lundi 10 septembre 2007

 

Irak: échec pour les démocrates au congrès

Le général David Petraeus, le plus haut gradé américain en Irak, a estimé lundi devant le Congrès des États-Unis que les renforts militaires envoyés dans ce pays avaient engrangé des succès et mis en garde contre tout retrait précipité qui pourrait bénéficier à l'Iran.

Loin de répondre au souhait des démocrates qui veulent un désengagement américain en Irak, après «l'échec» de la stratégie d'envoi de troupes supplémentaires, il a au contraire valorisé les choix de George W. Bush.
L'Irak est en ce moment plongé dans le chaos, une guerre civile entre différentes factions religieuses. Cependant, l'origine de ce problème provient de l'attaque impérialiste des États-Unis.

Cette guerre, qui fait couler le sang de tout côtés est de plus en plus contesté, que ce soit durant des manifestations populaires, aux États-Unis ou à l'étranger, ou encore par un congrès à majorité démocrate, qui bien que Parti soit aussi mauvais que les républicains sur de nombreux points, il semble déjà plus écouter l'opinion publique.

Malheureusement, le président Bush et son fameux droit de veto (totalement anti-démocratique), possède un pouvoir et une arrogance à un niveau qu'aucun président n'aura eu auparavant, pas même le populiste Ronald Reagan durant la guerre froide.

Dernièrement, le congrès voulait adopter un calendrier de retrait des troupes, mais avant toute, ils devaient écouter le témoignage du plus haut placé militaire dans le pays occupé. Selon le général David Petraeus, la «sécurité se serait amélioré et si il y avait retrait immédiat des troupes, l'Iran sera le grand gagnant.»

«Il est évident que l'Iran serait le grand gagnant, et qu'il pourrait consolider son influence sur les ressources, voire le territoire de l'Irak», a-t-il jugé.
L'attaque de l'Irak s'est fait sous des propos mensongers (Saddam possède des armes de destruction massive, alors que c'est totalement faux) et que les pétrolières américaines contrôlent les ressources du pays. Comme toujours, l'Iran est toujours brandi comme un épouvantail, comme le monstre dans la région. Même si nous pourrions être contre ce type de gouvernement théocratique, l'Iran représentera toujours un danger moindre que les États-Unis, qui sont le principal obstacle à la sécurité mondiale.

Plus objectivement, la sécurité en Irak semble s'améliorer selon les points de vues officiels, notamment chez le «premier ministre» Nouri al-Maliki et les hauts placés militaires américains qui applaudissent les décisions de Bush d'envoyer des renforts en Irak, au grand désarroi de population américaine et du reste du monde. Cependant, chez les gens ordinaires dans le pays, 61% pensent que la sécurité s'est détériorée depuis les six derniers mois.


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lundi 3 septembre 2007

 

Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

« Nous n’irons pas en Irak » : voilà ce que l’ancien premier ministre Jean Chrétien avait répondu suite aux demandes de l’administration américaine voulant que le Canada participe à la coalition impérialiste pour piller l’Irak et plonger le Moyen-Orient dans le chaos. Mais en 2007, le Canada est-il vraiment absent en Irak? Le pays (ou plutôt, la bourgeoisie canadienne) n’a pas de troupes officielles en Irak mais par contre, plusieurs entreprises privées canadiennes y sont et profitent amplement des contrats de l’armée américaine, notamment dans le domaine de la « sécurité » et des hélicoptères.

Cela illustre un phénomène qui, loin d’être nouveau, connaît une augmentation sans précédent depuis la dernière décennie. De plus en plus, les armées impérialistes font affaire avec des entreprises privées pour faire de la sous-traitance. Parmi ces entreprises, nous pouvons entre autre mentionner le cas de GardaWorld, qui est d’ailleurs un des fleurons du capitalisme québécois. Se présentant comme la « cinquième plus grande entreprise de services intégrés en sécurité physique et en transport de valeurs au monde », la firme Garda est employée par les autorités en place en Irak pour protéger les oléoducs, les personnalités publiques, les journalistes, les gens d’affaires et escorter des convois militaires.

Ces mercenaires, dont plusieurs sont des étrangers, sont parfois payés jusqu’à 1 000 dollars par jour pour faire la « sale job », mais cela ne va pas sans risque : plus de 900 d’entre eux (dont une majorité d’Américains) ont été tués depuis 2003, et on n’a toujours pas trouvé les quatre mercenaires britanniques qui ont kidnappés au mois de mai et qui travaillaient d’ailleurs pour Garda. Il y aurait plus de 20 000 « agentEs de sécurité » de la sorte selon les sources officielles, mais peut-être beaucoup plus selon certains observateurs. 1

Un autre cas d’entreprise canadienne qui travaille pour les autorités américaines est Bell Helicopter, la même qui se plia à l’exigence des États-Unis et empêcha des travailleurs originaires de certains « États voyous » de travailler à la fabrication d’hélicoptères destinés à l’armée américaine. 2 Par « État voyou », l’administration Bush entend en fait des pays qui résistent à l’impérialisme US tels que Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Cette nouvelle mode à la logique néo-libérale (la privatisation de la guerre) fut très critiquée au courant des derniers mois par la presse de gauche, tant française qu’américaine, et même aussi par le chroniqueur bourgeois du Journal de Montréal, Richard Martineau 3, qui prenait l’exemple de Blackwater – une compagnie américaine qui entraîne des militaires et qui affirme vouloir « appuyer la sécurité, la paix, la liberté et la démocratie aux quatre coins de la planète »… mais qui entend par là défendre la liberté d’exploitation pour les riches dans les pays opprimés, la fausse démocratie de la bourgeoisie et la sécurité personnel des capitalistes, au détriment de celle de la classe ouvrière et des peuples opprimés.

Même si la privatisation de la guerre peut sembler nouvelle, ça ne veut pas dire que ça ne se fait pas depuis des décennies : la « nouveauté » du phénomène, c’est que l’entreprise privée ne se contente plus de participer à la fabrication et l’entretien du matériel militaire, mais qu’elle intervient désormais au niveau de la fourniture des troupes. Le 17 janvier 1961, alors qu’il était en fin de mandat, le président Dwight Eisenhower avait déjà mis en garde les AméricainEs contre le danger que pourrait représenter le « complexe militaro-industriel » :

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. [...] Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. [...] Nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »

Bien beau discours, même si ce président est en grande partie responsable de la participation impérialiste des États-Unis dans la guerre du Vietnam! D’ailleurs, l’agent orange fut développé (c’est John. F. Kennedy qui donna le feu vert pour sa conception) par de nombreuses industries chimiques, dont Monsanto et Dow Chemical. Cet herbicide, extrêmement nocif et entièrement conçu par des entreprises privées qui profitaient des contrats de l’administration américaine, a fait des centaines de milliers de morts en Asie du Sud, de 2,1 à 4,8 millions de personnes ayant été touchées directement. Il a encore des effets néfastes sur la santé publique au Vietnam, des enfants naissant encore avec des malformations et des maladies graves qui lui sont attribuables. 4

