakienNEs (2) (3) (4) (5)
==> Antiwar.com - ressource d'informations anti-guerre
==> Mercenaires en Irak (2) (3) (4) (5) (6)

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lundi 6 août 2007

 

Hiroshima, mon amour

Le 6 août 1945, le soleil s’écrasa sur la ville japonaise d’Hiroshima, et quelques jours plus tard sur Nagasaki. Plus précisément, il s’agissait de deux bombes nucléaires nommés Little Boy et Fat Man que les États-Unis larguèrent sur le Japon pour mettre fin à la guerre selon leur point de vue.

Les allemands ont été vaincus par les troupes soviétiques en Allemagne et écartés de l’Europe de l’Ouest par les puissances occidentales (dont les États-Unis), mais la guerre faisait encore rage dans le Pacifique et les combats s’étaient rendus jusqu'au Japon. La bataille d’Okinawa fut l’une des campagnes les plus violentes de la guerre en Asie pour les anglo-saxons : plus de 20 000 morts pour capturer une minuscule île.

Cette bataille devint mythique grâce à l’image des soldats qui plantèrent le drapeau américain sur le champ de bataille. Il ne semblait plus y avoir de solution sauf une seule, selon le gouvernement américain : utiliser l’offensive nucléaire pour terrifier l’empereur du Japon et, du même coup, prouver la supériorité des États-Unis sur l’U.R.S.S. qui avait gagné en prestige à travers le monde suite à la victoire des communistes sur les fascistes.

Mais est-ce que cette solution des États-Unis pour régler le conflit était trop radicale ? La réponse est simple : oui. En effet, il existait de nombreuses autres alternatives et le Japon était prêt à se rendre sur des conditions comme le maintient de la monarchie (ce qui sera de toute manière respectée par la suite), selon des informations décryptées par l’espionnage électronique.

Le Japon était déjà détruit, il n’y a plus aucune infrastructure, les habitantEs avaient le morale à terre et la nourriture se faisait rare. Les bombardements de Tokyo avait porté un dur coup aux fascistes. Peu importe, on bombarde quand même ! Suite aux bombardements, plus de 350 000 personnes sont mortes à dû aux conséquences directes (déflagration) ou indirectes (radiation). Les effets sont encore très visible aujourd’hui sur les survivants.

Certains vont nous reprocher que nous éclipsons les crimes de guerres japonais dans cet article, mais nous vous disons ceci : ce billet vise essentiellement à critiquer le point de vue davidien selon lequel ces bombardements étaient inévitables et essentielles alors que ce n’était pas le cas. Nous avons d’ailleurs fait une bonne dénonciation des horreurs commises par les troupes impériales japonaises dans un billet écrit il y a quelques mois. Voici le lien :

Référendum sur la révision de la constitution

Notre position sur le sujet est très claire : tout le monde est coupable ! Nous critiquons à la fois le «vaincu» et le «vainqueur», car les gestes commis par ces deux pays sont impardonnables.

Les conséquences du bombardement :
La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 tonnes de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.

Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.

Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact. Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré. (Voir le témoignage du Docteur Michihiko Hachiya )

Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.

Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits. Le troisième effet, encore très méconnu en 1945, et spécifique à cet arme est celui des rayonnements.

Il entraîne des cancers, des leucémies… Il est d’autant plus terrifiant que ces effets n’apparaissent que des mois, voire des années après l’explosion. Les femmes enceintes au moment de l'explosion donnent naissance à des bébés atteints de malformations, en particulier de microcéphalie.
Nous pouvons aussi ajouter que les conséquences qui perdurent encore aujourd’hui est cette course aux armements nucléaires que se livrent plusieurs pays. La guerre froide est d’ailleurs le résultat direct d’Hiroshima. Cette dernière donna aussi au Japon sa position anti-militariste et devint le fer de lance du combat pour les environnementalistes et militantEs anti-nucléaire du pays. Malheureusement, le gouvernement conservateur japonais souhaite modifier la constitution afin de permettre le retour au militarisme national, tout en amenant la possibilité d'avoir des têtes nucléaires au grand désarroi d'une majorité de la population.