De nos jours, les nombreuses sociétés militaires privées et leurs clients opèrent dans plus de 50 zones de conflits dans le monde; leur principal client, Washington, a signé à lui seul pas moins de 3 000 contrats avec des firmes privées au cours de la dernière décennie. Leur revenu atteint environ 100 milliards de dollars 5, soit environ 1/12 de toutes les dépenses militaires qui se font dans le monde chaque année (1 204 milliards de dollars en 2006 pour l’ensemble de la planète). 6

Une des caractéristiques les plus frappantes dans ce fameux complexe militaro-industriel est possiblement est sa présence au sein même du gouvernement américain. Nous n’avons qu’à prendre l’exemple de Dick Cheney, qui était le PDG de Halliburton, une entreprise spécialisée dans le domaine pétrolier et la défense. Ces « private military firms » sont aussi accusées d’avoir donné des millions de dollars au Parti républicain pour graisser la patte à ses dirigeantEs et ainsi, pouvoir bénéficier de juteux contrats en Irak, en Afghanistan et même dans des pays comme les Philippines et la Colombie. 7

Le phénomène de la privatisation de la guerre illustre à la fois la rapacité des capitalistes et l’état de putréfaction dans lequel baigne désormais leur désordre mondial. Le jour viendra où ces gens-là n’auront plus le loisir de profiter de la misère des pauvres gens et des destructions massives causées par les guerres impérialistes.


Capitalistes, hors d’Irak!
Canada, hors du Moyen-Orient!

Antho

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L'agence canadienne aide drôlement Kandahar

Un très récent rapport a été publié par le Conseil Senlis traitant du sujet de l'Agence Canadienne de Développement International (ACDI) dans la province de Kandahar, en Afghanistan. Cette région au sud du pays est sous contrôle, dû moins sous la présence impérialiste canadienne avec celle de l'aide humanitaire entre autre.

Selon ce rapport, les bonnes nouvelles sont minimes :
Par contre, les mauvaises nouvelles sont par milliers, et nous vous en faisons un petit extrait en triant par sujet. (pour savoir le reste, consultez le rapport)

Hôpital de Mirwais : Selon le rapport, aucune évidence de lien n'a pu être trouvé entre les informations données par l'ACDI et les travaux (financés ou non) fait par cette dernière. Il en est tout autant pour l'absence du projet de la salle d'attente pour accouchement dans la liste de projets par l'ACDI. La situation à l'hôpital reste désespérante :
Aide alimentaire : L'ACDI a déclaré avoir distribué des milliers de tonnes de nourriture aux affaméEs de Kandahar. Or, selon le rapport, il a été impossible d'obtenir quelconque information sur les points spécifiques de distribution alimentaire pour valider les déclarations.

Développement d'infrastructure : L'ACDI a déclaré avoir fourni 18,5$ millions canadiens au développpement d'infrastructure de Kandahar. Le rapport a trouvé une évidence de cinq millions de dollars bel et bien transférée dans les coffres de la région. Comme exemple, ça peut être la construction d'un pont. Par contre, les entrevues des travailleurs sur place ont donné des réponses plutôt maladroites : sans assurance accident ou maladie, les travailleurs sont automatiquement remplacés sans compensation.

Pour en savoir plus, dont des questions sans réponses, consultez le rapport à la fin du billet.

Pendant ce temps, à Ottawa, alors que Peter MacKay dit avoir affirmé à ses amis de l'OTAN que les canadiens ne seront plus de la partie dès février 2009 en quittant le sud d'Afghanistan, l'Agence Canadienne de Développement International restera après cette date. Même que Stephen Harper, en juin dernier, a déclaré que la mission canadienne en Afghanistan ne pourra se poursuivre si, lors d'un vote en assemblée, les partis de l'opposition ne soutiennent pas le gouvernement minoritaire.

==> Aide à Kandahar : des projets qui tardent à se concrétiser
==> Rapport de Conseil Senlis sur l'ACDI en Afghanistan
==> Peter MacKay dit que les soldats canadiens ne resteront pas après 2009

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samedi 11 août 2007

 

Bush envisage la conscription

Selon un haut responsable militaire et conseiller spécial de George W. Bush, le général Douglas Lute, la conscription serait une option à considérer. Rappellons que cette même conscription avait été abandonnée en 1973 aux États-Unis.

M. Lute a affirmé, lors d'une entrevue à la radio publique NPR que «cela avait un sens de reconsidérer la conscription.» Il a d'ailleur ajouté que cette option «avait toujours été une option sur la table».
«Au final, c'est une question de politique afin de faire face, d'une manière ou d'une autre, aux besoins militaires du pays», a-t-il ajouté.

Le haut responsable a toutefois aussi estimé que le recrutement sur la base du volontariat marchait «parfaitement bien» et que l'administration n'avait pas estimé qu'il devait être remplacé par la conscription.
La Maison-Blanche a aussi tenté de prévenir toute polémique en écartant tout débat sur la conscription.
«Le président (Bush) pense qu'une armée formée exclusivement de volontaires sert bien le pays et aucune discussion n'est en cours sur un retour à la conscription», a dit une porte-parole de la Maison-Blanche, Dana Perino, à Kennebunkport (Maine, nord-est), où M. Bush s'est retiré pour le week-end.

Selon elle, «les propos du général Lute sont conformes à la politique déclarée du président».
==> La nouvelle sur Cyberpresse

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jeudi 9 août 2007

 

l'Irak se déteriore malgré la croisade de Bush

Les conditions en Irak s'empirent, et deviennent plus morbides qu'elles n'étaient sous le pouvoir de Saddam Hussein, dictateur instauré par la volonté des États-Unis. L'eau, la nourriture, les médicaments et la sécurité manquent beaucoup plus à l'heure actuelle qu'avant. Bien que la Droite s'entête à dire que des « jobs sont crées », leurs conditions de vies sont maccabres et la coalition n'a aucunement les moyens, l'effort, le morale et l'accueil nécessaire pour ramener le pays à la stabilité selon leur visée politique.

Certes, selon un représentant de l'UNICEF, la situation des jeunes générations irakiennes, soit les enfants, s'est fortement aggravée depuis un an. Encore là, les conditions sont bien pires qu'il y a trois ans ! Dans la même optique, le nombre de femmes par foyer a augmenté de façon dramatique dû aux nombreuses pertes humaines (la plupart des hommes) en Irak. Par ce fait même, « beaucoup de ces femmes sont trop effrayées pour amener leurs enfants à l'hôpital ou les envoyer à l'école » puisque le mari, le frère, l'oncle ou tout autre homme de la maison a été victime des violences.

Selon Dan Tool, vice-directeur exécutif du Fonds de l'ONU pour l'enfance, la situation en Irak est préoccupante car l'attention sur celle-ci « se focalise sur la situation politique et sécuritaire, et non sur la vie quotidienne des Irakiens, avec son lot de privations, de manque de nourriture, de manque de biens médicaux. » Il faut aussi ajouter à cela la question économique, où les compagnies privées étrangères pétrolières, de restauration rapide et commerces de détail ont déjà pris le contrôle d'une partie du pays.

Alors que ces dernières prennent petit à petit de la place dans le pays et « fournissent des jobs » (c'est très bon selon la Droite, peu importe les conditions), l'Irak sombre dans une grande crise humanitaire. Cette crise peut être perçue comme pire que l'invasion américaine et le régime de Saddam Hussein, instauré par les États-Unis. Voici quelques chiffres qui, selon nous, sont choquants.
Ces chiffres viennent d'un rapport d'OXFAM, en coalition avec 280 organisations non gouvernementales. Ce rapport nous donne une bonne idée de la situation pénible qui est en train de prendre le dessus du pays, et qui l'amène dans l'ombre.

De plus, le gouvernement irakien crée sous les yeux et les règles de jeu des États-Unis se déstabilise tellement au point d'être fragile et possiblement éclater. Sur les 40 ministres du gouvernement mis en place en juin 2006, 17 d'entre eux s'y opposent par boycott ou démission. Le fait même que les sunnites, chiites, laïcs et kurdes n'approuvent pas le gouvernement et refusent d'y donner confiance montre bien un certain refus de l'Élite sunnite avec l'alliance à la coalition, notamment les États-Unis.

Ainsi donc, le chaos règne dans plusieurs régions de l'Irak, et pendant ce temps...
Tout ça, c'est sans compter les mercenaires venus d'un peu partout à travers la région orientale, voire même à travers la planète. Tous au service de certaines multinationales, de la Mossad ou d'un gouvernement quelconque, ils sont payés pour maintenir la peur et le chaos, ainsi qu'assassiner des intellectuelLEs, afin d'obtenir de modiques sommes pour survivre dans un tel enfer. Sinon, c'est pour être bien payé - selon celui qui engage - et protéger les intérêts de la dite Élite (gouvernement, multinaional, services secrets). Bien que cela semble simpliste, certaines ressemblances de l'Irak d'aujourd'hui avec l'Espagne de 1936~39 sont visibles (terrain vaste pour tester les armements et stratégies militaires).

Ce que nous disons, Reactionism Watch, est simple : armées impérialistes, hors d'Irak ! Ni hégémonie, ni assimilation, ni occupation !

Ce qu'il nous reste à savoir, c'est quand que cette guerre finira.

==> Condition des enfants en Irak (2)
==> Crise humanitaire irakienne (2 - PDF) (3)
==> Planification secrète de la colonisation de l'Irak
==> Le gouvernement irakien au bord de l'éclatement
==> La présence impérialiste américaine gonfle
==> Assassinats de scientifiques irakienNEs (2) (3) (4) (5)
==> Antiwar.com - ressource d'informations anti-guerre
==> Mercenaires en Irak (2) (3) (4) (5) (6)

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lundi 6 août 2007

 

Hiroshima, mon amour

Le 6 août 1945, le soleil s’écrasa sur la ville japonaise d’Hiroshima, et quelques jours plus tard sur Nagasaki. Plus précisément, il s’agissait de deux bombes nucléaires nommés Little Boy et Fat Man que les États-Unis larguèrent sur le Japon pour mettre fin à la guerre selon leur point de vue.

Les allemands ont été vaincus par les troupes soviétiques en Allemagne et écartés de l’Europe de l’Ouest par les puissances occidentales (dont les États-Unis), mais la guerre faisait encore rage dans le Pacifique et les combats s’étaient rendus jusqu'au Japon. La bataille d’Okinawa fut l’une des campagnes les plus violentes de la guerre en Asie pour les anglo-saxons : plus de 20 000 morts pour capturer une minuscule île.

Cette bataille devint mythique grâce à l’image des soldats qui plantèrent le drapeau américain sur le champ de bataille. Il ne semblait plus y avoir de solution sauf une seule, selon le gouvernement américain : utiliser l’offensive nucléaire pour terrifier l’empereur du Japon et, du même coup, prouver la supériorité des États-Unis sur l’U.R.S.S. qui avait gagné en prestige à travers le monde suite à la victoire des communistes sur les fascistes.

Mais est-ce que cette solution des États-Unis pour régler le conflit était trop radicale ? La réponse est simple : oui. En effet, il existait de nombreuses autres alternatives et le Japon était prêt à se rendre sur des conditions comme le maintient de la monarchie (ce qui sera de toute manière respectée par la suite), selon des informations décryptées par l’espionnage électronique.

Le Japon était déjà détruit, il n’y a plus aucune infrastructure, les habitantEs avaient le morale à terre et la nourriture se faisait rare. Les bombardements de Tokyo avait porté un dur coup aux fascistes. Peu importe, on bombarde quand même ! Suite aux bombardements, plus de 350 000 personnes sont mortes à dû aux conséquences directes (déflagration) ou indirectes (radiation). Les effets sont encore très visible aujourd’hui sur les survivants.

Certains vont nous reprocher que nous éclipsons les crimes de guerres japonais dans cet article, mais nous vous disons ceci : ce billet vise essentiellement à critiquer le point de vue davidien selon lequel ces bombardements étaient inévitables et essentielles alors que ce n’était pas le cas. Nous avons d’ailleurs fait une bonne dénonciation des horreurs commises par les troupes impériales japonaises dans un billet écrit il y a quelques mois. Voici le lien :

Référendum sur la révision de la constitution

Notre position sur le sujet est très claire : tout le monde est coupable ! Nous critiquons à la fois le «vaincu» et le «vainqueur», car les gestes commis par ces deux pays sont impardonnables.

Les conséquences du bombardement :
La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 tonnes de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.

Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.

Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact. Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré. (Voir le témoignage du Docteur Michihiko Hachiya )

Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.

Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits. Le troisième effet, encore très méconnu en 1945, et spécifique à cet arme est celui des rayonnements.

Il entraîne des cancers, des leucémies… Il est d’autant plus terrifiant que ces effets n’apparaissent que des mois, voire des années après l’explosion. Les femmes enceintes au moment de l'explosion donnent naissance à des bébés atteints de malformations, en particulier de microcéphalie.
Nous pouvons aussi ajouter que les conséquences qui perdurent encore aujourd’hui est cette course aux armements nucléaires que se livrent plusieurs pays. La guerre froide est d’ailleurs le résultat direct d’Hiroshima. Cette dernière donna aussi au Japon sa position anti-militariste et devint le fer de lance du combat pour les environnementalistes et militantEs anti-nucléaire du pays. Malheureusement, le gouvernement conservateur japonais souhaite modifier la constitution afin de permettre le retour au militarisme national, tout en amenant la possibilité d'avoir des têtes nucléaires au grand désarroi d'une majorité de la population.


Pour ceux et celles qui connaissent un peu la culture et l’histoire moderne du Japon, nous savons que ces deux évènements ont beaucoup joué sur la culture populaire du pays. Nous n'avons qu'à prendre l'exemple sur les films de Godzilla, le monstre radioactif qui ravagea la ville de Tokyo dans sa première apparition du classique de 1954, et ses suites avec d’autres monstres radioactifs. La critique de ces films était très claire : l’humanité court un grand péril avec une telle technologie. Godzilla représentait les ravages et la peur de la menace nucléaire.