Pour ceux et celles qui connaissent un peu la culture et l’histoire moderne du Japon, nous savons que ces deux évènements ont beaucoup joué sur la culture populaire du pays. Nous n'avons qu'à prendre l'exemple sur les films de Godzilla, le monstre radioactif qui ravagea la ville de Tokyo dans sa première apparition du classique de 1954, et ses suites avec d’autres monstres radioactifs. La critique de ces films était très claire : l’humanité court un grand péril avec une telle technologie. Godzilla représentait les ravages et la peur de la menace nucléaire.

Dans un tout autre registre, avec certains liens aux précédents films, les japonaisES connaissent très bien l’histoire de la petite Sadako Sasaki qui fut exposée au rayonnement et qui devint cancéreuse. Ayant entendue cette vieille légende qui dit : « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé », elle se mettra à plier et à plier des grues dans l’espoir de trouver la guérison jusqu’à sa mort en 1955. Elle en avait fait 644. La tradition se perpétua chez les enfants japonaisES, ainsi que pour ceux et celles qui ont un proche ou qui souffrent eux(elles)-mêmes d’une maladie.

Le cinéma mondial sera aussi marqué par ces évènements, comme dans le film franco-japonais Hiroshima, mon amour (1959).

==> Source
==> Hiroshima mon amour

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mardi 24 juillet 2007

 

Facture de l'État d'Oregon pour la guerre en Irak

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dimanche 22 juillet 2007

 

La GRC surveillait John Lennon en 1970

Les années 70 furent très grandes pour le mouvement anti-guerre, avec ses dizaines de milliers de manifestants, qu’ils soient communistes, anarchistes ou tout simplement pour le mouvement « peace and love ». Nous avons encore en tête les célèbres images des rassemblements monstres de Washington mais il serait faux de dire que le mouvement était moins fort au Canada, lieu d’exile pour les intellectuelles américains et les jeunes hommes qui refusaient la conscription pour servir l’impérialisme en Asie du sud-est.

Le mouvement pour la paix était par contre très surveillé par les services de renseignements, comme la CIA, la GRC ou le FBI. Ils ont mis sous écoute des dizaines de milliers de militants, ils en ont harcelés plusieurs et on même planifier d’assassiner les têtes fortes et les dirigeants. À défaut de condamner les gens pour leur opinion, les policiers et les enquêteurs inventaient de fausses preuves pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. Nous avons qu’à prendre l’exemple du camarade Elmer Geronimo ji-jaga, un haut placé du Black Panther Party.

De nombreuses vedettes dont Jane Fonda et Muhammad Ali ont usé de leur célébrité pour dénoncer la guerre au Vietnam et Bob Avakian, le fondateur du Revolutionnary Communist Party à fait ses débuts dans l’activisme lors de cette période.

Par contre, nous en avons oublié un, et il s’agit d’un ancien membre des Beatles, le légendaire John Lennon. Lui et sa femme Yoko Ono étaient connus pour leur fameux « bed in ». Nous savions déjà qu’il était très surveillé par la CIA, qui l’accusait d’être un danger potentiel pour l’Amérique. On avait entre autre reproché à sa chanson « Imagine » d’être d’influence communiste (mon dieu, avons-nous réellement écrit ce mot ?). Mais maintenant on sait qu’il était aussi surveillé par la GRC lorsqu’il voulait organiser un festival du type hippie à Toronto en invitant ses anciens collègues des Beatles et le mythique Elvis Presley. Malheureusement, l’évènement n’aura jamais eu lieu.
Des documents rayés de la liste des archives secrètes révèlent que des espions de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) surveillaient de près John Lennon alors qu'il projetait d'organiser un immense festival en faveur de la paix, près de Toronto, il y a 37 ans.
Tout comme la CIA il y a quelques semaines, la GRC - qui n’est pas blanche comme neige – devrait ressortir ses « bijoux de familles » et avouer une partie de sa vraie histoire aux gens qu’elle dit « vouloir protéger » (bien qu’ils servent avant tout les intérêts de la bourgeoisie canadienne et mondiale)

Les choses n'ont pas beaucoup changés en 2007, les activistes anti-guerres sont toujours surveillés par les autorités dans les deux pays qui se prétendent les plus "démocratiques au monde".