Dans un tout autre registre, avec certains liens aux précédents films, les japonaisES connaissent très bien l’histoire de la petite Sadako Sasaki qui fut exposée au rayonnement et qui devint cancéreuse. Ayant entendue cette vieille légende qui dit : « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé », elle se mettra à plier et à plier des grues dans l’espoir de trouver la guérison jusqu’à sa mort en 1955. Elle en avait fait 644. La tradition se perpétua chez les enfants japonaisES, ainsi que pour ceux et celles qui ont un proche ou qui souffrent eux(elles)-mêmes d’une maladie.

Le cinéma mondial sera aussi marqué par ces évènements, comme dans le film franco-japonais Hiroshima, mon amour (1959).

==> Source
==> Hiroshima mon amour

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vendredi 3 août 2007

 

Amnistie Internationale dénonce la torture commis contre les opposants du gouverneur de Oaxaca

Rappel des événements
L'État mexicain d'Oaxaca a été embrouillé par un conflit qui a duré plus de sept mois et s'est soldé par au moins dix-huit morts et l'occupation de la capitale d'Oaxaca par l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca (APPO). Le conflit a émergé en mai 2006 lors d'une grève impliquant le syndicat local des enseignants et le mouvement s'est élargi en noyautant l'APPO contre le gouverneur de l'État, Ulises Ruiz Ortiz. Les opposants ont demandé la démission d'Ortiz qu'ils accusent de corruption et d'actes de répression.


Irene Khan, secrétaire générale d'Amnistie Internationale a dénoncé, mardi à Oaxaca, les actes de tortures contre les opposants au gouverneur de l'État d'Oaxaca au sud du Mexique.
Les autorités d'Oaxaca sont responsables «d'une série d'abus, de mauvais traitements et de tortures contre leurs opposants, dans une situation d'impunité puisqu'elles refusent d'ouvrir des enquêtes», a déclaré Irene Khan lors d'une conférence de presse.
Depuis son arrivée au Mexique lundi, Madame Khan a rencontré des victimes de violations des droits de l'Homme commises en 2006 et 2007 lors du conflit qui a opposé les enseignants et militants de gauche au gouverneur Ulises Ruiz, qu'ils accusent de répression et de corruption.
Dans son rapport, elle souligne que de juin 2006 à juin 2007, des dizaines de personnes «ont été victimes de détentions arbitraires et emprisonnées dans droit de communiquer, dont plusieurs mineurs».

Elle a ajouté que des «policiers en civil» étaient responsables de violations des droits de l'Homme, «visiblement autorisés et soutenus par les autorités de l'État (d'Oaxaca)».

Selon elle, «les principales victimes de ces abus sont des professionnels de l'éducation» et des membres de l'APPO (Association populaire des peuples d'Oaxaca) qui rassemble des étudiants et des militants d'organisations indiennes.
Comme Amnesty International, plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont dénoncé les mauvais traitements et l'impunité dans l'État d'Oaxaca.

À la fin de son séjour au Mexique, Irene Khan doit être reçue par le président Felipe Calderon et demande au gouvernement mexicain, comme lors de sa précédente visite, de faire respecter le droit.


==> La nouvelle sur Cyberpresse
==> Les événements sur Wikipedia

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mardi 31 juillet 2007

 

Tournée de l'administration Bush dans le monde arabe

Toujours sur la lancée anti-iranienne des anglo-saxons, les chefs de la diplomatie et de la défense des États-Unis ont entrepris un voyage dans le Proche-Orient, débutant avec l'Égypte, afin de contrer l'influence iranienne dans la région. Ce même geste cherche aussi à gagner la sympathie des pays arabes, dont leurs alliés.

La secrétaire d'État, Condoleeza Rice, a déclaré avant son départ que les contrats d'armements militaires de sommes assez volumineuses visaient à contrer les propagations idéologiques dites "négatives" de l'Iran, d'Al-Qaïda, du Hezbollah et de la Syrie dans la région. Elle a entre autre accusé l'Iran de nourrir le terrorisme au Liban, de financer le mouvement Hamas, de soutenir les milices chiites en Irak et de vouloir se doter d'armes nucléaires. Cette dernière est une traduction américaine des termes "énergie nucléaire".

Cette influence iranienne n'est, bien sûr, que présente dans le monde de la Droite néoconservatrice, dans la peur sunnite anti-chiite et de la Gauche soucieuse. Par ces accusations directes comme celles-ci, on oublie l'omniprésence anglo-saxone et occidentale à travers le globe durant plus d'un millénaire d'histoire. Que ce soit au niveau politique, social, militaire, économique : l'omniprésence y était.

Concernant l'aide iranienne auprès du Hamas et du Hezbollah, ainsi que des milices chiites en Irak, cela peut s'avérer vrai, mais les confirmations manquent contrairement aux accusations sans preuves. Le plus ironie dans cela, est le fait que les États-Unis aient déjà financé des groupes nationalistes réactionnaires, et souvent anticommunistes, dans le but de renverser l'État et d'en prendre contrôle pour ensuite servir les intérêts capitalistes. Nous pouvons nous souvenir des contras au Nicaragua ; des moudjahidins en Afghanistan ; des mercenaires à Cuba et au Tibet ; ainsi que les baasistes en Irak.

Il faut dire que les accusations sans fondements fleurissent mieux que les preuves mises sous silence...

Certes, Condoleeza Rice a aussi affirmé ceci à l'aéroport de Shannon, en Irlande :
« Il n'y a aucun doute : l'Iran constitue le défi le plus important lancé aux intérêts américains dans la région et au projet de Proche-Orient que nous voulons »
Il faut dire que leurs discours changent vite de cibles. Rappelons-nous, au début, des propos semblables à celui dit par Rice, mais en rapport avec l'URSS social-impérialiste. Souvenez-nous des "défis" des baltes, des basques, de l'Europe de l'Est, de l'Amérique latine et encore.

Aujourd'hui, c'est le monde arabe, dont la principale cible est l'Iran - qui n'est soit dit en passant pas arabe. De ce fait, Téhéran - capitale d'Iran - accuse l'administration Bush de vouloir semer la division et la peur au sein même de la région par leurs armements. La secrétaire d'État réplique à cette accusion que « s'il y a déstabilisation de la région, il faut l'attribuer au régime iranien. » Comme quoi, dans toute cette affaire, le bouc-émissaire c'est l'Iran.

Certes, cette tournée n'a qu'un objectif : promouvoir l'idéologique anglo-saxone à travers le monde arabe qui, parmis les civils, beaucoup de résistances culturelles s'y font. Elle sert sans aucune doute à la préservation de la présence militaire dans les pays arabes dit "alliés", ainsi qu'en Afghanistan et Irak, afin de mieux concentrer les futures attaques contre l'Iran - ainsi que la Syrie -, les seuls territoires de la région n'ayant aucune présence militaire américaine.

L'Irak et l'Afghanistan n'étaient que des boucliers dans les mains de l'Iran ; aujourd'hui, ils sont dans les mains américano-sionistes (car oui, Israël joue un grand rôle dans cette affaire).

==> Lire la suite
==> L'Iran et la Syrie critiquent les contrats d'armements

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dimanche 29 juillet 2007

 

Washington veut renforcer ses amis du monde arabe

Alliée à une bonne partie du Moyen-Orient, l'administration Bush s'est engagée à renforcer ses liens avec certains pays du milieu. Ces régimes monarchiques sont, en effet, des bons amis de Washington depuis plusieurs décénnies et collaborent ensemble dans la région devenue l'une, voire la plus chaude du monde.

Selon les États-Unis, l'influence iranienne grandit trop vite et doit être arrêtée à tout prix car elle représente une "menace" pour la région. L'Iran est considéré comme un ennemi monstre pour les États-Unis, et ces derniers font leur maximum avec tous les moyens à leur disposition - sans utiliser la force militaire - pour établir un blocus autour du pays ennemi.

Pour ce faire, les États-Unis veulent compléter une série de contrats qui viseront à alimenter l'armement militaire jusqu'à minimum 20$ milliards des six pays du Golfe alliés, dont l'Arabie Saoudite primordialement. En plus de financer ces pays, ils vont aussi envoyer une somme de 30,4$ millards en aide militaire à Israël sur 10 ans (9,1$ millards de plus qu'avant), ainsi que 13$ milliards à l'Égypte.

Un haut responsable, cité par le journal Post a déclaré ceci :
« Nous sommes attentifs aux besoins de nos alliés et à ce que chacun dans la région considère être une démonstration de force d'un Iran plus agressif. L'un des moyens de faire face à ça, c'est de renforcer nos alliés et amis. »
Donc, donner des milliards de dollars pour des pays arabes pro-États-Unis, c'est légitime, nécessaire et important ! Pareil pour Israël, qui a vu son coffre grossir, voire déborder contrairement à ses anciennes grosses sommes d'argent !

Nous pouvons dire que cela a été aussi légitime et nécessaire que : la coupure d'aide envers la Palestine [occupée] ; l'invasion en Irak ; l'invasion en Afghanistan. Mais, au fait, pourquoi avoir ordonné une invasion en Irak et en Afghanistan ? George W. Bush disait pour le cas d'Afghanistan que c'était pour retrouver et capturer Oussama Ben Laden : 5 ans plus tard, il a été dans la mire à plusieurs reprises des forces internationales, mais l'armée américaine a ordonné de laisser faire (voir documentaire au bas du billet).

Concernant l'Irak, il y a eu deux raisons : Dieu a donné la mission à George W. Bush d'envahir l'Irak ; Saddam Hussein était dangeureux car il avait en sa posséssion des armes de destructions massives. Quatre ans plus tard, Saddam est pendu, et ses armes n'ont jamais été retrouvées.

Concernant la Palestine, c'est bien simple : le Hamas, démocratiquement élu par le peuple palestinien à forte majorité, n'est pas reconnu par l'Élite internationale et est considérée comme terroriste par ces mêmes bandits occidentaux. Donc, une organisation terroriste au pouvoir résulte à une coupure d'aide internationale complète, même après avoir gagnée selon les enjeux et règles de Washington.

Alors, que font-ils ? Qu'est-ce qu'ils tentent de faire dans le Proche-Orient et Moyen-Orient ? Pourquoi financer autant des monarchies arabes pour freiner l'Iran ? Les raisons identiques à la guerre froide ; dominer la région par le néolibéralisme et l'instaurer à travers cette dernière.

Voyez par vous-mêmes.

Voici quelques faits à visionner sur la carte ci-haut (cela porte à réflexion)...
Donc, les contrats d'armements (s'ils sont acceptés dans le Congrès américain) ne sont en fait qu'une stratégie pour renforcer les lignes autour de l'Iran et, ainsi, préparer une offensive optimale et maximale envers l'Iran ? Déjà que l'Afghanistan et l'Irak ont été pris, pourquoi pas l'Iran ? La très forte majorité des bases militaires américaines de la région sont géographiquement collées à l'Iran.

Hmm, tirez-en vos propres conclusions.

==> Aide des États-Unis à Israël (Rapport)
==> Lire la suite
==> Bases militaires à travers le Moyen-Orient (2)
==> Bases militaires américaines dans le monde (2)
==> Les ratés d'une traque (documentaire)

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lundi 16 juillet 2007

 

Départ des soldats de Valcartier !

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samedi 14 juillet 2007

 

Canada : l'un des plus touchés en Afghanistan

Le sang canadien coule davantage en Afghanistan depuis ses débuts d'opérations militaires. Le Canada se situe en deuxième position en ce qui concerne le ratio de pertes, soit une mort canadienne sur 38. Le premier étant l'Espagne avec un ratio de un sur 31. Les États-Unis sont derrière avec un ratio de un sur 59, et un sur 106 pour le Royaume-Uni.

Ces chiffres semblent choqués plus d'un. En effet, selon un sondage réalisé par la Presse Canadienne (Decima Research), 67% des canadiens jugent intolérables le nombre de soldats canadiens blessés ou tués, peu importe les "progrès" apportés à la société afghane. Ce pourcentage monte à 76% au Québec.

L'explication au nombre de ces pertes, selon Marc-André Boivin, est fort simple : le Canada s'est engagé dans l'une des régions les plus hostiles d'Afghanistan. Cette région, c'est Kandahar, au sud du pays. Le fait qu'il y ai autant de morts dans une telle région est dû à un manque de présence militaire dans le coin afin d'assurer la "sécurité" [de l'Élite] et maintenir la "paix" [par les armes et le sang].

Rappelons-nous que la présence canadienne est sur place suite à ses engagements avec l'ONU et l'OTAN même. Les militaires canadiens étaient là dès l'entrée en guerre des États-Unis contre l'Afghanistan, soit octobre 2001. Ce fut en février 2002 que plus de 850 soldats furent déployés à Kandahar pour l'Opération Apollo. Quelques années plus tard, l'OTAN demanda aux pays membres de l'organisation d'envoyer plus de soldats afin de remplacer l'armée des États-Unis pour qu'elle puisse grossir en Irak. C'est à ce moment qu'Harper, continuant la lancée du Parti Libéral, envoya plus de 2000 soldats. Puis, récemment, Valcartier envoyera 200 soldats en fin août dans la même région.

Nous le répétons : cette présence canadienne, voire occidentale et même mondiale, en Afghanistan n'est qu'au profit des Élites impérialistes. Ils ne sont pas là pour défendre la "démocratie", la "liberté", la "paix" et notre propre pays ! Ce ne sont que des prétextes pour assurer ce que les impérialistes et néocolonialistes veulent : leur capitalisme préféré. Bien que ce mot semble vaste, il regroupe tout ce qu'une Élite aime. Le comble est le fait que des millions sont envoyés en Afghanistan et que cela n'arrive pas entre de bonnes mains, alors qu'ici même, au Canada, et même au Québec, de très nombreuses personnes n'ont pas de nourriture à mettre dans leur ventre.