L'Hégémonie ne passera pas !

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À lire: Mais que font les pacifistes américains ? Par Alexander Cockburn dans le Monde Diplomatique (Juillet 2007)

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jeudi 19 juillet 2007

 

L'isolationnisme québécois

Ne cherchez pas à comprendre, ce sont des petits québécois qui veulent vivre isolés du reste du monde !

Selon André Pratte, un auteur dans notre très désinformatif la Paresse, les QuébécoisEs s’opposent à la guerre en Afghanistan non parce que les raisons mentionnées par le gouvernement ne sont que des mensonges, mais bien à cause que nous sommes un tout petit peuple isolé qui refuse de se mêler des problèmes à l'extérieur de la province ! Un peu plus et il allait critiquer l'absence de l’Islande dans le conflit afghan !
Selon un sondage publié cette semaine par le Journal de Montréal, 70% des Québécois s'opposent à la participation des soldats de Valcartier à la mission canadienne en Afghanistan. En 1942, 71% des Québécois votaient contre la conscription visant à combattre Hitler en Europe. Des pourcentages identiques, le même refus massif de la guerre, refus maintes fois répété au cours de notre histoire. Plusieurs y voient la preuve d'un pacifisme profondément enraciné. En réalité, il s'agit d'une attitude bien moins glorieuse: l'isolationnisme.
Dabord, Pratte fait une comparaison maladroite entre la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d'Afghanistan. Or, le contexte n’est nullement similaire, ni même l’époque ou les causes du conflit. Si plus de 71% des QuébécoisEs ont été en désaccord avec la participation du Canada dans la guerre en Europe, c’est dû à la promesse électorale bidon du Premier Ministre Mackenzie King qui n’a pas été tenue. Il s’agissait d’une promesse faite à la population Québécoise de laisser libre arbitre la conscription outre-mer pour les jeunes hommes. C’est pour cette raison que les QuébécoisEs ont voté massivement pour les libéraux, en délaissant les conservateurs - souvenez-vous l’époque de leur implication dans la violente crise de la conscription de 1918.

Certes, si la promesse avait été tenue, la statistique aurait été possiblement différente puisqu'à ce moment là, c'était une guerre d’agression dans un but idéologique de la part de l’Allemagne. L'Occident courait un réel danger dès lors, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agissait aussi d'une guerre pour le partage des colonies - chose à laquelle les QuébécoisEs ne s’identifiaient pas.

Durant la Première Guerre mondiale, la population Québécoise s'opposait à l’impérialisme français et britannique, qui eux souhaitaient défendre leur colonies en Asie et en Afrique des allemands puisque ces derniers devenaient une puissance dès les années 1910.La lutte contre le nazisme fut essentielle pour arrêter la machine de guerre allemande, même si les Occidentaux ont souvent tendance à éclipser la très grande contribution des soviétiques. Par contre, la guerre en Afghanistan ne l’est pas, tant pour nous que pour les afghans - bien que les Talibans soient un problème, mais non l'unique. Selon le blogue d’Un homme en colère, les véritables et principales raisons de la présence canadienne en Afghanistan sont celles-ci :
  • Encercler l’Iran (avec l’invasion de l’Irak) et continuer la politique d‘endiguement de la Russie amorcée durant la guerre froide;

  • Assurer la reprise de la culture du pavot, qui permet un flot ininterrompu d’argent blanchi vers Wall Street;

  • Permettre la construction d’un oléoduc de la mer Caspienne vers les marchés lucratifs du sud-est asiatique;