Nous le répétons : Canada, hors d'Afghanistan ! Nous sommes avec le peuple afghan, et non avec la présence impérialiste à la fois canadienne, britannique et tous les pays étrangers !

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vendredi 13 juillet 2007

 

L'aide canadienne complètement inutile et absente en Afghanistan

Natalie Valade, journaliste de Radio-Canada, a écris un article très fortement intéressant sur l'aide canadienne et sa mission en Afghanistan. On y retrouve une analyse à la présence canadienne selon le responsable du groupe européen de recherche Senlis, en Afghanistan, qui dénonce le manque de cohérence de l'apport canadien. Voici l'article en question :
En entrevue à Radio-Canada.ca, le responsable en Afghanistan du groupe européen de recherche Senlis, Edward McCormick, dénonce le manque de cohérence de l'aide canadienne. Il estime que son impact est difficile à constater sur le terrain, principalement dans le sud du pays.

Edward McCormick, en poste à Kandahar depuis janvier pour le Conseil de Senlis, il y retourne la semaine prochaine. Spécialiste en santé et en épidémiologie, il prête notamment assistance à l'hôpital de Kandahar, qu'il qualifie ni plus ni moins de « coquille vide » car on n'y trouve même pas, selon lui, le strict minimum nécessaire pour faire un travail efficace auprès de la population. Il juge cette situation inacceptable, compte tenu des efforts humanitaires que le gouvernement canadien affirme accorder pour la reconstruction de l'Afghanistan.

Manque de visibilité

Edward McCormick ne dit pas que l'aide canadienne est inexistante dans la région de Kandahar, mais qu'elle gagnerait à être davantage vue par la population locale. « Ce qui n'est pas le cas actuellement et c'est un gros problème qui peut avoir des conséquences graves », affirme le représentant de Senlis.

« La population qui vit notamment à Kandahar sait très bien qu'on trouve à la base militaire de l'OTAN un hôpital équipé, des infrastructures, un accès à l'eau potable et à la nourriture. Ces gens n'ont, quant à eux, accès à rien et ne voient pas de signes tangibles de l'aide humanitaire dans leur vie quotidienne. Beaucoup sont malades et souffrent de malnutrition et n'ont pas de ressources pour y remédier. C'est pourquoi ils ont tendance à être plutôt passifs dans ce conflit et ne font rien pour aider les forces militaires à gagner cette guerre », explique Edward McCormick.

M. McCormick souligne qu'on ne retrouve pas à Kandahar, après cinq ans de présence internationale, un hôpital digne de ce nom et un minimum d'infrastructures pour fournir l'eau potable, par exemple. Cette situation est à son avis inconcevable et c'est là un signe que l'aide tant vantée par le gouvernement canadien n'est pas efficacement distribuée.

Selon M.McCormick, « un véritable leadership de la part du gouvernement canadien permettrait de mettre en commun les ressources militaires et non militaires, ce qui rendrait plus efficace la coopération canadienne sur place ».

Stephen Harper critiqué

Edward McCormick reproche au premier ministre Stephen Harper de n'avoir aucune vision d'ensemble de la situation en Afghanistan et l'accuse de faire la sourde oreille à ceux qui pourraient l'aider à établir une politique cohérente pour l'Afghanistan, notamment les ONG et les organisations comme Senlis.

« Depuis qu'il est au pouvoir, Stephen Harper ne fait que de la politique expéditive à l'égard de l'Afghanistan, d'une part parce qu'il veut suivre à la lettre les directives de Washington et d'autre part parce que l'Afghanistan n'est pas vraiment une de ses priorités ».

Un des exemples d'une coopération qui donnerait des résultats serait d'aider les villages à se doter de petites infrastructures pour faire la transformation du pavot. Il ne s'agirait pas de fabriquer de l'opium, mais pour faire de la codéine et de la morphine, deux médicaments qui aideraient grandement les hôpitaux de l'Afghanistan et qui seraient aussi exportables, donc économiquement rentable pour les communautés.

« Au lieu de cela, les Canadiens ferment les yeux sur la culture de plus en plus extensive du pavot et laissent aux Américains l'initiative de procéder à l'éradication des cultures, alors qu'on sait que cela n'empêche pas la contrebande internationale de continuer à prospérer », fait remarquer Edward McCormick.

Edward McCormick est très pessimiste sur ce qui s'en vient en Afghanistan. « Même dans le nord du pays, comme à Kaboul, où les infrastructures sanitaires et humanitaires sont quelque peu en meilleur état, la situation risque de se détériorer radicalement d'ici 6 à 12 mois », affirme l'expert.

Le nombre de réfugiés se serait d'ailleurs grandement accru depuis le début de l'année dans les provinces sous contrôle canadien, une situation qui risque de contribuer, selon Senlis, au recrutement de plus de combattants talibans.

Le Conseil de Senlis, qui se spécialise dans les études géopolitiques, a dépêché, depuis le début du conflit en Afghanistan, plusieurs observateurs pour y étudier les progrès ou les reculs de la situation sécuritaire.
==> Source

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vendredi 6 juillet 2007

 

Morts canadiennes en Afghanistan, en image !

Voici les portraits des soldats canadiens tués en Afghanistan jusqu'à présent (GoGaucheWatch n'est pas ravi)

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mercredi 4 juillet 2007

 

Bilan : morts canadiennes en Afghanistan

L'idée nous ai venu en tête. En effet, nous avons pris la décision de faire un billet à chaque fois qu'il y a un soldat canadien de tué soit par les Talibans, une faction anti-impérialiste, un accident ou un tir allié. Ainsi, nous compterons le nombre de morts ensemble !

Aujourd'hui : 6 morts. (source)
Total : 66 morts. (source)

Combien en faudra-t-il pour que le Canada retire ses troupes d'Afghanistan ?

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mardi 26 juin 2007

 

La manifestation du 22 juin en vidéo

Pour tous ceux et celles qui s'entêtent à croire que les manifestantEs opposéEs à la présence militaire canadienne et autre en Afghanistan n'étaient que des maoïstes, voici une vidéo qui résume bien la manifestation du 22 juin passé. Vous y verrez des manifestantEs de toutes les branches : des réformistes aux révolutionnaires, tous et toutes uniEs pour marcher dans les rues de Québec selon les règles de jeu de la démocratie libérale.
Malheureusement, les médias corporatifs et droitistes ont réussi avec plus ou moins de succès à biaiser l'opinion publique en lui faisant croire que les seulEs protestataires à la manifestation étaient des communistes et "extrémistes de gauche". Ce sont des mots assez simples pour faire peur à toute une population si on les utilise de façon démagogique. La Droite exerce tous les moyens possibles pour écraser et diviser la Gauche - qui va déjà assez mal à l'heure actuelle - puisqu'elle a peur de voir cette dernière s'unir pour de bon et pulvériser la vermine droitiste.

Bien sûr, cette "pulvérisation" n'est qu'au niveau des idées, contrairement à des droitistes qui croient fermement que c'est une liquidation physique des gens de Droite... vraiment tout pour faire peur.

L'hégémonie ne passera pas !

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dimanche 24 juin 2007

 

Saddam Hussein condamné... à la mauvaise manière ?

Selon un rapport de l'organisme Human Rights Watch, le Haut tribunal irakien aurait commis de très graves erreurs lors du jugement de Saddam Hussein. En effet, tyran ou pas, méchant ou pas, ses droits ont été enlevés (!) lors du procès : les conclusions étaient très hâtives, voire trop au point d'accuser les responsables des crimes uniquement parce qu'ils avaient comme fonction de haut gradé ou chef d'État.
« En lisant le jugement, il apparaît clair que celui-ci est davantage basé sur des suppositions que sur des faits », affirme Richard Dicker, directeur du programme Justice internationale à Human Rights Watch. Il estime que cela « suscite des inquiétudes sur une éventuelle répétition de ces erreurs dans le jugement de l'affaire Anfal ».
Loin de défendre les massacres commis envers les chiites et les kurdes (chose que la Droite s'entête à croire inversement), le procès fait contre Saddam Hussein n'en était pas vraiment un : c'était plutôt une manière de camoufler les intérêts impérialistes voulant à tout prix retirer du pouvoir celui qu'ils avaient mis à la tête du pays. Le tout a plus ou moins bien fonctionné dû aux nombreux assassinats des juges et avocats.

Certes, bien que la Droite défende aussi aveuglément la "liberté", la "démocratie" et les "droits de l'homme", elle ne respecte pas ses propres règles de jeu et néglige complètement tous ceux et celles qui se situent à l'extérieur du cercle de LEUR démocratie, de LEURS idées et de LEUR liberté. C'est se tirer dans le pied, les yeux bandés. Malheureusement, nous sommes sourds et aveugles pour en être conscient... mais pas pour longtemps.

Nous invitons nos lecteurs et lectrices à lire en profondeur l'article sur Voltaire "Huit légendes médiatiques sur l'Irak" afin de mieux comprendre pourquoi Saddam a été diabolisé.

==> Lire la suite
==> Huit légendes médiatiques sur l'Irak

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samedi 23 juin 2007

 

2 pour 1: mort du premier policier noir de la SPVM - Désinformation

Étant donné la quantité de matérielle qu'il y avait aujourd'hui, nous avons pensé que ça devait s'en finir ici, pour la journée. Mais par contre, nous nous sommes trompés, il y avait encore des articles à écrire avant de dormir, surtout que nous avons pas pu nous rendre à la soirée de la St-Jean dans nos villes respectives. Voici deux articles en un, même si ils n'ont aucun lien ensemble.

La manif déjouée

Petit message très bref pour dénoncer la désinformation quant à la manifestation d'hier soir.

Les manifestants ont bien tenté de les rattraper en empruntant la rue de la Gauchetière mais deux mini-bus remplis de policiers anti-émeute leur ont barré la route. C'est alors qu'a débuté le jeu du chat et de la souris.

Ceci est absolument faux, nous n’avons pas eu de trouble avec les policiers, il y a eu aucun jeu du chat et de la souris. Nous avons simplement contourné un barrage routier, qui avait été tendu par la Police municipale de Québec, pour ensuite nous diriger vers une autre rue pour finalement rejoindre l’Assemblée Nationale et passer sur le boulevard.

Manifestants et familles se sont donc entremêlés jusqu'aux portes du Centre des congrès. Les deux groupes se côtoyaient pacifiquement jusqu'à ce que l'un des manifestants rebrousse chemin et vienne narguer quelques membres des familles de militaires. Un proche d'un des soldats s'est approché du belligérant pour s'expliquer. S'en est suivi une légere échauffourée, rapidement contenue par les amis du proche du militaire.

Ça ne s’est vraiment pas passé comme ça ! Il s’était passé le mot de respecter les familles de militaires. Les écologistes, les communistes, les sociaux-démocrates ou les anarchistes ont tenus à respecter cette petite règle. Mais le problème est venu de la foule directement, qui nous criait des insultes, nous faisait des doigts d’honneurs et certaines personnes sont descendus dans la rue pour venir frapper certaines personnes. Les médias n’en parlent pas de ça, des militaristes qui s’en sont pris à une jeune militante anarchiste ainsi qu’à des communistes. Ils n’en parlent pas non plus des néo-nazis avec des swastikas et des croix celtiques tatoués partout sur le corps. Il y a eu de la violence, mais a été provoqué par les militaristes et non les manifestants. Les seuls fouteurs de merdes de cette soirée ont été eux.

==> Source

La mort d'un pionnier


La police de Montréal et la communauté haïtienne pleurent aujourd'hui la mort de celui qui fut le premier policier noir de la métropole, un pionnier dans la lutte contre le crime, mais aussi contre les préjugés.

Atteint d'un cancer au cerveau diagnostiqué en avril dernier, Édouard Anglade est décédé le 13 juin dernier à 63 ans, trois ans après sa retraite.
Nous voulons rendre hommage à ce pionnier de la lutte contre les préjugés dans la Police de Montréal, mais aussi dans tout le Québec. Même si certains vont le voir comme un "donneux de ticket", il était avant tout un homme, bien ordinaire qui à ouvert la voie à la tolérance et aux respects des communautés culturelles dans les différentes sphères de la société. Pour ça, il mérite tout notre respect. Peace man !

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Compte rendu de la manifestation du 22 juin


En cette belle soirée du 22 juin, notre but était fort simple : dénoncer les mensonges et l’hypocrisie des dirigeants et de la bourgeoisie sur la guerre en Afghanistan par l’entremise d’une marche pacifique, mais avec un caractère anti-impérialiste et révolutionnaire. Au tout début, nous sommes arrivés au musée des beaux arts de Québec, ce fut l’occasion de fraterniser avec des camarades de d’autres régions ou de d’autres idéologies, de distribuer et d’échanger des tracts. De nombreux groupes étaient présents : Québec Solidaire, la NEFAC, le Parti Communiste Révolutionnaire en plus des nombreuses coalitions anti-guerre qui avaient réussis à rassembler de nombreuses personnes, toute allégeance politique confondue. Les médias étaient tous présent pour interviewer les manifestants et leur poser des questions sur le fait qu’ils sont masqués. Je me suis alors joint avec mes camarades du PCR, cette fois-ci encore sous la bannière du drapeau rouge de la révolution pour dénoncer les mensonges des médias et de ceux dont ils servent les intérêts. J’ai eu vent de l’affaire selon lequel un camarade aurait eu des problèmes au courant de l’après-midi avec des policiers uniquement pour avoir vendu des journaux du Parti dans un quartier populaire. Mais par contre, plus d’une quarantaine de personnes sont venus durement critiquer les policiers pour la chose qu’ils avaient faite. On est loin de la conception que Québec est une ville de vieux réactionnaires finis qui écoutent que de la médiocrité le matin avant de travailler à la radio! Vers 19h00, nous nous sommes rassemblés en contingent et nous sommes partis dans les rues de Québec pour rencontrer la population, qui était particulièrement réceptive à notre message. Cependant, les policiers ont essayés de nous jouer plusieurs tours pour que notre manifestation devienne illégale. Comme par exemple, il y avait un agent provocateur, habillé alors en civile qui faisait sa toute petite contre-manifestation, avec sa pancarte « les pacifistes sont des meurtriers hypocrites ». Il était tout seul, seul un fou sorti directement d’un asile aurait osé confronter directement plus de 400 manifestants. Il était évidemment escorté par la police, il a aussi essayé de faire de la provocation, mais nous avons dû avertir de nos camarades qui voulaient aller l’encercler. Ils étaient alors des poissons et lui, un vers de terre en jujube. Finalement, tout s’est bien passé, au possible grand désespoir des policiers, qui souhaitaient arrêter ces « petits Che Guevara » en colère.