  • Nuire à la Chine en l’empêchant de sécuriser ses sources de pétrole (en Iran, ou dans les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale), elle qui est archi-dépendante des importations de l’or noir pour sa croissance économique.
Il y a 65 ans, alors que l'Allemagne occupe plusieurs pays d'Europe, dont notre mère patrie, que de Gaulle appelle le monde à l'aide, l'économiste François-Albert Angers écrit: les Canadiens français «ne sont nullement intéressés à se mêler aux querelles des grandes puissances». C'est clair.
Justement, la mission de l'OTAN en Afghanistan a été approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Oups... Il nous faut justifier notre opposition par d'autres arguments.
Dans un autre paragraphe de la chronique de Pratte, il est question de « mère patrie ». Mais laquelle exactement ? La France ? Ce pays qui a abandonné la Nouvelle-France sur le bord du fleuve après la conquête britannique ? La Grande-Bretagne, celle qui a colonisé les colons français, irlandais et autres ? Le concept de « mère patrie » est une aberration en soit, car il s’agit d’une idée nationaliste bourgeoise pour faire mousser le patriotisme. Pour le Reactionism Watch, les frontières ne devraient pas avoir de limites.

Pratte justifie ensuite la présence militaire en sol Afghan en utilisant l’argument de l’ONU (si c’est l’ONU, c’est forcément bon !). N'est-ce pas cette organisation internationale qui a financé le génocide des Khmers Rouges au Cambodge (pour venger la défaite américaine au Vietnam, car Pol Pot avait horreur des vietnamienNEs) et qui empêche actuellement tout recours contre Israël lors de crimes de guerre ?

L'ONU. Parlons-en de sa nature anti-démocratique ! L'organisation empêche les plus petits pays de dire son propre mot. Avez-vous déjà vu le Bhoutan ou le Malawi s’exprimer sur les questions économiques et environnementales ? Bien sûr que non, il est préférable de donner le droit de parole aux pays impérialistes comme la Chine, les États-Unis, le Canada, le Japon, la Russie et l’État sioniste qu'est Israël, mais certainement pas aux plus petits - qui eux sont victimes des politiques des pays les plus riches.Comme conclusion, Pratte fait allusion au « très respectable Roméo Dallaire » qui, un jour, sorti une phrase de sa bouche à en faire rager plus d'un : « La responsabilité internationale, ce n'est pas seulement donner de l'argent pour le développement international. C'est aussi des sueurs, des grincements de dents et, parfois, le sang de nos jeunes. »

Ces jeunes dont il parle, ils se font constemment juger, critiquer, insulter, taire, mépriser et littéralement ignorer au point de se faire qualifier d'idéalistes. Alors que ces patrons et élitistes, bien confortables dans leur pouvoir et montagnes d'or, se marrent avec un verre de vin dans une main et un cigare dans l'autre, les jeunes sont utilisés comme de la chair à canon au nom de leurs idées, leurs profits et leurs volontés. Est-ce l'avenir de nos prochains : la guerre ?

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mercredi 18 juillet 2007

 

Nous avons Latuff et la droite libertarienne conservatrice à...

La gogauche antisémite et islamophile (selon les droitistes) à Latuff et la droite libertarienne conservatrice à Cox and Forkum. Si vous avez suivi un peu les billets de nos rivaux (Gogauchewatch, Antagoniste), ils prennent souvent les images de ces 2 caricaturistes, qui représentent très bien l’aberrance néo-libérale. Voici quelques unes de leurs « œuvres »…


Ils montrent le mouvement anti-guerre américain (qui est extrêmement fort) comme étant constitués de marginaux qui se battent aux côtés des islamistes, ils montrent que l’environnement n’est qu’un complot « socialiste »…

Bref, voici la forme d’art utilisé dans la secte Davidienne pour rendre hommage à l’idéologie des fidèles.