Après avoir traversé un charmant quartier populaire, au son d’un petit orchestre ambulant qui jouait alors « A las barricadas », nous avons criés de nombreux slogans anti-capitaliste et anti-impérialiste. La population les répétaient et se joignaient à nous. Nous avons réussis à distribuer des centaines de tracts, pour ensuite nous diriger vers ce qui était attendu de tous les manifestants alors présent : la parade des militaires ! N’ayant pas eu de problème jusqu’à présent, la manifestation sera alors bloqué par les barricades de la police et un véhicule blindé, qui abritait sûrement l’antiémeute. Nous avons finalement vu que les gens alors présents nous étaient particulièrement hostiles. Nous avons reçus un nombre incroyable d’injure de la part des gens présent au défilé. C’était un peu vrai que nous étions allés gâcher leur party, un peu comme si nous irions chez des voisins à Noël pour mettre leur soirée à l’eau, surtout si ils nous détestent déjà. Il était alors évident que nous allions nous faire insulter et injurier par des réactionnaires. Certaines personnes nous ont criés « fuck communism », d’autres se sont contentés de nous sortir des expressions vides de sens pour qualifier notre marche, alors autorisé par les autorités municipales.

Durant un moment, il y a eu des frictions entre de nombreux manifestants et des gens de la foule. Certaines personnes sont venues directement dans la rue pour menacer physiquement certains camarades, qui étaient dans des positions plus vulnérables. Ceux qui tenaient la bannière du PCR ont été frappés par ces réactionnaires en furie, mais ils n’ont pas répliqués et se sont dirigés vers la Basse-Ville pour compléter la manifestation, comme si de rien n’était. J’ai été personnellement menacé par certains de ces trouble-fêtes, mais j’étais alors avec un drapeau rouge et j’avais un camarade à côté de moi qui lui à crié « si tu lui touche, je te tue mon tabarnak ». Il voyait alors qu’il n’avait aucune chance contre ces révolutionnaires. À la fin, des néo-nazis sont alors arrivés et ont gueulés « vous faites quoi de l’Allemagne de l’Est, de la Corée du Nord et du Cambodge » (le type avait une croix celtique tatoué derrière le crâne). Plusieurs personnes ont alors répliqués et criés « qu’est que tu fais de l’Allemagne Nazie pauvre laid ? ». Nous l’avons ensuite tassé pour qu’il ne cause pas de troubles et nous avons pu finalement compléter notre marche, entre un accueil des plus optimistes de la population et un autre très malveillant, bien que cela puisse se comprendre, étant donné le contexte brûlant de la situation (une véritable guerre froide entre les manifestants et les Pro-Militaristes).

Au grand désespoir de certains réactionnaires et des policiers, il n’y a eu aucune arrestation, le retour s’est déroulé dans le calme et nous en avons profités pour arracher de nombreux aimants « we support our troops ». Nous en profiterons pour décorer le réfrigérateur mais sérieusement, en ayant vu à la fois cet élan de tolérance mais aussi de colère de la part des manifestants du Parti Communiste Révolutionnaire, mais aussi des autres contingents, je suis maintenant plus que jamais rassuré du potentiel révolutionnaire au Canada, mais aussi à travers le monde!

Drapeau rouge, tu as flotté sur Québec !
Canada, out of Afghanistan !

A.T.

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vendredi 22 juin 2007

 

David, gouru d'Antagoniste, un pro-violence ?

« Le comble ? On affirme qu'en se retirant d'Afghanistan, le Canada va donner "la chance" aux afghans de se débarrasser eux-mêmes des talibans ! Quelle connerie, ces gens croient-ils sérieusement que les afghans ont les moyens de lutter contre les talibans ? En 1944, on aurait du se retirer de la Normandie pour laisser la chance aux français de combattre les allemands ? »
Nullement besoin d'expliquer cette prise de position aussi simpliste que les discours haineux et mensongères d'Hitler, de Reagan et de Dumont.

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mardi 19 juin 2007

 

Dix années de plus en Irak ?

C'est ce qu'a affirmé le général David Peatraeus, commandant des forces américaines en Irak, lors de son passage sur la chaîne de télévision FOX. En effet, le général Peatraeus estime que les objectifs visés par l'Irak ne pourrait s'atteindre facilement d'ici « un an ou même deux ans ». Selon lui, il faudrait environ minimum neuf ou dix années pour néttoyer complètement l'insurrection irakienne qui s'entre-tue déjà dû aux politiques machiavéliques de l'OTAN.
« En fait, je pense qu'historiquement, les opérations de contre-insurrection durent au moins neuf ou dix ans. »
Il a aussi fait la remarque que la présence impérialiste ne serait qu'en faveur du gouvernement irakien de Bagdad dit "souverain" et qu'elle partirait si l'Élite irakienne le voudrait. Comment le gouvernement irakien peut-il être souverain alors que les chiites boycottent le parlement instauré selon la culture occidentale et les exigeances de Washington ?

Mais le plus étonnant ne reste pas là ! En effet, plus loin dans l'entrevue, il qualifie avec certitude la résistance irakienne de toutes les branches membre d'Al-Quaïda ! Il le dit lui-même, si cela est un fait :
« nous aurons une idée de la manière dont nous avons agi dans les différents bastions qu'Al-Qaeda détenait depuis longtemps, dans lesquels nous entrons pour la première fois et que nous avons pour mission de garder »
Donc, la résistance irakienne est à la fois membre d'Al-Quaïda, terroriste et illégitime. Celle-ci contrôlerait actuellement environ 60% du territoire de Bagdad selon le général Raymond Odierno. Une résistance comparable avec les vietcongs au Viêt Nam où, même après de nombreuses pertes et massacres, elle a su repousser l'armée américaine sous pression politique. Les stratégies utilisés sont semblables, et les guérillas urbaines font malheur à l'OTAN en Irak. Sans oublier l'énorme chaleur qui s'abbat sur le pays. N'oublions pas le fait que 41% des soldats américains en Irak sont en faveur de la torture, selon le Pentagone.

Certes, cette tête vide affirme quelque chose de grave et qui est loin de faire sourire : neuf à dix années de plus en Irak pour écraser la résistance, peu importe la branche.

==> Lire la suite
==> 40% de Bagdad contrôlé par l'armée américaine

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