Par contre, selon des termes droitistes, la gogauche à Latuff, un caricaturiste brésilien voyou, anti-démocratique, terroriste, antisémite, gogaûchiste, communiste…

En fait, Latuff demeure unes de nos références pour les images du blog. Tout comme nous, il est pro-Palestine, anti-sioniste, anti-capitaliste. Voici quelques unes de ses meilleures images:




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lundi 16 juillet 2007

 

Départ des soldats de Valcartier !

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samedi 14 juillet 2007

 

Canada : l'un des plus touchés en Afghanistan

Le sang canadien coule davantage en Afghanistan depuis ses débuts d'opérations militaires. Le Canada se situe en deuxième position en ce qui concerne le ratio de pertes, soit une mort canadienne sur 38. Le premier étant l'Espagne avec un ratio de un sur 31. Les États-Unis sont derrière avec un ratio de un sur 59, et un sur 106 pour le Royaume-Uni.

Ces chiffres semblent choqués plus d'un. En effet, selon un sondage réalisé par la Presse Canadienne (Decima Research), 67% des canadiens jugent intolérables le nombre de soldats canadiens blessés ou tués, peu importe les "progrès" apportés à la société afghane. Ce pourcentage monte à 76% au Québec.

L'explication au nombre de ces pertes, selon Marc-André Boivin, est fort simple : le Canada s'est engagé dans l'une des régions les plus hostiles d'Afghanistan. Cette région, c'est Kandahar, au sud du pays. Le fait qu'il y ai autant de morts dans une telle région est dû à un manque de présence militaire dans le coin afin d'assurer la "sécurité" [de l'Élite] et maintenir la "paix" [par les armes et le sang].

Rappelons-nous que la présence canadienne est sur place suite à ses engagements avec l'ONU et l'OTAN même. Les militaires canadiens étaient là dès l'entrée en guerre des États-Unis contre l'Afghanistan, soit octobre 2001. Ce fut en février 2002 que plus de 850 soldats furent déployés à Kandahar pour l'Opération Apollo. Quelques années plus tard, l'OTAN demanda aux pays membres de l'organisation d'envoyer plus de soldats afin de remplacer l'armée des États-Unis pour qu'elle puisse grossir en Irak. C'est à ce moment qu'Harper, continuant la lancée du Parti Libéral, envoya plus de 2000 soldats. Puis, récemment, Valcartier envoyera 200 soldats en fin août dans la même région.

Nous le répétons : cette présence canadienne, voire occidentale et même mondiale, en Afghanistan n'est qu'au profit des Élites impérialistes. Ils ne sont pas là pour défendre la "démocratie", la "liberté", la "paix" et notre propre pays ! Ce ne sont que des prétextes pour assurer ce que les impérialistes et néocolonialistes veulent : leur capitalisme préféré. Bien que ce mot semble vaste, il regroupe tout ce qu'une Élite aime. Le comble est le fait que des millions sont envoyés en Afghanistan et que cela n'arrive pas entre de bonnes mains, alors qu'ici même, au Canada, et même au Québec, de très nombreuses personnes n'ont pas de nourriture à mettre dans leur ventre.

Nous le répétons : Canada, hors d'Afghanistan ! Nous sommes avec le peuple afghan, et non avec la présence impérialiste à la fois canadienne, britannique et tous les pays étrangers !

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vendredi 13 juillet 2007

 

L'aide canadienne complètement inutile et absente en Afghanistan

Natalie Valade, journaliste de Radio-Canada, a écris un article très fortement intéressant sur l'aide canadienne et sa mission en Afghanistan. On y retrouve une analyse à la présence canadienne selon le responsable du groupe européen de recherche Senlis, en Afghanistan, qui dénonce le manque de cohérence de l'apport canadien. Voici l'article en question :
En entrevue à Radio-Canada.ca, le responsable en Afghanistan du groupe européen de recherche Senlis, Edward McCormick, dénonce le manque de cohérence de l'aide canadienne. Il estime que son impact est difficile à constater sur le terrain, principalement dans le sud du pays.

Edward McCormick, en poste à Kandahar depuis janvier pour le Conseil de Senlis, il y retourne la semaine prochaine. Spécialiste en santé et en épidémiologie, il prête notamment assistance à l'hôpital de Kandahar, qu'il qualifie ni plus ni moins de « coquille vide » car on n'y trouve même pas, selon lui, le strict minimum nécessaire pour faire un travail efficace auprès de la population. Il juge cette situation inacceptable, compte tenu des efforts humanitaires que le gouvernement canadien affirme accorder pour la reconstruction de l'Afghanistan.

Manque de visibilité

Edward McCormick ne dit pas que l'aide canadienne est inexistante dans la région de Kandahar, mais qu'elle gagnerait à être davantage vue par la population locale. « Ce qui n'est pas le cas actuellement et c'est un gros problème qui peut avoir des conséquences graves », affirme le représentant de Senlis.

« La population qui vit notamment à Kandahar sait très bien qu'on trouve à la base militaire de l'OTAN un hôpital équipé, des infrastructures, un accès à l'eau potable et à la nourriture. Ces gens n'ont, quant à eux, accès à rien et ne voient pas de signes tangibles de l'aide humanitaire dans leur vie quotidienne. Beaucoup sont malades et souffrent de malnutrition et n'ont pas de ressources pour y remédier. C'est pourquoi ils ont tendance à être plutôt passifs dans ce conflit et ne font rien pour aider les forces militaires à gagner cette guerre », explique Edward McCormick.

M. McCormick souligne qu'on ne retrouve pas à Kandahar, après cinq ans de présence internationale, un hôpital digne de ce nom et un minimum d'infrastructures pour fournir l'eau potable, par exemple. Cette situation est à son avis inconcevable et c'est là un signe que l'aide tant vantée par le gouvernement canadien n'est pas efficacement distribuée.

Selon M.McCormick, « un véritable leadership de la part du gouvernement canadien permettrait de mettre en commun les ressources militaires et non militaires, ce qui rendrait plus efficace la coopération canadienne sur place ».

Stephen Harper critiqué

Edward McCormick reproche au premier ministre Stephen Harper de n'avoir aucune vision d'ensemble de la situation en Afghanistan et l'accuse de faire la sourde oreille à ceux qui pourraient l'aider à établir une politique cohérente pour l'Afghanistan, notamment les ONG et les organisations comme Senlis.

« Depuis qu'il est au pouvoir, Stephen Harper ne fait que de la politique expéditive à l'égard de l'Afghanistan, d'une part parce qu'il veut suivre à la lettre les directives de Washington et d'autre part parce que l'Afghanistan n'est pas vraiment une de ses priorités ».

Un des exemples d'une coopération qui donnerait des résultats serait d'aider les villages à se doter de petites infrastructures pour faire la transformation du pavot. Il ne s'agirait pas de fabriquer de l'opium, mais pour faire de la codéine et de la morphine, deux médicaments qui aideraient grandement les hôpitaux de l'Afghanistan et qui seraient aussi exportables, donc économiquement rentable pour les communautés.

« Au lieu de cela, les Canadiens ferment les yeux sur la culture de plus en plus extensive du pavot et laissent aux Américains l'initiative de procéder à l'éradication des cultures, alors qu'on sait que cela n'empêche pas la contrebande internationale de continuer à prospérer », fait remarquer Edward McCormick.

Edward McCormick est très pessimiste sur ce qui s'en vient en Afghanistan. « Même dans le nord du pays, comme à Kaboul, où les infrastructures sanitaires et humanitaires sont quelque peu en meilleur état, la situation risque de se détériorer radicalement d'ici 6 à 12 mois », affirme l'expert.

Le nombre de réfugiés se serait d'ailleurs grandement accru depuis le début de l'année dans les provinces sous contrôle canadien, une situation qui risque de contribuer, selon Senlis, au recrutement de plus de combattants talibans.

Le Conseil de Senlis, qui se spécialise dans les études géopolitiques, a dépêché, depuis le début du conflit en Afghanistan, plusieurs observateurs pour y étudier les progrès ou les reculs de la situation sécuritaire.
==> Source

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